Gaz et pétrole en Iran

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par Pi-r2 » 04 avr. 2014, 11:03

marc0 a écrit :
energy_isere a écrit :L' Iran et la Russie seraient en train de mettre au point des accords ''pétrole contre des biens et equipements''
c'est drole de voir l'un des premiers producteurs mondial de petrole acheter autant de petrole... #-o
c'est du blanchiment, si je puis dire ?
les bonnes idées triomphent toujours, c'est d'ailleurs à cela qu'on reconnait qu'elle étaient bonnes

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par energy_isere » 09 avr. 2014, 12:59

L’achat de pétrole iranien par la Russie complique les négociations sur le nucléaire

Le Monde | 09.04.2014

Pour la troisième fois depuis le début de l'année, l'Iran et les puissances mondiales (« 5+1 », soit la Chine, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, plus l'Allemagne) se sont retrouvés à Genève, mardi 8 avril, pour une nouvelle session de négociations autour du programme nucléaire iranien.

L'accord final pourrait intervenir dès cet été, mettant fin à une décennie de sanctions et de confrontation. Les mesures qui étranglent l'économie iranienne seraient alors définitivement levées en échange de garanties que l'Iran ne cherche pas à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil.

Le coup de froid survenu entre Washington et Moscou du fait de la crise ukrainienne ne semble guère avoir entamé la volonté d'aboutir à un accord, mais un grain de sable vient compliquer les négociations nucléaires en cours.

« DEUXIÈME RÉACTEUR DE LA CENTRALE DE BOUCHEHR »

Depuis des mois, Moscou discute avec Téhéran d'un éventuel accord « pétrole contre marchandises » d'une valeur de 20 milliards de dollars (14,5 milliards d'euros). La Russie s'apprêterait à acheter jusqu'à 500 000 barils de pétrole iranien par jour, en échange de la fourniture de marchandises russes.

En février, Mehdi Sanaei, l'ambassadeur de l'Iran à Moscou, avait confirmé l'existence de ces négociations. Elles portent, selon lui, sur « un ensemble complet de questions économiques, de la banque à l'énergie » prévoyant notamment « la livraison de pétrole iranien » à la Russie, avide de renforcer ses livraisons d'or noir à la Chine. « L'Iran pourrait consacrer une partie des fonds à la construction par des compagnies russes d'un deuxième réacteur de la centrale de Bouchehr », a confié le diplomate dans un entretien avec le quotidien économique russe Kommersant, le 17 février.

Soupçonnée par les Occidentaux de chercher à se doter de l'arme nucléaire, la République islamique, a accepté en novembre 2013 de geler une partie de son programme en échange d'une levée partielle et provisoire des sanctions.

L'ACCORD DE TROC EST LOIN D'AVOIR ÉTÉ FINALISÉ

La perspective de ce troc irrite Washington. L'Iran a certes le droit d'exporter 1 million de barils par jour depuis la levée partielle des sanctions, et ce jusqu'en juillet, mais la Russie ne figure pas sur la liste des clients (Chine, Inde, Japon, Corée du Sud, Taïwan, Turquie) autorisés à acheter ce brut.

Si Moscou venait à s'entendre commercialement avec Téhéran avant la fin des pourparlers de Genève, « l'administration doit être prête à restaurer les sanctions », ont prévenu les sénateurs américains Bob Menendez (démocrate) et Mark Kirk (républicain) dans une lettre adressée, lundi 7 avril, au président Barack Obama.

Pour le moment, l'accord de troc est loin d'avoir été finalisé. « Il n'y a pas encore d'accord, mais nous sommes en contact avec les Russes, explique un haut responsable de la diplomatie iranienne. Ce n'est pas nouveau. Les Américains cherchent à intimider tout le monde, la France comprise, mais il n'est pas illégal de faire des affaires avec l'Iran. Les lois internationales, même si nous contestons les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, ne l'interdisent pas, contrairement aux sanctions européennes et américaines, qui n'ont, à nos yeux, aucune légalité. »

NÉGOCIATIONS COMMERCIALES POUSSIVES AVEC L'IRAN

L'attitude russe sera révélatrice du vecteur choisi par Vladimir Poutine en politique étrangère. Avant l'annexion de la Crimée, le Kremlin donnait la priorité à l'accord final de Genève plutôt qu'à son négoce « pétrole contre marchandises » avec l'Iran. Qu'en sera-t-il désormais ? Poussives, les négociations commerciales avec l'Iran incluraient, selon les experts, l'entreprise pétrolière d'Etat Rosneft – la major numéro un – ainsi que Rostec – le champion des ventes d'armes.

Mais aux dernières nouvelles, la vente du pétrole iranien ne devrait plus se faire par Rosneft mais à travers une compagnie de négoce enregistrée en Russie, ce qui limiterait les moyens de pression de la communauté internationale.

