https://www.agenceecofin.com/production ... en-afriqueLa Libye éclipse le Nigeria et devient le plus grand producteur de pétrole en Afrique
Agence Ecofin 15 avril 2024
Depuis environ 10 ans, le Nigeria peine à maintenir une production pétrolière stable, ce qui fait que le pays est régulièrement dépassé par ses poursuivants angolais et libyen.
Au terme du mois de mars 2024, la Libye est devenue le premier producteur de pétrole brut en Afrique, dépassant le Nigeria. C’est ce que montre le dernier rapport de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Le document indique que la production de pétrole brut du pays d’Afrique du Nord a atteint 1,24 million de barils par jour, soit une augmentation de 5,7 % par rapport à la production du mois précédent, qui était de 1,17 million de barils par jour. La production de pétrole brut du Nigeria s’est, quant à elle, établie à 1,23 million de barils par jour sur la même période, contre 1,32 million de barils par jour pour le mois de février.
Ce changement de leadership reflète les efforts constants des autorités libyennes pour renforcer la production et les difficultés rencontrées par le Nigeria depuis plusieurs années pour stabiliser sa production sujette entre autres, à des infrastructures vétustes et à des problèmes de vandalisme.
L’embellie de la production libyenne s’est produite parallèlement à une tendance plus large d’augmentation de la production dans plusieurs pays membres de l’OPEP. En mars, l’Iran, l’Arabie saoudite, le Gabon et le Koweït ont dopé leurs offres, contrairement au Nigeria, à l’Irak ou encore au Venezuela. Le rapport de l’OPEP souligne que la production totale de pétrole de ses 12 États membres s’est élevée en moyenne à 26,6 millions de barils par jour en mars 2024, ce qui représente une augmentation de 300 000 barils par jour en glissement annuel.
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https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... 0ea397ae43Regain des tensions entre la Grèce et la Libye autour des ressources d’hydrocarbures
La Libye s’est insurgée contre des études sismiques réalisées au 1er trimestre sur des zones situées au large de la Crète, qui empiètent selon elle sur sa ZEE.
Entre le 24 février et le 19 mars dernier, le Ramform Hyperion du norvégien PGS a acquis des données sismiques 3D au large de la Crète. | PGS
Carole LANZI. le 22/05/2024 Le marin
Le gouvernement intérimaire libyen d’Abdulhamid Dbeibah a fait parvenir une lettre à l’ambassadeur grec à Tripoli, durant la semaine du 13 mai, pour protester contre des études sismiques réalisées au large de la Crète.
Le gouvernement libyen reconnu par l’ONU estime que ces travaux ont empiété sur sa Zone économique exclusive (ZEE), ont expliqué des médias grecs, mercredi 22 mai.
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https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... e-ghadamesLibye : reprise de l’exploration pétrolière dans le bloc 47 du bassin de Ghadamès
Agence Ecofin 27 mai 2024
Plusieurs compagnies de premier plan dont l’Algérienne Sonatrach, l’Italienne Eni ou encore la Britannique BP ont des intérêts dans le bassin de Ghadamès stratégique dans le plan d’augmentation du plateau de production de brut de la Libye.
La société publique du pétrole de la Libye (NOC) a annoncé, dimanche 26 mai, qu’elle a relancé ses opérations de prospection pétrogazière dans le bloc 47, une zone d’intérêt de 6 182 km² située dans le prolifique bassin de Ghadamès.
Ce développement intervient à la faveur de l’acquisition des 50 % de participation de la compagnie Medco International Ventures Limited (MedcoEnergi) dans le projet, 10 ans après que la prospection pétrogazière y a été suspendue. Cette dernière qui était le précédent opérateur de l’exploration du bloc, détenait également 25 % de droits dans son développement.
Selon la NOC, cette transaction a consolidé son contrôle sur les activités pétrolières de Nafusa Oil Operations BV, la joint-venture créée avec MedcoEnergi et la Libyan Investment Authority (LIA), en rationalisant les opérations et en améliorant l’efficacité de la production dans la région.
