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Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Message par energy_isere » 20 juin 2015, 13:29

L'arrivée du pétrole des sables bitumineux à Montréal par pipeline retardée

18 Juin 2015

L'arrivée du pétrole des sables bitumineux à Montréal par le pipeline d'Enbridge est encore retardée. L'Office national de l'énergie demande à la compagnie d'effectuer des tests hydrostatiques sur trois tronçons de la ligne 9B.

L'inversion du flux du pipeline vers l'est devait se faire avant la fin juin, mais il faudra encore attendre. L'Office national de l'énergie veut plus de certitude sur la sécurité avant de donner le feu vert. Il exige donc d'autres tests entre Kingston et Brockville, en Ontario, et à Mirabel, au Québec.

La compagnie devra remplir le pipeline d'eau et augmenter la pression au-delà de la normale pour simuler un problème. Ces tests permettent de vérifier que la canalisation ne comporte aucun défaut. Une fois en service, l'ONÉ exigera aussi des examens au sol « au moins toutes les deux semaines, de chaque zone sujette à de graves conséquences [...] pour constater la présence éventuelle de fuites ».
.................

Le pipeline d'Enbridge acheminera jusqu'à 300 000 barils de pétrole de l'Ouest chaque jour. Une partie sera raffinée à Montréal, et l'autre prendra le chemin de la raffinerie de Lévis, par navire.
...................
Le détail : http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/na ... ests.shtml

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Message par energy_isere » 25 juin 2015, 19:34

L'exploitant d'oléoducs TransCanada (T.TRP) a mis à pied 185 personnes au sein de sa division des projets majeurs. La plupart des personnes touchées se trouvent à Calgary.

23 juin 2015 lapresse.ca

Les postes éliminés comprennent ceux d'environ 100 employés à temps plein, tandis que le reste des mises à pied sont celles de travailleurs contractuels.

Ces départs s'inscrivent dans un plan de restructuration de la division des projets majeurs, alors que la société tente de réduire ses coûts pour rester concurrentielle, a expliqué un porte-parole de TransCanada, Mark Cooper.

La société s'efforce d'offrir des services à faibles coûts pour ses clients du secteur pétrolier, fortement ébranlés par le plongeon des cours du pétrole brut depuis l'été dernier.

TransCanada travaille sur un certain nombre de projets, incluant les oléoducs Keystone XL et Énergie Est. Les deux projets font cependant face à un certain nombre de retards et d'obstacles réglementaires.

La société compte environ 6000 employés en Amérique du Nord.
http://affaires.lapresse.ca/economie/en ... mplois.php

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Message par energy_isere » 27 août 2015, 18:45

Québec : feu vert pour le projet d'usine de liquéfaction de gaz naturel

enerzine le 27 Aout 2015

Au Québec, le projet de Stolt LNGaz a pour objectif de produire 500,000 tonnes par an de gaz naturel liquéfié (GNL) à ses futures installations de Bécancour, et de le distribuer, principalement par petits navires méthaniers et camions citernes, aux entreprises québécoises non desservies par le réseau actuel de gaz naturel.

"Grâce au projet de Bécancour, le Québec deviendra le modèle mondial de la production et de la distribution du GNL à l'échelle régionale", a déclaré M. Rodney Semotiuk, chef de la direction de Stolt LNGaz. M. Semotiuk a aussi tenu à souligner l'appui du gouvernement du Québec, de la communauté de Bécancour et de la Nation Waban-Aki à ce projet.

Le projet de Stolt LNGaz doit fournir, dès 2018, un accès fiable et sécuritaire à de grandes quantités de GNL à toutes les entreprises non desservies par le réseau traditionnel de gaz naturel, ce qui leur permettra de devenir plus compétitives, à moindre coût, tout en améliorant de façon notable leur performance environnementale, contribuant ainsi à l'atteinte des objectifs du gouvernement du Québec en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

Stolt LNGaz a aussi profité de l'occasion pour annoncer la signature de deux ententes majeures de partenariat avec deux importantes entreprises québécoises, soit Petro-Nav, filiale du Groupe Desgagnés, spécialisée dans le transport maritime des vracs liquides, et Servitank, filiale du Groupe Somavrac, chef de file québécois dans le domaine de l'entreposage et de la livraison de produits en vrac et de matières dangereuses.

