La Russie

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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MathBreizh
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Message par MathBreizh » 04 nov. 2006, 15:03

Bien joué de la part des Russes, j'aplaudis cette stratégie mise en place pour chasser les sangsues occidentales :-D
"Les clés de la connaissance se trouvent dans la communication sans censure et l'interaction sans barrières avec ses congénères..."
"Vive Internet !"

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franck1968
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Message par franck1968 » 04 nov. 2006, 21:54

C'est pas pour rien que les champions du monde d'échec son russes.
Là ils ont les ressources et la volonté politique de dire merde à n'importe qui.
La partie va se jouer pour les pièces blanches (pays producteurs) et les pièces noires (pays consommateurs).

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Message par franck1968 » 12 nov. 2006, 10:45

Rosneft: 20 millions de tonnes de pétrole par an pour la Chine
17:32 | 10/ 11/ 2006

PEKIN, 10 novembre - RIA Novosti. Rosneft pourrait "en théorie" augmenter ses ventes de pétrole en Chine, les portant à 20 millions de tonnes par an, a annoncé vendredi à Pékin le président de la compagnie pétrolière publique Sergueï Bogdantchikov.

"En théorie, nous pourrons augmenter nos ventes (de pétrole et de produits pétroliers) en Chine de 6,5 à 7 millions de tonnes et les porter à près de 20 millions de tonnes", a-t-il indiqué vendredi lors d'une conférence de presse au Centre d'information de Russie organisé par l'agence RIA Novosti à Pékin.

En 2006, la société livrera en Chine 12,5 à 13 millions de tonnes de brut et de produits pétroliers et "le résultat de 2007 ne sera pas pire", a-t-il ajouté.

Selon le président de Rosneft, la possibilité théorique d'augmentation des ventes de pétrole en Chine s'explique par l'existence de trois axes de livraison.

Il s'agit avant tout du lancement de l'oléoduc Kazakhstan-Chine.

"Nous avons convenus avec nos clients que nous leur livrerons 1,5 million de tonnes et maintenant nous attendons l'autorisation du ministère de l'Industrie et de l'Energie", a indiqué le président de Rosneft.

Deuxième axe, c'est le fonctionnement à plein du projet Sakhaline -1, selon lui.

"Nous aurons plus de 2 millions de tonnes de pétrole disponible que nous exporterons vers le sud-est asiatique", a souligné Sergueï Bogdantchikov. Ce brut appartient à Rosneft et ce sera du pétrole nouveau sur le marché.

Les fournitures par rail à travers la Mongolie constitueront le troisième axe.

"Nos partenaires (chinois) doivent comprendre que la Russie n'éprouve pas de pénurie de capacités de transport et que nous pouvons vendre notre pétrole à l'Europe. La situation est régie par le marché : le pétrole va au plus offrant", a-t-il expliqué.

"En 2007, Rosneft envisage d'augmenter sa production de pétrole de 12 millions de tonnes", a encore annoncé Sergueï Bogdantchikov.

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Message par franck1968 » 12 nov. 2006, 12:39

Gazprom déploiera des projets au Tadjikistan
17:34 | 10/ 11/ 2006
DOUCHANBE, 10 novembre - RIA Novosti. La mise en oeuvre de projets de Gazprom au Tadjikistan a été au menu d'un entretien vendredi entre le président tadjik, Emomali Rakhmonov, et le vice-président du holding gazier Alexandre Riazanov.

Gazprom a accordé aux prospections géologiques au Tadjikistan 7 millions de dollars pour 2006, 12 millions de dollars pour 2007. Le géant gazier russe obtiendra prochainement une licence de mise en valeur de quatre gisements gaziers tadjiks, a fait savoir M. Riazanov, se félicitant du niveau de coopération avec le Tadjikistan.