L’entreprise publique table sur la découverte et l’exploitation rapide de nouveaux gisements sur le bloc 47 à la suite de ceux mis en évidence sur le gisement de North Hamada dont la production a doublé, passant des 1 500 b/j atteints lors de l’opérationnalisation du site en août 2023 à 3 000 b/j en mars 2024.
Le bassin de Ghadamès a le potentiel de soutenir Tripoli dans son plan visant à atteindre un plateau de production d’or noir d’au moins 2 millions b/j à court terme. Trois découvertes pétrolières y ont été réalisées ces derniers mois.
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https://www.connaissancedesenergies.org ... bye-240615Khalifa Haftar et ses fils renforcent leur emprise sur l'Est de la Libye
AFP le 15 juin 2024
L'homme fort de l'Est de la Libye, Khalifa Haftar, a récemment propulsé son cadet à la tête de ses forces terrestres, dernière en date d'une série de promotions de ses fils renforçant l'emprise du clan sur la Cyrénaïque, au risque de perpétuer la division du pays.
Le général Saddam Haftar, 33 ans, a pris début juin ses fonctions de chef d'état-major de l'armée de terre au sein des Forces armées arabes libyennes (LAAF) commandées par son père.
Cette nomination, après celles de deux de ses frères à des postes-clefs, traduit selon des experts une volonté du maréchal Haftar, 81 ans, de consolider le pouvoir de son clan dans l'Est et préparer la relève.
Minée par les divisions depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye qui dispose d'abondantes réserves pétrolières, est gouvernée par deux exécutifs rivaux, l'un à Tripoli (ouest) reconnu par l'ONU, et l'autre dans l'Est autour du camp Haftar.
Des élections censées unifier le pays étaient prévues en décembre 2021 avant d'être reportées sine die.
L'organisation de l'élection présidentielle bute depuis notamment sur le refus du camp de l'Ouest d'autoriser un militaire et un binational à se présenter, en l'occurrence le maréchal Haftar, citoyen libyen et américain.
Avant Saddam Haftar, son frère Khaled avait été nommé en juillet 2023 chef d'état-major des "unités de sécurité" au sein des LAAF et promu au rang de général de division.
Et en février 2024, un autre des six fils de Haftar, Belgacem, avait pris les rênes du "Fonds de développement et de reconstruction de Libye" nouvellement créé, avec d'importants moyens à sa disposition.
- "Armée privée" -
L'ascension des fils du maréchal Haftar "s'inscrit dans la continuité de ce qui a, dès le début, été une armée privée (...) et familiale au fur et à mesure que Haftar consolidait son pouvoir", décrypte pour l'AFP Wolfram Lacher, chercheur à l'institut allemand SWP.
"Le cercle restreint (...) qui contrôle les unités clés et les ressources de cet empire privé, ce sont ses fils mais aussi ses cousins, ses neveux, ses gendres", ajoute-il.
D'avril 2019 à l'été 2020, le maréchal Haftar avait tenté de conquérir la capitale avec l'appui des Emirats arabes unis, de l'Egypte et de la Russie, mais ses forces avaient été mises en déroute.
Après ce revers cinglant, "on a assisté à une ascension rapide des fils (...) à travers les grades militaires, en dépassant en un rien de temps ce qui prenait des décennies à d'autres officiers, ce qui leur a attiré des moqueries", souligne M. Lacher.
"Mais depuis, à force de les voir dans les réseaux sociaux tous les jours, l'opinion publique libyenne a commencé à s'y habituer", ajoute-t-il.
Selon lui, Saddam Haftar, le fils le plus en vue du maréchal, détient "le pouvoir militaire" mais contrôle aussi "la répression, la gestion des trafics, des détournements de fonds publics et la négociation des transactions louches avec les rivaux politiques à Tripoli".
Pour Khaled al-Montasser, professeur en relations internationales à l'université de Tripoli, Haftar, victime d'un AVC en 2018, "accélère la cadence" pour préparer la relève.
Selon lui, ses alliés étrangers le jugent "inapte à diriger la Libye" d'où la nécessité d'injecter du "sang neuf", abonde l'analyste politique libyen Imad Jalloul.
