Merci Rafa c'est de plus en plus clair.
Quel est pour toi le lien du vénézuéla et les autres producteurs telle la russie ?
Venezuela
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Rafa
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Le lien n'est pas le pétrole, mais l'attitutde de plus en plus dangereuse des Etats-Unis.
La Russie est le meilleur fournisseur d'armes possible pour le Vénézuela, car elle produit des armes de qualité égale ou supérieure à celles des Etats-Unis, et ne se laisse pas imposer par ceux-ci.
Le Vénézuela a besoin de se doter de moyens de defense importants pour disuader une invasion (c'est pour cela la mise sur pied de la garde territoriale, avec 2 millions de membres - déjà 1 million qui suit un entraînement); et il faut des armes pour toutes ces gens, et aussi de quoi affronter et repousser un attaque aérienne et un debarquement ou un blocus maritime, donc de bons avions de chasse, et des missiles anti-navire; il se fait que la Russie excelle dans ces deux domaines justemment.
La Russie pour sa part, à un marché potentiel énorme pour y vendre ses armes; et peut-être pas uniquement que des armes.
Il n'y a pas de liens liés au pétrole, ni a des similitudes socio-culturelles (il y a plus de cela avec la Chine, car la Chine était un pays colonisé qui a fait une révolution et s'est emancipé, et devenu un pays avec qui il faut compter dans le monde; le Vénézuela y voit un exemple et s'y identifie sans doute d'une certaine manière); mais des interêts communs, commerciaux, et aussi stratégique (la Russie cherche à contrer les Etats-Unis et ses révolutions colorées et presence militaire tout autour de ses frontières; aider le Vénézuela et l'amérique latine est dans l'interêt de la Russie).
La Russie est le meilleur fournisseur d'armes possible pour le Vénézuela, car elle produit des armes de qualité égale ou supérieure à celles des Etats-Unis, et ne se laisse pas imposer par ceux-ci.
Le Vénézuela a besoin de se doter de moyens de defense importants pour disuader une invasion (c'est pour cela la mise sur pied de la garde territoriale, avec 2 millions de membres - déjà 1 million qui suit un entraînement); et il faut des armes pour toutes ces gens, et aussi de quoi affronter et repousser un attaque aérienne et un debarquement ou un blocus maritime, donc de bons avions de chasse, et des missiles anti-navire; il se fait que la Russie excelle dans ces deux domaines justemment.
La Russie pour sa part, à un marché potentiel énorme pour y vendre ses armes; et peut-être pas uniquement que des armes.
Il n'y a pas de liens liés au pétrole, ni a des similitudes socio-culturelles (il y a plus de cela avec la Chine, car la Chine était un pays colonisé qui a fait une révolution et s'est emancipé, et devenu un pays avec qui il faut compter dans le monde; le Vénézuela y voit un exemple et s'y identifie sans doute d'une certaine manière); mais des interêts communs, commerciaux, et aussi stratégique (la Russie cherche à contrer les Etats-Unis et ses révolutions colorées et presence militaire tout autour de ses frontières; aider le Vénézuela et l'amérique latine est dans l'interêt de la Russie).
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dr.watson
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Venezuela Examines Combat Aircraft Of Sukhoi OKB Design Bureau
Tuesday, 04 April 2006
An official delegation of Venezuelan air force visited Russia with purpose to study in detail multi-purpose planes of Su-35 and Su-30MK2 series, Sukhoi aircraft holding company director for regional and marketing management in Latin American countries and for advertisement and exhibition activity Vladimir Kolnootchenko informedWrite
Tuesday, 04 April 2006
An official delegation of Venezuelan air force visited Russia with purpose to study in detail multi-purpose planes of Su-35 and Su-30MK2 series, Sukhoi aircraft holding company director for regional and marketing management in Latin American countries and for advertisement and exhibition activity Vladimir Kolnootchenko informedWrite
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Rafa
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Derniers developpements:C'est un bras de fer très important qui s'effectue actuellement entre les Etats-Unis et le Vénézuela, enjeu: la Colombie, l'Equateur et le Perou.
