Libye

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Hydrocarbures: l'Algérien Sonatrach prépare son retour en Libye

AFPparue le 10 févr. 2022

Le groupe pétro-gazier public Sonatrach a annoncé jeudi avoir conclu un accord avec la National Oil Corporation libyenne ouvrant la voie à la reprise des activités du géant algérien en Libye.

L'accord entre les deux compagnies a été signé à l'occasion d'une visite à Tripoli du PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar.

"Sonatrach et la National Oil Corporation ont signé, ce jour à Tripoli, un protocole d'accord pour renforcer leur partenariat dans le secteur pétrolier et gazier", a indiqué le groupe algérien dans un communiqué.

"Le mémorandum vise la reprise des activités de Sonatrach en Libye afin de remplir ses obligations contractuelles et commencer à développer les champs découverts", a-t-il ajouté.

Selon le communiqué, cet accord "permettra également de renforcer la coopération dans les domaines de la réalisation de projets pétroliers et gaziers, ainsi que des services, de l'apprentissage et de la formation".

Les deux parties ont souligné "l'importance de redoubler d'efforts pour faciliter le retour rapide" des activités de Sonatrach en Libye, suspendues pour la plupart en 2014.

Lors d'une conférence de presse à Tripoli, M. Hakkar a affirmé que Sonatrach avait investi 150 millions de dollars en Libye et entendait investir 50 millions de dollars supplémentaires.

"Il y a des réserves pétrolières et gazières et il y a une demande en Europe. Nous allons exploiter ces réserves pour répondre à cette demande", a-t-il ajouté.

Pays clef dans la production pétrolière en Afrique du Nord, la Libye est en proie au chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

https://www.connaissancedesenergies.org ... bye-220210

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Libye : AGOCO lance la production de 14 000 b/j de pétrole sur le champ Tahara

Agence Ecofin 22 fev 2022

En janvier, la compagnie publique libyenne NOC avait annoncé qu’elle se prépare à lancer deux projets pétroliers qui généreront environ 18 000 barils par jour.

Le lundi 21 février, l’Arabian Gulf Oil Company (AGOCO), une filiale de la société publique libyenne du pétrole (NOC), a annoncé avoir démarré la production de 14 000 barils par jour de pétrole sur le champ de Tahara, dans le bassin de Hamada. C’est un plateau rocheux avec des bassins sablonneux, dans la partie occidentale du Sahara libyen.

Le coup d’envoi de la production a été donné par Mustafa Sanallah, le patron de la NOC. En dehors du pétrole brut, le champ produira également 6 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour, qui seront utilisés pour satisfaire les besoins en énergie du champ lui-même.

Selon AGOCO, la production du site a le potentiel d’être portée à 40 000 barils par jour, grâce à des puits supplémentaires dont le développement pourrait être envisagé.

Le pays d’Afrique du Nord produit actuellement 1,2 million de barils de pétrole par jour et est exempté de quota de réduction de son offre.

https://www.agenceecofin.com/production ... amp-tahara

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Halliburton veut renforcer sa présence dans le secteur pétrolier en Libye

Agence Ecofin 1er mars 2022

La Libye produit actuellement environ 1,2 million de barils par jour et ambitionne de porter sa production à plus de 2 millions de barils par jour à moyen terme. Pour y parvenir, les autorités misent sur des partenariats stratégiques.

La société multinationale de services pétrogaziers Halliburton espère jouer un rôle de premier plan en Libye. L’information a été annoncée le lundi 28 février par la presse locale, à la suite d’une rencontre à Tripoli, entre le président de la société pétrolière publique NOC Mustafa sanallah et des représentants de la firme parapétrolière américaine.

Selon les précisions d’Ahmed Helmi, directeur zone Afrique du Nord chez Halliburton, les échanges ont porté sur le renforcement du partenariat entre les deux entreprises avec en toile de fond, un soutien accru à l’industrie pétrolière libyenne.

Pour cela, l’entreprise envisage d’intervenir dans plusieurs projets à savoir la digitalisation des opérations, l’augmentation de la production pétrolière ainsi que la formation du personnel intervenant dans le secteur pétrolier.

Dans cette optique, un atelier, dont la date n’a pas encore été annoncée, sera organisé dans les prochains jours. Il va réunir toutes les entreprises du secteur pétrolier libyen. Une occasion pour la firme américaine de préciser le type de solutions qu’elle compte apporter au secteur pétrolier tout en présentant ses services et technologies.