Il s'agit des gisements de Sarikamych (à 35 kilomètres à l'ouest de Douchanbé, 40 milliards de mètres cubes), de Chaambary (à 20 kilomètres à l'ouest de la capitale), de Rengan (à 20 kilomètres au sud de Douchanbé, 40 milliards de mètres cubes) et de Sargazon (dans le sud du pays, 30 milliards de mètres cubes).

"Nous espérons trouver au Tadjikistan non seulement du gaz, mais aussi du pétrole", a confié le responsable de Gazprom.

Un mémorandum d'intention sur la création d'une entreprise pétrolière et gazière russo-tadjike a été signé au cours de la visite du patron de Gazprom, Alexeï Miller, au Tadjikistan fin mars 2006. Le holding russe détiendra le bloc de contrôle de l'entreprise.

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Message par franck1968 » 14 nov. 2006, 20:14

De 2 choses l'une
soit effectivement la Russie ne pourra pas produire ce que ce rapport dit
soit la Russie veut faire le chantage aux compagnie de transport de gaz européenes, je penches pour un peu des deux.
D'un autre coté c'est la premiére fois que le déficit de gaz russe est chiffré et daté.
La Russie manquera de gaz en 2007 (Vedomosti)
11:49 | 13/ 11/ 2006

MOSCOU, 13 novembre - RIA Novosti. L'Année prochaine pour la première fois la Russie ne disposera pas suffisamment de gaz pour couvrir ses besoins intérieurs et remplir ses contrats d'exportation, conclut-on dans un rapport rédigé par le ministère de l'Industrie et de l'Energie à l'intention du président Vladimir Poutine.

Pour approvisionner la population et l'industrie et assurer la réalisation des contrats d'exportation en 2007 il faudra 729,9 milliards de mètres cubes de gaz. Or, Gazprom et les producteurs indépendants n'en extrairont que 725,7 milliards de mètres cubes, indiquent les auteurs du rapport. En 2008, le déficit de gaz doublera pour atteindre 27,7 milliards de mètres cubes en 2010 et 46,6 milliards en 2015.

Sur l'initiative des dirigeants de RAO UES (Electricité de Russie) et de Gazprom, le ministère de l'Industrie et de l'Energie a proposé un nouveau système des prix du gaz: dans le secteur contrôlé le prix devra doubler et passer à 80 dollars les 1.000 mètres cubes, la surconsommation sera facturée 125 dollars. Le prix sera libre sur le marché libre. Cependant, cette décision n'a pas encore été entérinée. Le tableau d'ensemble de la situation dans le secteur énergétique sera exposé au président le 22 novembre.

"Le problème du déficit est créé par un excédent de gaz bon marché, dit le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov. Tant que le charbon et le fuel seront de deux à trois fois plus chers que le gaz, les entreprises brûleront autant de gaz qu'on leur en livrera".

"Le déficit de gaz pourrait être bien plus important, met en garde Farkhad Akhmédov, membre du Conseil de la Fédération et copropriétaire de Nortgaz. Les fonds fixes de Gazprom sont usés à 60% tandis que ses gisements sont exploités à plus de 60%. Le sénateur ne pense pas qu'il soit possible de drainer les 300 milliards de dollars nécessaires pour compenser le ralentissement de l'augmentation de l'extraction de Gazprom.

"Ce rapport est extrêmement avantageux pour Gazprom et RAO UES, estime Vladimir Kondratchouk, fondateur de Transnafta et vice-gouverneur de la région de Nijni Novgorod. Il permet au monopole de réclamer un relèvement des prix du gaz et à RAO une hausse des tarifs d'électricité".

La révision des tarifs entraînerait une évolution des indices macroéconomiques, en premier lieu une relance de l'inflation, dit Vladimir Tikhomirov, économiste de la banque Ouralsib. "Je comprends les problèmes auxquels RAO UES et Gazprom sont confrontés, mais l'objectif politique prioritaire, c'est la maîtrise de l'inflation et pour cette raison l'année des élections le gouvernement s'abstiendra de relever les tarifs", prédit-il.

