Afghanistan

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Re: Afghanistan

Message par nemo » 20 sept. 2021, 14:27

Interview intéressante d'un journaliste ayant passé 2 jours avec les talibans. Il nous donne un poit de vue sur qui sont les talibans 2.0 et en quoi ils différent (ou pas) de la mouture d'il y a 20 ans.
https://www.youtube.com/watch?v=1OSBU0KWeqc&t=681s
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Re: Afghanistan

Message par nemo » 20 sept. 2021, 14:57

https://www.youtube.com/watch?v=dA01_ZcHQ_w
Et un très très bon reportage de Le monde qui part de la fameuse photo des afghanes en minijupe et décrit la réalité afghane des années 50/60/70. Je recommande vraiment ça dure que 10mn.
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Re: Afghanistan

Message par kercoz » 03 oct. 2021, 11:08

A écouter a tout prix pour un autre point de vue sur les talibans:
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... r-le-droit

"""Et si c’était notamment, et contre toute attente, par le droit que les Taliban avaient gagné la guerre et repris le pouvoir en Afghanistan ? Car loin d’être une situation sans droit, une guerre civile peut, au contraire, prendre la forme d’une guerre du droit, entre deux ordres juridiques alternatifs et exclusifs. C’est que montre, au terme d’une longue et minutieuse enquête, le politiste Adam Baczko dans Taliban : la guerre par le droit. Il est rejoint en seconde partie par la curatrice Guilda Chahverdi.""""

étonnantes informations sur le mode de fonctionnement des guerres civiles ou il y aurait bien plus de droit que l'intuition le croit... même les gens opposés aux talibans confient leurs conflits internes aux juges talibans, bien plus fiables que l' institution officielle...surprenant et évident!
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Re: Afghanistan

Message par energy_isere » 24 nov. 2021, 09:06

Le charbon, un polluant incontournable dans le rude hiver afghan

AFP parue le 24 nov. 2021

Sur un marché proche de Kaboul, le charbon arrive par tonnes depuis les mines du nord de l'Afghanistan. Bientôt, de nombreux habitants le brûleront pour se chauffer et respireront l'un des airs les plus pollués au monde, faute d'alternative en cet hiver de grave crise économique.

Chez les quelque quarante employés d'Abdullah Rahimi, un des gérants du marché, pas un centimètre de peau ne semble avoir échappé à la poussière noire. Le charbon s'est glissé au plus profond des rides des aînés. Il est déjà bien installé sous les ongles des plus jeunes, dans leurs bronches aussi probablement, alors que certains n'ont même pas 15 ans.

Ils se lancent des blocs de charbon pour vider les camions, poussent des brouettes chargées de sacs, font des tas à coup de pelle, chargent les véhicules des clients.

"Le salaire dépend du nombre de clients. En moyenne, on gagne entre 200 et 300 afghanis par jour" (entre 1,90 et 2,85 euros), explique l'un d'eux, Abdul Ghafar Karimi, 35 ans. Avant, il était mineur et mieux payé, "500 afghanis par jour" (4,75 euros). Mais il a changé de travail, car c'était "trop dangereux". Tous les ans, les accidents dans les mines afghanes font plusieurs morts.

"Les gens viennent sur ce marché parce que c'est moins cher que dans Kaboul", explique Abdullah Rahimi: 10.000 afghanis (95 euros) la tonne de charbon, contre plus de 14.000 (132 euros) en ville.

- Brouillard toxique -

Ici, on est loin des discussions de la COP26 qui ont eu lieu au début du mois à Glasgow (Ecosse) pour lutter contre le changement climatique, et ont désigné le charbon parmi les principaux responsables. Sur le marché, les travailleurs n'en ont pas entendu parler.

L'Afghanistan, l'un des pays les plus pauvres du monde, en reste un modeste pollueur. En 2018, un Afghan polluait en moyenne 75 fois moins qu'un Américain (0,2 tonne métrique de CO2 par an, contre environ 15), selon la Banque mondiale.

Mais la pollution fait des ravages à Kaboul. Tous les hivers, l'air de la capitale, située à 1.800 mètres d'altitude, devient lourd et nocif à cause des fumées des chauffages domestiques au charbon, au bois et tout autres rebuts pouvant être brûlés, des ordures ménagères aux pneus de voitures.