Que va faire la Russie, grande exportatrice de brut, de ce pétrole ? Pour le vendre à la Chine, se pose la question du transport. Les gisements iraniens étant situés loin de la Caspienne, il faudra l'acheminer jusque-là, or les infrastructures de transport de brut font cruellement défaut sur cette mer fermée partagée entre la Russie, l'Iran et trois autres pays (Kazakhstan, Turkménistan, Azerbaïdjan).
http://www.lemonde.fr/international/art ... _3210.html

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Message par energy_isere » 25 avr. 2014, 22:07

Iran : après le gaz et l‘électricité, la hausse du prix des carburants

24 avril 2014 euronews

Les consommateurs iraniens sont appelés à se serrer un peu plus la ceinture. Ce vendredi, le prix de l’essence semi-subventionnée a flambé de 75 %, passant de 4 000 rials (environ 0.11 euro) à 7 000 rials (environ 0.2 euro).

À cela s’ajoutent les augmentations des tarifs du gaz et de l‘électricité, relevés d’environ 25 % ces dernières semaines. L’Iran, plongé dans la récession, compte avec ces mesures économiser 18 milliards de dollars dans le budget de l‘État.

“Ils devraient subventionner le carburant pour nous, les chauffeurs de taxi, mais pas pour les voitures privées, là, il faudrait même doubler ou tripler le prix de l’essence”, plaide un chauffeur de taxi dans Téhéran.

“Il faudrait changer nos habitudes, estime un automobiliste iranien. Beaucoup de personnes utilisent la voiture à usage privé, que ce soit pour le travail ou non. Et les autorités devraient aussi encourager les transports publics.”

Récemment, le gouvernement avait demandé aux Iraniens les plus aisés de renoncer à un programme d’aide directe de 14 dollars par mois et par personne. Programme qui visait à compenser la baisse des subventions dans les secteurs de l‘énergie et de l’alimentation. Mais l’appel n’a pas été suivi, et il a valeur de revers politique pour le président Rohani.

L’Iran cherche à obtenir la levée complète des sanctions occidentales, liées au programme nucléaire controversé de Téhéran.
http://fr.euronews.com/2014/04/25/iran- ... arburants/

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par energy_isere » 30 avr. 2014, 20:27

l' Iran révoque son contrat pétrolier avec le chinois CNPC de développement du champs de Azadegan suite à l'inaction de CNPC et malgré des relances d' honorer le contrat.
Iran Cancels Oilfield Deal with China's CNPC

by Reuters , April 30, 2014

Iran has terminated China National Petroleum Corp's (CNPC) contract to develop the Azadegan oilfield after the Chinese energy giant ignored repeated appeals to work on it, Iranian news agency Shana said on Wednesday.

China's biggest oil and gas company signed up to develop Iranian oil and gas fields after Japanese and European companies pulled out due to sanctions in the middle of the last decade.

State-run CNPC has expanded over the past decade to more than 30 countries around the globe to help secure supplies of the oil and gas that China needs to sustain its economic growth.

But concern over scarce global oil supplies that drew CNPC into Iran have largely vanished over the last few years, thanks to a surge in production in North America and promising new gas prospects in China itself, Australia and off East Africa.

In 2010, Beijing instructed Chinese energy companies to slow or stop work in Iran, because China wanted to strengthen ties to the U.S. energy sector and feared dealing with Tehran would jeopardise those plans.

Over years of Chinese inaction, Iranian officials have been demanding that these companies honour their deals. But CNPC's rapid global expansion into easier operating environments has reduced the need for it to push on in Iran.

A decree officially excluding CNPC from the Azadegan project near the Iraqi border came into force on Tuesday evening, Shana said.

CNPC was unable to comment immediately on the contract termination.

Despite its huge gas reserves, Iran has been unable to extract enough to meet even its own needs, further reducing its allure for foreign investors. Rising oil production from neighbouring Iraq, where CNPC is now active, takes further pressure off China to boost output from Iran.

Although Tehran's relationship with Washington has improved over the last few months, tight sanctions that discourage any Chinese energy companies from investing in Iran remain in place.

Iranian officials also say they will soon offer foreign investors radically improved oil and gas contracts featuring much more attractive terms than those signed to date.
http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... hinas_CNPC

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par energy_isere » 08 mai 2014, 13:47

Pétrole: l’Iran sûr de sa capacité à relancer la production

AFP 6 MAI 2014

Les grandes compagnies internationales ont quitté le pays après l’imposition de ces sanctions décrétées pour tenter d’enrayer le programme nucléaire controversé de Téhéran.

Mais depuis la signature en novembre d’un accord de six mois entre les grandes puissances et l’Iran, et la levée de certaines sanctions, les groupes pétroliers entendent revenir sur le marché. Signe de cet intérêt, environ 600 sociétés étrangères participent à la 19e Foire de Téhéran consacrée au pétrole et au gaz, qui s’est ouverte mardi pour quatre jours.

