Conséquences économiques sur la Russie de la guerre en Ukraine

[energy_isere]

Ukraine: Washington et Londres annoncent de nouvelles sanctions contre le pétrole et le gaz russes

AFP le 10 janvier 2025

Les gouvernements américain et britannique ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, notamment contre Gazprom Neft, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine.

A quelques jours de l'investiture le 20 janvier du président américain élu Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.

Londres a aussi sanctionné ces deux entreprises, "qui produisent à elles seules plus d'un million de barils de pétrole par jour, soit une valeur d'environ 23 milliards de dollars (22,5 milliards d'euros) par an aux prix actuels".

Une décision immédiatement dénoncée comme "injustifiée et illégitime" par Gazprom Neft, filiale du grand groupe étatique Gazprom, citée par les agences de presse russes.

"Les Etats-Unis prennent des mesures radicales à l'encontre d'une source de revenus essentielle de la guerre brutale et illégale menée par la Russie en Ukraine. Elles viennent renforcer notre souci, depuis le début du conflit, de perturber les revenus du Kremlin issus de ce secteur, notamment avec la mise en place d'un prix plafond", a expliqué la secrétaire au Trésor sortante, Janet Yellen.

Daleep Singh, conseiller adjoint à la sécurité nationale de la Maison Blanche pour l'économie internationale, a indiqué que ces sanctions étaient "les plus importantes jamais imposées" par les Etats-Unis au secteur énergétique russe.

"Ces sanctions frapperont durement tous les maillons clés de la chaîne de production et de distribution du pétrole russe", a-t-il ajouté.

Le ministère britannique des Affaires étrangères a également assuré que les revenus pétroliers sont "vitaux pour l'économie de guerre de la Russie, représentant environ un quart de l'ensemble du budget russe en 2023".

"S'attaquer aux compagnies pétrolières épuisera le trésor de guerre de la Russie, et chaque rouble que nous retirons des mains de Poutine contribuera à sauver des vies ukrainiennes", a déclaré le chef de la diplomatie britannique David Lammy.

Washington a par ailleurs annoncé vendredi des sanctions contre près de 200 pétroliers et méthaniers opérant depuis la Russie et présentés comme faisant partie de la "flotte fantôme" de Moscou.

Un certain nombre des navires ciblés sont cependant enregistrés sous pavillon de la Barbade et du Panama.

- Levier de négociation -

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué des mesures américaines et britanniques qui "portent un coup important au fondement financier de la machine de guerre russe".

Londres avait de son côté annoncé mi-décembre une nouvelle salve de sanctions à l'encontre de 20 navires de la flotte fantôme russe, portant à une centaine le nombre de bateaux sanctionnés.

Au-delà des producteurs et des navires, les sanctions américaines visent également l'ensemble de la filière, ciblant notamment un certain nombre d'intermédiaires, de fournisseurs de services sur les champs pétroliers ainsi que des responsables politiques du secteur.

Ces sanctions américaines passent également par l'interdiction de la fourniture de services proposés par des entreprises américaines spécialisées dans le secteur pétrolier à destination des entreprises visées, notamment dans l'assistance à l'extraction et à la production des produits pétroliers.

Elle entrera en vigueur le 27 janvier prochain, a précisé le département du Trésor.

Plus largement, les Etats-Unis se donnent la possibilité d'"imposer des sanctions à toute personne qui souhaite opérer ou a opéré dans le secteur énergétique russe", selon le communiqué du ministère.

Ces sanctions viennent s'ajouter aux nombreuses mesures déjà mises en place, notamment l'introduction d'un prix plafonné pour le pétrole russe, depuis décembre 2022.

Washington avait annoncé le 21 novembre une série de restrictions visant une cinquantaine d'établissement bancaires russes, dont la filiale financière de Gazprom, Gazprombank, afin, déjà, de réduire les revenus issus de la vente des hydrocarbures.

Interrogé sur le sort de ces sanctions sous le prochain gouvernement, un haut responsable américain a estimé, lors d'un échange avec la presse, que c'était "totalement de son ressort de décider si, quand et dans quelles conditions il pourrait lever les sanctions que nous avons mis en place".

Il a ajouté que ces mesures fourniraient - en affaiblissant Moscou - un "levier significatif" tant à l'administration de Donald Trump qu'à l'Ukraine "pour négocier une paix juste et durable".