Des montagnes environnantes, on voit alors clairement l'épais nuage de pollution qui recouvre la cuvette où vivent au moins 5 millions d'habitants.

Dimanche, selon le site de la société suisse IQ Air qui mesure la pollution aérienne dans le monde, Kaboul était la sixième pire ville du globe pour la qualité de l'air, derrière New Delhi (Inde) et Lahore (Pakistan), enveloppées ces jours-ci d'un épais brouillard de pollution toxique.

"Si on avait de l'électricité et du gaz, les gens n'utiliseraient pas le charbon", souligne Abdullah Rahimi. "Mais c'est assez abordable" et ils ne peuvent "pas faire autrement".

"Le réchauffement climatique est un problème pour le monde entier. Nous en sommes conscients ici. Il fait de plus en plus chaud, nous n'avons plus de neige tous les hivers comme avant", souligne un client, Amanullah Daudzai, vêtu d'un shalwar kamiz beige, l'ample habit traditionnel afghan.

- "Affaires à zéro" -

"La pollution provoque de graves maladies respiratoires", et "tous les Afghans savent ce que le charbon fait", poursuit-il. "Mais c'est moins cher".

Mais à Kaboul, l'environnement est loin d'être le premier motif d'inquiétude. Depuis que les talibans ont repris le pouvoir en août, l'aide internationale s'est tarie et l'économie est en partie à l'arrêt. Le chômage explose, des salaires ne sont plus payés, la misère et la faim s'étendent. Et le charbon se vend moins.

"Avant on vendait le chargement d'un ou deux camions en une journée. Maintenant, il nous faut 15 ou 20 jours", soupire Abdullah Rahimi. Les prix du charbon ont augmenté de 9% depuis un an, notamment à cause du transport plus cher.

Mohammad Yusuf Mangal, un agent immobilier de 21 ans, vient lui d'acheter cinq tonnes après négociation. Il lui en faudra six de plus pour se chauffer tout l'hiver. "Les affaires sont à zéro" mais "nous devons acheter du charbon pour survivre" à l'hiver, dit-il.

Sur un autre marché, Sharifa Atayee, une veuve de 38 ans avec cinq enfants à charge venue se renseigner sur les prix, renonce: "C'est trop cher cette année", dit-elle. Elle ignore quand elle pourra en racheter.

Avant, elle travaillait dans la police, mais n'a plus d'emploi depuis l'arrivée des talibans. Désormais sans salaire, elle a beau avoir vendu tout son or et ses bijoux, cela ne suffit plus.
https://www.connaissancedesenergies.org ... han-211124

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Re: Afghanistan

Message par energy_isere » 09 janv. 2022, 20:21

suite de ce post du 27 nov 2021 viewtopic.php?p=2331488#p2331488
L’insécurité pourrait gâcher l’appétit chinois pour le lithium afghan

RFI le : 09/01/2022 Heike Schmidt

Image
Vue générale de la vallée de Mes Aynak, à 40 kilomètres au sud-ouest de Kaboul, en Afghanistan.

Comment relancer l’économie afghane à terre ? Les talibans comptent sur l’argent chinois. Ce sont d’ailleurs les Chinois qui ont été les premiers à leur dérouler le tapis rouge, en juillet dernier. La Chine convoite les richesses de son voisin afghan : le cuivre, le zinc et surtout le lithium, indispensable pour la fabrication des batteries de voitures électriques. Mais il est difficile d’extraire la moindre tonne de minerai, tant que l’insécurité règne dans le pays.

L’Afghanistan, « l’Arabie saoudite du lithium » ? C’est en tout cas ce que notait, en 2010, le ministère américain de la Défense. La Chine fera-t-elle main basse sur ce trésor estimé à mille milliards de dollars ? « Effectivement, le lithium est une matière stratégique dans l’innovation, précise Emmanuel Veron, géographe et spécialiste de la Chine. Il est évident que le parti communiste chinois a une visée à moyen et long terme de potentiel d’exploitation de ces réserves de lithium, autant d’ailleurs que pour le cuivre et l’or, tout en ayant des incertitudes quant à la capacité de l’extraction. »

