
L'Irak
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L'Irak comparable au Viet-Nam
L'Irak comparable au Viet-Nam
Aïe, des commentateurs "officiels" commencent à comparer l'Irak au Viet-Nam, avec l'assentiment de Bush. Un retrait des troupes US-UK devient donc possible à court terme.
Ca n'arrange pas les affaires de nous autres prévisionnistes au petit pied :
- cette décision va lever un fardeau sur l'économie et le moral étatsuniens, et conduit donc à une augmentation des dépenses, donc du prix du baril ? ou bien
- cette décision va donner l'illusion d'une augmentation de la sécurité des USA, et faire chuter le baril ?
Je pencherais plutôt pour la deuxième solution : le rôle de l'OPEC n'est est que plus déterminant.
http://www.rfi.fr/actufr/articles/082/article_46904.asp
Sujet fusionné (Sylvain)
Aïe, des commentateurs "officiels" commencent à comparer l'Irak au Viet-Nam, avec l'assentiment de Bush. Un retrait des troupes US-UK devient donc possible à court terme.
Ca n'arrange pas les affaires de nous autres prévisionnistes au petit pied :
- cette décision va lever un fardeau sur l'économie et le moral étatsuniens, et conduit donc à une augmentation des dépenses, donc du prix du baril ? ou bien
- cette décision va donner l'illusion d'une augmentation de la sécurité des USA, et faire chuter le baril ?
Je pencherais plutôt pour la deuxième solution : le rôle de l'OPEC n'est est que plus déterminant.
http://www.rfi.fr/actufr/articles/082/article_46904.asp
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Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.
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Re: L'Irak comparable au Viet-Nam
tout dépend si la production repart ou pas ! l'Irak n'interesse le marché du pétrole que par le nombre de barils qu'il produit, le nombre de morts n'est surement que secondaire pour eux!Environnement2100 a écrit :Ca n'arrange pas les affaires de nous autres prévisionnistes au petit pied :
- cette décision va lever un fardeau sur l'économie et le moral étatsuniens, et conduit donc à une augmentation des dépenses, donc du prix du baril ? ou bien
- cette décision va donner l'illusion d'une augmentation de la sécurité des USA, et faire chuter le baril ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Je n'y crois pas une seule seconde.E2100 a écrit :Un retrait des troupes US-UK devient donc possible à court terme.
Les US partiront et encore pas complétement quand les compagnies pétroliéres US pourront venir sucer le pétrole d'Irak ou des régions autonomes.
Ce pays est le dernier où il y a une soixante de nappes encore inexploitées et qui n'a pas encore était complétement exploré donc trop important pour l'administration US.
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"Frankhuitard" : je suis né en le 13 mai 1968, donc pas de souvenir, dommage époque que j'aurais bien aimé vivre : des élites ont réflechi sur l'abération du systéme (capitaliste).Omnat a écrit :Suis d'accord avec Frankhuitard !Mais me demande comment les démocrates risquent de gérer tout ça, une fois devant la responsabilité et le pétrole menacé d'abondon
La chappe de plomb qui écrassait la jeunesse ouvriére a été secoué et des échanges ont été possible (à la Sorbonne).
Bon, le pétrole n'est pas abandoné et encore pour longtemps, l'Irak à de quoi prolonger le systéme US pour quelques années (10 ou 20 ans), ils ont une vision à moyens termes et n'agissent qu'à moyens termes.
J'ai un doute que leurs chercheurs trouvent quelquechose pour palier au pétrole mais ils auront perduré quelques temps encore.
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...les pavés sont de nouveau sur la plage!franck1968 a écrit :"Frankhuitard" : je suis né en le 13 mai 1968, donc pas de souvenir, dommage époque que j'aurais bien aimé vivre : des élites ont réflechi sur l'abération du systéme (capitaliste).
La chappe de plomb qui écrassait la jeunesse ouvriére a été secoué et des échanges ont été possible (à la Sorbonne)..

Les 10 ou 20 ans de presence us en irakfranck1968 a écrit : Bon, le pétrole n'est pas abandoné et encore pour longtemps, l'Irak à de quoi prolonger le systéme US pour quelques années (10 ou 20 ans), ils ont une vision à moyens termes et n'agissent qu'à moyens termes.
J'ai un doute que leurs chercheurs trouvent quelquechose pour palier au pétrole mais ils auront perduré quelques temps encore.


