https://faridaily.substack.com/p/now-we ... -whats?s=r
The mass withdrawal of Western brands (IKEA, Apple, Zara, McDonald's, Carlsberg, etc.), the suspension of businesses, the flight ban, the devaluation of the ruble, the difficulty of buying dollars and euros — all of this has made many Russians think that the whole world is against them, and this makes them behave in a certain way.
On retrouve le traumatisme de la seconde guerre mondiale. C'est un élément phare dans l'identité nationale russe.“After the Great Patriotic War [World War 2], our country immediately began to dust itself off and rebuild. And after 30 years, the country was back to normal. These people [in the West] don't understand who they’re messed with. This causes a sharp reaction even among those who thought differently and asked questions [of the authorities]. Now they won’t ask questions for a long time. They will hate the West and consolidate in order to live their lives, especially middle-aged people. This is a very subtle thing that the West does not understand at all,” said one of my high-ranking acquaintances excitedly, adding that he felt a couple of decades younger. (To be honest, it's hard for me to know whether he really experiences such feelings or if this is a temporary defensive reaction.)
Y'a un truc qui m'avait marqué avec Poutine, c'est la scène du stylo. C'est assez vieux (2009), mais il s'était rendu dans une usine où les ouvriers étaient mécontents de la corruption de leurs patrons et de salaires impayés, et il avait forcé les propriétaire à signer un contrat en faveur des ouvriers. Une mise en scène complète, où il apparaît comme authoritaire mais juste face à la corruption. Avec ce petit truc à la fin où il demande à l'oligarque (Oleg Deripaska) de lui rendre SON stylo.
https://www.youtube.com/watch?v=48Kk7kobMQY
La scène montre Poutine dans ce rôle d'alpha qui mène le bal. La loyauté envers lui paye. S'opposer à lui, c'est payer le prix (destitution ou pire). Il a réussi en Russie, et pense pouvoir accomplir la même chose sur la scène internationale (la phrase au-dessus, "l'occident ne comprend pas à qui ils ont affaire").
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.