- "Domaine privé"-
C'est "clairement un signe de préparation pour le jour où Haftar disparaîtrait, et où toute sa structure de pouvoir pourrait donc se trouver en danger", opine Wolfram Lacher.
Tout en verrouillant le pouvoir, le clan Haftar s'efforce d'écarter, au prix d'une répression brutale, toute opposition dans l'Est et le Sud où des personnalités politiques, tribales et de la société civile sont arrêtées, disparaissent ou sont tuées, explique M. Jalloul.
Dernier exemple en date, la mort en avril du militant Siraj Doghman, lors de sa détention sur une base militaire de Haftar.
En décembre 2023, le colonel al-Mahdi al-Barghathi, ancien ministre de la Défense, et plusieurs de ses proches, accusés par le camp Haftar de faire partie d'une "cellule de saboteurs, avaient été arrêtés puis tués".
"Ce qui est affligeant à voir ces derniers mois, c'est que les diplomates occidentaux et onusiens ont commencé à légitimer cette structure de pouvoir familiale qui considère les deux-tiers du pays et des richesses de son sous-sol comme son domaine privé, en rencontrant publiquement les fils de Haftar", note M. Lacher.
Ca promet encore un beau clash à venir.
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Re: Libye
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... re-en-2024Libye : la NOC dévoile un plan ambitieux pour l’exploitation pétrolière en 2024
Agence Ecofin 13 juin 2024
Depuis plusieurs mois, la NOC a multiplié les initiatives en faveur de la monétisation de ses ressources en or noir, malgré des défis du secteur des hydrocarbures en Libye.
En Libye, la société publique du pétrole (NOC) a annoncé, mercredi 12 juin, qu’elle projette de réaliser le forage d’un total de 121 nouveaux puits pétrogaziers en 2024. Un objectif ambitieux qui devrait s’accompagner d’opérations de maintenance couvrant environ 1 335 puits existants.
Ce développement intervient alors que ces derniers mois, la société d’État a procédé à la remise en service de plusieurs champs pétroliers précédemment hors service. Dans le même temps, on a pu constater une légère amélioration du plateau de la production pétrolière. Selon des chiffres publiés lundi 10 juin par la NOC, la production est montée à 1,25 million b/j au terme du mois de mai, soit légèrement plus que les 1,24 million b/j obtenus en mars.
Récemment, Farhat Bengdara (photo), le patron de la NOC a réitéré l’engagement de la société à atteindre un plateau de production de 2 millions b/j d’ici la fin de l’année prochaine. Malgré les défis politiques, la Libye a engrangé plus de 20 milliards de dollars grâce à l’exploitation pétrolière en 2023. Un chiffre qui représente tout de même une baisse d’environ 8 % en glissement annuel, par rapport aux 21,8 milliards de dollars récupérés en 2022.
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Re: Libye
https://www.agenceecofin.com/petrole/12 ... en-serviceLibye : un nouvel oléoduc de 250 km entre en service
Agence Ecofin 12 juillet 2024
La Libye veut améliorer sa production d’or noir avec pour objectif annoncé d’atteindre un plateau 2 millions b/j d’ici deux à trois ans. Une ambition dont la concrétisation implique des avancées sur le plan des infrastructures.
En Libye, la compagnie publique du pétrole (NOC) a officialisé, jeudi 11 juillet, la mise en service d’un pipeline devant assurer le transport de l’or noir du champ pétrolier de North Hamada, opéré par sa filiale Nafusa Oil Operations Company, vers le terminal pétrolier de Mellitah sur une distance d’environ 250 km.
D’après l’entreprise publique, le processus de pompage du pétrole brut depuis les réservoirs primaires du gisement jusqu’au point final de l’oléoduc a commencé sous les pressions opérationnelles convenues, en toute sécurité et sans aucune irrégularité.
Ce développement fait suite à l’accomplissement de certaines opérations clés, dont le remplissage du nouvel oléoduc de brut, le 18 mai, dans le cadre d’un accord entre Nafusa Oil Operations et Mellitah Oil and Gas, une joint-venture entre la NOC, Eni et OMV.