Une source au siège du gouvernement se refuse à anticiper le choix de Vladimir Poutine: "Tout dépend de l'aptitude de Tchoubaïs et de Miller a convaincre le président que la situation est catastrophique et que la décision ne saurait être reportée à 2008.

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Message par energy_isere » 14 nov. 2006, 20:17

Gazprom va vendre son gaz directement à l'Italie

Après des années de négociations, les deux groupes énergétiques ont signé un accord stratégique. Il comprend notamment la vente directe par Gazprom de gaz en Italie. Eni, quant à lui, va développer des projets en Russie.


C'est un accord historique. Après des années de négociation, le géant russe de l'énergie Gazprom et le numéro un italien du secteur, ENI, ont signé un accord stratégique de coopération. Cet accord va permettre au groupe gazier russe de vendre directement son gaz en Italie, dès 2007. Le volume des ventes pourrait atteindre les trois milliards de mètres cubes d'ici 2010.

L'accord, qui a été signé à Moscou aujourd'hui, stipule en outre que Gazprom, qui fournit un quart du gaz utilisé en Europe, prolongera ses contrats de fourniture de gaz à Eni jusqu'en 2035. Eni est ainsi confirmé comme étant le premier client du Russe.

De son côté, Eni projette de se développer en Russie et les deux entreprises seront partenaires dans des projets en amont, en Russie mais aussi "dans d'autres pays".

Cet accord, qui offre à Eni une place de choix sur le marché énergétique russe, a été scellé après des années de négociation et de nombreux atermoiements. De nombreuses tentatives d'accord avaient ainsi achoppé en raison de doutes émis par les autorités de régulation italiennes.


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Message par franck1968 » 14 nov. 2006, 21:02

version russe sur l'accord Gazprom-ENI.
Gazprom et Eni signent un accord ouvrant à la holding russe l'accès au marché italien
21:21 | 14/ 11/ 2006

MOSCOU, 14 novembre - RIA Novosti. Le président de Gazprom Alexeï Miller et l'administrateur délégué d'Eni, Paolo Scaroni ont signé un accord de partenariat stratégique, ont annoncé les deux sociétés dans un communiqué conjoint mardi.

"Aux termes de l'accord, Gazprom a la possibilité d'effectuer à partir de 2007 des livraisons directes de gaz russe sur le marché italien. Le montant des livraisons augmentera graduellement de 3 milliards de mètres cubes par an d'ici à 2010. L'accord prévoit la prorogation des contrats existants de livraison de gaz en Italie jusqu'à 2035", souligne le communiqué.

Conformément à l'accord, les parties ont convenu d'étudier des projets d'investissement en matière de prospection et de production de gaz en Russie et dans des pays tiers.

Le document prévoit en outre la coopération des deux compagnies dans la réalisation de nouveaux itinéraires de transport de gaz et le développement des itinéraires existants, y compris dans le cadre du projet Blue Stream, ainsi que des contacts d'affaires en matière de production de gaz naturel liquéfié et de nouvelles technologies de transport de gaz.

L'Italie est le troisième marché européen du gaz après la Grande-Bretagne et l'Allemagne. La part du gaz dans la balance énergétique italienne dépasse 30%. Gazprom et Eni participent à la réalisation du projet Blue Stream (gazoduc sous la mer Noire par lequel le gaz russe parvient directement en Turquie).

Pour financer, réaliser le chantier et exploiter le gazoduc les deux groupes ont créé la coentreprise Blue Stream Pipeline Company.

Début 2003, le gazoduc Blue Stream a été mis en service. En 2005, il a été livré en Turquie par ce gazoduc 5 milliards de mètres cubes de gaz et les prévisions pour 2006 portent sur 7 milliards.

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Message par franck1968 » 16 nov. 2006, 21:29

BP s'allie à Gazprom en Russie

Alors que les ressources énergétiques de la Russie attisent les convoitises, BP crée une co-entreprise avec le géant russe de l'énergie, Gazprom. Ce dernier continue à se rapprocher des groupes européens, après avoir déjà signé hier un accord stratégique avec ENI.


