société post-pétrole : l'exemple imaginaire de Cuba
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- Hydrogène
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Re: société post-pétrole : l'exemple de Cuba
Qu'une élection avec un candidat par place, c'est rageant.
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- Hydrogène
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Re: société post-pétrole : l'exemple de Cuba
Bah, moi je partage un peu leur rage. Dans mon village, il n'y avait que 5 candidats pour les 5 places du Conseil communal. Même si on pouvait voter pour n'importe quel habitant majeur du village (et j'ai voté pour des gens qui n'étaient pas parmi les candidats), c'était énervant. J'aimerais bien que tout le monde puisse voter pour un candidat qui le représente.Pierre M. Boriliens a écrit :Ça ne devrait être rageant que pour les Cubains, éventuellement.
Personnellement, je me sens assez bien placé.Pierre M. Boriliens a écrit : En plus, je nous trouve assez mal placés, ces derniers temps, pour donner des leçons de démocratie...
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- Brut léger
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Re: société post-pétrole : l'exemple de Cuba
Mauvaise conclusion.Krom a écrit :Qu'une élection avec un candidat par place, c'est rageant.
Tu tires des conclusions en supposant que le système éléctoral cubain fonctionne comme le système éléctoral français; ce qui n'est pas le cas.
En France, il y a un certain nombre de places, qui doivent toutes être pourvues, et seuls les X premiers en pourcentages de voix ont accès aux places (ce qui fait, en passant, que quant il y a beaucoup trop de candidats, les élus le sont avec des pourcentages très faibles).
A Cuba c'est différent, il n'y a pas un nombre fixe de places, mais un nombre de candidats, qui peuvent être élus, ou pas.
Il y aura donc, au final, au plus le même nombre de places que de candidats, mais il peut y en avoir moins (ça arrive que des candidats ne soient pas élus, bien que ce doit être rare pour les éléctions de l'Assemblée Nationale puisque ceux qui s'y presentent (ou qu'on presente, un candidat peut être postulé par lui même ou par quelqu'un d'autre) ne sont pas des inconnus, ils ont déjà fait leurs preuves au niveau municipal ou provincial, et qu'on ne va pas postuler quelqu'un d'incompétant ou de mal aimé qui sera rejeté par les votants, ce serait idiot).
En France on ne peut donner son avis que sur UN SEUL candidat de toute la quantité de candidats qui se presentent; si on en aime deux ou trois ou plus, il faudra forcemment faire un choix, et les autres qu'on aime aussi passeront comme "pas aimés"; les voix des votants sont diluées dans la quantité de candidats;
à Cuba on peut donner son avis pour chaque candidat, soit on l'aime (on coche) soit on ne l'aime pas (on ne coche pas).
Il faut aussi tenir compte de la situation géopolitique; Cuba est soumis à un blocus et une agression permanente de la part de son voisin, qui se trouve être le pays le plus puissant de la planète en plus; dans cette situation, et face à la volonté affichée de l'ennemi de créer des divisions internes pour envahir le pays (c'est pas une invention, il existe un plan écrit, gros comme un botin téléphonique; avec ce qu'il faut faire, comment, les montants d'argent alloué, etc), il est normal que les cubains ne veuillent pas faire le jeu des Etats-Unis et qu'ils veuillent montrer une image d'unité particulièrement solide; si j'étais cubain j'aurais moi aussi suivi le mot d'ordre de "vote uni" (voter pour tous les candidats), histoire d'envoyer un message fort aux Etats-Unis: "ce ne sera pas pour cette fois que vous pourrez débarquer".
Et puis, les politiques cubains font apparamment du bon boulot; le pays se sort assez bien d'une crise assez monstrueuse, je ne sais pas si d'autres pays auraient pu en faire autant; objectivemment je pense que les cubains ont des raisons d'être satisfaits, et même fiers, de la façon dont le pays est geré; donc pas de raison d'avoir recours à un "vote punition" (qui serait très facile: ne voter pour aucun des candidats, et de fait, je ne sais plus si c'est 2 ou 3% des votants ont choisi de voter comme cela)
- mahiahi
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Re: société post-pétrole : l'exemple de Cuba
Pour le candidat uinique, c'est le cas chez moi, à chaque second tour de municipales, au cas où les électeurs ne suivraient pas l'accord signé entre PS et PC...
Ce qui signifie que les électeurs ont le choix entre le candidat et rienRafa a écrit : A Cuba c'est différent, il n'y a pas un nombre fixe de places, mais un nombre de candidats, qui peuvent être élus, ou pas.