Notons que le gisement pétrolier de North Hamada, identifié en 2007, dans la zone d’intérêt onshore 47, n’est pas encore opérationnel. Une fois cette étape atteinte dans les semaines à venir, le puits devrait livrer une production initiale d’au moins 8 000 b/j, à l’issue de la première phase des travaux de développement du site.
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Re: Libye
https://www.agenceecofin.com/exploitati ... 15-en-2023Libye : la production de brut de Waha Oil a augmenté de 15 % en 2023
Agence Ecofin 11 juillet 2024
La Waha Oil Company est l’une des filiales les plus importantes de la société publique du pétrole de la Libye (NOC) pour sa contribution substantielle aux quelques 1,2 million de barils de brut produits par le pays au quotidien.
En Libye, la compagnie publique du pétrole (NOC) a annoncé mardi 9 juillet que la production d’or noir livrée par la Waha Oil Company (WOC), l’une de ses filiales, a atteint un plateau de 322 000 b/j en 2023 contre 280 000 b/j en 2022.
Ceci représente une hausse de l’ordre de 15 % en glissement annuel que l’entreprise publique attribue aux résultats positifs découlant des efforts qu’elle déploie depuis plusieurs années pour relever le plateau de la production nationale d’or noir. La WOC espère à court et moyen terme s’imposer comme le principal contributeur à la production pétrolière de la Libye, à condition que cette dynamique se maintienne.
Pour rappel, les autorités libyennes ont annoncé un plan d’augmentation de la production pétrolière de la Libye à 2 millions b/j d’ici 2027. Ces derniers mois, le pays s’est à plusieurs reprises classé dans le top 3 des producteurs les plus importants du continent.
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Re: Libye
https://www.connaissancedesenergies.org ... eur-240806Libye: suspension de production "partielle" sur un site pétrolier majeur
AFP le 06 août 2024
La Compagnie nationale de pétrole (NOC) en Libye a annoncé mardi la suspension "partielle" de la production sur l'un des plus importants gisements pétroliers du pays, exploité notamment avec les compagnies espagnole Repsol et française Total, suite à des protestations sociales sur ce site.
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https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... field.htmlForce Majeure Declared at Libya’s Largest Oilfield
By Michael Kern - Aug 08, 2024
Libya’s National Oil Corporation (NOC) has declared force majeure at the Sharara oilfield, after protests halted production at the country’s largest field earlier this week.
Considering the current circumstances at Sharara that prevented NOC from carrying out crude oil loading operations, the state oil company of Libya declared force majeure effective August 7, NOC said in a notice.
Sharara fully halted oil production on Monday after output was curbed during the weekend due to protests.
The oilfield, which has the capacity to pump more than 300,000 barrels per day (bpd) of crude oil, last produced around 270,000 bpd on Saturday.
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Re: Libye
https://www.connaissancedesenergies.org ... est-240826Libye: l'Est ferme les robinets du pétrole dans un bras de fer avec l'Ouest
AFP le 26 août 2024
Les autorités de l'Est de la Libye ont stoppé lundi la production et les exportations de pétrole dans un bras de fer de plus en plus tendu avec le gouvernement rival de Tripoli pour le contrôle de la Banque centrale, au coeur de la gestion de la manne pétrolière.
Le gouvernement de Benghazi (est) a décrété "la fermeture de tous les gisements et terminaux pétroliers", installés à près de 90% dans l'Est et le Sud, des zones contrôlées par le clan du puissant maréchal Khalifa Haftar, ainsi que "l'arrêt des exportations jusqu'à nouvel ordre".
En proie au chaos depuis la chute et la mort du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est gouvernée par deux exécutifs rivaux: le Gouvernement d'union nationale d'Abdelhamid Dbeibah installé à Tripoli (ouest) et reconnu par l'ONU, et l'autre dans l'Est, soutenu par Haftar et ses fils.
L'Est a pris ces décisions en riposte à l'entrée lundi dans les locaux de la Banque centrale de Libye (BCL), à Tripoli, d'une commission dite "de passation de pouvoirs", nommée par le Conseil présidentiel et réputée proche de M. Dbeibah.