Dans son discours d’ouverture, le ministre du Pétrole Bijan Zanganeh a pourtant mis l’accent sur «l’économie de résistance» prônée par le gouvernement et qui prévoit de donner la priorité aux entreprises nationales, tout en assurant qu’elle ne signifiait pas un isolement international.

«Nous sommes prêts à passer des contrats avec des sociétés iraniennes» même si la République islamique reste «ouverte sur l’extérieur», a-t-il dit.

Mais selon la traduction en anglais, suivie par la majorité des représentants de sociétés étrangères, de certains passages de son discours, il a été plus direct. «Nous pouvons travailler même sous les sanctions. Nous l’avons déjà prouvé. Il n’y a pas besoin d’attendre les étrangers», a-t-il dit, cité par l’interprète.

L’Iran a d’ailleurs récemment annoncé l’annulation d’un important contrat avec une société chinoise en raison du retard pris dans le développement d’un champ de pétrole.

Un homme d’affaires européen a exprimé sa surprise et sa déception à la fin du discours du ministre. «D’après ce qu’il dit, l’Iran est auto-suffisant, ce qui m’amène à me demander ce que nous faisons là», a-t-il soufflé.

- Optimisme -

Dans le cadre de l’accord conclu avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), Téhéran a été autorisé à maintenir son niveau d’exportation de brut, soit environ 1,2 million de barils par jour (mbj). Et l’Iran souhaite augmenter sa capacité de production d’1 mbj dans les champs pétroliers partagés avec les pays voisins en moins de quatre ans.

Selon le ministre iranien, ces projets de développement ont été établis «dans une situation où les sanctions ne sont pas levées».

«Si elles sont levées, cela rendra notre tâche encore plus facile», a-t-il dit.

Ali Mojoudi, directeur général de Behtam Oil, ancien partenaire local du français Total, s’est réjoui de l’atmosphère positive qui règne cette année à la foire.

«L’an dernier, Total a dû quitter l’Iran en raison des pressions américaines», a-t-il dit à l’AFP, espérant un retour prochain du groupe pétrolier si les négociations nucléaires aboutissent.

L’Iran et le 5+1 se retrouvent la semaine prochaine à Vienne pour de nouvelles discussions afin de parvenir à un accord global d’ici le 20 juillet.

M. Zanganeh, comme le président Hassan Rohani, ont assuré ces derniers mois que le pays avait besoin des investissements et des transferts de technologie des grands groupes pétroliers.

Selon Nezhat Mahbod, responsable de la société Asia Instruments, les compagnies étrangères ne devraient pas espérer plus, alors que l’Iran possède les quatrièmes réserves de brut mondiales et les deuxièmes réserves de gaz après la Russie.

«Le marché énergétique de l’Iran est énorme», a expliqué à l’AFP Hatef Haeri, le directeur du cabinet d’experts pétroliers ICG group. «Le plan quinquennal prévoit 150 milliards de dollars d’investissements, dont une partie doit venir de l’étranger», a-t-il rappelé.

Il rappelle que dans son discours, M. Zanganeh a souligné les meilleures conditions offertes aux sociétés internationales dans les contrats à venir. «Le ministre a dit que là où la technologie (étrangère) est nécessaire, il y a un espace de coopération», a commenté l’expert.
http://www.liberation.fr/economie/2014/ ... rs_1011610

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Message par energy_isere » 06 août 2014, 13:45

suite de ce post un peu plus haut : viewtopic.php?p=360668#p360668

Finalement les Iraniens n' expulsent pas les chinois de CNPC tout de suite.

Les Chinois sont sermonés au sujet de la tenue des délais des projets, et de la qualité du travail réalisés, sur le projet pétrolier de South Azadegan .
Chinese oil firms can still continue working in Iran despite weak performance

Ali Majedi, Iran's deputy oil minister for international affairs, said performance of Chinese companies in the development of Iranian oilfields was weak compared with European companies, Iran's IRNA news agency reported on Aug. 4.

However, they can still be present in Iran's oil market if they meet two demands. First, they should be bound to duration of the projects and implement them according to the schedule. Second, they should improve quality of their works.

In 2009, China National Petroleum Corporation (CNPC) signed a memorandum of understanding with NIOC, promising to pay 90 percent of development costs for the South Azadegan oilfield while taking ownership of a 70 percent stake. An Iranian official said the project needed investment of up to $2.5 billion, Reuters reported.

On February 18, Iran issued an ultimatum to CNPC over its continuous delays in developing the oilfield.
At the time, Iranian Oil Minister Bijan Namdar Zanganeh said "If this trend continues, we will expel CNPC from the project."
Iraq, which owns the other half the South Azadegan joint oilfield, started producing 175,000 barrels of oil per day at the field in September 2013.

