L'Équateur

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Message par energy_isere » 05 oct. 2007, 12:32

L'Equateur s'attribue 99% des revenus extraordinaires du pétrole

L'état équatorien conservera désormais 99% des revenus extraordinaires de ventes de pétrole, dus aux hausses des prix du carburant, a annoncé jeudi à Quito le président Rafael Correa.

"Il est insuffisant que l'Etat équatorien reçoivent 50% des gains extraordinaires des contrats de participation comme cela se passait les années antérieures", a-t-il affirmé.

Le président Correa, qui a annoncé une modification de la loi actuelle, a précisé que seul le pour cent restant sera attribué aux entreprises pétrolières contre 50% dans le passé.

M. Correa a annoncé cette mesure au moment où son gouvernement renégocie des contrats pétroliers avec 5 multinationales étrangères (France, Brésil, Chine, Etats-Unis et Espagne).

Selon le gouvernement équatorien, cette nouvelle loi va éliminer une situation ou sur "cent barils de pétrole extrait, il ne reste au pays que 46 à 48 barils".

En juillet 2006, le gouvernement du président Alfredo Palacio avait déjà réduit de 50% les gains des compagnies pétrolières étrangères dus aux variations des prix internationaux du brut.

Cette mesure avait provoqué de fortes réactions aux Etats Unis qui en représailles avaient "suspendu" le traité de libre commerce avec l'Equateur.

L'Equateur souhaite devenir prochainement le 13e membre de l'Opep aux côtés de l'Algérie, l'Angola, l'Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis, l'Indonésie, l'Iran, l'Irak, le Koweït, la Libye, le Nigeria, le Qatar et le Venezuela.

L'Equateur, cinquième producteur d'Amérique latine, extrait 530.000 barils de brut par jour, dont 37% par la compagnie nationale Petroecuador. Ses exportations représentent 67,07% de la production, soit un revenu de 4,8 milliards de dollars.

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Message par MathBreizh » 05 oct. 2007, 14:11

J'anticipe des troubles pilotés par la CIA dans un futur très proche en Equateur :-D
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Message par MadMax » 09 nov. 2007, 00:42

L'Equateur va poursuivre des multinationales pétrolières
QUITO - L'Equateur va lancer des poursuites en justice contre des multinationales pétrolières ainsi qu'une procédure d'annulation de contrat contre la société américaine City Oriente, a annoncé jeudi à Quito M. Carlos Pareja, le président de la société nationale Petroecuador.

Quito va également entamer une action devant la justice internationale contre l'américaine Oxy (http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... hlight=oxy) pour son refus de paiement de bénéfices sur l'augmentation des prix du pétrole, a déclaré M. Pajera à la chaîne de télévision Teleamazonas.

Petroecuador a également lancé une action en recouvrement de 2 millions de dollars contre l'espagnole Repsol IPF et étudie la situation de la chinoise Andes Petroleum et de la brésilienne Petrobras, a-t-on précisé de même source.

Selon M. Pareja, l'Etat a demandé l'annulation du contrat avec City Oriente pour non exécution du recouvrement d'une dette de 28 millions de dollars et poursuivra Occidental Petroleum (Oxy), dont le contrat a été annulé en avril 2006 pour vente illégale d'actions, pour une dette de 30 millions de dollars.

City Oriente, qui extrait 3.000 barils par jour (b/j) de brut dans la zone amazonienne, a pour sa part demandé l'arbitrage de la Banque mondiale, estimant que la loi équatorienne sur la répartition des bénéfices viole les termes de son contrat signé en 1995.

Le président Rafael Correa avait annoncé début octobre que l'Etat équatorien conserverait désormais 99% des revenus extraordinaires de ventes de pétrole, dus aux hausses des prix du carburant.

L'Equateur, cinquième producteur d'Amérique latine, a extrait en 2007 quelque 506.000 b/j de brut, dont 37% par la compagnie nationale Petroecuador. Ses exportations représentent la moitié de la production pétrolière du pays.