- "Incursion par la force" -
Des photos diffusés par des médias locaux montrent ses membres dans le bureau du gouverneur, en l'absence de ce dernier, après la fermeture de l'institution la veille et la mise en congé du personnel, en train de parcourir les couloirs ou de trier des trousseaux de clés.
Les blocages de sites pétro-gaziers ont été fréquents ces dernières années en Libye, pays aux réserves les plus abondantes d'Afrique, liés soit à des revendications sociales, soit à des menaces sécuritaires ou à des différends politiques.
Mais grâce à une accalmie, la production était remontée récemment à environ 1,2 million de barils par jour (contre 1,5 à 1,6 million avant la révolution de 2011).
La BCL centralise les recettes des exportations d'hydrocarbures et gère le budget de l'Etat qui est ensuite redistribué entre les différentes régions y compris l'Est.
En poste depuis 2012, son gouverneur Seddiq el-Kebir était critiqué dernièrement par l'entourage de M. Dbeibah pour sa gestion de la manne pétrolière.
Le gouvernement de l'Est a dénoncé dans son communiqué des "attaques et tentatives d'incursion par la force", visant à prendre le contrôle de la BCL de manière "illégale".
Le 11 août, plusieurs dizaines de personnes, dont certaines armées, avaient tenté d'expulser le gouverneur du bâtiment. Une semaine plus tard, le directeur informatique de la BCL était brièvement enlevé.
Selon les médias locaux, avant de quitter les lieux, le gouverneur a ordonné la suspension des opérations de la BCL, qui vont se répercuter sur les retraits, virements et autres transactions en Libye et à l'international.
- Nouvelle offensive sur Tripoli? -
"L'installation par Dbeibah d'un nouveau conseil d'administration dans le bureau du gouverneur ne veut pas dire qu'il tient les cordons de la bourse", a estimé l'analyste libyen Anas al-Gomati sur X.
Sa présence physique ne lui "confère aucun pouvoir effectif sur les comptes de la BCL", qui restent en situation de "gel" après les décisions du gouverneur Kebir, a renchéri Jalel Harchaoui, chercheur associé à l'institut britannique Royal United Services, interrogé par l'AFP.
"Cette équipe incomplète (...) n'a guère la capacité réelle d'émettre des lettres de crédit, d'allouer des budgets salariaux ou de financer des projets de construction", a-t-il ajouté.
Selon lui, ce climat "de confusion (...) ne signifie pas que Dbeibah ait réussi sa manoeuvre" pour contrôler la BCL.
De son côté, le clan Haftar a répliqué avec "un nouveau blocus pétrolier en cherchant à influencer la situation à Tripoli et (lui donner une) dimension internationale", a estimé M. Harchaoui. Pour l'expert, dans ce contexte tendu, "la possibilité d'une offensive militaire de sa part sur Tripoli ne peut pas être exclue".
Entre avril 2019 et juin 2020, Haftar, avec le soutien d'alliés étrangers (dont la Russie et l'Egypte) avait lancé une offensive pour s'emparer de Tripoli, stoppée in extrémis en périphérie de la capitale par les forces du gouvernement, appuyées par la Turquie.
Vendredi, le ministre de l'Intérieur Imad Trabelsi a fait état d'une réorganisation à Tripoli de la présence des groupes armés et forces sécuritaires pour "sécuriser" les ports, aéroports et institutions gouvernementales à Tripoli.
Ces dernières semaines, la Mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul) et plusieurs ambassades ont appelé à "une désescalade" des tensions dans la capitale.
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https://www.rigzone.com/news/libya_nati ... 0-article/Libya National Oil Corp Declares Force Majeure on El-Feel Field
by Jov Onsat|Rigzone Staff | Tuesday, September 03, 2024
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https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... e-ghadamesLibye : Eni convoite de nouveaux gisements pétroliers dans le bassin de Ghadamès
Agence Ecofin 24 sept 2024
Le bassin de Ghadamès est l’une des zones pétrolières onshores les plus prolifiques du territoire libyen. Bien que sous-exploité, ce périmètre a vu la découverte d’un gisement par la société publique du pétrole (NOC) en mai 2023.