While Iran's production rate stands at 50,000 barrel per day, Baghdad plans to increase its production at the field up to 400,000 barrels per day in the near future.
Iran will commission three new drilling rigs at its South Azadegan oilfield.
Drilling operations manager Manouchehr Asadi said that 50 wells will be drilled across the field, the Moj news agency reported on July 26.

On July 21, the managing director of Iran's Petroleum Engineering and Development Company (PEDEC), Abdolreza Haji Hosseinnejad, said that although the oilfield is planned to be developed using internal resources of the National Iranian Oil Company (NIOC), but capable and committed foreign companies are welcomed to participate in the project.

Some $500 million should be invested in the first phase of the project, he said, adding that the oilfield is projected to produce 320,000 barrels of oil per day.
http://en.trend.az/regions/iran/2299883.html

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Message par energy_isere » 06 août 2014, 14:37

suite de ce post du 09 Avril 2014 viewtopic.php?p=359959#p359959
Russie et Iran entament des pourparlers «pétrole contre marchandises»

AFP 6 AOÛT 2014

La Russie et l’Iran ont convenu de discuter le mois prochain d’un contrat qui implique que Téhéran exporte deux pour cent de sa production annuelle de pétrole contre des marchandises russes, alors que les deux pays font face à des sanctions occidentales.
Le ministre russe de l’Énergie, Alexandre Novak, a dit avoir signé un protocole d’accord avec une délégation iranienne en visite à Moscou, posant les jalons pour les négociations de ce contrat, qui doivent débuter le 9 septembre à Téhéran.

L’accord-cadre de cinq ans implique ainsi «la construction et la reconstruction des capacités de production énergétiques (de l’Iran), le développement du réseau d’infrastructures pour l’approvisionnement en électricité, ainsi que des secteurs pétrolier et gazier», a rapporté le ministère dans un communiqué, publié tard mardi soir.

La Russie espère également fournir à l’Iran des automobiles et de l’équipement, ainsi que des produits manufacturés et issus de l’agriculture.

L’accord ne représente toutefois plus qu’un dixième des montants qui étaient encore envisagés l’année dernière, une révision qui viserait à protéger la Russie de sanctions supplémentaires en cas de contournement de l’embargo international visant l’Iran.

Les médias russes et étrangers avaient initialement rapporté que le contrat impliquait que l’Iran exporte vers la Russie jusqu’à 500.000 barils de pétrole par jour (25 millions de tonnes par an).

Le quotidien économique russe Kommersant cite pour sa part une source qui affirme que les négociations ne portent désormais plus que sur l’achat par la Russie d’environ 70.000 barils de pétrole par jour, soit une petite part des 3,2 millions barils de pétrole produits par l’Iran l’année dernière, selon les chiffres de l’Agence d’Information sur l’Énergie américaine.

Le journal écrit également que la Russie achèterait ce pétrole «avec une petite ristourne» par rapport au prix du baril de Brent.

Kommersant ajoute que la Russie espère éviter l’effet des sanctions américaines en effectuant les achats via une société de commerce nouvellement créée et contrôlée par l’État.

Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue iranien, Hassan Rohani, devraient apporter les modifications finales au contrat en marge d’un sommet régional qui doit se tenir au Tadjikistan le 11 septembre et dans la ville russe d’Astrakhan (sud) le 29 septembre.
.................
http://www.liberation.fr/economie/2014/ ... es_1076369

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par energy_isere » 26 mars 2015, 20:50

l' Iran stokerait 30 millions debarils sur des tankers en mer.
Iran storing 30 million barrels of oil at sea


Reuters

Iran is storing at least 30 million barrels of oil on its fleet of supertankers as Western sanctions continue to keep a lid on sales, tanker market sources say.

World powers are trying to reach a framework deal with Tehran by the end of the month that would restrict the most sensitive aspects of Iran's disputed atomic programme in return for an easing of international sanctions.

Sanctions have halved Iran's oil exports to just over 1 million barrels per day since 2012 and hammered its economy.

Higher Iranian oil exports are likely to put more pressure on weak global oil prices.

Iran has parked unsold crude oil stocks off its coast, mainly onboard tankers belonging to its national carrier NITC.

One shipping industry source said 15 of NITC's Very Large Crude Carriers (VLCC), each capable of carrying 2 million barrels of oil, were deployed for floating storage.
................
http://uk.reuters.com/article/2015/03/2 ... I520150325

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par energy_isere » 07 avr. 2015, 15:19

Pas de retour à la normale pour le pétrole iranien avant 2016

Usine Nouvelle le 06 avril 2015,

par Timothy Gardner et Jonathan Leff
WASHINGTON/NEW YORK (Reuters)

Le retour à la normale des exportations iraniennes de pétrole n'interviendra pas avant 2016 malgré l'accord d'étape annoncé jeudi dans les négociations sur le programme nucléaire de Téhéran, estiment analystes et traders.