- le Vénézuela fait savoir qu'il n'honorera pas la "decision 632" de la CAN, signée avant le départ du Vénézuela de la CAN, par la Colombie, Perou et Equateur, en l'abscence de la Bolivie et du Vénézuela! (bonjour l'ambiance quand dans un club de nations certaines signent des accords vinculants dans le dos des autres; on comprends que le Vénézuela et la Bolivie n'en veulent plus). Cet accord était pour adopter la législation etasunienne sur la "propriété intellectuelle" en matière de médicaments; en clair: donner l'avantage aux médicaments made in USA.
- Le président Colombien a fait savoir, comme on pouvait le prévoir, qu'il ne renoncerait pas au TLC signé avec les Etats-Unis.
Dernière modification par Rafa le 25 avr. 2006, 18:25, modifié 1 fois.
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Cheb
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Voir l'article paru dans Radio Chine Internationale (sacré chinois 
) sur les developpements actuels de la crise en Amérique du Sud ....
) sur les developpements actuels de la crise en Amérique du Sud ...."Si vous n'aimez pas mes idées, ce n'est pas grave, j'en ai d'autres" (Marshall Mc Luhan)
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franck1968
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Washington dément l'éventualité d'une visite d'un haut responsable au Venezuela
2006-04-25 18:23:14
WASHINGTON, 24 avril (XINHUA) -- Les Etats-Unis ont démenti lundi les informations de la presse selon lesquelles, Thomas Shannon, le secrétaire d'Etat américain adjoint pour les affaires de l'hémisphère occidental, se rendrait au Venezuela dont les relations avec Washington sont tendues.
"Ce n'est pas vrai. Il n'y a pas de plan en ce moment pour une visite du secrétaire adjoint Shannon au Venezuela", a déclaré le porte-parole adjoint du département d'Etat, Adam Ereli, lors d'un point de presse.
"Nos échanges avec le Venezuela et nos contacts avec le Venezuela se font principalement par le biais de notre ambassade. Un responsable vénézuélien était ici il y a deux semaines, et il s'est entretenu avec le secrétaire adjoint Shannon et d'autres responsables du département d'Etat, mais il n'y a pas de contact récent du secrétaire adjoint Shannon avec le gouvernement ou de plan pour une visite", a ajouté M. Ereli.
Le porte-parole a tenu ces propos après que le président vénézuélien, Hugo Chavez, eut déclaré qu'il s'attendait à une visite d'un haut responsable du département d'Etat américain et qu'il souhaitait établir des relations étroites avec les Américains honnêtes malgré son opposition véhémente contre le président, George W. Bush.
Les relations entre le Venezuela et les Etats-Unis se sont détériorées au cours des 18 derniers mois, M. Chavez accusant Washington de conspirer pour envahir son pays, alors que Washington qualifiait M. Chavez de facteur déstabilisant de la région.
En février, Washington a expulsé un diplomate vénézuélien en représailles à la décision des autorités de Caracas d'expulser un attaché militaire américain sous l'accusation d'espionnage.
Le président Chavez a averti, plus tôt dans ce mois, qu'il expulserait l'ambassadeur américain, William Brownfield, si celui- ci continuait de "provoquer" des problèmes. En réponse, Washington a menacé d'entreprendre une action contre l'ambassadeur vénézuélien à Washington. Fin
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Rafa
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Un pas de plus dans le bras de fer, avec cette fois-ci la participation de Cuba.
En réponse aux TLC impulsés par les Etats-Unis, la Bolivie, le Vénézuela et Cuba vont signer un TCP (traité pour le commerce des peuples) qui permets aux pays signataires de ne payer aucun droit de douane pour les produits vendus d'un pays à l'autre (ce n'est pas une porte ouverte à tous les produits, mais pour les produits acceptés, il n'y a pas de droit de douane).
Il y avait déjà un accord de ce type entre Cuba et le Vénézuela.
De plus, le Vénézuela s'est compromis à acheter tout le soja bolivie que la Bolivie n'arriverait pas à vendre en Colombie (la grande crainte de la Bolivie est de perdre son marché colombie depuis que la Colombie a signé un TLC et donc ouvert ses portes au soja subventionné etasunien).