À peine installé à Kaboul, les talibans ont fourni des visas spéciaux à cinq entreprises chinoises pour prospecter les mines du pays. Dans une interview à Voice of America, Zabihullah Mujahid, vice-ministre de l’Information et de la Culture, affirme que l’Afghanistan veut attirer des investissements chinois. « La Chine est notre voisin et une économie forte, souligne-t-il. Nous voulons développer des relations commerciales avec elle. (…) L’un des projets qui les intéressent est la mine de cuivre de Mes Aynak. Ils comptent y investir des milliards de dollars et l’Afghanistan en a besoin. Nous leur avons promis de sécuriser leurs investissements et leurs installations. »

La sécurité du produit et des installations

Mais plusieurs attaques de l’organisation État islamique au Khorassan ont jeté le doute sur la capacité des talibans à garantir la sécurité. En 2007 déjà, des compagnies chinoises y avaient laissé des plumes : elles avaient obtenu le droit d’exploiter la mine de Mes Aynak, près de Kaboul, mais le projet n’avait rien donné. « Ça n’avait pas abouti, rappelle Emmanuel Veron. Il y avait un premier volet opérationnel d’un site gigantesque évalué autour de 10 milliards de dollars d’investissement, ce qui est colossal. Malgré cela, ça n’avait pas abouti. »

Le géographe explique que ce projet n'avait pu voir le jour « à la fois pour des questions d’infrastructures et de faisabilité, mais aussi pour des incertitudes autour de la sécurité ; sécurité du site lui-même, sécurité des personnels et sécurisation du produit extrait ». « Ensuite, comment peut-on transporter ce produit ? Puisque les infrastructures afghanes sont très lacunaires et cela pose donc la question de la circulation des produits avant leur transformation vers des technologies de pointe. »

Le carrefour des nouvelles routes de la soie

Pékin est loin de l’ignorer : seul un Afghanistan pacifié pourra devenir une pièce maîtresse des nouvelles routes de la soie. « L’Afghanistan est un pays transit qui est très important pour tous les projets d’infrastructures, de connexions et de connectivité que la Chine est en train de déployer dans la région, pas seulement en Afghanistan, mais aussi par l’Afghanistan, estime Shahrbanou Tadjbakhsh, professeure à Sciences Po et conseillère de l’ONU. Pour relier l’Afghanistan aux mers chaudes du sud, pour relier l’Asie centrale et la Chine au Moyen-Orient. Pour ça, depuis 2013, la Chine a réalisé beaucoup d’investissements. Donc, c’est très important pour l’Asie centrale, pour le Pakistan et pour la Chine. »

Toutes ces routes de la soie passent par la région chinoise du Xinjiang où vit la minorité musulmane des Ouïghours. Si Pékin tend la main aux talibans, c’est donc aussi pour s’assurer que le terrorisme islamiste ne s’exportera pas vers la Chine. « Les Chinois ont peur des groupes qui sont contre le gouvernement chinois et les intérêts du gouvernement chinois, souligne Shahrbanou Tadjbakhsh. Les combattants du mouvement islamique du Turkestan peuvent être une menace pour la sécurité de la Chine. »

Et des antécédents sécuritaires dans la région ont renforcé ces craintes, selon la chercheuse. « Un exemple est l’attaque contre la mosquée de Kunduz au mois d’octobre, qui a été revendiqué par le groupe État islamique au Khorassan – au nom de ce mouvement islamique du Turkestan. Ils trouvaient que les talibans étaient trop proches des Chinois qui maltraitaient les Ouïghours. Donc, la question de la sécurité en Chine est transposée sur la problématique de la sécurité en Afghanistan. »

La priorité du moment est en conséquence le retour de l’ordre. La ruée sur l’eldorado minier viendra ensuite.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/fr%C3%A9 ... ium-afghan

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Re: Afghanistan

Message par alain2908 » 09 janv. 2022, 21:53

quel sac de noeud !

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Re: Afghanistan

Message par energy_isere » 10 janv. 2022, 20:22

alain2908 a écrit :
09 janv. 2022, 21:53
quel sac de noeud !
pour compliquer les choses :
Après six mois sans un sou de Kaboul, l'ambassadeur afghan en Chine démissionne
SOURCE AFP 10 janvier 2022
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... d=msedgntp

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Re: Afghanistan

Message par energy_isere » 12 févr. 2022, 08:51

Les Etats-Unis prennent le contrôle de 7 milliards de dollars d'actifs de l'Afghanistan

AFP 12 fev 2022
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... d=msedgntp

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Re: Afghanistan

Message par energy_isere » 27 mars 2022, 12:11

China’s foreign minister meets Taliban leaders in Kabul
Bloomberg News | March 24, 2022

Chinese Foreign Minister Wang Yi arrived in Kabul unannounced and held talks with the Taliban’s Foreign Minister Amir Khan Muttaqi and others leaders, his first visit since the militant group seized power last year.