L'accord conclu à Lausanne prévoit que les sanctions actuelles restent en place jusqu'à ce que les grandes puissances aient l'assurance que l'Iran se conforme aux nouvelles dispositions, et il donne aux négociateurs jusqu'au 30 juin pour parvenir à un règlement définitif.

Les cours du brut ont plongé de 5% à l'annonce de cette avancée mais ils regagnaient près de 3% lundi sur le sentiment que l'accord de Lausanne ne changera rien sur le court terme.

La vérification de l'application de l'accord par l'Iran, jadis le cinquième producteur mondial de pétrole, prendra "probablement des mois après la mise en oeuvre de l'accord, qui risque lui-même de manquer l'objectif du 30 juin", tempère Bob McNally, président du cabinet de consultants Rapidan Group et ancien conseiller du président George W. Bush.

"Il faudra du temps pour que le pétrole iranien revienne sur le marché mondial, pas avant 2016 au plus tôt", confirme Jason Bordoff, fondateur du Centre de politique énergétique à l'Université de Columbia et ancien conseiller du président Barack Obama.

Ce délai ne pourra que satisfaire l'Arabie saoudite, l'Irak et d'autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opec), qui craignaient qu'un retour rapide du pétrole iranien vienne encore aggraver la situation d'offre excédentaire sur le marché mondial, responsable de la chute de moitié des cours depuis l'été dernier.

Mais l'accord de Lausanne renforce aussi les incertitudes à l'approche de l'été alors que l'Opep tiendra le 5 juin sa première réunion ministérielle depuis qu'elle a décidé en novembre dernier de maintenir ses niveaux de production, précipitant ainsi la chute des cours.

Depuis lors, la demande mondiale a progressé plus que prévu alors que la croissance de la production américaine de pétrole de schiste ralentit fortement, deux éléments que l'Opep devra aussi prendre en compte.

"L'accord-cadre (de Lausanne) va rester en suspens au-dessus (...) du marché jusqu'à la fin du deuxième trimestre", prédit l'analyste spécialisé Jim Ritterbusch.


LEVÉE DES SANCTIONS SUSPENDUES AU RESPECT DE L'ACCORD

Les sanctions américaines et européennes, qui depuis le début 2012 concernent quelque 1,5 million de barils par jour de pétrole iranien, ne seront suspendues qu'après que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) aura vérifié que l'Iran a honoré l'ensemble de ses engagements, selon les termes de l'accord de Lausanne qui vise à encadrer les activités nucléaires de Téhéran pendant dix ans au moins.

En cas de manquement, les sanctions pourront être rétablies à tout moment, souligne le texte négocié par Téhéran et les cinq puissances du groupe dit "P5+1" ((Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne + Allemagne).).

La plupart des experts tablaient sur une augmentation de 200.000 à 600.000 bpj des exportations iraniennes de pétrole dans les six mois suivant la levée des sanctions. Tim Boersma, de la Brookings Institution, va jusqu'à 500.000 bpj de pétrole iranien qui arriveraient sur le marché dans un délai de 90 jours.

Mais un rétablissement total de la production n'est pas envisageable avant le deuxième semestre 2016 du fait des investissements nécessaires pour moderniser les installations, disent les experts.

"Il faudra attendre au moins six mois, voire un an, après la signature d'un règlement définitif en juin", jugent les analystes d'Energy Aspects.

Quoiqu'il en soit, dans un an, l'accord pourrait inverser le rôle de Téhéran sur le marché mondial du pétrole.

Pendant une bonne part des trois dernières années, jusqu'au début de la chute des cours en juin dernier, les sanctions ont contribué à maintenir le baril au-dessus des 100 dollars.

"Il faudra du temps pour que les exportations de pétrole iranien se rétablissent -- même s'ils respectent entièrement les termes de l'accord -- mais le compromis signé aujourd'hui limite le potentiel de hausse des cours sur un marché mondial du pétrole, en situation d'offre excédentaire", souligne Trevor Houser, de Rhodium Group.
http://www.usinenouvelle.com/article/pa ... 16.N323147

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par energy_isere » 06 mai 2015, 12:42

Foire du pétrole en Iran, en quête d'investisseurs étrangers

06 Mai 2015 Téhéran

L'Iran devrait annoncer des projets de développement à l'occasion de la foire internationale du pétrole et gaz qui s'ouvre mercredi à Téhéran avec la participation d'une trentaine de pays attirés par la perspective d'une levée des sanctions internationales.

Cette 20e foire se tient alors que les grandes compagnies internationales attendent la conclusion d'un accord sur le nucléaire pour revenir dans le pays, qui possède les quatrièmes plus importantes réserves de pétrole et les deuxièmes de gaz après la Russie.

