Pour répondre, ou faire écho à Rafa dans son message d'hier 3 mars
et au message de Transhuman qui écrit:
""Je me demande des deux : les USA ou leurs séïdes, lequels est le moteur dans cette histoire ?""
Le "moteur" de cette histoire, est dans les rapports USA—Amérique-Latine, il est historique depuis 1820 environ, lorsque l'Espagne dut lâcher son empire. Il y a là une "dialectique" cultivée à souhait par la diplomatie et surtout les "services secrets", anglais au XIXème siècle, puis étatsuniens à partir du XXème siècle. Il s'agit d'infiltrer d' "adversaire" d'envenimer des intentions, le pousser à bout pour qu'il dérape et mieux le "cueillir"... C'est ainsi, dit en très condensé, que l'histoire et l'actualité se déroulent.
Donc, en résumé, dans une tension déjà grande dans cette région d'Amérique du Sud, l'armée colombienne a donc attaqué un campement des FARC (1) près de sa frontière avec l'Équateur, mais en territoir équatorien, tuant le "second" dirigeants des FARC, incroyablement appelé "le ministre des affaires étrangère des FARC"... Ceci débouchant sur la crise suraigüe actuelle dans cette région concernant trois pays importants : l'Équateur limitrophe de la Colombie, elle-même limitrophe du Venezuela.
Je pense aussi que, malgré tout, les protagonistes n'iront pas jusqu'à "dégainer".
Cependant c'est un des buts à peine masqués des États-Unis qui cherchent par tous les moyens à déclencher une crise grave dans cette région qui ferait se battre militairerment entre-eux ces pays sud-américains, sans qu'ils (les États-Unis) aient besoin d'intervenir directement... (intervenir directement actuellement leur est sûrement impossible pour des tas de raisons).
Les États-Unis, leurs gouvernements, sont devenus extrêmement dangereux pour le monde, ils sont, pour l'essentiel, l'exécutif actuel de ce qui constitue, de facto, le, ou un pouvoir mondial. Et je suis bien d'accord qu'on doit soutenir les pays latinos-américains qui se sentent atteints et protestent contre cette intrusion en Équateur de l' "armée" colombienne (sans doute alias la CIA); et tant mieux si le Pérou se joint à ces protestations. Ce serait intéressant d'avoir la réaction du Brésil.
Mais ATTENTION, ne pas faire le jeu des États-Unis, car tout cela fait partie de leurs manœuvres machaveliques qui n'ont rien à voir avec la "liberté démocratique" dont on nous saoule à chaque phrase entendue ou lue.
Certes, il faut s'opposer par tous le moyens au socialisme et au marxisme, et je continue à penser que le Venezuela n'est pas Cuba, mais il faut, exactement de la même façon et dans le même sens, que les gouvernements sud-américains ne soient plus des pions étatsuniens (exemple: la Colombie) faisant couler sans fin la sueur, puis le sang de leurs peuples au grand bénéfice de Wall-Street... Car les injustices insupportables imposées par les États-Unis et subies par les Latinos-Américains depuis des décennies ne font que fourbir le socialo-communisme. Socialisme et communisme "bienvenus" pour les intentions de États-Unis...
--->Voir et LIRE CECI ATTENTIVEMENT (certains le connaissent sans doute) c'est un exemple typique des agissements de la plus grande et puissante démocratie du monde:
http://www.legrandsoir.info/article.php ... ticle=2816
Ce qui vient d'être lu n'est plus tolérable!
Ainsi, nous avons encore là, dans la crise actuelle Équateur-Colombie-Venezuela, l'exemple clair de manœuvres et de plans terribles fourbis par les milieux financiers mondiaux, souchés dans l'axe financier Londres-New-York, dont les gouvernements des États-Unis sont les premiers bras exécutifs et tout ce qui va avec (par exemple, l' "Europe" brusello-strasbourgeoise obéit sans bruit à cet axe Londres-New-York comme un vulgaire chien de garde, du genre Nicolas Sarkozy, après Tony Blair).
J'espère avec d'autres que les États-Unis échoueront, et échoueront de façon trop cuisante pour que d'autres cherchent (Chine?) à prendre cette "place". Mais leur capacités secrètes de nuire n'est pas nulle, loin s'en faut (on ne peut pas vraiment estimer un inventaire précis de leurs armes et leur niveau opérationnel de technologie). L'Amérique Latine n'a pas encore exprimé tous ses potentiels humains, géographiques, spirituels. Si les circnstances lui permettent de ne plus retomber dans la vassalité où les pays occidentaux, USA en tête, voudraient qu'elle reste, sous des couverts milelleux dont nous avons le chic en Europe, de démocratie, "ouverture", liberté, investissements, etc, tous les sermons soporifiques habituels.
(1) Forces Armées Révolutionnaires Colombiennes, une guerrilla déjà ancienne formées de guerilleros marxistes devenus progressivement brigands de grands chemins, preneurs d'otages qui leurs servent de "monnaie" pour faire pression sur les gouvernements et qui pratique le narcotrafic, ce qui leur permet aussi d' "acheter" des hommes à l'intérieur de ces gouvernements... Toute la question est de savoir quels sont exactement les "soutiens" que ces FARC ont des gouvernements de gauche au pouvoir au Venezuela et en Équateur, lesquels gouvernements se "serviraient" de ces bandits pour certaines opérations internationales... Mais quelles opérations internationales? En effet, il y aurait un risque encore pire, car ces fameuses FARCS, selon des sources argentines sérieuses, seraient devenues le pantin de la CIA étatsunienne (ou d'autres services secrets "spécialisés" américains).
En effet, les États-Unis cherchent par tous le moyens à déstabiliser la région pour "récupérer" ici le pétrole du Venezuela, là celui de la Bolivie, etc, dont ils ont trop besoin, et la grande interrogation est de savoir si, au Venezuela, ainsi qu'en Équateur, les "agents-doubles" ne seraient pas passés à l' "action". C'est à dire se "servir" des gouvernements socialistes venezuelien et équatorien (infiltrés par des agents doubles étatsuniens) pour justifier des interventions du type de celle que vient d'effectuer l'armée colombienne en territoir équatorien, tout près de la frontière colombienne. Cette "opération" de l'armée colombienne "sent" très fort la CIA (ou équivalent)...