L'AIEA soupçonne la Syrie d'activités nucléaires sur un ex-site
19 février 2010
VIENNE, 18 février (Reuters) - L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) soupçonne la Syrie d'avoir mené des activités nuclaires après la découverte de particules d'uranium sur un site dans le désert syrien détruit par un bombardement israélien en 2007.
"La présence de telles particules laisse soupçonner la possibilité d'activités liées au nucléaire sur le site et pose de nouvelles questions sur la nature du bâtiment détruit", indique un rapport confidentiel du nouveau directeur général de de l'AIEA, Yukiya Amano, que s'est procuré Reuters.
C'est la première fois que l'agence internationale apporte un soutien public aux soupçons des pays occidentaux qui jugeaient que le site détruit par Israël était un réacteur nucléaire en formation.
Washington estimait que ce réacteur était de confection nord-coréenne et qu'il était destiné à produire du plutonium à des fins militaires.
"La Syrie n'a pas fourni d'explication satisfaisante pour l'origine et la présence de ces particules", écrit Amano, réfutant l'affirmation de Damas que les traces d'uranium provenaient des armes utilisées par Israël lors du bombardement.
Des inspecteurs de l'AIEA s'étaient rendus sur le site de Dair Alzour en juin 2008 mais les autorités syriennes leur en avaient interdit l'accès, ainsi qu'à trois autres complexes militaires. L'AIEA va également vérifier s'il existe un lien entre les particules retrouvées à Dair Alzour et des traces similaires présentes dans des échantillons prélevés dans un réacteur nucléaire de recherche à Damas en 2008.
Le rapport indique que la Syrie a refusé une rencontre le mois dernier pour aborder cette question. Les inspecteurs prévoient une visite le 23 février sur le site de ce réacteur afin de prélever de nouveaux échantillons.
La Syrie, alliée de l'Iran qui est l'objet d'une enquête de l'AIEA, dément poursuivre un programme nucléaire militaire et affirme que toutes les informations rassemblées sont fausses.
"La Syrie n'a pas coopéré avec l'agence depuis juin 2008 à propos des questions non résolues liées au site de Dair Alzour et à trois autres complexes supposés fonctionner en relation avec lui", affirme le rapport.
"En conséquence, l'agence n'a pas été en mesure de progresser dans la résolution des questions encore en suspens", conclut le texte.
Ces questions seront inscrites à l'agenda du conseil des gouverneurs de l'AIEA qui doit se tenir du 1er au 5 mars.
Toujours sur la syrie mais coté pétrole une info sur le forage en cours du champ Zaman-1 par la societé Gulfsands Petroleum.
Gulfsands Petroleum abandons well in Syria, shares fall
* Discovers small quantity non-commercial oil at well
* Average oil production at Khurbet 17,000 barrels/day
BANGALORE, Feb 19 (Reuters) - Gulfsands Petroleum Plc said it abandoned the Zaman-1 exploration well in Syria, after the oil and gas explorer discovered small quantity of non-commercial oil at the well, sending its shares down 5.3 percent.
The company, which has a 50 percent stake in Zaman-1, said an open-hole test conducted at the site revealed that the reservoir is water-bearing and tight, with "only traces of oil observed at the surface" at a depth of between 2,086 and 2,100 metres.
"The data from this drill stem test suggests that good quality reservoirs can be encountered to the south of the Khurbet East Field which is encouraging for future exploration in this area and something we were keen to establish with this well," Chief Executive Richard Malcolm said in a statement.
Zaman-1, which is the first of four wells in the company's 2010 exploration drilling programme, is located about 4.5 kilometres to the south of the Khurbet East field. In January, the company had said it found oil at its Khurbet East-14 (KHE-14) delineation well in Syria.
CEO Malcolm said the company would be imminently spudding Hanoon-1, its second exploration well, which will test the exploration potential to the north of the Khurbet East Field.
The cost to Gulfsands for its share of the Zaman-1 well is estimated to be about $1.5 million, before cost recovery, and about $450,000, after cost recovery, the company said.
However, analyst Richard Rose of Oriel Securities said that the plugging of Zaman-1 exploration well would not affect the company's future exploration targets.
"The key risk in the wells they were planning on drilling was the reservoir and the reservoir quality is quite high here," Rose told Reuters.
The analyst, who maintained his "buy" rating on the stock, added that he expects the Khurbet oilfield to produce 17,500 barrels per day in 2010.
The AIM-listed company, which has operations in Syria, Iraq and the United States, said that average daily gross oil production at the Khurbet East field continued at a rate of 17,000 barrels a day.