En réponse aux TLC impulsés par les Etats-Unis, la Bolivie, le Vénézuela et Cuba vont signer un TCP (traité pour le commerce des peuples) qui permets aux pays signataires de ne payer aucun droit de douane pour les produits vendus d'un pays à l'autre (ce n'est pas une porte ouverte à tous les produits, mais pour les produits acceptés, il n'y a pas de droit de douane).
Il y avait déjà un accord de ce type entre Cuba et le Vénézuela.
De plus, le Vénézuela s'est compromis à acheter tout le soja bolivie que la Bolivie n'arriverait pas à vendre en Colombie (la grande crainte de la Bolivie est de perdre son marché colombie depuis que la Colombie a signé un TLC et donc ouvert ses portes au soja subventionné etasunien).
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Pura Vida
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Bonjour,
Toujours intéressantes et bienvenues tes infos sur l'Amérique-Latine, continent avec lequel j'ai des liens importants portant sur l'économie alternative et l'argent alternatif (Mexique, Equateur, Argentine)
Est-ce que tu connais:
http://www.alterinfos.org/
C'est parmis l'une des principales organisations-relais d'informations sur l'Amérique-Latine, 38 rue du Doyenné 69005 Lyon, ils éditent un mensuel (jusqu'à il y a quelques mois il était bi-mensuel mais organisé différemment) et il y a une lettre internet.
Cordialement
Pura Vida
Toujours intéressantes et bienvenues tes infos sur l'Amérique-Latine, continent avec lequel j'ai des liens importants portant sur l'économie alternative et l'argent alternatif (Mexique, Equateur, Argentine)
Est-ce que tu connais:
http://www.alterinfos.org/
C'est parmis l'une des principales organisations-relais d'informations sur l'Amérique-Latine, 38 rue du Doyenné 69005 Lyon, ils éditent un mensuel (jusqu'à il y a quelques mois il était bi-mensuel mais organisé différemment) et il y a une lettre internet.
Cordialement
Pura Vida
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Rafa
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Non, en fait je prends les infos directemment des journaux télévisés de la télévision vénézuelienne (VTV) ou de la télévision latinoamericaine TeleSUR, ainsi que sur l'agence de nouvelles vénézuelienne ou des sites proches de l'idéologie bolivarienne.
Il faut dire que ce n'est pas trop difficile, pour contrer les Etats-Unis, les pays qui s'y opposent (et surtout le Vénézuela, l'actuel fer de lance) communiquent à tout va, par exemple tous les dimanches le président vénézuelien parle en direct pendant des heures sur ce que son gouvernement a fait, ou ce qu'il compte faire, et pourquoi.
C'est sûr que c'est pas du tout neutre; mais bon, pour avoir le point de vue de l'autre côté (les Etats-Unis), il suffit de regarder la télévision en Europe, je pense donc que j'apporte un certain équilibre.
Je complète aussi avec ma connaissance personelle de l'histoire latinoamericaine et de ce que je sais sur la fin du pétrole, j'essaie d'en tirer des reflexions logiques, et j'expose ceci ici.
Il faut dire que ce n'est pas trop difficile, pour contrer les Etats-Unis, les pays qui s'y opposent (et surtout le Vénézuela, l'actuel fer de lance) communiquent à tout va, par exemple tous les dimanches le président vénézuelien parle en direct pendant des heures sur ce que son gouvernement a fait, ou ce qu'il compte faire, et pourquoi.
C'est sûr que c'est pas du tout neutre; mais bon, pour avoir le point de vue de l'autre côté (les Etats-Unis), il suffit de regarder la télévision en Europe, je pense donc que j'apporte un certain équilibre.
Je complète aussi avec ma connaissance personelle de l'histoire latinoamericaine et de ce que je sais sur la fin du pétrole, j'essaie d'en tirer des reflexions logiques, et j'expose ceci ici.