La major pétrolière italienne Eni cherche à accroître son influence dans l’industrie pétrogazière de la Libye. Selon des informations relayées lundi 23 septembre, Eni prévoit de lancer des activités de prospection pétrogazière dans le bassin de Ghadamès, une zone d’intérêt de 390 000 km² située dans le nord-ouest du pays.
« L’exploration est l’un des principaux piliers de toute activité en amont. Nous n’avons jamais cessé d’examiner la Libye du point de vue de l’exploration et nous sommes impatients de relancer les activités sur ce site », a déclaré Martina Opizzi, responsable de la région Afrique du Nord et Levant d’Eni, lors d’un événement sur l’énergie, tenu à Rome.
Concrètement, les travaux de prospection envisagés par la multinationale concernent notamment les zones d’exploration A et B du bassin de Ghadamès. Parallèlement, Eni prévoit une campagne de forage en mer dans le bassin de Syrte d’ici à la fin de l’année prochaine.
En Libye, où sa production d’hydrocarbures atteint 62 millions de barils équivalents pétrole par an, Eni vise la monétisation de ressources pétrogazières non encore exploitées, évaluées à « plus d’un milliard [de barils, Ndlr] ».
L’un des obstacles majeurs à surmonter reste l’instabilité politique qui affecte le secteur pétrogazier, principal vecteur de recettes pour le pays. Malgré ce défi, Eni s’est engagée dans un accord gazier de 8 milliards de dollars avec la NOC, dans un contexte de réticence générale des multinationales à investir en Libye.
Rappelons que le secteur pétrolier subit depuis quelques semaines les effets d’une crise politique au sommet de l’État, qui a entraîné une baisse de la production pétrolière de plus de 50 % le mois dernier.
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https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... on-gaziereLibye : Mellitah Oil and Gas avance vers l’augmentation de sa production gazière
Agence Ecofin 26 sept 2024
Mellitah Oil & Gas est l’une des plus importantes compagnies pétrolières actives en Libye où elle assure la production quotidienne d’environ 600 000 barils équivalents pétrole d’hydrocarbures.
Mellitah Oil & Gas, la joint-venture qui regroupe la société publique du pétrole de Libye (NOC) et la major pétrolière italienne Eni, a réalisé une avancée vers l’augmentation substantielle de sa production de gaz naturel dans le pays.
Selon des informations relayées mercredi 25 septembre, l’entreprise qui veut porter la production du combustible à 750 millions de pieds cubes de gaz par jour d’ici 2026, a préqualifié le fournisseur de services pétrogaziers Saipem. Avec ce développement, il n’est pas exclu que la multinationale, compatriote d’Eni, se voit finalement attribuer le marché.
Pour rappel, Mellitah compte réaliser cette ambition grâce au développement des champs gaziers des structures A et E, situés en mer dans le périmètre D, pour lesquelles Eni et la NOC ont convenu en janvier 2023, d’un investissement de 8 milliards de dollars.
Ces fonds devraient notamment servir à la mise en place de deux plateformes principales reliées aux installations de traitement existantes du complexe de Mellitah, en plus d’une unité de captage et de stockage du carbone (CSC) visant à minimiser l’empreinte carbone du projet.
Au-delà des avancées, la concrétisation de ce plan suivant le calendrier prévisionnel pourrait se heurter à des défis récurrents notamment l’instabilité politique qui depuis quelques semaines a entraîné une baisse de la production pétrogazière libyenne en dessous de 500 000 b/j.
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Re: Libye
https://www.agenceecofin.com/petrole/28 ... erspectiveLibye : une relance des activités pétrolières en perspective ?
Agence Ecofin 28 sept 2024
Le secteur pétrolier est dans l’impasse depuis quelques semaines en Libye, dans un contexte de rivalité politique au sommet de l’État. Un antagonisme découlant d’une crise de leadership au sein de la Banque centrale du pays.