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Message par Rafa » 18 nov. 2007, 17:20

Au fait, vous avez vu? l'Equateur a reintegré l'OPEP.

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Message par energy_isere » 14 avr. 2008, 21:16

L'Equateur accorde un délai de six mois aux compagnies pétrolières


QUITO - L'Equateur a accordé lundi un délai de six mois à l'ensemble des compagnies pétrolières étrangères pour se conformer aux nouveaux contrats qui réservent à l'Etat une part minimum de 70% des recettes.

"Nous avons obtenu par la négociation que l'Etat reçoive une part moyenne supérieur à 70%", a déclaré à la presse le ministre équatorien du Pétrole, Galo Chiriboga.

Jusqu'à présent, les contrats pétroliers ne prévoyait qu'une part de 18%.

Cette disposition s'applique aux cinq compagnies étrangères opérant dans le pays : Petrobras (Brésil), Andes Petroleum (Chine), Repsol-YPF (Espagne), City Oriente (Etats-Unis) et Perenco (France).

Le président Rafael Correa, qui s'est inspiré du modèle de son allié vénézuélien Hugo Chavez, avait menacé en janvier dernier d'expulser les multinationales pétrolières qui refuseraient cette nouvelle législation.

L'Equateur, qui a retrouvé l'année dernière sa place au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), est le cinquième producteur latino-américain, avec un peu plus de 500.000 barils de brut par jour, dont la moitié est extrait par les compagnies étrangères.
source : Romandie

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Re: L'Équateur

Message par MathBreizh » 17 avr. 2008, 08:50

A mon avis les pontes d'Exxon doivent l'avoir mauvaise... Je pense qu'ils s'efforcent actuellement plus de trouver un moyen de renverser ce gouvernement plutôt que de se conformer à cette nouvelle loi équatorienne :-D
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Re: L'Équateur

Message par energy_isere » 17 avr. 2008, 12:48

MathBreizh a écrit :A mon avis les pontes d'Exxon doivent l'avoir mauvaise... Je pense qu'ils s'efforcent actuellement plus de trouver un moyen de renverser ce gouvernement plutôt que de se conformer à cette nouvelle loi équatorienne :-D
EXXON venait déjà de se faire virer du Vénezuela pour n' avoir pas accépté les nouvelles conditions du camarade H.Chavez.

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Re: L'Équateur

Message par ChronoTrigger » 21 mai 2008, 12:19

Ecuador's state oil company president resigns

QUITO, Ecuador (AP) -- Ecuador's state oil company president resigned Tuesday for failing to halt a steady decline in production.

Adm. Fernando Zurita announced he is resigning because he did not meet the goals set by President Rafael Correa to reverse Petroecuador's declining production of crude, the country's main export.

Zurita became president of Petroecuador in November 2007.

In December the state company's average daily production was 175,303 barrels a day. By April, it had fallen to 169,011 barrels a day. The goal was to raise production to 180,000 barrels a day.

In a meeting with journalists, Zurita blamed the falling production on internal problems in Petroecuador and cumbersome administrative procedures.

He said the fall in production was caused by failure to put new wells into production as planned.

Zurita said he expected production to begin to increase in July with the incorporation of five new wells, which he said would add 2,500 barrels a day to output. He said drilling would also begin on other wells in July.

He did not provide further details or take questions during his meeting with reporters.

In 2007 Ecuador produced an average of 511,425 barrels a day, counting production from both Petroecuador and private oil companies operating in the country

Source :
http://edition.cnn.com/2008/WORLD/ameri ... index.html

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Re: L'Équateur

Message par Pura Vida » 11 juin 2008, 03:00

Voici ce que je recois déjà traduit plus ou moins bien en francais, mais le sens y est. En ces temps de crise financière, il faut faire le maximum de bruit sur tout ce qui touche les fraudes massives bancaires.