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Rafa
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Ouille, ouille, ouille, ça monte encore d'un cran:
Hugo Chávez, le président vénézuelien, a fait savoir que si jamais Alan Garcia gagne les éléctions au Perou, il retirera son ambassadeur.
Alan Garcia fut président du Perou par le passé, et c'est sous sa présidence que le Perou a connu une de ses plus grandes crises économiques, et il soupçoné de corruption. Il est arrivé 2e aux éléctions presidentielles et doit afronter en deuxième tour Ollanta Humala.
Le président vénézuelien a aussi dit à propos d'Alan Garcia: «ce serait une malediction que ce voleur revienne. Regardez ce qui c'est passé quand Carlos Andrés Pérez est revenu [Carlos Andrés Pérez, CAP, fut president vénézuelien, par deux fois (non consecutives), et à la deuxième le pays était dans le chaos, avec une repression très grande (milliers de morts), des rebellions militaires, et finalement il a du fuir car la justice l'avait accusé de vol de biens publics]. Lui c'est le Carlos Andrés Pérez du Pérou»
Et il a aussi adressé un petit message au candidat Ollanta Humala: «Ollanta, compadre [je ne sais pas bien comment le traduire, "compère" ne donne pas le même ton, ce serait plutôt un truc entre "mon pote" et "camarade", affectieux en tout cas], va de l'avant; gagne ces elections. Sauvez le Perou, camarade, et le peuple péruvien aura tout notre suotien».
Waou! Ce genre de déclaration, de clair soutien à un candidat, dans un cadre d'enjeux regionaux importants, c'est aussi une nouveauté (je veux dire, que quelqu'un autre que les Etats-Unis le fasse c'est une nouveauté). Il semblerait que le Vénézuela en soit maintenant à affronter les Etats-Unis sur son propre terrain médiatique; decidement cette année 2006 est historique et restera dans l'histoire latinoaméricaine comme celle du point d'inflexion de la puissance politique des Etats-Unis dans la région.
Sur un autre plan, le Vénézuela a presenté sa candidature au conseil des droits de l'homme de l'ONU devant l'organisation de la conference islamique (OCI); en clair (si j'ai bien compris), le Vénézuela demande aux pays membres de l'OCI de voter en faveur du Vénézuela.
Les Etats-Unis veulent reformer le CDH, et plus largement l'ONU, en leur faveur bien sûr; le Venezuela au sein du CDH risque d'être un fameux caillou dans la chaussure.
Il semble aussi que le Vénézuela veuille tisser des liens entre les pays de l'OCI et l'Amérique latine; outre les rapports, dans le cadre de l'OPEP, entre le Vénézuela et plusieurs pays de l'OCI producteurs de pétrole; il y a eu aussi l'année passée (ou celle d'avant?) une reunion au sommet, une prémière, à l'initiative du Vénézuela, entre pays latinoamericains et du moyen-orient; qui s'est tenue au Brésil.
Chavez devrait aussi avoir une entrevue avec le Pape ce 11 mai, lors de son passage en Europe.
Hugo Chávez, le président vénézuelien, a fait savoir que si jamais Alan Garcia gagne les éléctions au Perou, il retirera son ambassadeur.
Alan Garcia fut président du Perou par le passé, et c'est sous sa présidence que le Perou a connu une de ses plus grandes crises économiques, et il soupçoné de corruption. Il est arrivé 2e aux éléctions presidentielles et doit afronter en deuxième tour Ollanta Humala.
Le président vénézuelien a aussi dit à propos d'Alan Garcia: «ce serait une malediction que ce voleur revienne. Regardez ce qui c'est passé quand Carlos Andrés Pérez est revenu [Carlos Andrés Pérez, CAP, fut president vénézuelien, par deux fois (non consecutives), et à la deuxième le pays était dans le chaos, avec une repression très grande (milliers de morts), des rebellions militaires, et finalement il a du fuir car la justice l'avait accusé de vol de biens publics]. Lui c'est le Carlos Andrés Pérez du Pérou»
Et il a aussi adressé un petit message au candidat Ollanta Humala: «Ollanta, compadre [je ne sais pas bien comment le traduire, "compère" ne donne pas le même ton, ce serait plutôt un truc entre "mon pote" et "camarade", affectieux en tout cas], va de l'avant; gagne ces elections. Sauvez le Perou, camarade, et le peuple péruvien aura tout notre suotien».