En Libye, l’impasse dans laquelle se trouvent les activités pétrolières pourrait connaître un dénouement positif d’ici les deux semaines à venir. C’est dans ce délai, décidé jeudi 26 septembre, que les autorités ont convenu d’établir le nouveau Conseil d’administration de la Banque centrale libyenne.
Pour rappel, le poste de gouverneur de cette institution financière notamment responsable de la gestion de la rente pétrolière, est l’objet de la discorde entre les gouvernements de l’est et de l’ouest.
La situation, qui a entraîné la chute de la production d’or noir en dessous des 500 000 barils par jour contre environ 1,2 million précédemment, a connu une évolution positive avec la nomination consensuelle de Naji Mohamed Issa Belqasem comme gouverneur par intérim. Cette évolution pourrait ouvrir la voie vers l’amélioration du climat politique et la poursuite des objectifs de production de 2 millions de barils quotidiens annoncés par l’État.
Le secteur pétrolier représente 97% des exportations, plus de 90% des recettes fiscales et 68% du produit intérieur brut (PIB) de la Libye, selon la Banque africaine de développement (BAD). Cette dernière anticipe une croissance de 6,2% pour l’économie libyenne en 2025.
Cette projection est corrélée à une stabilisation des prix et à la production de pétrole et de gaz sur la période.
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Re: Libye
https://www.rfi.fr/fr/%C3%A9conomie/202 ... e-centraleLibye: le clan Haftar a continué à exporter du pétrole sans passer par la banque centrale
Officiellement, les principaux sites de production pétrolière en Libye sont fermés depuis près d’un mois suite à la crise politique provoquée par la décision du Conseil présidentiel de remplacer le gouverneur de la Banque centrale al-Siddiq al-Kabir. En réalité, ces champs pétroliers ne sont fermés qu’en partie. Le clan du maréchal Khalifa Haftar représenté par son fils Saddam vend cette production pétrolière à l’étranger via une société privée qui leur appartient.
RFI le : 29/09/2024
L’affaire inquiète Tripoli au plus haut niveau. À tel point, rapporte la presse nationale libyenne, que le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah, en a fait état auprès des responsables américains. Il s’est plaint de Saddam Haftar devant Celeste Wallander, la secrétaire américaine adjointe à la défense, indiquant que le fils Haftar exportait le pétrole du peuple libyen et le vendait pour son propre compte.
C’est à travers la société privée Arkeno Oil, fondée en 2023 à Benghazi et propriété de Saddam Khalifa Haftar que les ventes à l’étranger ont lieu. L’argent est déposé sur des comptes aux Émirats arabes unis ou ailleurs avant d’être transféré à Benghazi, sans passer par l’État libyen ou par la banque centrale. La Compagnie nationale libyenne pour le pétrole (Noc), dirigée par Farhat Bengdara, ferme les yeux. Et pour cause, la Noc a signé en juillet 2023 un partenariat avec la société privée Arkeno, qui lui permet d’exporter et de vendre le pétrole en provenance des deux champs d’al-Sarir et de Mesla. Au vu cet accord, le pétrole vendu proviendrait donc, en principe, de ces deux champs.
Ainsi, depuis un mois, 5 millions de barils de pétrole ont été vendus pour 400 millions de dollars, révèle le site américain Oil Price, spécialisé dans le secteur. Le transport se fait par un navire turc BGN loué à la Turquie par la Libye. Bien que de profondes divergences politiques opposent le camp Haftar à la Turquie qui soutient le camp de Tripoli, des activités commerciales soutenues lient les deux parties. Plusieurs exportations ont déjà été effectuées. Des pays comme l’Italie, Malte ou les Émirats figurent sur la liste des acheteurs.
Ce n’est pas la première fois que Khalifa Haftar ferme les robinets de la production pétrolière pour faire pression sur Tripoli et essayer de l’étrangler économiquement. En 2018 déjà, il avait déclaré que l’argent du pétrole ne reviendrait pas à Tripoli, gouvernement non reconnu par le Parlement. En 2020, selon le Financial Times, il avait déjà vendu du pétrole, s’appuyant sur des médiateurs émirati et vénézuélien. Le but : financer l’effort de guerre pour s’emparer de Tripoli.