Eveillons nous !!!
Crime contre l'humanité... toute guerre ... toute activité contre la viabilité de la terre...!!!
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Tu es humaniste, mais les focons ne réfléchissent pas comme nous.Omnat a écrit :Les 10 ou 20 ans de presence us en irak c'est cela que je ne peux imaginer
L'irak est le dernier pays qui promet +4 Millions de barils par jour, voilà leur résonnement, l'armée US est une armée d'occupation comme plein de fois dans l'histoire (toute l'histoire de la colonisation).
Les focons voient ça comme un investissement qui est payé par la population américaine.
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lienBush craint l'effet Irak sur ses législatives
À TROIS semaines des législatives de mi-mandat, l'aggravation de la situation en Irak pourrait coûter au « président de guerre » sa majorité au Congrès, avant de lui imposer des changements drastiques dans sa politique au Moyen-Orient et sa stratégie militaire.
Au moins 73 soldats américains ont déjà été tués en octobre en Irak, le mois le plus meurtrier depuis fin 2004. Mercredi, le chroniqueur du New York Times Thomas Friedman a comparé la situation avec l'offensive du Têt au Vietnam en 1968, considérée à la fois comme une victoire militaire de l'US Army et le début de la défaite dans l'opinion américaine. Il a cité un appel à mener « une guerre médiatique » lancée sur Internet par un groupe djihadiste. Interrogé sur la comparaison, George Bush ne l'a pas niée : « Il y a un niveau de violence accru, et on se dirige vers une élection, a-t-il admis sur ABC. Mon instinct me dit qu'ils ont essayé depuis le début de nous infliger assez de pertes pour que nous partions. »
Mais lorsqu'on a demandé à son porte-parole, Tony Snow, si la mort de 10 GI mardi amènerait la Maison-Blanche à reconsidérer ses plans, il a répondu : « Non, notre plan est de l'emporter. Et cela a un coût. » Cette rigidité commence à être mal vue dans les rangs républicains. Selon un sondage CNN, 64 % de l'opinion sont désormais opposés à la guerre et en désaccord avec Bush sur la façon de la mener. C'est un revers cinglant pour l'éminence grise de la Maison-Blanche Karl Rove, qui avait bâti toutes les victoires républicaines depuis le 11 septembre 2001 sur l'argument sécuritaire.
Fébrilité
Une défaite se profilant le 7 novembre, la fébrilité est telle que George Bush a dû décrocher son téléphone lundi pour rassurer le premier ministre irakien, Nouri al-Maliki : les États-Unis n'ont pas l'intention de l'abandonner et ne lui lanceront pas d'ultimatum pour prendre certaines décisions jugées nécessaires, comme le désarmement des milices. Au centre de ces spéculations se trouve le Groupe d'étude sur l'Irak (ISG) présidé par l'ancien secrétaire d'État, James Baker, un proche de la famille Bush : créé en mars sur pressions du Congrès, il comprend dix personnalités des deux bords, comme l'ancien coprésident de la Commission sur le 11-septembre Lee Hamilton, l'ex-juge suprême Sandra O'Conor ou l'ancien patron de la CIA Robert Gates. Après s'être rendu à Bagdad et avoir interrogé quelque 200 experts, l'ISG a commencé à examiner une série d'options, qui devraient être rendues publiques début 2007.
James Baker entend proposer « des alternatives » entre la position de la Maison-Blanche (« garder le cap ») et celle de certains démocrates (« plier bagages »). « Si notre travail veut avoir la moindre valeur, il doit être indépendant, a-t-il prévenu. Il y aura probablement des choses dans notre rapport qui ne plairont pas à l'Administration. » Des membres anonymes du groupe sont plus catégoriques : « La formule actuelle ne marche pas, il faut changer de stratégie », a dit l'un d'eux au Los Angeles Times.
Deux options, parmi beaucoup d'autres, seraient envisagées : l'une, baptisée « Stabilité d'abord », consisterait à essayer de ramener le calme à Bagdad, à attirer les insurgés dans le processus politique et à inviter l'Iran et la Syrie à jouer un rôle pacificateur ; l'autre, intitulée « Redéploiement et endiguement », prônerait un retrait graduel des troupes américaines dans des bases autour de l'Irak, d'où elles pourraient continuer à intervenir. Plusieurs variantes seraient également à l'étude, comme l'idée d'un retrait rapide ou celle de « garder le cap, mais redéfinir la mission. »
Les grands sujets de contentieux concernent la partition de l'Irak en trois entités autonomes (chiite, kurde et sunnite) et l'implication de Téhéran et de Damas. James Baker n'est pas favorable à la première suggestion, où il voit les germes d'une guerre civile, mais il approuve la seconde : « Je crois personnellement qu'il faut parler à ses ennemis. Ni les Syriens ni les Iraniens ne veulent le chaos en Irak », a-t-il expliqué. Cela supposerait un changement radical de philosophie à la Maison-Blanche : « Il faudrait arrêter de mettre l'accent sur la démocratisation et le changement de régime, observe James Dobbins, ancien émissaire américain en Afghanistan. Il n'est pas raisonnable de vouloir stabiliser l'Irak et déstabiliser l'Iran et la Syrie en même temps. »
Alors qu'approche l'heure des grandes remises en question, l'entourage du président continue de camper sur ses positions : les idées nouvelles seront les bienvenues, a prévenu Tony Snow, « mais nous n'allons pas sous-traiter la direction de la guerre en Irak. »
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Cette idée farfelue de la partition irakienne continue donc d'être mise en avant. La création de trois états pose pourtant des problèmes supplémentaires :Les grands sujets de contentieux concernent la partition de l'Irak en trois entités autonomes (chiite, kurde et sunnite) et l'implication de Téhéran et de Damas. James Baker n'est pas favorable à la première suggestion, où il voit les germes d'une guerre civile, mais il approuve la seconde : « Je crois personnellement qu'il faut parler à ses ennemis. Ni les Syriens ni les Iraniens ne veulent le chaos en Irak »
- si la Syrie a peu de moyens, l'Iran a les moyens et l'envie d'asservir son futur voisin
- pour la Turquie, la création d'un état Kurde à sa porte est une belle vacherie : on comprend mal que les étatsuniens veuillent attirer de pareils ennuis à un pays qui fut leur meilleur allié contre les Russes pendant des décennies.
L'incompétence étatsunienne en matière de politique internationale est légendaire, mais confirmée

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