Les sanctions entraînent le gel des avoirs détenus directement ou indirectement par les entreprises visées aux Etats-Unis ainsi que l'interdiction pour des entreprises basées aux Etats-Unis, ou des citoyens américains, de commercer avec ces cibles des sanctions, au risque d'être sanctionnés à leur tour.

https://www.connaissancedesenergies.org ... ses-250110

[phyvette]

L'économie Russe va moins bien que bien, et le groupe Russe Gazprom a annoncé des licenciements massifs, soit environ la moitié du personnel administratif.

https://information.tv5monde.com/econom ... ts-2758036

[LeLama]

L'économie Russe va moins bien que bien, et le groupe Russe Gazprom a annoncé des licenciements massifs, soit environ la moitié du personnel administratif.

https://information.tv5monde.com/econom ... ts-2758036

Il me semble clair qu'en cas de conflit entre deux pays, les deux pays souffrent. Comme dans une engueulade entre deux collegues. Les deux prennent cher.

La question me semble plutot : Entre l'economie de la Russie et de la France, laquelle souffre davantage ? Tu en penses quoi Phyvette ?

[nemo]

L'économie Russe va moins bien que bien, et le groupe Russe Gazprom a annoncé des licenciements massifs, soit environ la moitié du personnel administratif.

https://information.tv5monde.com/econom ... ts-2758036

Il me semble clair qu'en cas de conflit entre deux pays, les deux pays souffrent. Comme dans une engueulade entre deux collegues. Les deux prennent cher.

La question me semble plutot : Entre l'economie de la Russie et de la France, laquelle souffre davantage ? Tu en penses quoi Phyvette ?

Pas la question la plus pertinente AMA on est malgré tout pas en guerre avec la Russie. Pas encore du moins. Il faudrait comparer avec l'économie ukrainienne et là y a pas photo malheureusement pour les ukrainiens. Ce qui fait que l'Ukraine est entièrement dépendant des US notamment pour la poursuite de la guerre. Donc Trump a à coup sur les clés de la suite.
Aussi le caractére idéologique de la façon dont on (ce "on" inclut tout les "camps") considère l'économie russe est tellement teinté d'idéologie que je refuse de me fier à qui que ce soit sur le sujet : tous mentent, grossissent, minorent et concluent ce qu'ils veulent. Cela me rappelle la façon dont on considérait l'économie de l'URSS du temps de la guerre froide.

[alain2908]

La question me semble plutot : Entre l'economie de la Russie et de la France, laquelle souffre davantage ? Tu en penses quoi Phyvette ?

Grok me dit

Pour évaluer laquelle des économies, la France ou la Russie, a le plus souffert ces trois dernières années, il est nécessaire de considérer plusieurs indicateurs économiques comme la croissance du PIB, l'inflation, le chômage, et les impacts des événements géopolitiques et des sanctions.

Croissance du PIB :
Russie : Malgré les sanctions occidentales, la Russie a enregistré une croissance économique surprenante ces dernières années. En 2023, le PIB russe a augmenté de 3,6%, principalement grâce à l'effort de guerre qui a stimulé certains secteurs de l'économie. Cependant, cette croissance est considérée comme déséquilibrée et non durable à long terme, étant fortement dépendante des dépenses militaires.
France : La France a fait face à des défis économiques, notamment avec une croissance plus faible en comparaison directe avec la Russie, mais avec une reprise progressive après la crise du Covid-19. En 2023, la croissance économique française était inférieure à celle de la Russie, mais plus stable et diversifiée, avec un PIB qui a augmenté de 0,3% au deuxième trimestre de 2024.
Inflation :
Russie : A connu un retour de l'inflation en 2023, avec des taux d'intérêt élevés pour la combattre, et une inflation officielle à 8,5% mais probablement plus élevée en réalité.
France : L'inflation a été un sujet de préoccupation, mais les mesures de la Banque centrale européenne ont visé à la contenir à des niveaux plus modérés par rapport à la Russie.
Chômage :
Russie : Le taux de chômage est très bas à environ 3%, mais cela est en partie dû à une pénurie de main-d'œuvre due à la mobilisation pour la guerre et l'exode des travailleurs qualifiés.
France : Le chômage a diminué ces dernières années, mais reste plus élevé que celui de la Russie, avec un taux autour de 7 à 8% en moyenne.
Impact des sanctions :
Russie : Les sanctions occidentales ont eu un impact significatif, mais l'économie russe a montré une certaine résilience grâce aux exportations vers des pays non-sanctionnants et à l'augmentation des dépenses publiques pour l'effort de guerre.
France : La France n'est pas directement sanctionnée, mais elle subit des répercussions indirectes à travers des perturbations économiques globales et des coûts énergétiques plus élevés.