Waou! Ce genre de déclaration, de clair soutien à un candidat, dans un cadre d'enjeux regionaux importants, c'est aussi une nouveauté (je veux dire, que quelqu'un autre que les Etats-Unis le fasse c'est une nouveauté). Il semblerait que le Vénézuela en soit maintenant à affronter les Etats-Unis sur son propre terrain médiatique; decidement cette année 2006 est historique et restera dans l'histoire latinoaméricaine comme celle du point d'inflexion de la puissance politique des Etats-Unis dans la région.
Sur un autre plan, le Vénézuela a presenté sa candidature au conseil des droits de l'homme de l'ONU devant l'organisation de la conference islamique (OCI); en clair (si j'ai bien compris), le Vénézuela demande aux pays membres de l'OCI de voter en faveur du Vénézuela.
Les Etats-Unis veulent reformer le CDH, et plus largement l'ONU, en leur faveur bien sûr; le Venezuela au sein du CDH risque d'être un fameux caillou dans la chaussure.
Il semble aussi que le Vénézuela veuille tisser des liens entre les pays de l'OCI et l'Amérique latine; outre les rapports, dans le cadre de l'OPEP, entre le Vénézuela et plusieurs pays de l'OCI producteurs de pétrole; il y a eu aussi l'année passée (ou celle d'avant?) une reunion au sommet, une prémière, à l'initiative du Vénézuela, entre pays latinoamericains et du moyen-orient; qui s'est tenue au Brésil.
Chavez devrait aussi avoir une entrevue avec le Pape ce 11 mai, lors de son passage en Europe.
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fabinoo
Une soirée pour nos amis Bruxellois, animée par Michel Collon :
LA CIA AU VENEZUELA
Eva Golinger
auteur d'un livre-enquête, participera à un débat
que j'animerai à Bruxelles ce lundi 1 Mai.
A l'occasion de la sortie enfin en français de ce best-seller en anglais et en espagnol. Voici la "4ème de couverture":
Code Chavez présente des documents secrets de la CIA et d'autres organismes des Etats-Unis, obtenus par l'avocate Eva Golinger. Son investigation passionnante révèle le mode opératoire de la CIA pour déstabiliser et renverser un pouvoir trop indépendant.
Là où le Chili d'Allende avait été assassiné, le Venezuela de Chavez a réussi à résister. Pourtant, Bush, par l'odeur du pétrole alléché, met le paquet : coup d'Etat militaire en 2002, coup d'Etat économique et sabotage en 2003, campagne psychologico-médiatique en 2004, médiamensonges incessants pour préparer une invasion...
Code Chavez révèle tout : noms des agents, méthodes de financement, couvertures employées (partis, syndicats, « ONG », instituts de « sondage », télés privées...), et les trucs employés pour manipuler l'opinion. Il faut savoir que les mêmes noms, les mêmes « ONG », les mêmes trucs ont été ou sont utilisés en Yougoslavie, Géorgie, Ukraine, Russie, Biélorussie ainsi qu'en Afrique et en Amérique Latine.
Code Chavez : un outil indispensable pour quiconque veut comprendre les méthodes concrètes, aujourd'hui et demain, de la « démocratie made in USA ».
EVA GOLINGER Avocate venezolano - nord-américaine. Spécialiste du droit international et de l'immigration. Poursuit un travail d'investigation sur l'implication des Etats-Unis dans le coup d'Etat contre Chavez.
