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source Boursorama : http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3458970Le Brésil sera "la plus grande puissance énergétique" mondiale dans vingt ans, promet le président "Lula"
Le président brésilien Luiz Inacio "Lula" da Silva affirme dans un entretien publié dans "Le Monde" daté de jeudi que d'ici "vingt ou trente ans" son pays sera devenu "la plus grande puissance énergétique de la planète Terre" grâce au développement des énergies alternatives.
Le chef de l'Etat, confiant dans la capacité de son pays à produire de l'éthanol et du bio-diesel, n'est donc pas inquiet des tensions géopolitiques autour des produits pétroliers. A son voisin Bolivien qui vient de nationaliser le gaz, il répond qu'il "y a place pour la négociation, si le bon sens prévaut".
Il rappelle qu'il a fait part à Evo Morales de son accord avec cette nationalisation. "Mais j'ai rappelé aussi que le Brésil est le principal client du gaz bolivien, que le Brésil dépend de la Bolivie autant que la Bolivie dépend des achats du Brésil et que nous devions donc trouver un dénominateur commun", dit-il.
Par ailleurs, "Lula" rejette également l'idée selon laquelle le développement des relations latino-américaines doive se bâtir dans l'opposition aux Etats-Unis. "Ce que nous voulons, c'est ne pas tomber dans la dépendance vis-à-vis d'une puissance ou d'un groupe de puissances", affirme-t-il. "Des relations plus nombreuses et hétérogènes consolident la démocratie dans le monde."
Le président brésilien accueille mercredi soir son homologue français Jacques Chirac en visite d'Etat au Brésil jusqu'à vendredi. Le chef de l'Etat français se rendra ensuite au Chili.
Peru offers an alternative to gas
Water cascading from Peru’s Andes mountains toward the Amazon could be harnessed into electricity for power-hungry Brazil, freeing Latin America’s largest nation from natural gas producers like Bolivia and Venezuela, Peruvian President Alan García said yesterday.
‘‘The gas can run out or they can turn off the tap,’’ García said in a speech to members of the Sao Paulo Federation of Industries. But, he added, ‘‘water never stops flowing.’’
Le poids du Brésil sur l' éthanol
Sur le marché naissant des biocarburants, le Brésil est incontournable et redouté. "Chaque semaine, je rencontre des délégations venues de Chine, d'Inde, du Mozambique...", se plaint gentiment Luciano Tavares de Almeida, représentant pour l'industrie et le commerce de Piracicaba, la ville phare de l'éthanol brésilien.
Il a fait de même, du 27 novembre au 1er décembre, avec des politiques, des industriels et des scientifiques français, lors des Rencontres franco-brésiliennes sur les biocarburants organisées par l'ambassade de France et le pôle de compétitivité Industries et agro-ressources.
Les Brésiliens en ont profité pour insister sur leur intention d'exporter et leur volonté de voir les frontières s'ouvrir. En effet, le Brésil veut croire au marché international.
Au coude à coude avec les Etats-Unis pour la place de premier producteur mondial d'éthanol, il compte passer de 16 milliards de litres en 2005 à 35 milliards en 2013.
Pour l'instant, il en exporte 2,5 milliards vers les Etats-Unis, le Japon et la Suède ; le reste est consacré à ses énormes besoins domestiques.
Mais les industriels brésiliens, soutenus par le gouvernement, cherchent à exporter leur savoir-faire. L'objectif est de voir émerger d'autres acteurs dans l'éthanol de canne à sucre pour permettre au marché d'exister.
Un autre espoir réside dans la pression de la demande : les gouvernements annoncent chacun leur tour des plans d'incorporation de biocarburants.
Les uns, c'est le cas de la France, en produiront mais peut-être pas assez. Les autres, faute de surface, ne pourront qu'en acheter. L'offre pourrait donc être inférieure à la demande, et le Brésil être très sollicité - s'il est capable de fournir.
"DOMAINE STRATÉGIQUE"
Jusqu'à présent, un seul français, Tereos, a misé sur le Brésil. Il s'y est implanté en 2001. Tandis que Bill Gates pourrait arriver via son fonds Pacific Ethanol, Google se renseigne et les fonds d'investissement sont de plus en plus présents.
