Modérateurs : Rod, Modérateurs
c'est drôle ce titre. Il s'agit en vérité de la pire catastrophe humaine évidemment... Chacun sait que le Mexique en terme de catastrophe naturelle en a connu d'autres... Il suffit de parler de la météorite de Chicxulub http://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction ... 9tac%C3%A9 pour envisager des dimensions toutes autres...pires catastrophes naturelles
A propos de Noxal-1 de Mars 2008 :Raminagrobis a écrit :Classique !zigzag a écrit :Carioca : erreur d'appréciation ?
http://news.autoplus.fr/news/10976/Cari ... -ciation--
Les annonces de presse sont très souvent montées en épingle.
Un petit rappel : y'a deux ans, on avait annoncé au Mexique qu"'un puits nommé Noxal-1 avait trouvé un nouveau gisement de 10 milliards de barrils dans la partie mer profonde de la baie de campêche. Bref, de quoi sauver la pemex pour des années, avec 10 milliards de barrils, on peut facilement produire 1 à 1.5 Mb/j...
Puis ensuite, on a appris que les annonces de presse avaient tout mélangé.
Primo, la pemex estimait que l'ensemble de l'offshore profond de la baie de campêche avait des réserves prouvées potentielles (ouais, ça veut rien dire) de 10 milliards de barrils.
secondo, le puits Noxal foré dans des prospects de cette zone avait trouvé des hydrocarbures , prouvant que cette zone était vraiment productive, donc que les prévisions de la Pemex avait un peu plus de crédit.
Les journalistes avaient fait le raccourci en disant que ce puits avait trouvé 10 Gb. En réalité, il n'a trouvé que 350 bcf de gaz naturel (l'équivalent de 60 millions de barrils, une paille) et quelques traces de pétrole extra-lourd.
Ce n'est donc probablement même pas une découverte commerciale !
Cet exemple mexicain est extrême. Mais il nous apprend à nous méfier des annonces. Annoncer une grosse découverte est un joli coup politique.
Les compagnies privées cotées en bourse ne peuvent pas faire ce genre de bluff, ça leur vaudrait un procès puisque ce serait de la manipulation boursière. Mais les compagnies nationales ont le droit de raconter absolument ce qu'elle veulent.
Alors, Carioca, nouveau noxal ?
Des annonces spectaculaires sans lendemains y'en a plein. Y'a quelques années la chine avait annoncé un gisement de 10 Gb dans le vbassin de tarim, on a jamais réentendu parler.
Récemment aussi les chinois ont annoncé un gisement de 3.2 milliards de barrils en baie de bohai ce qui parait assez incroyable. C'est une région intensivement exploitée depuis 40 ans, et son plus gros gisement ne serait trouvé que maintenant ?C'est comme si on trouvait maintenant en plein milieu de la Mer du nord un gisement plus gros que Statjford.
http://webfrancia.info/mexique/2008/03/ ... politique/........, la Pemex se bat pour rester compétitive. Le 12 juin, elle a annoncé la découverte de son premier gisement de gaz en eaux profondes, fruit de forages qu’elle a conduits depuis décembre 2005 - en louant des équipements à des firmes spécialisées - au large de la côte de Veracruz, dans le golfe du Mexique. Baptisé Noxal-1, ce puits encore au stade exploratoire, qui a aussi livré une petite quantité d’or noir, “ouvre un nouveau domaine géologique, et augure une nouvelle étape pour l’exploration”, déclare le directeur de la division exploration-production de la compagnie, Carlos Morales.
“UNE STRUCTURE TRÈS FORTE”
Noxal-1 laisse espérer 10 milliards de barils de réserves non découvertes de pétrole (soit 20 % des réserves prouvées du pays). Il s’agit d’estimations à partir des savants calculs statistiques de l’US Geological Survey, autorité incontestée en la matière. Bien que nombre d’experts doutent que Noxal révolutionne l’équation mexicaine du pétrole, ce succès conforte la Pemex lorsqu’elle plaide pour une ouverture aux opérateurs privés.