“Important issues” related to joint efforts in alleviating the country’s humanitarian crisis and improving bilateral trade were on the agenda, the Taliban’s deputy spokesman Bilal Karimi said by phone from Kabul.

The last time the senior Chinese diplomat visited Afghanistan was in 2018 to meet with the former American-backed president Ashraf Ghani. Wang landed in Kabul from Islamabad Thursday where he attended a two-day meeting of the Organization of Islamic Cooperation. He’s expected to visit New Delhi on Friday.

Beijing has embraced the Taliban’s return to rule in Afghanistan, a diplomatic approach that could allow it to tap into the nation’s vast mineral resources and give China a target for expanding its Belt and Road infrastructure initiative. The militant group is hoping for Chinese help to gain international legitimacy.

His visit follows the recent high-level visits of Pakistan’s Foreign Minister Shah Mahmood Qureshi and Qatari Foreign Minister Mohammed bin Abdulrahman Al Thani to the country. These countries have maintained strong ties with the Taliban and were among the first to offer humanitarian help to Afghanistan.

Afghanistan is facing deep financial and humanitarian crises after international aid, which accounted for more than 40% of the country’s GDP, halted after the Taliban takeover. The United Nations has warned that a million children could die from malnutrition and as much as 97% of the population could be living in poverty by mid-2022, up from about 72% in 2020.

The foreign minister’s visit comes amid China’s state-owned Metallurgical of China Ltd, or MCC, agreeing to visit Kabul later this month to discuss the possibility of restarting operations at Afghanistan’s largest copper mine Mes Aynak in Logar province. MCC’s operations had been stalled mainly due to security issues.

Investments from China in Afghanistan’s rich mineral resources are essential to help rebuild the country. The country’s minerals estimated to be $3 trillion include copper, iron, gold, lithium and oil and gas deposits.
https://www.mining.com/web/chinas-forei ... -in-kabul/

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Re: Afghanistan

Message par energy_isere » 22 mai 2022, 11:37

Uzbekistan et Tajikistan on des arriérés de paiement de l' Afghanistan pour de l'electricité fournie.
L' Afghanistan importe 80 % de son electricité, dont la moitié de l' Uzbzekistan !
Afghanistan Can’t Pay Its Biggest Electricity Suppliers

By Eurasianet - May 21, 2022

International sanctions against the Taliban government in Afghanistan are also hitting the pockets of its neighbors in Central Asia.

Uzbekistan and Tajikistan are unable to recover debts worth $100 million for electricity supplied to Afghanistan because Kabul cannot transfer the cash, Afghan news agency TOLOnews reported on May 18.

“We want to pay, but the problem is in the banks,” Akhtar Mohammad Nusrat, a spokesman for the Ministry of Energy and Water, said.

Afghanistan imports over 80 percent of its electricity, at an annual cost of some $220 million, according to the Special Inspector General for Afghanistan Reconstruction (SIGAR), a watchdog created by the U.S. Congress.

Uzbekistan is its biggest electricity supplier. This year, around half of Afghanistan’s imported power is coming from Uzbekistan and most of the rest from Tajikistan.

Both have long-duration electricity supply agreements signed before the Taliban came to power, which is adjusted annually.

Uzbekistan is contracted to supply Afghanistan with 2 billion kilowatt hours of power this year for $100 million. Tajikistan is committed to supplying 1.5 billion kilowatt hours for $69 million.

When, or if, they will get that money is anyone’s guess.

Neither Uzbekistan, which enjoys cordial relations with the Taliban, nor Tajikistan, which has not turned off the lights over the unpaid debts, luckily for their neighbors over the border.

Any halt to electricity supplies from Central Asia risks leaving over 10 million Afghans in the dark, the United Nations Development Program, or UNDP, has warned.

TOLOnews did not specify how much of the debt is owed to each country, but the bulk is due to Uzbekistan.

In January and February the Da Afghanistan Breshna Sherkat, or DABS, power company made payments of $6 million to Tajikistan, out of what was a $33 million debt at the start of 2022.