Alors que Gazprom a signé hier un accord avec l'italien ENI lui permettant d'avoir directement accès au marché italien du gaz, le géant russe de l'énergie annonce aujourd'hui une alliance avec BP. La filiale russe du Britannique a en effet conclu un accord pour créer une co-entreprise avec Gazprom, numéro un mondial du gaz, détenu par l'Etat russe.

Dans le détail, ce sont les divisions pétrochimiques des deux sociétés qui seront ainsi alliées: TNK-BP et Sibur Holding. Gazprom détiendra 51% de la nouvelle société, et TNK-BP, 49%. Les actifs concernés par le rapprochement sont deux raffineries de Gazprom, et la fourniture en gaz de TNK BP.Pour BP, qui est déjà présent en Russie à travers sa participation dans TNK, il s'agit de se renforcer sur le marché russe, dont les ressources énergétiques sont immenses, et d'y assurer sa pérennité. Cet accord permettra en effet d'améliorer ses relations avec Gazprom et Moscou.

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Message par franck1968 » 17 nov. 2006, 18:09

Le norvégien Statoil souhaite participer avec Gazprom à l'exploitation de Chtokman (vice-président)
16:30 | 16/ 11/ 2006
MOURMANSK, 16 novembre - RIA Novosti. La compagnie norvégienne Statoil recherche une variante mutuellement acceptable de coopération avec Gazprom dans la mise en valeur du gisement de gaz Chtokman en mer de Barents, a annoncé à RIA Novosti le vice-président de la compagnie Harald Finnvik.

Après l'annonce, par Gazprom, de son intention de mettre en valeur ce gisement géant sans partenaires, une rencontre entre les dirigeants du holding gazier russe et les cinq compagnies étrangères qui faisaient partie de la short list des partenaires potentiels de Gazprom sur ce projet s'est déroulée à Barcelone, a annoncé le vice-président de Statoil qui participe à la 3e conférence internationale "Le pétrole et le gaz sur le plateau arctique 2006" à Mourmansk (Nord).

Outre Statoil, cette liste comportait Total (France), Chevron (Etats-Unis), Hydro (Norvège) et ConocoPhillips (Etats-Unis).

Début octobre, le patron de Gazprom Alexeï Miller avait annoncé la décision de la compagnie russe d'exploiter seule ce gisement, sans pour autant exclure l'éventualité de la participation de compagnies étrangères (mais le holding russe restera l'unique utilisateur du sous-sol).

"Nous avons débattu dans les grandes lignes de la possibilité de coopérer dans ces nouvelles conditions sur ce projet. Il a été convenu à cette rencontre que les parties poursuivraient les négociations sur leurs différentes variantes de coopération dans l'exploitation de Chtokman afin de pouvoir trouver une solution satisfaisant les deux parties", a indiqué le vice-président de Statoil.

Selon lui, la situation actuelle n'est pas critique aux yeux de la compagnie norvégienne.

"Nous avons des idées mais il est prématuré de formuler des propositions précises", a-t-il ajouté.

Selon Harald Finnvik, Statoil respecte la décision de Gazprom.

"Nous avons accueilli cette décision normalement. C'est une situation normale pour le monde des affaires", a-t-il noté.

Le gisement de gaz de Chtokman est situé au centre du secteur russe du plateau continental de la mer de Barents, dans le Nord russe, ses réserves prouvées s'élèvent à 3 800 milliards de mètres cubes.

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Message par franck1968 » 17 nov. 2006, 18:18

Gazprom et Rosneft réservent un job pour Poutine pour après 2008 (Gazeta)
12:50 | 16/ 11/ 2006

MOSCOU, 16 novembre - RIA Novosti. Gazprom et Rosneft annoncent une coopération stratégique. Il serait question d'un échange d'actifs et d'une mise en valeur conjointe de gisements. Pour l'instant on ne parle pas de fusion, mais celle-ci cadrerait bien avec la politique des autorités visant la constitution des super-compagnies. Qui plus est, il faut créer un job honorable pour Vladimir Poutine pour après 2008.