Sauf dans les petites communes françaises, où tu peux panacherRafa a écrit : En France on ne peut donner son avis que sur UN SEUL candidat de toute la quantité de candidats qui se presentent; si on en aime deux ou trois ou plus, il faudra forcemment faire un choix, et les autres qu'on aime aussi passeront comme "pas aimés"; les voix des votants sont diluées dans la quantité de candidats;
Fais attention, la grosse majorité des dictatures se caractérisent par un encerclement par les forces du mal ou par une crise terrible qui nécessite que tout le monde fasse ce qu'on lui dit.Rafa a écrit : Il faut aussi tenir compte de la situation géopolitique; Cuba est soumis à un blocus et une agression permanente de la part de son voisin
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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- Hydrogène
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Re: société post-pétrole : l'exemple de Cuba
Rafa a écrit :Mauvaise conclusion.Krom a écrit :Qu'une élection avec un candidat par place, c'est rageant.
Tu tires des conclusions en supposant que le système éléctoral cubain fonctionne comme le système éléctoral français; ce qui n'est pas le cas.
[...]
A Cuba c'est différent, il n'y a pas un nombre fixe de places, mais un nombre de candidats, qui peuvent être élus, ou pas.
Plutôt que de m'écrire une tartine, après cela, tu devrais plutôt en conclure que le journaliste du Monde a travaillé comme un journaliste, et n'a rien laissé entendre de cette différence.
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- Condensat
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Re: [Sciences politiques] le régime cubain
Au moment où devrait commencer une période nouvelle pour Cuba, post-révolutionnaire? Affaire à suivre. Tout ce qu'on peut souhaiter de mieux à ce peuple adorable que j'ai connu, c'est de parvenir à ne pas se vendre au "marchés mondiaux" où c'est encore, plus ou moins, les États-Unis qui sont en tête. Voici un simple et petit rappel de Cuba d'avant 1959:
http://www.cubantrip.com/histoire_de_cuba/batista.php/
http://www.cubantrip.com/histoire_de_cuba/batista.php/
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- Hydrogène
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Re: [Sciences politiques] le régime cubain
Les USA ont déjà annoncé que la fin de Fidel ne serait pas un argument suffisant pour déserrer l'embargo. C'est dommage. Un peu de développement économique et Internet rendrait les choses plus difficiles au Parti.
- energy_isere
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Re:
Raul Castro promet l'austérité aux Cubains
Raul Castro remet les pendules à l'heure. Dans un discours à l'occasion de la fête nationale samedi soir à Santiago, "berceau" de la révolution cubaine, le nouveau président prévenu ses concitoyens que des temps difficiles les attendent, étant donné la flambée des prix du pétrole et des matières premières.
Alors que les Cubains s'attendaient à l'annonce de nouveaux changements dans le système communiste de l'île, Raul Castro a centré son discours sur la situation économique, estimant qu'elle devrait retarder les aspirations à l'amélioration des conditions de vie. "Quels que soient nos grands rêves de régler tous les problèmes, nous ne pouvons pas dépenser plus que nous ne possédons", a-t-il lancé.
Raul Castro, 77 ans, qui a officiellement succédé à son frère aîné Fidel, 81 ans, en février 2008, dirige Cuba de fait depuis que le Lider Maximo lui a "provisoirement" transmis ses pouvoirs en juillet 2006 en raison de problèmes de santé.
La dernière fois que le Lider maximo a été vu en public fut d'ailleurs le 26 juillet, il y a deux ans: cinq jours plus tard, il subissait une intervention chirurgicale d'urgence, et les Cubains ne l'ont plus jamais revu.
Depuis cinq mois qu'il est aux commandes, le cadet des Castro a ouvert quelques maigres espaces de respiration pour ses concitoyens: il a pris des mesures pour l'accès à la propriété des paysans et de certains ouvriers, ou encore autorisé les téléphones portables et les taxis privés. Du coup, certains espéraient qu'il continuerait sur cette voie, et annoncerait par exemple un assouplissement des conditions de voyage à l'étranger.
Mais pour d'autres, l'espoir suscité par les premiers pas de Raul s'estompe. "Dans la rue, tout le monde parle de changement, mais nous n'avons pas eu même une seule réforme économique ou politique importante", soupire Oswaldo, 69 ans, ouvrier à la retraite. "Et pouvoir ouvertement critiquer les choses, ça aussi c'est quelque chose dont nous devons nous contenter de rêver".
Raul Castro a en revanche déclaré samedi que l'île continuerait "de prêter une attention toute particulière à la défense, quels que soient les résultats de la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis", qui opposera le républicain John McCain au démocrate Barack Obama en novembre.