En conclusion, bien que la Russie ait montré une croissance du PIB plus élevée ces trois dernières années, cette croissance est d'une nature particulière, liée à l'effort de guerre, ce qui rend la situation économique complexe et potentiellement fragile à long terme. Les défis structurels et l'inflation élevée en Russie indiquent que son économie a souffert de manière significative, mais de façon différente de la France. La France, avec une croissance plus modeste, a néanmoins maintenu une économie plus diversifiée et stable, malgré les défis de l'inflation et du chômage. On peut donc dire que les deux économies ont souffert, mais de manières distinctes, la Russie face à des sanctions et des déformations économiques liées à la guerre, et la France avec des défis plus structurels et de croissance modérée.

Je note qu'il n'évoque pas l'impact des Taux directeur de la banque centrale russe, actuellement à 21%, comme élément de fragilité.
Je note également qu'il n'évoque pas la nomination de Bayrou comme élément de redressement de l'économie française mais je pense que c'est parce que son discours de politique générale n'était pas encore connu à l'heure de mon prompt.

[LeLama]

Serieusement, tu penses que Grok peut te donner la "bonne" reponse a ca ?

As tu analyse' les elements qui montrent que c'est un texte militant ou pas ? Dans quel sens est il militant ? Quels elements stylistiques reperes tu ?

[Troti]

La question me semble plutot : Entre l'economie de la Russie et de la France, laquelle souffre davantage ? Tu en penses quoi Phyvette ?

Je ne suis pas Phyvette, et je ne suis pas sûr de savoir quantifier le niveau de souffrance d'un pays, mais ce qui est sûr, c'est que je préfère vivre en France qu'en Russie maintenant. Est-ce un indicateur valable?
Grok n'a pas parlé 'espérance de vie, d'accès aux soin, d'éducation, de liberté de parole, ...

[GillesH38]

la comparaison des taux de croissance ne dit évidemment rien sur le point de départ, donc sur la comparaison des niveaux de vie dans l'absolu.

[alain2908]

leLama s'interessait aux souffrances de l'économie pas des habitants.

[GillesH38]

bah y a qu'a demander à l'économie russe comment elle se sent

[kercoz]

"""De quel soutien bénéficie Poutine ?
Selon l'organisation non gouvernementale russe Centre Levada, environ 85 % de la population russe approuvait Poutine début 2023, soit le taux le plus élevé depuis près de 8 ans.""""

https://fr.statista.com/statistiques/12 ... on-russie/

[GillesH38]

Et en France, y a des gens qui râlent contre la démocratie, mais qui râlent aussi contre Macron qu'ils traitent de dictateur... pas facile tout ça .

[alain2908]

Serieusement, tu penses que Grok peut te donner la "bonne" reponse a ca ?

As tu analyse' les elements qui montrent que c'est un texte militant ou pas ? Dans quel sens est il militant ? Quels elements stylistiques reperes tu ?

Tu ne fais pas confiance à Elon Musk pour produire une IA impartiale ?

[nemo]

Serieusement, tu penses que Grok peut te donner la "bonne" reponse a ca ?

As tu analyse' les elements qui montrent que c'est un texte militant ou pas ? Dans quel sens est il militant ? Quels elements stylistiques reperes tu ?

Tu ne fais pas confiance à Elon Musk pour produire une IA impartiale ?

[phyvette]

Au moins 65 pétroliers ont jeté l'ancre après le nouveau paquet de sanctions américaines.
Cinq d'entre eux se trouvaient au large de ports chinois, sept autres ont jeté l'ancre près de Singapour, tandis que d'autres ont fait escale en mer Baltique et en Extrême-Orient.
Environ 10 % de la flotte mondiale de pétroliers est désormais soumise aux sanctions américaines
https://www.reuters.com/world/dozens-oi ... 025-01-13/

https://www.boursier.com/actualites/reu ... 84814.html