La société américaine Halliburton est la deuxième plus grande compagnie de services pétroliers au monde après Schlumberger. Son domaine d’intervention couvre entre autres, les forages de prospection, la construction de puits de production, l’optimisation de la production des puits et champs pétrolifères ou gaziers.

https://www.agenceecofin.com/compagnies ... r-en-libye

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Libye/pétrole: suspension de la production de deux gisements majeurs (compagnie)

AFPparue le 06 mars 2022

La Compagnie nationale de pétrole (NOC) en Libye a annoncé dimanche la suspension de la production pétrolière de deux gisements majeurs, causant d'importantes pertes pour ce pays très dépendant de la vente d'hydrocarbures et qui connaît une grave crise politique.

La production a été stoppée après qu'un groupe armé a "fermé les vannes acheminant le brut" sur les sites d'al-Charara et al-Fil, forçant la compagnie à "déclarer l'état de force majeure", mesure qui permet une exonération de sa responsabilité en cas de non-respect des contrats de livraison, a indiqué la NOC sur Facebook.

"La fermeture des vannes de pompage engendre des pertes de 330.000 barils par jour et une perte quotidienne de plus de 160 millions de dinars libyens (environ 32 millions d'euros)", a déploré la NOC.

La Libye, qui dispose les réserves les plus abondantes d'Afrique, tente de s'extirper de plus d'une décennie de chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, dans le sillage du Printemps arabe.

Un gouvernement parallèle intronisé par le Parlement libyen et qui s'efforce d'évincer l'exécutif en place à Tripoli a prêté serment jeudi, enfonçant le pays dans une crise institutionnelle qui rappelle les heures les plus sombres de la guerre civile.

Les infrastructures pétrolières sont souvent "cible d'attaques (...) au vu et au su de tous", a déploré Mustafa Sanalla, patron de la NOC, cité dans le communiqué. "Nous en avons désormais l'habitude", a-t-il dit, en se demandant: "à qui cela profite surtout en ce moment alors que le prix du baril a dépassé 100 dollars ?".

Le champ d'al-Charara, situé à environ 900 km au sud de Tripoli, produit en temps normal 315.000 barils par jour, sur une production nationale de plus de 1,2 million de barils par jour, contre 1,5 à 1,6 million avant 2011.

Il est géré par la société Akakus, coentreprise entre la NOC, l'Espagnol Repsol, le Français Total, l'Autrichien OMV et le Norvégien Statoil.

Le champ al-Fil, situé dans le bassin de Morzouq à 750 kilomètres au sud-ouest de Tripoli, est lui géré par la coentreprise Mellitah Oil & Gas, entre la NOC et le géant italien Eni. Quelque 70.000 barils y sont produits habituellement chaque jour.

Selon la NOC, le groupe armé dirigé par un certain Mohamed al-Garj avait déjà fermé les vannes à plusieurs reprises entre 2014 et 2016.

https://www.connaissancedesenergies.org ... nie-220306

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Libye : les autorités veulent renforcer la NOC pour accroître la production pétrolière nationale


Agence Ecofin 23 mars 2022

La Libye ambitionne de porter sa production quotidienne de brut à au moins 2 millions de barils par jour, à court terme. Un objectif pour lequel le pays ne tarit pas d’initiatives depuis le début de l’année.

En Libye, le Premier ministre Abdel Hamid Dbeibah a rencontré, le mardi 22 mars 2022, le gouverneur de la Banque centrale, Saddek Omar Ali Elkaber. Les deux autorités ont discuté d’une stratégie visant à accorder davantage d’autonomie à la société d’Etat du pétrole (NOC), afin de lui permettre de rehausser la production pétrolière du pays, actuellement d’environ 1,2 million b/j.

« Soutenir la NOC est d’une importance capitale », a expliqué Dbeibah. Un point de vue qui arrive dans un contexte où la Libye veut bénéficier de la hausse mondiale des cours du brut pour générer davantage de recettes publiques. Les dirigeants ont annoncé qu’ils vont mettre en branle un plan de développement de la NOC pour 2022, qui sera adopté et suivi.