“Je ne dis pas que nous n’y arriverions pas tout seuls, souligne M. Morales. Mais nous parlons d’un domaine maritime de 200 000 km2 : pour explorer une telle superficie, il faut l’appui de technologies, des apports financiers et des capacités d’exécution extérieures, si l’on veut aboutir dans un délai suffisamment proche. Le temps est un facteur-clé”. Car le Mexique n’a plus, au rythme actuel, que dix années de production pétrolière. Son principal gisement, celui de Cantarell, a commencé à décliner, et la hausse considérable des prix du brut sur le marché international, si elle rassure l’opinion publique et garnit les caisses de l’Etat, ne sera pas la panacée éternelle.
Article dans contreinfo : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2047William S. Lind : Le Mexique, Etat failli
10 juin 2008Les processus de la mondialisation, en arrachant des dizaines de millions de paysans à la terre pour les rassembler dans des mégalopoles faites de bidonvilles, ont créé de gigantesques espaces de non droit où prospèrent gangs et mafias de la drogue. Colombie, Brésil, Mexique, sont confrontés à une violence meurtrière endémique, sur laquelle règnent les barons de la drogue et les trafiquants. Mais leur pouvoir ne s’arrête pas à la porte des barrios et des favellas. Corruption, intimidation, liquidations, leur ont permis de gangrener l’état, qui devient une coquille vide à leur service. L’expert militaire William S. Lind décrit le cas du Mexique, qu’il assimile à nouvelle forme imprévue de la G4G, la guerre de quatrième génération.
http://uk.reuters.com/article/oilRpt/id ... dChannel=0MEXICO CITY, June 26 (Reuters) - Crude output from Mexico's struggling Cantarell oil field fell in May for the eighth month in a row to 1.038 million barrels per day, its lowest level in more than 12 years, Energy Ministry data showed on Thursday.
). C'est à dire que le pays deviendrait importateur en 2013, 2014 ? http://www.lefigaro.fr/international/20 ... xique-.phpBermeja, l'île disparue au large du Mexique.
Cette île pourrait avoir été détruite pour permettre aux Etats-Unis d'élargir leur frontière maritime à une zone regorgeant de pétrole.
Un confetti de roche, un politicien disparu dans des circonstances étranges, des milliards de barils de pétrole tapis sous la mer… La saga de l'île de Bermeja recèle tous les ingrédients du roman d'espionnage. Cette affaire a resurgi quand des sénateurs du Parti d'action national, la formation du président mexicain Felipe Calderon, ont demandé des explications «dans les trente jours» à leur gouvernement sur la «disparition» de Bermeja. Cette île du golfe du Mexique, située à 160 kilomètres de la péninsule du Yucatan, avait toujours figuré sur les atlas et les cartes marines, avec des coordonnées géographiques très précises. Elle s'est pourtant officiellement volatilisée en 1997 lorsque la marine mexicaine, partie à sa recherche, est revenue bredouille. Au même moment, le Mexique négociait sa frontière maritime avec les États-Unis et perdait du même coup sa souveraineté sur El Hoyo de Dona Oeste, une zone maritime dont les fonds, selon les géologues, abriteraient vingt-deux milliards de barils de pétrole.
Pour les élus mexicains, cette coïncidence n'en serait pas une. Selon le sénateur Alberto Coppola, l'île se trouverait aujourd'hui entre 40 et 50 mètres sous la surface de la mer, et «cette immersion pourrait avoir été provoquée par l'homme».
Bermeja, qui apparaît encore sur les cartes éditées par le ministère de l'Intérieur en 1991 et 1998, pourrait même avoir été détruite après des «accords bizarres» entre le Mexique et les États-Unis. La presse, qui s'est passionnée pour le sujet, rappelle que Nestor Yee Amador, qui a dirigé en 1997 l'expédition de recherche de l'île de Bermeja, a été promu au grade d'amiral pour devenir aujourd'hui l'un des plus hauts responsables de la marine mexicaine. José Angel Conchello, le sénateur qui avait à l'époque soulevé la question de la disparition de l'île, est en revanche mort une année plus tard «dans un étrange accident».
Mutilation cachée
Quelles que soient les véritables causes de la submersion de Bermeja, il s'agit pour Alberto Coppola «d'un enlèvement d'une portion insulaire du pays dont les gouvernements précédents ont eu connaissance mais qu'ils ont caché. Nous devons connaître les responsables de cette mutilation», conclut-il.
