Embargo Européen sur le pétrole Iranien

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Re: Embargo Européen sur le pétrole Iranien

Message par energy_isere » 26 juin 2013, 18:52

Le Sénat craint les conséquences des sanctions envers l'Iran sur l'industrie automobile française

26 Juin 2013 Usine Nouvelle

Dans une tribune transmise mercredi à Reuters, le président de la commission des finances du Sénat, Philippe Marini, estime que l'automobile française sera l'une des premières victimes économiques des nouvelles sanctions américaines contre l'Iran.

Les nouvelles sanctions américaines contre l'Iran vont affecter durement les groupes automobiles français, s'alarme Philippe Marini dans une tribune à Reuters.

Le président de la commission des finances du Sénat appelle les autorités françaises à obtenir de la présidence des Etats-Unis une exemption pour la France ou l'engagement que les mesures prévues ne seront pas mises en oeuvre à son encontre.

Evoquant le texte "13645" du 3 juin qui prévoit ces sanctions, il juge que la forte présence de l'automobile française en Iran "la place inévitablement au premier rang des victimes de cette mesure".

"Les conséquences de ces sanctions pourraient être dévastatrices pour la filière automobile française", poursuit-il.

"Plusieurs dizaines d'équipementiers ou fabricants de pièces automobiles risquent de ne plus pouvoir exporter ou fournir leurs produits ou services", ajoute Philippe Marini. "Une telle baisse d'activité pourrait entraîner des fermetures de sites appartenant à des entreprises contrôlées par des groupes étrangers avec des effets redoutables à très court terme sur l'emploi" en France.

Il souhaite en conséquence que les autorités françaises saisissent "de toute urgence" la présidence américaine pour s'assurer que le secteur automobile français sera épargné.

Les ventes mondiales de PSA Peugeot Citroën ont été plombées en 2012 par ses faibles performances européennes, mais aussi par l'arrêt complet de ses exportations de véhicules en kit à destination de l'Iran, son deuxième marché en volume avec environ 400 000 véhicules par an.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... se.N200220

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Re: Embargo Européen sur le pétrole Iranien

Message par energy_isere » 04 juil. 2013, 12:44

Exportations de pétrole de l' IRAN :

Image

source : http://www.theoildrum.com/node/10038

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Re: Embargo Européen sur le pétrole Iranien

Message par energy_isere » 26 juil. 2013, 18:10

suite de ce post viewtopic.php?p=349150#p349150
Quand Obama oblige Renault à quitter l'Iran... à son grand dam

Le "diktat" du président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. Faute de quoi, l'Alliance Renault-Nissan risquerait de ne plus pouvoir commercer avec les Etats-Unis. Renault a produit à travers ses partenaires 100.000 voitures en Iran l'an dernier... Déjà, PSA avait dû se retirer en 2012 sous la pression de GM. Un manque à gagner pour l'industrie tricolore!

"Le président Obama a donné l'ordre de cesser l'activité en Iran", a affirmé ce vendredi, Carlos Tavares, Directeur délégué de Renault, non sans ironie et une certaine amertume. Faute de quoi, les entreprises qui commerceraient encore avec ce pays se verraient interdire toute activité aux Etats-Unis. "Des discussions diplomatiques ont lieu d'Etat à Etat entre la France et les Etats-Unis" à ce sujet. Mais, en attendant d'éventuelles avancées sur ce sujet, Renault se voit contraint, après PSA, d'interrompre ses lucrativres activités en Iran. "On n'a pas le choix"; souligne Carlos Tavares. Implantés historiquement, les deux constructeurs français sont frappés de plein fouet par le "diktat" américain. Ils détenaient tous les deux une part très importante du marché local... contrairement aux multinationales de Detroit GM ou Ford qui en étaient absentes !

100.000 voitures

"Plus aucune pièce ne sirt des usines roumaines mais également françaises à destination de l'Iran", indique Carlos Tavares. Renault ne fabrique pas directement en iran. Mais il fournissait des composants pour un assemblage sur place à travers deux partenaires Iran Khodro et Saipa. Renault a vendu plus de 100.000 véhicules l'an dernier et 28.000 encore au premier semestre, pour l'essentiel des Tondar, des Dacia Logan rebaptisées et vendues sous le label du losange. Certes, les partenaires iraniens ont des composants en stock pour fabriquer quelques véhicules supplémentaires. Mais le flux va se tarir progressivement. Renault avait naguère produit à travers un licencié des R5 dans le pays... La firme française a du coup souffert au premier semestre de lourdes charges liées à l'arrêt "de fait" de ses activités en Iran.