Par ailleurs, une étude des charges qui ont freiné l’optimisation du développement de la société d’Etat au cours des dernières années est prévue. Une fois celle-ci réalisée, les ressources financières nécessaires seront dégagées et mises à la disposition de la NOC dans le cadre de la poursuite de ses objectifs. Une démarche validée par le gouverneur de la Banque centrale, qui a indiqué l’engagement de la banque à soutenir les actions de la société pétrolière en lui octroyant des facilités.

La Libye est le plus grand détenteur de réserves prouvées en Afrique. Pourtant, le pays peine à augmenter ses capacités de production, en raison de difficultés structurelles et politiques, entre autres.

https://www.agenceecofin.com/compagnies ... -nationale

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Les autorités libyennes projettent de porter la production nationale de pétrole à 1,4 million b/j

Agence Ecofin 15 avril 2022

Avec la flambée actuelle des cours de l’or noir, les pays producteurs de brut, dont la Libye, tablent sur un accroissement de leur plateau de production afin d’avoir plus de marge de manœuvre budgétaire.

En Libye, le gouvernement d’unité nationale a annoncé, le mercredi 13 avril, qu’il a l’intention de mettre en place des mesures visant à faire passer la production d’or noir du pays à 1,4 million de barils par jour. La Libye produit actuellement 1,2 million b/j. Une capacité atteinte le 17 janvier dernier.

« Nous travaillons à augmenter la production de pétrole à 1,4 million de barils par jour cette année. Le secteur pétrolier a été confronté à de nombreuses difficultés au cours de la dernière décennie », a déclaré Abdel Hamid Dbeibah (photo), chef du gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli.

Pour atteindre cet objectif, Dbeibah a souligné qu’une commission spéciale sera mise en place. L’institution aura pour mission de trouver des solutions aux difficultés opérationnelles qui affectent l’efficacité du secteur pétrolier libyen depuis plusieurs années.

Avec des réserves prouvées de pétrole de l’ordre de 48,4 milliards de barils, la Libye détient les plus grandes réserves d’or noir d’Afrique, selon les données du rapport BP Statistical Rewiew 2021. Pourtant, le pays peine à atteindre une capacité de production optimale. Une conséquence de la crise politique que connaît le pays depuis la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011. A cela s’ajoutent des problèmes opérationnels et d’investissement qui impactent l’industrie pétrolière libyenne.

Selon Giuseppe Buccino, ambassadeur de l’Italie près la Libye, qui s’est prononcé cette semaine sur la situation du secteur pétrolier libyen, le pays d’Afrique du Nord peut atteindre une capacité de production de 2 millions b/j d’ici un an et demi, ou deux ans.

Il faudra pour cela que le contexte politique du pays se stabilise et que les investissements dans le secteur pétrolier augmentent.

https://www.agenceecofin.com/production ... illion-b/j

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Libye/pétrole: arrêt des opérations dans un important terminal, sites fermés

AFP le 18 avr. 2022

La Compagnie nationale de pétrole en Libye (NOC) a annoncé lundi l'arrêt des opérations sur deux sites pétroliers majeurs, le terminal de Zouetina et le champ d'al-Charara, après la fermeture de plusieurs autres installations en lien avec des protestations et des rivalités politiques.

Ces blocages surviennent au moment où la Libye, qui peine à tourner la page des années du régime de Mouammar Kadhafi renversé en 2011, est en proie à une grave crise institutionnelle, avec deux exécutifs rivaux.

En février, le Parlement siégeant dans l'est du pays a en effet désigné Fathi Bachagha comme nouveau chef de gouvernement. Mais celui-ci n'a toujours pas réussi à évincer l'exécutif en place à Tripoli dirigé par Abdelhamid Dbeibah et qui refuse de remettre le pouvoir avant la tenue d'élections.

Considérés comme proches du camp de l'Est, les groupes qui bloquent les sites pétroliers réclament "une répartition équitable" des revenus et le transfert du pouvoir exécutif à M. Bachagha.

Dans un communiqué, la NOC a regretté "le début d'une douloureuse vague de fermetures" d'installations pétrolières, "alors que les prix du pétrole et du gaz flambent" sur les marchés internationaux sous l'impact de la guerre en Ukraine.

Après la "fermeture forcée" dimanche du champ d'al-Fil (sud), les employés travaillant dans les installations à Zouetina (est), Mellitah (nord-ouest), al-Sarrir (est) et Al Khaleej (est) ont été "contraints à arrêter complètement et progressivement la production", selon la compagnie.