Quoique les sociétés publiques se soient refusées à tout commentaire, les spécialistes ne doutent pas que la décision de coopérer ne date pas de la dernière pluie. Le plus probable, c'est qu'une entente va intervenir sur un échange d'actifs réciproquement avantageux. Des ententes pourraient aussi être scellées lors de ventes aux enchères de gisements. "La coopération de Rosneft et de Gazprom était attendue depuis longtemps et elle est un prolongement fort logique du business des deux sociétés, estime Natalia Ianakaeva, analyste de la société de placement TsentrInvest. Il aurait été ridicule de voir deux grandes sociétés publiques aux ressources administratives si impressionnantes se bouffer le nez pour un actif ou un autre".

De l'avis de l'analyste, Gazprom et Rosneft pourraient aussi trouver un terrain d'entente sur les projets sakhaliniens. "Il n'est pas exclu que la part de Rosneft dans Sakhaline-1 (qui comprend aussi des réserves de gaz) soit partagée avec Gazprom, pense Natalia Ianakaeva. En réponse Gazprom pourrait céder à Rosneft le volet pétrolier de sa part dans Sakhaline-2, que les participants actuels au projet ne devraient pas tarder à lui remettre".

Mais l'explication la plus plausible de l'annonce de la coopération des deux sociétés publiques relève de la politique. Selon des experts ayant requis l'anonymat, dans la Russie d'aujourd'hui tout est possible et ce gigantisme est conforme à la politique des autorités visant la création des compagnies de stature mondiale. Par exemple, le secteur métallurgique pourrait très bientôt être regroupé sous l'égide de Roman Abramovitch, à qui Gazprom avait jadis acheté Sibneft, lui-même étant devenu Gazpromneft. Et puis Rosneft lui aussi s'était rapidement transformé de compagnie ne disposant que de quelques bureaux face au Kremlin en grande corporation pétrolière russe. La puissance économique et politique de la compagnie unifiée pourrait être comparée à celle de la Fédération de Russie. Ce qui rendrait toute naturelle la présence de Vladimir Poutine à la tête de cette structure.

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Message par Steph01 » 20 nov. 2006, 09:39

Tchétchénie: charges explosives près de puits de pétrole de Rosneft

GROZNY (Russie) - La police tchétchène a découvert dimanche des charges explosives placées à proximité de trois puits de pétrole appartenant à la compagnie publique Rosneft, au lendemain du dynamitage de deux puits du géant pétrolier russe en Tchétchénie, a indiqué à l'AFP le service de presse du ministère tchétchène de l'Intérieur.

Des agents de sécurité de la police ont découvert trois bombes artisanales équipées d'une horloge près de ces puits situés dans la région de Grozny et les ont désamorcées, a précisé cette source.

Samedi, deux puits de pétrole appartenant à Rosneft, situés dans le secteur de Staropromyslovsky dans la zone de Grozny, avaient été dynamités. L'un d'eux était toujours en feu dimanche en début de soirée, selon le service de presse du ministère.

La Tchétchénie est en proie depuis plus d'une décennie à un conflit opposant les troupes russes et pro-russes aux séparatistes tchétchènes. Les combats sont désormais plus rares, mais les attentats restent fréquents.

La Tchétchénie a des réserves pétrolières prouvées de quelque 50 millions de tonnes et ses infrastructures énergétiques sont souvent la cible d'attaques. Rosneft a commencé à remettre sur pied l'industrie pétrolière de cette province en 2000.

Rosneft est le numéro deux du pétrole russe derrière Loukoïl et a été introduit en Bourse en juillet mais reste toujours contrôlé à 85% par l'Etat russe.