Selon le ministère du Pétrole, quelque 1.200 sociétés iraniennes et 600 compagnies étrangères, notamment du Royaume-Uni, de France, de Chine, de Russie, de Singapour ou des Emirats arabe unis, se sont enregistrées pour cette foire de quatre jours. Mais aucun délégué américain ou saoudien ne sera présent, selon un porte-parole du ministère.

Le ministre du Pétrole Bijan Zanganeh, qui ouvrira la manifestation mercredi, cherche à attirer davantage d'investisseurs étrangers pour développer l'industrie des hydrocarbures afin d'augmenter les exportations du pays. Il veut notamment développer les champs pétroliers et gaziers de South Pars, situé dans le Golfe et commun avec le Qatar, et de West Karoun dans le sud-ouest.

Téhéran doit présenter dans les prochains mois un nouveau type de projet plus attractif pour faire revenir les compagnies internationales ayant quitté l'Iran en raison des sanctions occidentales à cause du programme nucléaire.

L'Iran et les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) ont repris les négociations pour finaliser d'ici fin juin les détails d'un accord global sur le programme nucléaire iranien.

Les ventes iraniennes de pétrole sont actuellement d'environ 1,2 million de barils par jour (mbj) contre 2,5 avant l'entrée en vigueur des sanctions occidentales fin 2011. M. Zanganeh a récemment déclaré que l'Iran pourrait augmenter d'un million de barils ses exportations après un accord sur le nucléaire.

Mais il est difficile d'évaluer les perspectives pour l'Iran avec un baril de pétrole à moins de 60 dollars et un marché qui connaît une offre surabondante
http://www.romandie.com/news/Foire-du-p ... 590604.rom

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par energy_isere » 04 juin 2015, 20:53

Pétrole et gaz: l’Iran prépare le retour des investisseurs

04 Juin 2015 Libération

L’Iran est confiant dans la levée des sanctions. Et il attend le retour des compagnies pétrolières étrangères, en leur offrant de meilleures conditions.

L’Iran veut montrer qu’il est prêt au retour des investisseurs dans le pétrole et le gaz. Dans un mois, annoncent les autorités de Téhéran, c'est-à-dire dès la fin des négociations sur le nucléaire, l’Iran révèlera le contour des nouveaux contrats qu’il destine aux compagnies étrangères. Une vingtaine de types de contrats sont déjà prêts pour les activités aval, de la pétrochimie à la liquéfaction du gaz, pour pouvoir l’exporter par bateaux. Dans l’amont, l’extraction et la production d’hydrocarbures, l’Iran mettra fin aux contrats « pay back » qui rémunéraient les majors, avant leur départ du pays, mais pas assez pour qu’elles aient intérêt à beaucoup investir.

Or le secteur pétrolier et gazier iranien a un besoin urgent d’investissements, 200 milliards de dollars, estime le ministre du pétrole : pour remettre en état les installations, qui ne produisent plus qu’à moitié de leur capacité, pour mieux récupérer le pétrole des vieux gisements, et pour mettre en production des champs récents mais plus difficiles, sans compter le développement des énormes réserves gazières, les deuxièmes au monde derrière la Russie, voire les premières si l’on en croît l’Iran ! Les nouveaux contrats pourraient donc s’apparenter aux contrats de partage de production, plus avantageux pour les compagnies, sans qu’ils soient intitulés de cette manière, puisqu’ils sont interdits en Iran.

Si les majors américaines sont encore discrètes, marquées par des décennies de sanctions des Etats-Unis contre l’Iran, les compagnies européennes se montrent enthousiastes, de gros gisements iraniens dans leurs livres, cela arrangerait bien leur bilan, résume Philippe Sébille-Lopez, de Geopolia. Dès le mois dernier le groupe italien Eni s’est officiellement déclaré intéressé par un retour en Iran. Hier c’était le tour du Néerlandais Shell, du Britannique BP et du Français Total. Total qui fut la dernière major à quitter l’Iran en 2008.
http://www.rfi.fr/emission/20150604-pet ... 6987266933

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par energy_isere » 11 juin 2015, 10:18

Iran-Russie: le contrat "pétrole contre marchandises" bientôt mis en œuvre

juin 2015 sputniknews

Les exportations de pétrole iranien en Russie, effectuées dans le cadre du programme "pétrole contre marchandises", seront lancées la semaine prochaine, a déclaré le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar-Zanganeh.

M. Namdar-Zanganeh a fait savoir que l'entente en question a été conclue le 5 juin à Vienne avec le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak, lors d'une réunion de l'OPEP.

Selon le ministre iranien, la Russie achètera moins de 500.000 barils de pétrole par jour, et Téhéran utilisera les sommes ainsi obtenues pour acheter de l'acier, du blé et des produits pétroliers russes.