La production "sur les champs d'Abou Al-Tifl (est), al-Intissar (est), al-Nakhla (est)" a également cessé dimanche de même que la production de gaz des usines affiliées à ces sites et au port de Zouetina, où "un groupe d'individus est entré de force pour contraindre les employés à cesser les opérations", a précisé la NOC.

- "Pression" -

Dans un tel contexte, la NOC "se voit contrainte de déclarer l'état de force majeure sur le port pétrolier de Zouetina" ainsi que sur tous les champs et usines associés à ce port "jusqu'à nouvel ordre", a déclaré le patron de la NOC, Mustafa Sanalla, cité dans le communiqué.

L'"état de force majeure" permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole.

La fermeture de Zouetina, l'un des quatre terminaux pétroliers de la région dite du "Croissant pétrolier" (est), va priver la Libye de l'exportation de près d'un quart de sa production.

Quelques heures plus tard, la NOC a annoncé être "contrainte de déclarer l'état de force majeure jusqu'à nouvel ordre sur le champ d'al-Charara", l'un des plus importants gisements du pays situé dans le sud-ouest du pays.

"Un groupe d'individus a fait pression sur les travailleurs du champ pétrolier al-Charara, les obligeant à arrêter progressivement la production", a indiqué un communiqué de la NOC.

Situé à environ 900 km au sud de Tripoli, al-Charara produit en temps normal 315.000 barils par jour, sur une production nationale de plus de 1,2 million de barils par jour, contre 1,5 à 1,6 million avant 2011.

Principal fournisseur de la raffinerie de Zaouia (ouest), qui à son tour approvisionne le marché local en carburants, al-Charara est géré par la société Akakus, co-entreprise entre la NOC, l'Espagnol Repsol, le Français Total, l'Autrichien OMV et le Norvégien Statoil.

La NOC a maintes fois souligné l'importance de préserver "la neutralité" du secteur pétrolier et de le maintenir à l'écart "des conflits politiques", a rappelé M. Sanalla dans le communiqué.

La dernière crise politique que connaît la Libye a commencé à germer après le report sine die en raison de divergences persistantes entre clans rivaux des élections présidentielle et législatives initialement prévues en décembre dernier.

https://www.connaissancedesenergies.org ... s-220418-0

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Libye/pétrole: un deuxième terminal pétrolier à l'arrêt

AFPparue le 19 avr. 2022

La Compagnie nationale de pétrole en Libye (NOC) a annoncé mardi l'arrêt des opérations dans un nouveau terminal pétrolier, celui de Brega, un blocage qui paralyse davantage l'industrie pétrolière dans le pays miné par les tensions politiques.

La suspension des opérations au terminal de Brega (est), qui a une capacité d'exportation quotidienne de 60.000 barils, survient au lendemain de la fermeture du terminal de Zouetina (est) et de plusieurs sites pétroliers.

Incapable de respecter ses engagements contractuels, la NOC a déclaré "l'état de force majeure sur le port pétrolier de Brega", selon un communiqué de cette compagnie qui gère le secteur des hydrocarbures en Libye.

L'"état de force majeure" permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole.

Engendrant des pertes estimées à plus de 600.000 barils par jour, soit près de la moitié de la production quotidienne, les blocages surviennent au moment où la Libye, qui peine à tourner la page des années du régime de Mouammar Kadhafi renversé et tué en 2011, est en proie à une grave crise institutionnelle, avec deux exécutifs rivaux.

En février, le Parlement siégeant dans l'est du pays a désigné Fathi Bachagha comme chef de gouvernement. Mais celui-ci n'a toujours pas réussi à évincer l'exécutif en place à Tripoli dirigé par Abdelhamid Dbeibah et qui refuse de remettre le pouvoir avant la tenue d'élections.

Considérés comme proches du camp de l'Est, les groupes qui bloquent les sites pétroliers réclament "une répartition équitable" des revenus et le transfert du pouvoir exécutif à M. Bachagha.

La NOC a regretté "le début d'une douloureuse vague de fermetures" d'installations pétrolières, "alors que les prix du pétrole et du gaz flambent" sous l'impact de la guerre en Ukraine.