"Le marché international va se développer, car le Brésil ou des pays d'Afrique ou d'Asie du Sud-Est ont une vocation exportatrice, alors que d'autres comme la Suède se déclarent importateurs, explique Catherine Mollière, du Crédit agricole. Mais il devrait rester principalement national, pour des raisons de protectionnisme agricole, ou régional."
Quelle place pourront trouver les Français ? Ils tentent de jouer leur carte dans la recherche. Ils font aussi valoir leur avance dans le biodiesel, où le Brésil se lance à peine et reconnaît que l'expérience française pourrait l'intéresser.
Sur l'éthanol, le discours est défensif. "L'énergie est un domaine stratégique, il y a des points de vue nationaux à faire valoir, résume Jean-Marie Chauvet, responsable des relations internationales du pôle de compétitivité. Avant que le jeu ne s'ouvre, nous devons atteindre nos objectifs avec notre propre industrie."
LE MONDE / 05.12.06
BoursoramaBrésil: Lula annonce un plan d'investissements de 235 milliards de dollars
Le président Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé lundi un programme d'investissements publics et privés de 503,9 milliards de reals (235 milliards de dollars) dans les infrastructures afin de doper la croissance économique du Brésil sur quatre ans.
Le Plan d'accélération de la croissance, que le chef de l'Etat a présenté, accompagné des membres de son gouvernement, à la presse, prévoit des investissements de l'Etat de 67,8 milliards de reals, le reste devant être apporté par les entreprises publiques et privées, a précisé le ministre des Finances Guido Mantega.
Ces investissements seront consentis entre 2007 et 2010 dans trois secteurs prioritaires: l'énergie (274,8 milliards de reals), les transports (58,3 milliards) et le logement-assainissement (170,8 milliards).
Dans le domaine de l'énergie, qui représente presque 55% du total, 138,1 milliards de reals doivent être apportés par l'entreprise publique Petrobras dans le secteur du gaz et du pétrole, tandis que le reste sera consacré à la production et au transport d'électricité et aux biocarburants.
Le plan prévoit aussi de construire ou de remettre en état 45.337 km de routes, et 2.518 km de voies ferrées ainsi que 20 aéroports, 12 ports maritimes et 67 ports fluviaux.
Nombre de ces projets sont destinés à éliminer les goulots d'étranglement aux exportations de produits miniers et agricoles, important moteur de l'économie ces dernières années.
Le président Lula a indiqué que l'heure était venue pour l'économie brésilienne de croître de manière "plus rapide" sans compromettre les équilibres macroéconomiques. "L'heure est venue d'abattre les barrières et de dépasser les limites", a-t-il ajouté. La croissance n'a pas dépassé 2,6% par an en moyenne pendant le premier mandat de Lula, faisant du Brésil le mauvais élève de la classe parmi les pays latino-américains.
Selon le scénario central du plan, la croissance s'accélérerait à 4,5% dès 2007 et 5% à partir de 2008. L'inflation (3,14% en 2006) atteindrait 4,1% en 2007 et 4,5% sur les trois années suivantes.
"Croître de manière correcte, c'est croître avec un équilibre budgétaire, avec une réduction de la dette et de la vulnérabilité extérieure (...) sans inflation et sans contrôle des prix", mais aussi "diminuer les inégalités entre les personnes et les régions, et croître en redistribuant le revenus", a déclaré le président Lula.
Le plan prévoit aussi une diminution de la charge fiscale de 6,6 milliards de reals dès 2007 qui profiterait aux biens d'équipement, au bâtiment et aux travaux publics en infrastructures.
Des mesures visant à maîtriser les dépenses publiques courantes sont prévues pour financer les investissements.
Le gouvernement va d'autre part déduire les investissements pour le logement et l'assainissement du calcul des dépenses.
source : http://www.mercopress.com/vernoticia.do ... rmato=HTMLBrazil’s invests heavily to multiply natural gas production
Brazilian government-controlled oil company Petrobras is planning to invest 18 billion US dollars in the gas sector over the next four years, most of it in 2008, taking Brazil’s current production from 27.5 million cubic meters in 2006 to 70 million cubic meters by 2011.
This announcement was made by Petrobras president José Sérgio Gabrielli, during the seminar Natural Gas: Regulator and Investment Attraction, promoted by the National Confederation of Industries (CNI), in Brasília.
"We will expand the grid of gas pipelines to 8,500 kilometers by 2010" said Gabrielli, adding that the investment is part of the Plan for Anticipation of Gas Production (Plangás), being developed in partnership with the federal government to expand production of natural gas in Brazil.