(©AFP / 19 novembre 2006 17h22)
http://www.romandie.com/infos/news2/061 ... r52t93.asp

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Message par franck1968 » 21 nov. 2006, 22:44

Le russe Evraz acquiert l'américain Oregon Steel

REUTERS | 20.11.06 | 09:28


MOSCOU (Reuters) - Le sidérurgiste russe Evraz annonce le rachat de l'américain Oregon Steel au prix de 63,25 dollars par action, soit un total d'environ 2,3 milliards de dollars (1,79 milliard d'euros).
Dans un communiqué, le groupe coté à Londres précise que son offre est supérieure de 22,3% au cours moyen d'Oregon Steel sur les trois derniers mois.
Le conseil d'administration d'Oregon Steel, basé à Portland, a conseillé à l'unanimité à ses actionnaires d'approuver l'offre, précise le document.
"Selon les termes de l'accord, une nouvelle filiale d'Evraz va formuler une offre en numéraire pour racheter l'ensemble des actions d'Oregon Steel, pour ensuite fusionner avec Oregon Steel", est-il écrit dans le communiqué.
L'offre, soumise à l'autorisation des autorités de régulation, sera lancée durant la semaine du 27 novembre.
Evraz est le premier sidérurgiste russe en volume de production.

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Message par franck1968 » 22 nov. 2006, 19:35

Gazprom veut racheter le quotidien Komsomolskaïa Pravda
MOSCOU (Reuters) - Le monopole public gazier russe Gazprom entend racheter d'ici le début 2007 le quotidien le plus lu de Russie, Komsomolskaïa Pravda, a déclaré le responsable de la branche médias du groupe.

Gazprom-Media, qui possède déjà la première chaîne de télévision privée russe NTV et le quotidien Izvestia, entend finaliser le rachat du tabloïd Komsomolskaïa Pravda "probablement en janvier" de l'année prochaine, a déclaré Nikolaï Senkevitch, cité par l'agence de presse Interfax, qui n'a pas précisé le montant de l'opération.

Le responsable de Gazprom-Media a jugé qu'il n'y avait pas de barrières sérieuses à la réussite de cet accord complexe.

Des critiques du Kremlin estiment que le président russe Vladimir Poutine a rogné la liberté de la presse en faisant passer sous le contrôle d'entreprises publiques de grands journaux et chaînes de télévision, notamment dans la perspective de l'élection présidentielle de 2008. Poutine doit quitter à cette date le pouvoir, après deux mandats.

Komsomolskaïa Pravda est détenu par Prof-Media, filiale de la holding financière Interros, elle-même contrôlée par les magnats du secteur des métaux Vladimir Potanine et Mikhaïl Prokhorov.

Le couverture politique de Komsomolskaïa Pravda, qui a 2,1 millions de lecteurs quotidiens selon une étude de TNS Gallup Media, est plutôt révérencieuse à l'égard de Poutine.

Gazprom, détenu majoritairement par l'Etat russe et dont le président Alexeï Miller est un allié de Poutine, a mené une série de rachats ces quatre dernières années, dans les secteurs de l'électricité, des médias, du nucléaire et du pétrole.

Et ben Poutine prendra la tête d'un empire.
Berlusconi c'est un gamin à coté.

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Message par epe » 24 nov. 2006, 19:27

Ahem! Le plus grand et plus sûr :-D fournisseur énergétique de l'Europe ( et qui promet la même chose à l'asie) est en panne d'énergie intérieure! :-o

Bon, soit la population russe va souffrir (pas bon avant les élections), soit les enchères à l'export vont grimper!
La patrie de Gazprom face à une pénurie énergétique intérieure (Gazeta.ru)

MOSCOU, 23 novembre - RIA Novosti. Vladimir Poutine a violemment critiqué les fonctionnaires pour l'absence de propositions susceptibles de résorber la pénurie d'énergie. On ne comprend pas jusqu'à présent par quoi il serait possible de remplacer le gaz que le holding énergétique UES (Electricité de Russie) brûle dans ses centrales électriques. Ce problème est aujourd'hui insoluble: le pays n'a pas de politique cohérente en matière de sécurité énergétique intérieure.