Quito, EFE, 16:46

EL COMERCIO, Quito-Ecuador, 8 de junio, 2008 (Le Journal de l’oposición à Correa)

Le pays a subi une « agression pour le voler ». ATRACO

Le Président Rafael Correa a assuré aujourd’hui que grâce à la Commission d’Audition de la Dette qu’il a instituée l’année dernière, on peut démontrer que le pays a subi une agression à cause de la fraude sur le traitement des passifs internationaux équatoriens.

Le Président Rafael Correa a assuré aujourd’hui, que grâce à la Commission d’Audition de la Dette, qu’il a créé l’année dernière, on peut démontrer le ''hold hup'' qu'a subi le pays par le ''traitement'' des passifs internationaux équatoriens.

Correa déclare que la Commission lui a présenté cette semaine les premières preuves de ce ''détournement'' et il a insisté qu’il y a
« une dette illégitime », raison de sa réaction.

Il a dit. nous pouvons démontrer que les avocats de l’Équateur étaient les mêmes que ceux des créanciers. L’adresse en Équateur était le bureau des avocats des créanciers. Après, il a ajouté qu’il pouvait démontrer comment la City Banque a préparé les documents. Alors le Procureur de la Nation Équatorienne les a signé.

Il a exprimé que l’Équateur agissait pour les intérêts des créanciers, et non pour le bien du pays, il a ajouté que quelques uns faisaient des décrets qui assuraient la continuation du paiement des dettes qui devaient être prescrites, mais il n’a pas indiqué le montants de ces différentes dettes, ainsi que les noms des personnes impliquées.

Correa a soutenu : ils nous ont volé des milliards de dollars, « les misérables de toujours », ceux qui maintenant travaillent à la Banque Mondiale, au Fond Monétaire International, à la Banque Interaméricaine de Développement. Et que dans tout cela il y a eu la « complicité » des Ministres de Finances du moment. De même, il a critiqué les personnes qui prétendent que la Banque Centrale continue à être autonome. Il considère dans ce contexte que cette institution-ci a été jusqu’à présent ''autonome vis à vis du pays et de ses citoyens'' et totalement dépendante des créanciers de la banque internationale et de la bureaucratie internationale comme le FMI et la Banque Mondiale.

Il a dit: ''Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel niveau ils ont attaqué le pays pour le voler'', insista Correa dans son programme hebdomadaire dans lequel il a exprimé son espoir de que dans 45 jours la Commission lui donne les résultats définitifs de ses investigations. Avec ces chiffres, il prendra des mesures pénales contre ceux qui ont vendu la patrie, ainsi comme des actions administratives et civiles, pour chercher l’annulation de la dette illégitime.

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Re: L'Équateur

Message par Yves » 12 déc. 2008, 22:54

L'Equateur suspend le paiement de 40% de sa dette internationale
Le chef de l'Etat a précisé que son pays ne verserait pas 30,6 millions de dollars d'intérêts dus au titre de bons à échéance 2012.
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...

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Re: L'Équateur

Message par nemo » 12 déc. 2008, 23:02

Yves a écrit :L'Equateur suspend le paiement de 40% de sa dette internationale
Le chef de l'Etat a précisé que son pays ne verserait pas 30,6 millions de dollars d'intérêts dus au titre de bons à échéance 2012.
Enfin! =D> =D> =D>
La suite va être intéressante.
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Saint Jean 8, 32
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Debord
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Re: L'Équateur

Message par energy_isere » 07 juil. 2009, 20:09

Nouvelle qui fait suite à mon post du 01 Sept 2007 sur ce fil ; http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 21#p135121
L'Equateur renonce à exploiter le pétrole du Yasuni

LE MONDE | 07.07.09

QUITO ENVOYÉE SPÉCIALE

Sous la jungle, du pétrole. Faut-il l'exploiter pour assurer le développement d'un petit pays comme l'Equateur ? Faut-il le laisser sous terre pour préserver la forêt amazonienne ? La "révolution citoyenne" promise par le président de gauche Rafael Correa se veut verte : Quito vient de confirmer sa décision de ne pas exploiter les 920 millions de barils qui couvent sous le parc Yasuni. Mais le gouvernement équatorien espère une compensation financière de la communauté internationale.