Avec "l'augmentation de la demande mondiale dont tous les pays producteurs tirent avantage", le brut libyen, principale source de revenus du pays, "subit une vague de fermetures illégales qui entraînera de graves préjudices", a déploré la NOC.

Premier port pétrolier établi en Libye, Brega fait partie des principaux terminaux pétroliers libyens situés dans la région du "Croissant pétrolier" (est), qui comprend également Ras Lanouf, al-Sedra et Zouetina. Ils sont de facto sous le contrôle du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est libyen.

https://www.connaissancedesenergies.org ... ret-220419

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Libye : un partenariat entre la Noc et TotalEnergies pour alimenter des infrastructures à l’énergie solaire


Agence Ecofin 19 avril 2022

Si elle dispose d’une Autorité de l’énergie renouvelable (Reaol), depuis 2007, la Libye reste encore très largement dépendante des énergies fossiles. Toutefois, la volonté de changer de cap se concrétise, notamment avec le soutien des compagnies pétrolières étrangères.

La compagnie pétrolière nationale libyenne (Noc) a annoncé, dans un communiqué publié le vendredi 15 avril, avoir lancé des projets d’installation d’unités de production d’énergie solaire dans plusieurs établissements du pays, avec le soutien de la compagnie pétrolière française TotalEnergies.

« Des travaux financés par TotalEnergies sont en cours pour installer des systèmes solaires permettant d'alimenter en électricité les établissements suivants : Hôpital général Ben Jawad ; Faculté des technologies énergétiques à Jkhira ; Faculté d'ingénierie et de pétrole de Jalu ; Hôpital Tsawa dans la vallée d'Ataba ; l’hôpital général de Ghat ».

Cette initiative vient souligner l'orientation de la Noc et de ses partenaires vers l'utilisation d'énergies propres, pour produire de l'électricité.

La compagnie pétrolière avait installé précédemment des systèmes solaires dans un certain nombre d'hôpitaux à Al-Rajaban, Zintan et Ubari General Hospital, en partenariat avec Repsol.

Aussi, selon le communiqué, la compagnie aspire à se développer dans ce domaine et à substituer progressivement les énergies renouvelables aux autres sources d'énergie dans ses sites et champs pétroliers.

Fin mars dernier, TotalEnergies était déjà en pourparlers avec le producteur public d'électricité General Electricity Company of Libya (GECOL) pour le lancement d'un projet de construction d'une centrale solaire dans le pays.

Cette initiative est donc une continuité de la stratégie de TotalEnergies qui aspire à devenir un acteur majeur de la transition énergétique. C’est aussi un symbole de la volonté de la Libye, qui dispose des plus importantes réserves de pétrole en Afrique, de promouvoir les énergies renouvelables.

https://www.agenceecofin.com/energies-r ... ie-solaire

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Le blocus pétrolier prive la Libye de "60 millions USD par jour" (ministre à l'AFP)

AFPparue le 29 avr. 2022

Le blocage de sites pétroliers en Libye entraîne un manque à gagner de "60 millions de dollars" par jour, au moment où les prix flambent sous l'impact de la guerre en Ukraine, déplore le ministre du Pétrole et du Gaz dans un entretien à l'AFP.

Depuis la mi-avril, la production pétrolière, principale source de revenus de la Libye, est perturbée par une vague de fermetures forcées. La Compagnie nationale de pétrole (NOC), seule autorisée à commercialiser le brut libyen, a annoncé l'arrêt des opérations dans deux importants terminaux pétroliers et la fermeture de nombreux gisements.

"La production a baissé d'environ 600.000 barils par jour", soit la moitié de son niveau quotidien", souligne le ministre Mohamad Ahmad Aoun, interviewé dans son bureau à Tripoli.

"En calculant le prix de vente à 100 dollars le baril, les pertes quotidiennes sont d'au moins 60 millions de dollars" (environ 57 millions d'euros), ajoute-t-il, alors que le marché est sous pression en raison de la guerre en Ukraine.

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https://www.connaissancedesenergies.org ... afp-220429

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Libye : les autorités prévoient de faire du développement du projet pétrolier offshore Mellitah une priorité

Agence Ecofin 13 mai 2022

La crise politique que connaît la Libye a affecté la production pétrolière nationale de façon significative. Une situation qui amène les autorités à explorer des options pouvant permettre de soutenir l’exploitation d’or noir dont dépend fortement le pays.