Cette disparition, par ailleurs, ne serait pas isolée. Selon la Cour internationale de La Haye, le Mexique a des droits sur l'Archipel du Nord, qui fait face aux côtes de Californie. Mais malgré ce jugement favorable, prononcé en 1970, les autorités n'ont jamais réclamé leur souveraineté sur ces huit îles, qui abritent des installations militaires américaines et dont les eaux ont été partagées entre des compagnies pétrolières, également américaines. L'île française de Clipperton, isolée en plein Pacifique, aurait aussi profité de cette indifférence. Selon la presse mexicaine, cet atoll corallien, situé à 1 280 kilomètres à l'ouest d'Acapulco, aurait pu être récupéré en 2007… Mais le Mexique avait décidé d'abandonner Clipperton en échange de droits de pêche pour ses chalutiers.
Le Figaro
La dernière apparition du volcan remonte à juillet 1831, lorsque des éruptions portèrent le volcan jusqu'à 65 m au-dessus de la surface, créant ainsi une île de 4 km². Le Royaume-Uni fut la première nation à en revendiquer la souveraineté et la nomma île Graham après avoir planté un drapeau britannique sur l'île le 2 août. Le roi des Deux-Siciles (Naples et Sicile), Ferdinand II de Bourbon, envoya alors des navires vers l'île afin de contester cette revendication et la dénomma île Ferdinandea. Le 29 septembre, un détachement venu de France planta le drapeau français sur l'île et la nomma île Julia. L'Espagne déclara également des ambitions territoriales (sans toutefois y débarquer). En décembre 1831, des navires britanniques ne trouvèrent aucune trace de l'île; les tensions sismiques s'étant relachées, le volcan était redescendu sous la surface, éliminant du même coup des tensions diplomatiques qui auraient pu dégénérer.
http://www.tv5.org/TV5Site/info/communi ... D=FR214527Le Mexique demande au FMI l'ouverture d'un crédit de 47 milliards de dollars
le 17-04-2009
Le Mexique a annoncé qu'il souhaite obtenir 47 milliards de dollars au titre de la ligne de crédit modulable (LCM) créée le mois dernier par le FMI en vue d'offrir aux pays performants un rempart contre les retombées de la crise mondiale.
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La grippe A(H1N1) pourrait faire baisser le PIB du Mexique de 1% :
L'épidémie de grippe A(H1N1) au Mexique pourrait réduire le produit intérieur brut du pays de 1%, estime la ministre mexicaine des Affaires étrangères dans une interview au quotidien espagnol "ABC" publiée lundi.
Patricia Espinosa explique en partie ce sombre pronostic par la réaction internationale à l'épidémie, apparue au Mexique le mois dernier. "Le ministère des Finances estime que la grippe pourrait réduire le PIB d'un point", a déclaré Mme Espinosa au journal lors d'une visite en Espagne.
La semaine dernière, le ministre mexicain des Finances, Agustin Carstens, avait déclaré à l'Associated Press s'attendre à un recul du PIB mexicain de l'ordre de 0,3% à 0,5% à cause de la nouvelle grippe A.
Les autorités mexicaines ont reconnu la semaine dernière que le Mexique est entré en récession, ce qui signifie qu'il a enregistré deux trimestres consécutifs de croissance négative. Le tourisme, très affecté par l'épidémie de grippe, représente la troisième source légale de devises étrangères dans le pays.
AP
Trop bon, obligé de préciser "source légale"energy_isere a écrit :Le tourisme, très affecté par l'épidémie de grippe, représente la troisième source légale de devises étrangères dans le pays.
extrait de Energy Bulletin :3. Mexico
Despite a small (3,000 b/d) increase in production from the Cantarell oil field, Mexican oil production in August slipped to 2.54 million b/d, down nearly 8 percent from August 2008. For the first 8 months of 2009, total Mexican production is down by 200,000 b/d. Mexican exports in August fell to 1.1 million b/d as compared with 1.4 million last year.
Despite optimistic talk about production from Cantarell stabilizing, PEMEX spokesmen emphasize that the situation is still serious. Production from the Ku-Maloop-Zaap oil field which was to at least partially replace output from Cantarell fell to 785,000 b/d last month as compared to 809,000 b/d in July. Output from other, smaller, fields is not going particularly well.
There seems to be little that can be done about this situation. At current rates of decline, Mexican exports will be minimal or perhaps disappear in a few years. At the moment, the only hope for increased oil production is from deep-water fields that will be very expensive and will take many years to develop.
rico a écrit :Le Mexique c'est combien de la production mondiale de pétrole?