Les experts constatent qu'il est actuellement impossible de palier le manque de gaz au moyen d'autres matières énergétiques. "Ces dernières années le système énergétique n'a pratiquement pas connu le moindre développement. C'est pourquoi il faut accroître d'urgence les capacités de production", rappelle Vladimir Dorogaïkine, analyste de l'Institut des problèmes des monopoles naturels. D'après ses calculs, la Russie ne pourra pas accroître ses capacités nucléaires avant sept ans et, pour cette raison, la consommation de gaz pour la production d'électricité ne cessera d'augmenter dans une perspective à moyen terme.

La situation est analogue pour les centrales alimentées au charbon. "Le monopole électrique est en mauvaise posture: il a besoin de modifier sa balance des combustibles en augmentant le nombre des centrales à charbon mais cela suppose des dépenses considérables qui ne sauraient être compensées avant deux ans par une hausse adéquate des tarifs", estime Nikolaï Saperov, expert chef en gaz et pétrole de la société d'investissement Sovlink.

A ses dires, compte tenu des prochaines élections, le gouvernement n'acceptera pas la recommandation du monopole électrique d'augmenter de 15% les tarifs de l'électricité, ayant opté pour une augmentation de 8 à 9%, correspondant au taux d'inflation.

Tout porte à croire que les élections qui approchent sont la raison principale de cette virulente critique présidentielle. Mais Poutine s'est retrouvé dans une situation difficile: il n'y a personne à sermonner. Il ne pardonnera pas aux énergéticiens des coupures d'électricité lors de l'hiver pré-électoral. Mais il ne se décidera pas non plus à admonester Gazprom, associé au nom de Dmitri Medvedev, éventuel successeur à la présidence. D'autre part, l'hypothèse selon laquelle Poutine pourrait lui-même se mettre à la tête du monopole gazier après 2008 semble plausible.

Pour ces raisons, c'est Anatoli Tchoubaïs, chef du monopole électrique, que le président devrait accuser de tous les maux. Seulement, il serait absurde de le critiquer, comme l'a fait le prédécesseur de Poutine, et encore moins de le destituer aujourd'hui. Le holding électrique est l'unique monopole où la réforme se poursuit. La destitution de Tchoubaïs la stopperait et causerait un préjudice énorme aux autorités suprêmes: elles auraient du mal à persuader les investisseurs de financer le développement du secteur énergétique et de l'économie en général.

C'est même le holding électrique qui pourrait tourner à son avantage la critique présidentielle. "La critique du président apporte de l'eau au moulin des énergéticiens. Il est fort possible que la réforme de la branche s'accélère", estime Alexandre Kornilov, analyste d'Alfa-Bank.

Il est vrai que c'est Gazprom, capable d'acheter les principaux actifs électriques, qui pourrait tirer le maximum de profit de cette réforme. Mais dans ce cas, dans quelques années, il ne sera plus possible d'accuser Tchoubaïs d'être responsable de toutes les coupures de courant.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks

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Message par franck1968 » 24 nov. 2006, 21:52

Oui, j'ai lu cet article hier soir.
Je sais pas quoi en penser, il y a des négociations en ce moment entre l'UE et la Russie, qui peuvent être qualifiées de tournant historique.
Effet d'annonce pour apporter du poids au négociations ?
Ce qui est certain c'est que les réserves russes ne sont pas éternels, puisque 75% de la production de gaz russe est sur des puits anciens en dépletion.
Le développement de nouveaux champs sont bloqués.
C'est un jeu sans retour qui est joué en ce moment.
Les autorités russes ont évoqué d'augmenter le prix du gaz des particuliers à 90 dollars les 1000 M3.
Pour être clair les autorités russes sont en train de mener une guerre énergétique et vont demander à la population un effort de guerre.

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