Le Jour de la Révolution célèbre l'attaque lancée le 26 juillet 1953 par une poignée de guérilleros contre la caserne de la Moncada, à Santiago (860 km à l'est de La Havane), qui s'acheva entre bain de sang et arrestations. Mais ce fut le premier fait d'armes de la révolution qui devait finir par triompher en 1959 de la dictature de Fulgencio Batista. AP
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Re: société post-pétrole : l'exemple de Cuba
oueh c'est bien, dis docteur ma fille elle a mal la, pfff t'inquiete c'est une castro entérite ta fffille juan elle creve pour le bonheur cubain
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Re: société post-pétrole : l'exemple de Cuba
Tiens, c'est intéressant ça...Pierre M. Boriliens a écrit :Arrête donc de raconter n'importe quoi :faloup a écrit :oueh c'est bien, dis docteur ma fille elle a mal la, pfff t'inquiete c'est une castro entérite ta fffille juan elle creve pour le bonheur cubain
Espérance de vie (années) / taux de mortalité des moins de 5 ans (pour mille)
USA : 78 ans, 8
Cuba : 78 ans, 7
Source OMS : http://www.who.int/whr/2006/annex/06_annex1_fr.pdf
"Les clés de la connaissance se trouvent dans la communication sans censure et l'interaction sans barrières avec ses congénères..."
"Vive Internet !"
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Re: société post-pétrole : l'exemple de Cuba
oui d'autant que c'est n'importe quoi, mais bon illusions.......
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Re: société post-pétrole : l'exemple de Cuba
le wiki dont tu tire tes sources:
"Deux millions de Cubains, soit 11 % de la population du pays, vivent en exil, à l'extérieur de l'île[8]. Entre {{formatnum:50000} et 80 000 Cubains émigrent chaque année aux États-Unis de façon illégale."
quand aux autres ma foi les requins, doit y avoir d'ailleurs une étude la dessus pm , style au large de cuba les squales se portent bien
c'est juste triste de lire de telles bêtises
"Deux millions de Cubains, soit 11 % de la population du pays, vivent en exil, à l'extérieur de l'île[8]. Entre {{formatnum:50000} et 80 000 Cubains émigrent chaque année aux États-Unis de façon illégale."
quand aux autres ma foi les requins, doit y avoir d'ailleurs une étude la dessus pm , style au large de cuba les squales se portent bien

c'est juste triste de lire de telles bêtises
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- Goudron
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Re: société post-pétrole : l'exemple de Cuba
mon genre t'exècre pierre, soit le tiens aussi:
mes sources n'y sont non plus cher OMS, pourtant
comme c'est curieux et instructif que de lire ceci et de rapprocher cela:
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_Cuba
now mon cher je te souhaite bien le plaisir d'aller idéalement (bien sur) dans une société non permissive comme la notre clavarder, comme tu le fait aussi librement ici.
et ce qui me fait violemment réagir vois tu c'est cela (hs merci).
"D'où l'intérêt de diminuer les salaires, d'augmenter la productivité, etc.
L'exemple de la productivité est particulièrement démonstratif : avant, le salarié fabrique 1 pendant 1 heure et il est payé 1 heure, après il fabrique 2 toujours en 1 heure, et il est toujours payé 1 heure (parfois un peu mieux, mais ce n'est pas obligé). Avant, l'entreprise (c'est-à-dire leurs propriétaires) vendent 1 à 100 €, dont 10 € de travail et mettons 10 € de plus-value, et après ils vendent 2 à 100 €, dont 10 € de travail au total et toujours 10 € de plus-value pour 1 vendu, c'est-à-dire que la plus-value totale passe à 30 € (2 x 10 € + 1 heure d'économie sur le travail)...
Les conséquences sont évidentes : si quelqu'un augmente sa productivité, tous sont obligés de le faire. Mais alors il faut qu'ils vendent 2 à la place de 1 (conquête du marché). Pour ce faire, ils sont obligés de vendre moins cher : dans l'exemple, le gain de productivité fait passer la plus-value de 10 à 30, ils peuvent donc vendre à 95 au lieu de 100 et ils y gagnent encore largement, en l'occurrence 20 (en fait, ils peuvent descendre jusqu'à 90 tout en gagnant autant qu'avant l'augmentation de productivité)...
Bien entendu, de l'autre côté, du côté du salarié, le gain de productivité signifie avant tout de nouvelles contraintes, sans nécessairement de compensations. Sauf que les prix de ce qu'il achète baissent, éventuellement (ce qui est un gain, tant que ce qu'il achète correspond à des besoins réèls et non pas crées artificiellement...).
Seconde conséquence, la croissance est une nécessité vitale !
Et encore, je ne fais pas intervenir la mécanisation, la division du travail, qui ne font qu'aggraver les choses (pour le salarié, évidemment)."
et ceci:
"Toutes ces explications sont évidemment assez primaires, la réalité est plus subtile, mais la logique, c'est bien celle-là !