A ce débat participeront aussi :
- Juan Piedra, syndicaliste vénézuélien
- Romain Migus, jeune Français vivant à Caracas
- Abelardo Hernandez, Cuba chargé des relations internationales
QUAND ? 1er Mai, à 14 heures précises
Où ? Fête du Travail du PTB, université VUB, 2 boulevard de la plaine, 1050 Ixelles - Bruxelles
Trams 23, 90, bus 34, 71, 95, 96, train : gare d'Etterbeek
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franck1968
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Bolivie/Cuba/Venezuela : un nouveau traité commercial comme une alternative au libre-échange promu par Washington
2006-04-29 16:03:00
LA HAVANE, 29 avril (XINHUA) -- Le président bolivien Evo Morales s'est joint vendredi à La Havane à ses homologues cubain Fidel Castro et vénézuélien Hugo Chavez, pour signer un traité alternatif afin de remplacer le traité de libre-échange soutenu par les Etats-Unis.
Le nouveau traité demande le libre-échange et la coopération entre les pays d'Amérique latine, tout en rejettant la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA).
La cérémonie de signature de samedi signifiera le renforcement d'une alliance politique et économique entre les trois pays, alors qu'ils travaillent ensemble vers une intégration régionale sans influence américaine. Fin
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franck1968
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Le Venezuela ne rappelle pas son ambassadeur au Pérou
2006-05-01 14:27:36
http://www.french.xinhuanet.com/french/ ... 247966.htm
2006-05-01 14:27:36
http://www.french.xinhuanet.com/french/ ... 247966.htm
Dernière modification par franck1968 le 01 mai 2006, 09:21, modifié 2 fois.
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mahiahi
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Franck, au lieu de faire des copier-coller, tu pourrais simplement donner l'URL où tu as trouvé ceci (si tu veux faire neutre) et/ou un résumé?
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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Rafa
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Pour ceux qui savent lire l'espagnol, le texte complet du traité signé se trouve sur le site du journal officiel cubain "Granma": http://www.granma.cu/espanol/2006/abril ... uerdo.html
Le traité est vraiment très avantageux pour la Bolivie, sans doute le traité le plus avantageux que le pays n'aie jamais signé; les proposants des TLC avec les Etats-Unis ne pourront jamais proposer quelque chose d'approchant (à moins d'un changement radical de politique, qui necessiterai une révolution aux Etats-Unis).
Parmi les avantages pour la Bolivie:
- approfondissement de l'"opération miracle" (chirurgie oculaire gratuire) en Bolivie; avec passage de 3 à 6 centres hospitaliers, pour une capacité totale de minimum 100.000 opérations par an; la Bolivie fournit les locaux, Cuba fournit tous les appareils et équipement necessaire, ainsi que des spécialistes, dont Cuba paye les salaires, et 5.000 bourses d'études pour la formation à Cuba de medecins et spécialistes.
- support technique et logistique de Cuba pour une vaste campagne d'alphabetisation, dans toutes les langues de Bolivie (espagnol, quetchua, aymara et guarani)
- le Vénézuela offre 5.000 bourses d'études pour des spécialisations dans des domaines techniques en relation avec les hydrocarbures et l'industrialisation
- les entreprises boliviennes ont des avantages fiscaux pour investir au Vénézuela et à Cuba
- les avions boliviens ont un accès aux installations aéroportuaires cubaines et le droit d'operer dans les transports internes "aux mêmes conditions que les avions cubains"; aussi un accès preferentiel aux aéroports vénézueliens
- suppression des barrières douanières pour les produits boliviens; et possibilité pour la Bolivie de payer les importations dans sa propre monnaie
- donnation de 100 millions de dollars pour financer des projets en Bolivie
- garantie d'achat de tout produit exporté par la Bolivie qui perdrait ses marchés du fait de la signature de TLC avec les Etats-Unis des pays vers lesquels elle exporte (en clair, quand le soja subsidié etasunien envahira la Colombie deplaçant le soja bolivien, les autres pays signataires de l'ALBA (Cuba et Vénézuela) l'acheteront: risque zero pour la Bolivie.
En Colombie, les chefs d'entreprises sont extrêmement inquiets depuis que le Vénézuela s'est retiré de la CAN; en effet la Colombie perdra enormement et le TLC ne sera pas en mesure de compenser les pertes.