..................
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... d-dam.html

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Re: Embargo Européen sur le pétrole Iranien

Message par energy_isere » 17 nov. 2013, 21:01

La Turquie ne veut plus diminuer encore davantage ses importations de pétrole Iranien.
Ces importations ont baissées de 140 000 b/j à 105 000 b/j.
Turkey rejects further reduction of Iran oil imports

Turkey rejects making further reductions in its oil imports from neighbouring Iran, which is under US sanctions over its nuclear programme, the energy ministry said on Friday.

"We have reduced our imports to 105,000 barrels a day from 140,000 barrels. We cannot reduce it any more," Taner Yildiz told reporters in Ankara.
...............
http://www.france24.com/en/20131115-tur ... il-imports

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Re: Embargo Européen sur le pétrole Iranien

Message par energy_isere » 25 nov. 2013, 20:48

Iran : ruée annoncée vers la mise à niveau des installations pétrolières

25 Nov 2013 Usine Nouvelle

Les parapétroliers du monde entier convoitent le marché iranien. Les installations du pays ont besoin d’être complètement rénovées. Les industriels tricolores pourraient être gênés par la fermeté de la France dans les négociations.

L’accord iranien sur le nucléaire prévoit d’alléger les sanctions dans trois domaines pendant les six prochains mois : l’or, l’automobile et les exportations pétrochimiques. A coup sûr, ce dernier domaine va attirer l’attention de nombreuses sociétés étrangères. Dans un premier temps, les exportations de pétrole et de produits raffinés, principalement vers l’Asie, ne vont pas croître significativement. Mais si l’accord devait se confirmer et le pays s’ouvrir encore, de nombreux parapétroliers mondiaux se porteront candidats à la remise à niveau des installations du pays. Ils s’y préparent déjà.

"De nombreuses raffineries et installations pétrolières sont complètement obsolètes", juge un ingénieriste français qui prendrait bien la route de Téhéran. Un autre explique : "Les iraniens possèdent la compétence humaine, mais il leur manque la technologie et les capitaux." En effet, depuis le début des années 80, les installations parapétrolières iraniennes souffrent d’un sous-investissement chronique. D’ailleurs, la capacité des techniciens locaux à les maintenir en état malgré le manque de ressources prouve leur compétence.

LES FRANÇAIS PÉNALISÉS

Si les relations se normalisent, les grands ingénieristes et pétroliers occidentaux vont se ruer sur ce marché. La compétition serait même plus grande qu’en Irak à la fin de la guerre. Face aux américains, italiens, britanniques et Allemands, les français vont avoir fort à faire. D’autant plus que les blocages français avant d’aboutir à l’accord présent rendent la République islamique méfiante vis-à-vis de Paris. "M. Fabius, on n’oubliera pas", titrait en une le quotidien iranien Hafté-Sobh, au lendemain de l’échec des premières négociations à Genève.

Pour les grands parapétroliers, il va falloir se refaire une place. Pour Technip, par exemple, plus aucun contrat n’a été signé dans le pays depuis une dizaine d’années et tous les bureaux y ont été fermés. Respectant les sanctions européennes, le pétrolier Total n’achète plus de brut iranien. Même en Corée du Sud, pourtant en relation commerciale avec l’Iran, Total a imposé à son partenaire Samsung de ne pas s’alimenter en or noir depuis la République islamique. Toutefois, le cinquième pétrolier mondial n’a jamais fermé son bureau de représentation à Téhéran… c'est sans doute par là que reviendront les industriels du secteur pétrolier français.
http://www.usinenouvelle.com/article/ir ... es.N220922

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Re: Embargo Européen sur le pétrole Iranien

Message par yvesT » 26 nov. 2013, 19:19


Total: "trop tôt" pour retourner en Iran

Home ECONOMIE Flash Eco
Par Lefigaro.fr avec AFP


Le PDG de Total Christophe de Margerie a estimé lundi qu'il était trop tôt pour évoquer un retour du géant pétrolier français en Iran, suite à l'accord de Genève sur le nucléaire iranien qui va conduire à la levée de certaines sanctions frappant Téhéran.