"Alors que le réchauffement climatique est devenu une priorité mondiale, nous allons éviter l'émission de 410 millions de tonnes de CO2 dans l'atmosphère, en laissant le pétrole sous terre", explique Roque Sevilla, président du conseil de direction de l'initiative Yasuni-ITT - du nom des trois champs pétroliers Ishpingo, Tambococha et Tiputini. Une délégation équatorienne est venue en Europe, en Allemagne et en Grande-Bretagne, notamment à la mi-juin, pour présenter le projet.

SERVIR DE MODÈLE

Le protocole de Kyoto s'est fixé pour objectif la réduction des émissions de dioxyde de carbone. L'Equateur veut faire reconnaître la valeur de la "non émission". L'idée est d'émettre des certificats de garantie Yasuni (CGY) et de les faire accepter sur le marché des certificats de réduction d'émission de carbone (CER). Au tarif du jour, la non exploitation de Yasuni pourrait rapporter plus de 5 milliards de dollars (3,6 milliards d'euros).

Le parc Yasuni est une réserve inégalable de biodiversité : "1 000 espèces d'arbres dans toute l'Amérique du Nord, 1 000 espèces d'arbres par hectare du parc Yasuni", résume M. Sevilla. Ce parc s'étend sur 950 000 hectares de forêt à la frontière péruvienne.

Outre la richesse de sa flore et de sa faune, il abrite deux des derniers peuples isolés de la planète. Les Tagaeri et les Taromenane, déjà menacés par les trafiquants de bois, ne survivraient sans doute pas à l'arrivée des forages et des derricks.


Les compagnies pétrolières jurent, elles, que les techniques propres permettent de réduire au minimum l'impact environnemental de l'extraction du brut.

En 2007, M. Correa avait présenté aux Nations unies une première version de l'initiative Yasuni, en forme "d'ultimatum écologique". Pour ne pas exploiter son pétrole, l'Equateur exigeait de la communauté internationale une compensation annuelle équivalente à la moitié du manque à gagner estimé pour le pays, soit 350 millions de dollars pendant treize ans. Les Etats ne se sont pas bousculés au portillon pour payer. Seul le Parlement allemand a montré un réel intérêt en votant une motion.

Depuis, l'Equateur a adopté une nouvelle Constitution qui reconnaît des droits à la nature. Le prix du baril s'est effondré. Et Quito a peaufiné sa proposition, grâce aussi à des études de faisabilité financées par les Européens. "L'Equateur renonce une bonne fois pour toutes à exploiter le pétrole de Yasuni", martèle M. Sevilla. Toute idée de marchandage ou d'ultimatum a disparu. Mais la volonté d'obtenir une compensation demeure.

Il est vrai que les réserves du Yasuni représentent 20 % des réserves certifiées de brut du pays. L'Equateur, qui a réintégré l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), produit 500 000 barils par jour. Le pétrole fournit plus de la moitié de ses exportations et plus du quart des recettes de l'Etat. L'argent obtenu de la vente des CGY sera versé sur un fonds géré sous contrôle international. Il permettra de financer la politique écologique du pays et le développement social de l'Amazonie.

La reforestation d'un million d'hectares en trente ans est inscrite au programme, ainsi qu'une stratégie d'économie et de substitution d'énergie - pour assurer, notamment, la mise en valeur des ressources géothermiques de ce pays andin riche en volcans. Selon le gouvernement, ces programmes devraient permettre d'éviter plus de 1 000 tonnes d'émission de CO2.

En décembre, à Copenhague, l'Equateur espère servir de modèle. "L'initiative Yasuni pourrait servir de projet pilote pour renégocier et perfectionner le protocole de Kyoto", affirme M. Sevilla, ancien maire de Quito, patron de la plus grande entreprise de tourisme du pays et écologiste. "Quand, en 1989, l'organisation Natura que je dirigeais ici a proposé le premier rachat de dette équatorienne contre nature, pour un montant de 10 millions de dollars, tout le monde nous a traités de dingues. Cela a marché", rappelle-t-il, enthousiaste.