En Libye, les dirigeants envisagent d’accélérer le développement du projet pétrolier Mellitah. La phase de conception du projet, dont le coût global est estimé à environ 3 milliards de dollars, a été achevée début mars. Le lancement d’un cycle d’appels d'offres pour sa phase de développement est attendu.

« Les entrepreneurs ont été assurés que l'avancement de ce projet sera une priorité dès que l'argent sera disponible », a rapporté le Middle East Economic Digest (MEED), en citant des sources anonymes proches du dossier.

Selon les précisions du MEED, l’éventualité de faire du projet une priorité dépendra du prochain budget mensuel de la compagnie pétrolière nationale (NOC), qui devrait être « consolidé », à en croire les dernières annonces.

Aucun délai n’a été annoncé quant à la mise en œuvre du plan. Toutefois, le développement en mer du projet Mellitah, qui s'inscrit dans l’ambition des autorités libyennes de porter la production nationale à environ 1,4 million bpj cette année, permettra à la Libye de rehausser les réserves pétrolières, tout en réduisant les possibilités d’accès aux installations de production, dans le contexte de la crise politique que connaît le pays.

Notons le projet pétrolier offshore Mellitah est détenu conjointement par la société italienne Eni et la NOC, à travers la joint-venture Mellitah Oil and Gas Company. Il est prévu pour produire du pétrole via des installations en mer. Il intègre également une unité de traitement de gaz à terre.

https://www.agenceecofin.com/petrole/13 ... e-priorite

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Libye : la NOC annonce la suspension de ses investissements pétroliers, en raison de difficultés budgétaires

Agence Ecofin 24 mai 2022

L’instabilité politique que connaît la Libye depuis plusieurs semaines affecte les capacités opérationnelles de l’entreprise pétrolière nationale, malgré la volonté annoncée par les autorités d’en faire le fer de lance de la production nationale et de la croissance économique.

En Libye, la compagnie pétrolière nationale (NOC) a cessé d’investir dans les travaux de maintenance et de forage de nouveaux puits de pétrole.

Selon les informations rapportées par The Libya Observer, la mesure, qui concerne plus globalement les investissements de la société dans la maintenance et le développement de nouveaux projets pétroliers, est due à une indisponibilité de fonds, liée à un retard d’approbation du budget national 2022. Ce retard a été engendré en amont par la crise politique qui prévaut depuis plusieurs semaines.

« Les opérations de réparation des puits ont dû être interrompues ainsi que les projets d'investissement et de développement afin que la NOC puisse éviter toute nouvelle charge financière », a indiqué le patron de la NOC, Mustafa Sanallah, dans un communiqué, précisant que l’entreprise et ses filiales ont déjà des difficultés significatives à honorer leurs engagements financiers.

La situation a mis à mal les capacités de production de l’industrie pétrolière nationale, déjà durement affectée par la détérioration de plusieurs infrastructures pétrolières. La production est tombée à environ 600 000 b/j contre 1,2 million b/j, il y a deux mois. Une baisse qui a entrainé plusieurs millions de dollars de pertes à l’Etat.

Les autorités libyennes restent toutefois optimistes quant aux possibilités de l’industrie pétrolière nationale à se relever. Mi-mai, elles ont indiqué leur volonté de faire progresser la phase de développement du projet pétrolier Mellitah. Le projet est conforme à l’ambition de la Libye d’atteindre une production d’environ 1,4 million b/j, dans le courant de cette année. Un cycle d’appels d’offres pour la phase de développement est en cours de préparation.

https://www.agenceecofin.com/production ... udgetaires

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Libye : la firme pétrolière publique annonce la reprise de la production sur le champ Al-Sharara

Agence Ecofin 7 juin 2022

La crise politique que connait la Libye depuis plusieurs semaines a entraîné l’arrêt des opérations pétrolières de plusieurs champs et terminaux pétroliers dans le pays.

La compagnie pétrolière publique libyenne (NOC) a annoncé, dimanche 5 juin, que les activités opérationnelles sur le champ pétrolier Al-Sharara, le plus grand du pays, ont redémarré. Les opérations y avaient été suspendues en avril dernier, dans un contexte de division politique.