"Ce n'est pas encore le moment de parler de Total, de pétrole, d'ouverture", et "aujourd'hui, il n'y a pas de sujet pour Total", car "l'accord aujourd'hui ce n'est pas de lever l'embargo tel qu'il existe", a souligné Christophe de Margerie à des journalistes, en marge d'une conférence de Total à Paris sur la transition énergétique. "Toute chose qui dans la région permet d'avancer vers plus de stabilité, plus de tranquilité, ce qui veut dire la paix, c'est d'abord une bonne chose en tant que telle", a par ailleurs relevé le dirigeant. Christophe de Margerie avait affirmé début octobre que si l'embargo contre l'Iran était levé, Total retournerait "bien sûr" en Iran.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/1 ... n-iran.php

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Re: Embargo Européen sur le pétrole Iranien

Message par energy_isere » 03 déc. 2013, 21:06

L'Iran veut la levée des sanctions sur ses exportations pétrolières

Le Monde | 03.12.2013

L'Iran compte revenir « immédiatement » à ses pleines capacités de production de pétrole si l'ensemble des sanctions liées à son programme nucléaire controversé sont levées, a déclaré, mardi 3 décembre, le ministre du pétrole iranien, Bijan Namadar Zanganeh. « Nous n'avons aucune difficulté technique [qui nous empêcherait d']augmenter nos exportations et de retourner à 4 millions de barils par jour de production pétrolière, mais nous avons [actuellement] des restrictions politiques », a déclaré le responsable à Vienne, où doit se tenir mercredi une réunion ministérielle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Dans la nuit du 23 au 24 novembre, les sept pays négociateurs (Iran, Etats-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne et Royaume-Uni) ont signé un accord sur le nucléaire iranien, prévoyant que la République islamique accepte de limiter son programme nucléaire en échange d'un allègement de certaines sanctions économiques. Une partie d'entre elles vise toujours les exportations pétrolières de l'Iran.

Sous le coup de l'embargo imposé par l'Europe depuis 2012 et des décisions américaines qui l'ont précédé, le volume de ces exportation a plongé de 2 millions de barils par jour (mbj) début 2012 à 1,1 en 2013. Selon un communiqué de la Maison Blanche publié après l'accord du 24 novembre, ce seuil ne devrait pas évoluer au cours des six prochains mois. Mais à moyen terme, si un accord définitif était conclu, l'ensemble des sanctions pourrait toutefois être levé et l'Iran retourner entièrement sur le marché pétrolier.

VERS UNE RÉMISSION RAPIDE ?

Les analystes sont toutefois partagés sur la rapidité avec laquelle Téhéran pourrait retrouver son rang. « La capacité de production effective [du pays] s'est détériorée avec les années de sanctions sur le secteur pétrolier du pays », relève ainsi un stratégiste chez BNP Paribas. Plus optimistes, les spécialistes de Credit suisse estiment qu'il suffirait de deux trimestres pour que l'Iran récupère « 75 % de son [actuel] manque à gagner en production ».

Le ministre du pétrole iranien semble également confiant. « Quand un pays membre [de l'OPEP] retourne sur le marché après des limitations, [les autres membres du groupe] comprennent qu'ils devraient [lui] ouvrir les portes et non le combattre », a-t-il déclaré. L'organisation, estiment les experts, ne devrait pas réagir en abaissant son plafond officiel de production, malgré le fait que l'Irak compte aussi fortement augmenter ses exportations de brut l'année prochaine (à 3,4 mbj contre 2,3 mbj en novembre).

« L'objectif commun de 30 mbj va rester en place et, en fonction des niveaux [de production] iranien et irakien au premier semestre, il sera surtout du ressort de l'Arabie saoudite de gérer l'offre et de défendre les 100 dollars », explique un analyste de VTB Capital. Riyad, premier producteur mondial de brut et chef de file du cartel, joue le rôle de « banque centrale » du pétrole en augmentant ou réduisant sa production selon l'évolution de l'offre mondiale pour maintenir le prix du brut autour de 100 dollars, qu'il estime idéal.

Première visite en deux ans d'un diplomate britannique

Le nouveau chargé d'affaires britannique en Iran s'est rendu mardi à Téhéran, devenant le premier diplomate du Royaume-Uni à visiter ce pays depuis la mise à sac à la fin de 2011 de la représentation britannique à Téhéran. « J'ai l'intention de me rendre en Iran de façon régulière pour poursuivre ce processus visant à améliorer, pas à pas, les relations entre nos deux pays », a déclaré le chargé d'affaires non résident Ajay Sharma, dans un communiqué publié par le ministère des affaires étrangères du Royaume-Uni.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.html

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