But Gabrielli also pointed out that Brazilian energy autonomy depends on heavy investment. "The gas industry requires great investment. It is not possible to consider the production chain without great investment and long-term return," he said.
Petrobras and Algerian state-owned Sonatrach, signed at the end of May a memorandum of understanding which includes among other projects cooperation for the Brazilian import of liquefied natural gas (LNG).
Sonatrach is the largest oil company on the African continent and the 12th largest in the world, according to Petroleum Intelligence Weekly (PIW). Algerian gas, according to the Petrobras statement, would be used in terminals that the company is implementing in Pecém Port, in the northeastern Brazilian state of Ceará, and in Guanabara Bay, in the southeastern Rio de Janeiro.
The agreement, signed in Algeria, also forecasts studies in the area of exploration and production on onshore, and especially offshore, blocks in Brazil, Algeria and in some countries of common interest.
In related news Petrobras announced Brazil’s oil production in Brazil should grow by 5.3% this year to reach a daily average of 1.480,000 barrels. In addition to the start of operations at platform P-51 which will add approximately 180,000 oil bpd to the national production when operating at full capacity and also contributing to increase the Brazilian production will be four new oil and gas production units that Petrobras should inaugurate before the end of this year.
Petrobras currently has three other platforms under construction: the P-52, whose work is being carried out by the Brasfels shipyard, located in Angra dos Reis, in the southeastern Brazilian state of Rio de Janeiro; the P-53, for which a shipyard from Singapore is in charge of building the hull, but assembly is being carried out by the Rio Grande shipyard, in the southernmost Brazilian state of Rio Grande do Sul; and the P-54, under the responsibility of the Mauá-Jurong shipyard.
http://www.rigzone.com/news/article.asp?a_id=53177Petrobras CFO: 1M b/d from Tupi 'Not Out of Reach'
by David Roman & Bernd Radowitz Dow Jones Newswires Wednesday, November 21, 2007
MADRID (Dow Jones)
A peak oil output of 1 million barrels a day at the ultra-deep Tupi field in Brazil's Santos Basin is "not out of reach," the chief financial officer of state-run oil firm Petroleo Brasileiro SA (PBR), or Petrobras, said Wednesday.
The field, which is in the promising pre-salt area off Brazil's coast, could reach its peak output as early as five to seven years from now, CFO Almir Barbassa said. He spoke at the annual conference of the Latibex exchange of Latin American companies traded in Madrid.
Barbassa said it's too early to tell exactly what Tupi's peak output will be and when it will be reached. Currently, the company is able to make only rough estimates and cannot give exact production targets for the field, he said.
Petrobras' shares were down 0.92% to 76.59 Brazilian reals ($42.96) at 1704 GMT in Sao Paulo. Its shares earlier Wednesday had fallen as low as BRL75.51 after the company announced a decline in its October production.
Petrobras said Oct. 8 it estimates oil and gas reserves at Tupi at between 5 billion and 8 billion barrels of oil equivalent, or BOE, making it Brazil's largest ever discovery.
The latest discovery lies a considerable seven kilometers below sea level: the water depth is around 2,000 meters, followed by 3,000 meters of rock and sand below the seabed, and then a further 2,000 meters through a layer of salt.
Petrobras Chief Executive Sergio Gabrielli said further discoveries in the pre-salt layer could place Brazil among the eight countries with the largest oil reserves in the world.
Gabrielli last week also said that Tupi production will "very likely" top 200,000 BOE a day. Pilot production at the field may start in 2010-2011 at around 100,000 BOE a day.
Wood Mackenzie analyst Matthew Shaw recently also said production at Tupi could peak at around 1 million barrels, but expects the field's output to peak only by 2022.
He calls Tupi "one of the most significant oil discoveries in the last 20 years," only surpassed by the 12.9-billion-barrel Kashagan field found in Kazakhstan in 2000.
Petrobras is Tupi's leading field operator with a 65% stake, and U.K. energy company BG Group PLC (BRGYY) holds another 25% of the field. The remaining 10% stake is controlled by Portugal's Galp Energia SGPS SA (GALP.LB).
Brazil will discuss whether it should join the Organization of Petroleum Exporting Countries after it has gauged the impact on its oil exports from Tupi, Isnard Penha Brasil, Brazil's ambassador to Saudi Arabia, said in Riyadh Friday.