Les détails rapportés par des sources locales indiquent que la production pétrolière d’Al-Sharara, habituellement de l’ordre de 300 000 b/j, a repris à un taux d’environ 180 000 b/j.

Des travaux sont en cours pour atteindre le plateau normal de production dans les plus brefs délais. Ceci, afin de relancer l’acheminement de la manne pétrolière vers le terminal pétrolier d'Al-Zawiya, dans l’ouest du pays.

Les autorités libyennes envisagent de relancer les activités sur toutes les infrastructures pétrolières encore à l’arrêt, une fois qu’un dispositif de partage des recettes pétrolières nationales aura été décidé et mis en place.

Le 2 juin, le Premier ministre contesté Abdul Hamid Dbeibeh avait appelé à une relance des exportations d’or noir en Libye avant d’envisager « un accord sur un mécanisme de répartition des revenus ».

Dans un contexte marqué par la chute drastique de la production nationale libyenne, en raison de la suspension des activités pétrolières dans le pays, la Libye perd d’importantes recettes issues de l’exploitation. Une situation qui accroît les difficultés économiques du pays.

Soulignons par ailleurs que la reprise de la production en Libye s’inscrit dans un cadre global visant à freiner la flambée des cours du brut, exacerbée par le conflit en Ukraine. En effet, les sanctions prises contre la Russie et ses conséquences sur le marché énergétique mondial poussent à envisager des options permettant de rééquilibrer le marché pétrolier.

https://www.agenceecofin.com/production ... al-sharara

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AFP 14 juin 2022

Le ministre libyen du pétrole et du gaz Mohamed Oun a affirmé lundi à l'agence Bloomberg que la production du pays était actuellement amputée de 1,1 millions de barils par jour. Deux ports clés dans l'est du pays ont été forcés de fermer par des manifestations.

De violents affrontements entre groupes armés ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans la capitale libyenne Tripoli (ouest), sur fond de crise politique majeure.

Les combats, d'une grande intensité, ont opposé deux influentes milices de l'Ouest, faisant un mort parmi les combattants et d'importants dégâts matériels, a indiqué une source du ministère de l'Intérieur à l'AFP.

"L'offre est étouffée par la réduction des exportations de pétrole libyen dans un contexte d'agitation politique (...), tandis que le pétrole russe est confronté à des interdictions de grande envergure", résume Sophie Lund-Yates.

https://www.connaissancedesenergies.org ... nne-220614

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Libye : lancement de la construction de la centrale solaire Al-Sadada de 500 MW

Agence Ecofin 17 juin 2022

En Libye, les autorités cherchent à développer le secteur des énergies renouvelables pour réduire la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles et emprunter le chemin de la transition énergétique.

La Société générale d'électricité de Libye, la GECOL, l’Autorité libyenne des énergies renouvelables (REAoL) et TotalEnergies ont lancé, mercredi 15 juin, le projet de centrale solaire Al-Sadada, d’une capacité prévue de 500 MW.

La centrale Al-Sadada qui se trouve à environ 280 km au sud-est de la capitale Tripoli deviendra, selon la REAoL, la plus grande centrale d’énergie renouvelable en Libye. Elle produira jusqu'à 152 TWh par an, en utilisant les dernières applications technologiques, dans le domaine de l'énergie solaire.

Le projet s'inscrit dans le cadre de la coopération entre GECOL et l’Autorité libyenne des énergies renouvelables pour mettre en œuvre le plan stratégique visant à intégrer et renforcer les capacités électriques produites à partir de sources d'énergie renouvelable, dans le réseau électrique national.

La Libye reste encore très largement dépendante des énergies fossiles. Toutefois, la volonté de changer de cap et de suivre la tendance mondiale à la transition énergétique se précise grâce notamment au soutien des compagnies telles que TotalEnergies. En avril 2022 déjà, plusieurs projets ont été lancés par TotalEnergies et la compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC) pour alimenter certaines infrastructures scolaires et hospitalières du pays avec de l’énergie solaire. De leur côté, les autorités libyennes s’activent pour trouver des partenariats avec les pays occidentaux, dans le but de développer des projets d’énergies renouvelables.

le chiffre de 152 TWh en une année est complétement faux.

en supposant 3000 kwh par kWc installé compte tenu du très bon ensoleillement en Lybie ca ferait 1500 GWh pour une centrale de 0.5 GWc, soit 1.5 TWh dans l'année.