That has not helped reduce the overall size of Afghanistan’s electricity debt to its two neighbors, which has not budged from the sum of $100 million since late last year.

The procedures via which Afghanistan transferred the money to Tajikistan were not specified.

Amanullah Ghalib, a former head of DABS, blamed the war in Ukraine for creating complications in the banking process for Afghanistan’s neighbors, TOLOnews reported.

That may be so, but sanctions against the Taliban and the related problem of an acute shortage of government revenue are likely a bigger problem.

The Taliban “face severe revenue shortages that inhibit the ability to provide both domestically and externally generated electricity to the power grid,” SIGAR reported in January.

At the end of last year the UNDP drew a direct link between Afghanistan’s unpaid electricity bills and the freeze on its assets, as well as a decline in international aid after the Taliban came to power.

With this in mind, Uzbekistan has led calls for the international community to unfreeze Afghanistan’s assets, to help mitigate the country’s humanitarian crisis.
https://oilprice.com/Energy/Energy-Gene ... liers.html

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Re: Afghanistan

Message par energy_isere » 31 août 2022, 08:51

Les talibans fêtent le 1er anniversaire de la fin de la guerre avec les Etats-Unis

AFP•31/08/2022
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 20f44067fb

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Re: Afghanistan

Message par energy_isere » 07 janv. 2023, 11:10

Afghanistan signs oil extraction deal with Chinese company
The contract is the first major foreign investment deal since the Taliban seized power in Kabul in 2021.

6 Jan 2023 aljazeera

Afghanistan’s Taliban-led administration has signed a contract with a Chinese company to extract oil from the Amu Darya basin and develop an oil reserve in the country’s northern Sar-e Pul province.

The contract was signed on Thursday by acting Minister of Mines and Petroleum Sheikh Shahabuddin Delawar and an official of Xinjiang Central Asia Petroleum and Gas Co (CAPEIC) in a ceremony held in capital Kabul.
....................

Speaking on the occasion, Delawar said under the deal the Chinese company will be extracting oil from an area covering 4,500 square kilometres (1,737 square miles) collectively in northern Sar-e Pul, Jawzjan, and Faryab provinces.

“Over 3,000 local people will get jobs in this project,” he said.
https://www.aljazeera.com/news/2023/1/6 ... se-company

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Re: Afghanistan

Message par energy_isere » 03 sept. 2023, 10:44

Taliban says it signed mining deals

August 31 , 2023 ISLAMABAD —

Afghanistan's Taliban announced Thursday they have signed more than $6.5 billion worth of mining contracts with local and foreign companies from China, Iran, Turkey and Britain.

Shahabuddin Dilawar, the Taliban minister of mines and petroleum, said the seven contracts cover the extraction and processing of gold, copper, iron, lead and zinc in four Afghan provinces — Takhar, Ghor, Herat and Logar.

The nationally televised signing ceremony occurred as the de facto Afghan authorities marked the second anniversary of the withdrawal of all U.S.-led NATO troops from the country after nearly 20 years of war with the then-insurgent Taliban.

Dilawar said the seven contracts signed Thursday "will collectively bring a $6.557 billion investment" and create thousands of jobs in Afghanistan.

The minister said that an agreement awarded to a Chinese company for gold extraction in Takhar would bring the Taliban government a 65% share of the earnings over five years.

Dilawar said other contracts involving Turkish, Iranian and British investments for mining and processing iron ore in Herat would earn the government a 13% share over 30 years. "It will eventually turn Afghanistan into an exporter of iron," he said.

Skeptics question the viability of the contracts, citing international economic sanctions imposed on the country after the Taliban reclaimed power in August 2021.

"The Afghan financial and banking sector is almost paralyzed and dysfunctional. Hence, no financial transactions or valuations," Tamim Asey, a former official with the Afghan ministry of mines and petroleum, wrote on X, formerly known as Twitter.

He argued that the Afghan ministry "lacks technical-legal-police capacity" to manage and oversee such mining contracts.

"The legal-policy framework for the mining sector is not only vague but almost nonexistent. The regime doesn't even have a constitution, let alone mining legal framework," Asey said.

Earlier this year, a Chinese firm signed an oil extraction contract with the Taliban administration. Beijing lately has also shown interest in investing in lithium mining in Afghanistan.