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Re: L'Équateur

Message par energy_isere » 17 juil. 2009, 13:20

L'Equateur reprend les activités du pétrolier français Perenco :

QUITO (Reuters) - La compagnie pétrolière publique Petroecuador a annoncé jeudi avoir pris le contrôle des opérations de sa consoeur française Perenco en Equateur en raison de la suspension de sa production.

Les autorités équatoriennes saisissaient depuis mars l'essentiel de la production de Perenco pour solder 350 millions de dollars d'arriérés impôts que Quito impute à la compagnie.

Le pétrolier français, qui conteste la légalité des dispositions fiscales équatoriennes, a porté plainte contre Quito et Petroecuador en 2008. L'arrêt de la production a été décidé jeudi.

"Ils ont pris le contrôle des installations, des gisements et des opérations (...) Cela s'appelle une expropriation", a déclaré Rodrigo Marquez, directeur de Perenco en Amérique latine, interrogé par Reuters.

Les représentants de Petroecuador "ont parlé avec les membres du personnel et leur ont dit clairement qu'ils prenaient le contrôle", a-t-il ajouté.

Perenco extrait 22.000 barils par jour (bpj) de la forêt amazonienne équatorienne, soit 4,5% environ de la production totale du pays.

Le président Rafael Correa, proche de son homologue vénézuélien Hugo Chavez, promoteur de la "révolution bolivarienne", cherche à accroître la part des revenus pétroliers dans les recettes publiques, mais s'est jusqu'ici refusé à nationaliser les compagnies de ce secteur essentiel de l'économie nationale.

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Re: L'Équateur

Message par energy_isere » 16 oct. 2009, 19:26

Nouveaux dévelopement de pétrole en Equateur sur un gisement espéré à 23000 barils/jours. Par la compagnie Petroamazonas .
Ecuadorian Oil Firm Announces New Amazon Field

QUITO – Ecuadorian oil firm Petroamazonas said Thursday it will begin developing a new field in the country’s Amazon region with a capacity to produce 23,000 barrels per day of “semi-heavy” crude.

The Pañacocha prospect is located in Sucumbios province near the Limoncocha and Eden-Yuturi fields, which also are being developed by Petroamazonas, a unit of state-owned Petroecuador.

The new field, which Petroamazonas says contains deposits with an API gravity of 23 degrees, will allow the company to expand its current output of 100,000 bpd, equal to roughly a fifth of the country’s total production.

Construction of the new oil complex began with clean-up work at several drilling platforms that had been used in previous prospecting efforts at that deposit.

The next steps will involve building access roads and a port on the nearby Aguarico River and installing drilling platforms and operation camps, Petroamazonas said in a statement.

Project manager Oswaldo Madrid said “the environmental impact studies and environmental licenses were approved in June, prior to the beginning of construction work,” adding that talks have been held with local peasant communities as required by law.

He also said Petroamazonas will use “cutting-edge technology with minimal environmental impact” in developing the project, which will be carried out “under strict safety, health and environmental (protection) parameters.”

Giant ponds full of waste left by oil companies can be found in several areas of Sucumbios province, and some area residents are currently suing U.S. oil major Chevron for $27 billion over environmental damage caused by Texaco – which Chevron acquired in 2001.

Chevron says Texaco did its part in the clean-up effort years ago, that a previous Ecuadorian government cleared it of all responsibility in 1998 and that Petroecuador is to blame for the pollution.

Ecuador is the fifth-largest oil producer in the Americas, pumping some 480,000 barrels per day.

Oil is Ecuador’s leading export product and oil revenues finance 35 percent of that nation’s budget.
http://www.laht.com/article.asp?Article ... ryId=14089

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Re: L'Équateur

Message par Raminagrobis » 05 févr. 2010, 12:26

lien

La production équatorienne de pétrole à -4% en 2009. 486 kb/j, contre 506 en 2008.

La part de la production controlée par la compagnie nationale grimpe un peu, à 58%.
Toujours moins.

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