La modération : pouvez vous citer le Titre pour qu' on sache de quoi il s' agit (titre rajouté)lapresseaffaire a écrit :Espoirs au Brésil après la découverte de pétrole
La compagnie pétrolière brésilienne "Petrobras" a remporté la 5ème édition annuelle M & E des groupes d'hydrocarbures les mieux gouvernés et les plus actifs en matière de durabilité, devant le français Total.
Ce classement prend en compte 387 normes internationales acceptées par l'ensemble des acteurs du secteur, dans les domaines du développement durable, de la gouvernance d'entreprise, de la responsabilité sociale, de l'éthique et de la transparence. Les lignes directrices sont édictées par des institutions reconnues telles que la SEC (Securities and Exchange Commission), la loi Sarbanes-Oxley*, L'indice Dow Jones Sustainability, l'OCDE, la GRI, l'OIT, l'ISO, l'EITI, etc.
Petrobras a été ré-élu par "l'indice durable Dow Jones", un indicateur où StatoilHydro détient le record de l'industrie avec 79 points. Le Conseil d'Administration de Petrobras est composé d'administrateurs indépendants, à l'exception de son directeur exécutif. De plus, avec son programme "Zero Famine", la société brésilienne a conclu 18 000 partenariats en aidant près de 11 millions de personnes au cours des quatres dernières années.
Enerzine
http://netoilexports.blogspot.com/Petrobras to Start Output at Tupi Ahead of Schedule
By Joe Carroll and Monica Bertran
May 5 (Bloomberg)
Petroleo Brasileiro SA, Brazil's state-controlled oil company, plans to begin pumping crude from its 8 billion-barrel Tupi field in 2009, a year ahead of schedule, and to start its Carioca field in four to five years.
A test well at the offshore Tupi field will produce about 20,000 barrels of oil a day starting in next year's first quarter, Chief Executive Officer Jose Sergio Gabrielli said today in an interview in Houston. Production will reach 100,000 barrels a day by the end of 2010, he said.
Technical challenges involved in tapping crude beneath thousands of meters of rock and salt aren't insurmountable, Gabrielli said. The company will announce an increase in June in its $112.7 billion, 5-year capital budget to fund the work at Tupi, the Western Hemisphere's largest petroleum discovery since 1976, and other offshore prospects, he said.
``I am very surprised that they're saying they can start production that quickly,'' said Matt Cline, a U.S. Energy Department economist who tracks the Latin American energy industry. ``I can't even think of a scenario where that's even plausible.''
Petrobras, as Rio de Janeiro-based Petroleo Brasileiro is known, rose 1.6 percent to 43.70 reais in Sao Paulo. The stock has climbed 25 percent since the company said in November that Tupi may hold 8 billion barrels of recoverable oil equivalent.
Carioca
Carioca, located to the southwest of Tupi, may hold 33 billion barrels of oil, Brazilian regulator Haroldo Lima said last month. The estimate was based on a magazine article, Lima later said. Gabrielli said it will take several months of drilling to evaluate the field.
There are 7 or 8 prospects in the area of the Atlantic Ocean where Tupi and Carioca are located, Gabrielli said. Other producers exploring that area for oil and gas include Exxon Mobil Corp., Chevron Corp., BG Group Plc and Repsol YPF SA.
``The hypothesis we have is that they are very large reserves, but we don't know,'' Gabrielli said. The increase in capital spending will be ``a lot,'' he said. ``We need more rigs, and they are very expensive right now.''
Tupi, located 155 miles (250 kilometers) off the Brazilian coast, may employ more than six drilling vessels once next year's test well is finished, Gabrielli said. The world's most advanced deepwater rigs are renting for $600,000 or more per day in some cases.
Fine Tuning
Petrobras plans to use knowledge gained from next year's production test at Tupi to ``fine tune'' tools and techniques it'll use to tap other offshore reservoirs, Gabrielli said. The company is spending $60 million to drill each offshore well, down from $240 million per well a few years ago, as rig crews and engineers become more familiar with the region's geology, he said.
``We think we don't have any big technical challenge here,'' Gabrielli said. ``We know pretty much most of the technology.''
Petrobras expects to increase production to the equivalent of 4.2 million barrels of oil a day by 2015, Gabrielli said. The company produced 2.34 million barrels a day in March.