Car si on analyse la nature des échanges colombo-vénézuelien, on voit que la quasi totalité (près de 90%) de ce que le Vénézulea importe de Colombie ce sont des produits finis, que la Colombie aura bien du mal à vendre ailleurs, même dans le marché interne, où ils devront entrer en concurrence avec les produits etasuniens. Les exportations de la Colombie vers les Etats-Unis concernent principalement des matières premières (dont du pétrole brut, pour 40% de la valeur des exportations), des mineraux, du café,...
Si les Etats-Unis sont incapables de proposer une alternative économique interessante à l'ALBA on pourrait voir un basculement massif des pays vers le modèle proposé par le Vénézuela; l'attrait n'est desormais plus seulement politique-idéologique, ni même seulement énérgetique, mais concerne aussi l'ensemble de l'économie; avec des industriels et chefs d'entreprises locales, qui idéologiquement et politiquement sont proches des Etats-Unis, qui changent de position, car le projet des TLC leur cause énormement de tort économiquement.
Le traité est vraiment très avantageux pour la Bolivie, sans doute le traité le plus avantageux que le pays n'aie jamais signé; les proposants des TLC avec les Etats-Unis ne pourront jamais proposer quelque chose d'approchant (à moins d'un changement radical de politique, qui necessiterai une révolution aux Etats-Unis).
Parmi les avantages pour la Bolivie:
- approfondissement de l'"opération miracle" (chirurgie oculaire gratuire) en Bolivie; avec passage de 3 à 6 centres hospitaliers, pour une capacité totale de minimum 100.000 opérations par an; la Bolivie fournit les locaux, Cuba fournit tous les appareils et équipement necessaire, ainsi que des spécialistes, dont Cuba paye les salaires, et 5.000 bourses d'études pour la formation à Cuba de medecins et spécialistes.
- support technique et logistique de Cuba pour une vaste campagne d'alphabetisation, dans toutes les langues de Bolivie (espagnol, quetchua, aymara et guarani)
- le Vénézuela offre 5.000 bourses d'études pour des spécialisations dans des domaines techniques en relation avec les hydrocarbures et l'industrialisation
- les entreprises boliviennes ont des avantages fiscaux pour investir au Vénézuela et à Cuba
- les avions boliviens ont un accès aux installations aéroportuaires cubaines et le droit d'operer dans les transports internes "aux mêmes conditions que les avions cubains"; aussi un accès preferentiel aux aéroports vénézueliens
- suppression des barrières douanières pour les produits boliviens; et possibilité pour la Bolivie de payer les importations dans sa propre monnaie
- donnation de 100 millions de dollars pour financer des projets en Bolivie
- garantie d'achat de tout produit exporté par la Bolivie qui perdrait ses marchés du fait de la signature de TLC avec les Etats-Unis des pays vers lesquels elle exporte (en clair, quand le soja subsidié etasunien envahira la Colombie deplaçant le soja bolivien, les autres pays signataires de l'ALBA (Cuba et Vénézuela) l'acheteront: risque zero pour la Bolivie.
En Colombie, les chefs d'entreprises sont extrêmement inquiets depuis que le Vénézuela s'est retiré de la CAN; en effet la Colombie perdra enormement et le TLC ne sera pas en mesure de compenser les pertes.
Car si on analyse la nature des échanges colombo-vénézuelien, on voit que la quasi totalité (près de 90%) de ce que le Vénézulea importe de Colombie ce sont des produits finis, que la Colombie aura bien du mal à vendre ailleurs, même dans le marché interne, où ils devront entrer en concurrence avec les produits etasuniens. Les exportations de la Colombie vers les Etats-Unis concernent principalement des matières premières (dont du pétrole brut, pour 40% de la valeur des exportations), des mineraux, du café,...
Si les Etats-Unis sont incapables de proposer une alternative économique interessante à l'ALBA on pourrait voir un basculement massif des pays vers le modèle proposé par le Vénézuela; l'attrait n'est desormais plus seulement politique-idéologique, ni même seulement énérgetique, mais concerne aussi l'ensemble de l'économie; avec des industriels et chefs d'entreprises locales, qui idéologiquement et politiquement sont proches des Etats-Unis, qui changent de position, car le projet des TLC leur cause énormement de tort économiquement.