Une chance de quoi, alors, pour reprendre la question du début ? Ils n'ont pas le choix : ou bien ils jouent totalement à ce jeu (salauds obligés, en quelque sorte), ou bien ils font quelques compromis, mais dans ce cas ils ne tiennent pas longtemps face à un concurrent qui a moins de scrupules. Ils sont alors obligés de faire des appels de fonds, puis finissent par vendre leur boîte pour des clopinettes ou déposent leur bilan. A quoi peuvent s'ajouter les tentations que j'évoquais, pendant les périodes fastes au moins, ce qui aggrave le cas lorsqu'elles le sont moins...
(j'ajoute que le plus souvent ils n'ont aucune connaissance théorique, aucun recul par rapport à ce qu'ils font donc plus ou moins inconsciemment)."
c'est simplement gerbant, ici sur ce forum, en france dans un pays démocratique, la subtilité que tu étreint si finement a l'aune de la misère du siècle passé, je te laisse a ta fange poste communiste, le regrette profondément mais les maux appellent les mots, et l'histoire aussi pour ceux qui ont oubliés.
mes sources n'y sont non plus cher OMS, pourtant

comme c'est curieux et instructif que de lire ceci et de rapprocher cela:
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_Cuba
now mon cher je te souhaite bien le plaisir d'aller idéalement (bien sur) dans une société non permissive comme la notre clavarder, comme tu le fait aussi librement ici.
et ce qui me fait violemment réagir vois tu c'est cela (hs merci).
"D'où l'intérêt de diminuer les salaires, d'augmenter la productivité, etc.
L'exemple de la productivité est particulièrement démonstratif : avant, le salarié fabrique 1 pendant 1 heure et il est payé 1 heure, après il fabrique 2 toujours en 1 heure, et il est toujours payé 1 heure (parfois un peu mieux, mais ce n'est pas obligé). Avant, l'entreprise (c'est-à-dire leurs propriétaires) vendent 1 à 100 €, dont 10 € de travail et mettons 10 € de plus-value, et après ils vendent 2 à 100 €, dont 10 € de travail au total et toujours 10 € de plus-value pour 1 vendu, c'est-à-dire que la plus-value totale passe à 30 € (2 x 10 € + 1 heure d'économie sur le travail)...
Les conséquences sont évidentes : si quelqu'un augmente sa productivité, tous sont obligés de le faire. Mais alors il faut qu'ils vendent 2 à la place de 1 (conquête du marché). Pour ce faire, ils sont obligés de vendre moins cher : dans l'exemple, le gain de productivité fait passer la plus-value de 10 à 30, ils peuvent donc vendre à 95 au lieu de 100 et ils y gagnent encore largement, en l'occurrence 20 (en fait, ils peuvent descendre jusqu'à 90 tout en gagnant autant qu'avant l'augmentation de productivité)...
Bien entendu, de l'autre côté, du côté du salarié, le gain de productivité signifie avant tout de nouvelles contraintes, sans nécessairement de compensations. Sauf que les prix de ce qu'il achète baissent, éventuellement (ce qui est un gain, tant que ce qu'il achète correspond à des besoins réèls et non pas crées artificiellement...).
Seconde conséquence, la croissance est une nécessité vitale !
Et encore, je ne fais pas intervenir la mécanisation, la division du travail, qui ne font qu'aggraver les choses (pour le salarié, évidemment)."
et ceci:
"Toutes ces explications sont évidemment assez primaires, la réalité est plus subtile, mais la logique, c'est bien celle-là !
Une chance de quoi, alors, pour reprendre la question du début ? Ils n'ont pas le choix : ou bien ils jouent totalement à ce jeu (salauds obligés, en quelque sorte), ou bien ils font quelques compromis, mais dans ce cas ils ne tiennent pas longtemps face à un concurrent qui a moins de scrupules. Ils sont alors obligés de faire des appels de fonds, puis finissent par vendre leur boîte pour des clopinettes ou déposent leur bilan. A quoi peuvent s'ajouter les tentations que j'évoquais, pendant les périodes fastes au moins, ce qui aggrave le cas lorsqu'elles le sont moins...
(j'ajoute que le plus souvent ils n'ont aucune connaissance théorique, aucun recul par rapport à ce qu'ils font donc plus ou moins inconsciemment)."
c'est simplement gerbant, ici sur ce forum, en france dans un pays démocratique, la subtilité que tu étreint si finement a l'aune de la misère du siècle passé, je te laisse a ta fange poste communiste, le regrette profondément mais les maux appellent les mots, et l'histoire aussi pour ceux qui ont oubliés.
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- Goudron
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Re: société post-pétrole : l'exemple de Cuba
nonobstant le fait de prendre, les gens pour des cons ce qu'ils ne sont forcement, demain est un idéal, mais pas au kolkoze il n'existent plus.