En avril, le Kremlin a déclaré que les parties avaient déjà commencé à mettre en œuvre le contrat intitulé "pétrole contre marchandises". Pourtant, les opérateurs du marché n'ont pas constaté l'entrée en vigueur du contrat.

Les pourparlers "pétrole contre marchandises" ont été entamés il y plus d'un an. Selon Reuters, le contrat était à l'époque évalué à 20 milliards de dollars.

Auparavant, le ministre russe du Développement économique Alexeï Oulioukaïev a annoncé que les exportations de matières premières et des produits industriels à destination de l'Iran pouvaient fournir à la Russie un portefeuille important de commandes pour les secteurs à forte valeur ajoutée.

Les exportations de pétrole iranien ont chuté de plus de 50% pour atteindre 1,1 millions de barils par jour depuis l'introduction en 2012 par l'Occident de sanctions liées au programme nucléaire iranien.
http://fr.sputniknews.com/international ... 55468.html

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par energy_isere » 16 juil. 2015, 18:42

L'interview de Francis Perrin (Stratégies et politiques énergétiques) : « Le potentiel énergétique de l'Iran est considérable »

Boursorama le 16/07/2015

L’accord sur le nucléaire conclu entre l’Iran et les grandes puissances, le 14 juillet à Vienne, signe le retour annoncé d’une grande puissance pétrolière et gazière sur les marchés mondiaux. Dans un monde pétrolier où l’offre dépasse déjà la demande, ce retour devrait à nouveau pousser les prix à la baisse sur la durée estime Francis Perrin, directeur de la publication Stratégies et politiques énergétiques (SPE)

L’accord entre l’Iran et le groupe des grandes puissances (P5+1), qui prévoit une limitation du programme nucléaire en échange d’une levée progressive des sanctions économiques, peut-il changer la donne sur les marchés du pétrole et du gaz au niveau mondial ?

Francis Perrin : Cet accord est un évènement extrêmement important sur le plan géopolitique et bien sûr énergétique. L’Iran compte parmi les principaux détenteurs de réserves pétrolières et gazières. En raison des sanctions en vigueur, le pays produit très en-deçà de sa production. Selon BP, l’Iran disposerait des premières réserves gazières au monde et des quatrièmes réserves de pétrole (conventionnelles et non-conventionnelles). Nous parlons de réserves prouvées, c’est-à-dire de réserves localisées, exploitables et rentables avec les moyens techniques d’extraction à disposition aujourd’hui. Le potentiel énergétique de l’Iran est considérable à long terme, aussi bien pour le pétrole que pour le gaz et le pays est déterminé à reconquérir des parts de marchés perdues avec le régime des sanctions.

Dans quel état se trouvent ses infrastructures pétrolières et gazières ?
F.P : Elles ne sont pas dans un état catastrophique mais les difficultés existent… Le régime d’Hassan Rohani n’est plus dans la négation des problèmes comme l’était l’Iran sous la présidence de Mahmoud Ahmadinejad. Les sanctions empêchent l’Iran d’exporter du pétrole vers l’Europe et l’Amérique du Nord et lui interdisent d’importer des services pétroliers. Si l’Iran dispose de compétences dans l’industrie pétrolière, elle souffre évidemment de son isolement en la matière...

Après la chute brutale des cours au deuxième semestre 2014, les cours du pétrole ont entamé leur rebond depuis mars, passant d’environ 45 à 60 dollars le baril. Cet accord avec l’Iran est-il susceptible de faire baisser les cours à court terme ?

F.P : La réintégration de l’Iran dans la communauté internationale est incontestablement un facteur baissier. Depuis l’été 2014, nous sommes en présence d’un marché où l’offre est surabondante (cf. cours du brent). Par deux fois, en novembre 2014 et en juin 2015, l’OPEP a refusé de baisser son plafond de production. Si l’organisation des pays exportateurs, et l’Arabie Saoudite en premier lieu, n’a pas provoqué la chute des prix l’an dernier, elle a choisi clairement de ne pas s’y opposer. L’OPEP ne veut pas être la seule à subir la régulation du marché pétrolier mondial. Résultat, elle dépasse même son plafond de 30 millions de barils par jour. L’excédent d’offre n’est pas résorbé… D’autant que l’Irak, et sa situation instable depuis les années 1980 et l’Iran, qui va plaider son retard accumulé avec le régime des sanctions, vont s’opposer à toute restriction sur leur production. Avec l’accord conclu à Vienne, les débats vont s’intensifier...

Quand devrait-il entrer en vigueur ? Peut-il être rejeté, selon vous, par le Congrès américain ?