The landlocked South Asian country reportedly has more than $1 trillion worth of precious minerals, including deposits of highly sought-after lithium used in rechargeable batteries.

The Taliban have stabilized Afghanistan’s economy and increased trade with neighboring and other countries, according to regional officials and independent monitors.

The World Bank said in its report last month that "the year-on-year inflation has been negative" for the past two months in Afghanistan.

"The supply of goods has been sufficient, but demand is low. Over 50% of Afghan households struggle to maintain their livelihoods and consumption," the report said. It added that the local currency, the Afghani, appreciated against major trading currencies in the first seven months of 2023.

But the Taliban's men-only government in Kabul remains under fire from the world because of its restrictions on women's access to work and education.

Since seizing power from a U.S.-backed Afghan government on Aug. 15, 2021, the Taliban have imposed their strict interpretation of Islamic law, or Sharia, in the conflict-torn nation.

Edicts from reclusive Taliban supreme leader Hibatullah Akhundzada primarily set the policy guidelines for his government.

Akhundzada has banned girls from attending schools past the sixth grade and most women from working for the government and nongovernmental aid groups in a country where two-thirds of the population needs humanitarian assistance. The Taliban have closed thousands of women-run salons nationwide. Women are barred from visiting public parks and gyms and undertaking road trips without a male guardian.

The treatment of Afghan women has deterred foreign governments from recognizing the Taliban administration in Kabul, known as the Islamic Emirate of Afghanistan.

The last American soldier departed Afghanistan on Aug. 30, 2021, ending the longest war in U.S. history.

On Wednesday, President Joe Biden defended his troop exit decision in a statement marking the second anniversary of ending the Afghan war.

"We have demonstrated that we do not need a permanent troop presence on the ground in harm's way to take action against terrorists and those who wish to do us harm," Biden said.

The president referred to the July 30, 2022, drone strike that killed al-Qaida leader Ayman al-Zawahiri in his home in downtown Kabul.
https://www.voanews.com/a/taliban-sign- ... 49135.html

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Re: Afghanistan

Message par energy_isere » 05 nov. 2023, 18:33

Bannie, la culture du pavot s'est effondrée en Afghanistan

AFP•05/11/2023

La récolte de pavot et la production d'opium ont plongé de 95% en Afghanistan depuis l'interdiction de cette culture par le gouvernement taliban, s'est félicité l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), dans un rapport publié dimanche.

Mais l'ONUDC s'inquiète des "conséquences humanitaires pour les nombreuses communautés rurales vulnérables" de cette soudaine contraction de l'économie de l'opium en Afghanistan, alors que les cultivateurs ont dû se tourner vers des cultures alternatives bien moins lucratives.

En avril 2022, huit mois après le retour au pouvoir des Talibans, leur chef suprême, Hibatullah Akhundzada, avait interdit de cultiver la plante dont sont extraits l'opium et l'héroïne.

La culture de pavot s'est effondrée de 95%, passant de 233.000 hectares fin 2022 à 10.800 en 2023, selon le rapport de l'ONUDC. La production estimée d'opium a fait de même, plongeant de 6.200 tonnes à 333 tonnes en 2023.

Cette quantité d'opium donne une fourchette de 24-38 tonnes d'héroïne pour l'exportation avec un taux de pureté de 50 à 70%, contre 350-580 tonnes l'an dernier.

Les revenus des cultivateurs, estimés à 1,36 milliard de dollars en 2022, se sont effondrés de 92%, à 110 millions de dollars cette année, estime l'ONUDC, tandis que l'économie déjà exsangue du pays souffre aussi de la perte de cette manne.

L'an dernier, le pavot représentait près d'un tiers (29%) en valeur de la production agricole totale de l'Afghanistan, de très loin le premier producteur mondial.

..................................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 389c387ccb

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Re: Afghanistan

Message par phyvette » 05 nov. 2023, 19:43

energy_isere a écrit :
05 nov. 2023, 18:33
La récolte de pavot et la production d'opium ont plongé de 95% en Afghanistan depuis l'interdiction de cette culture par le gouvernement taliban, s'est félicité l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), dans un rapport publié dimanche.

Mais l'ONUDC s'inquiète des "conséquences humanitaires pour les nombreuses communautés rurales vulnérables" de cette soudaine contraction de l'économie de l'opium en Afghanistan...
L'ONUDC, sérieux compétiteur pour le prix "Faux-cul".
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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