F.P : Malgré les pressions israéliennes, voire saoudiennes, je pense que l’accord devrait être ratifié par le Congrès à Washington. Dans cette hypothèse, il devrait entrer en vigueur début 2016 même si le retour de l’Iran sur le marché pétrolier international sera progressif. A court terme, le pays ne devrait produire que 500.000 à 700.000 barils de pétrole par jour. C’est une quantité faible mais qui intervient tout de même dans un marché déjà sur-approvisionné. La remise en route des exportations de gaz sera plus longue.

Total peut-il profiter du retour de l’Iran sur la scène pétrolière internationale ?

F.P : Oui, Total est bien positionné pour profiter du retour de l’Iran sur le marché pétrolier international. Total (et Elf, avant la fusion avec Total en 1999) a déjà travaillé en Iran entre 1995 et le début des années 2000. En 1995, Total avait d’ailleurs été la première compagnie pétrolière occidentale à signer un contrat en dépit des sanctions américaines. Si les autorités iraniennes ne devraient pas faire de « cadeau » à Total étant donné l’attitude intransigeante de la France au cours des négociations sur le nucléaire, la compagnie française a incontestablement une carte à jouer. Une chose est sûre, la compétition sera rude…
http://www.boursorama.com/actualites/l- ... 99c629ed25

Quelle maladresse : ''le pays produit très en-deçà de sa production''
ca devrait étre ''le pays produit très en-deçà de ses possibilités''

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par energy_isere » 20 juil. 2015, 18:09

Un premier navire chargé de pétrole quitte l'Iran après l'accord nucléaire

le 17/07/2015 lemarin.fr

Ce serait le premier tanker à prendre la mer après l'accord sur le programme nucléaire iranien. Un superpétrolier chargé de deux millions de barils de brut vient de quitter l'Iran pour l'Asie après plusieurs mois d'attente, selon l’agence Reuters.

Le pétrolier Starla, propriété du groupe iranien National Iranian Tanker Company (NITC), était prêt à partir depuis décembre, affirme Reuters.

Les données du site Marine Traffic montrent que le Starla a quitté le port iranien de Kharg à destination de Singapour où il est attendu le 28 juillet. Il s’agit d’un navire d’un port en lourd de 318 000 tonnes battant pavillon tanzanien.

Il est encore difficile de savoir si la cargaison est déjà vendue et, dans ce cas, si la transaction est postérieure à l’accord sur le nucléaire. Les experts n’excluent pas que le Starla procède à une opération de transfert en pleine mer de sa cargaison (ship-to-ship).


51 millions de barils stockés

L'accord conclu mardi entre Téhéran et six grandes puissances ouvre la voie à une levée progressive des sanctions internationales qui frappaient l'Iran, et notamment son industrie pétrolière. Le retour complet de l'Iran sur le marché n'est pas prévu avant l'année prochaine, mais le pays a d'ores et déjà anticipé en stockant depuis plusieurs mois des millions de barils de brut dans des pétroliers à quai.

Le Starla fait ainsi partie des 24 tankers ayant servi à l’Iran à stocker du brut. L’agence Bloomberg affirme que la quantité de pétrole stockée sur ces navires s’élève à 51 millions de barils, qui pourraient inonder le marché.

Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, a affirmé le mois dernier que Téhéran comptait augmenter ses livraisons de 500 000 barils par jour (b/j) dans les deux mois suivant la levée des sanctions occidentales, puis d'un million de b/j dans un délai de six à sept mois. Avec les sanctions, les livraisons iraniennes étaient tombées jusqu'à un million de b/j.

Les experts estiment cependant qu'il faudra des mois pour que l'industrie pétrolière tourne de nouveau à plein régime, compte tenu des années de sous-investissement pendant la durée des sanctions et de la levée seulement progressive de ces dernières
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... es-laccord

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Re: Gaz et pétrole en Iran

Message par energy_isere » 03 août 2015, 14:41

L'Iran va augmenter sa production de pétrole

Lefigaro.fr avec Reuters le 02/08/2015

L'Iran augmentera sa production de pétrole de 500.000 barils par jour dès la levée des sanctions internationales, a déclaré dimanche le ministre du Pétrole.

Quelques mois plus tard, cette augmentation atteindra un million de bpj, permettant à l'Iran de retrouver son niveau de production d'avant les sanctions, a déclaré le ministre, Bijan Zanganeh, dont les propos ont été diffusés par la télévision d'Etat.

"Le jour de la levée des sanctions, nous augmenterons (la production) de 500.000 par jour, a-t-il dit. Dans les prochains mois, nous reviendrons au niveau de 3,8-3,9 millions de barils". L'Iran a produit 2,85 millions de bpj en juillet, selon une enquête Reuters.

L'Iran et les grandes puissances du groupe P5+1 (Etats-Unis, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine) ont trouvé le 14 juillet dernier un accord sur le programme nucléaire de Téhéran qui permettra une levée des sanctions économiques pesant sur la République islamique.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 ... etrole.php

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