"Nous sommes heureux d'annoncer cette entente de partenariat entre notre filiale Petro-Nav et Stolt-Nielsen qui fera de nous les copropriétaires opérateurs des navires méthaniers qui desserviront les clients de Stolt LNGaz répartis sur la côte nord et les autres côtes canadiennes. Je suis fier de souligner que ce partenariat va créer environ cent nouveaux emplois è bord de ces nouveaux navires" a déclaré pour a part, M. Louis-Marie Beaulieu, P-DG du Groupe Desgagnés.

M. Marc Paquin, président du Groupe Somavrac, a précisé quant à lui la nature du partenariat de Stolt LNGaz avec sa filiale Servitank : "Servitank est un partenaire naturel pour s'assurer du transport sécuritaire par camions-citernes du GNL, à partir des terminaux régionaux de Stolt jusqu'aux installations de ses clients. Nous prévoyons que ces livraisons additionnelles créeront environ 40 nouveaux emplois permanents."

Le projet de Stolt LNGaz a représenté des investissements d'environ 800 millions de dollars Canadien (soit 525 ME d'euros).
http://www.enerzine.com/12/18617+quebec ... urel+.html

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Message par energy_isere » 01 sept. 2015, 18:07

Le Canada entre en récession

Publié le 01 septembre 2015,Reuters

Le Canada est officiellement entré en récession au deuxième trimestre, pour la première fois depuis la crise financière.

Son produit intérieur brut (PIB) s'est contracté pour le deuxième trimestre consécutif sous l'effet de la chute des cours du pétrole et du ralentissement des investissements comme de l'accumulation des stocks, montrent les statistiques officielles publiées mardi.

Le PIB canadien a diminué de 0,1% par rapport au premier trimestre et de 0,5% en rythme annualisé sur la période avril-juin. Son recul est certes moins marqué qu'attendu puisque les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 1% en rythme annualisé, mais le chiffre du premier trimestre a été revu en baisse, la contraction atteignant 0,8%.

La Banque du Canada a abaissé ses taux d'intérêt à deux reprises cette année pour tenter de soutenir l'activité économique.

La dernière phase de récession de l'économie canadienne remontait à 2008-2009, juste après la crise financière internationale.

Sur le seul mois de juin, le PIB a crû de 0,5%, une hausse plus marquée qu'anticipé et la première enregistrée en six mois, signe que l'économie pourrait avoir renoué avec la croissance dès le début de l'été.

Au deuxième trimestre, l'investissement des entreprises a chuté de 7,9% en rythme annualisé, le ralentissement touchant à la fois les infrastructures non-résidentielles, les machines et les équipements.

Les dépenses des entreprises en prospection minière et en études ont chuté d'un tiers, précise Statistique Canada, l'institut national de la statistique.

L'accumulation des stocks a parallèlement ralenti, diminuant de 4,91 milliards de dollars canadiens (3,31 milliards d'euros) par rapport aux trois premiers mois de l'année.

L'activité de l'industrie a reculé de 2% par rapport au premier trimestre, celle du seul secteur des mines, des carrières et de l'extraction de pétrole et de gaz diminuant de 4,5%.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... on.N347116

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Message par energy_isere » 22 nov. 2015, 13:01

Un débouché pour le pétrole des tar sands :
Les produits pétroliers de la compagnie Enbridge vont arriver au Québec dès la fin du mois de novembre.

le 20 novembre 2015

Dans un communiqué diffusé en fin d'après-midi, vendredi, la société a indiqué que les livraisons aux clients respecteraient l'échéancier de décembre.

Enbridge a dit prévoir que la canalisation serait en exploitation régulière et fournirait des volumes normaux d'ici la fin de l'année 2015.

Le 30 septembre dernier, l'Office national de l'énergie (ONÉ) avait approuvé les résultats des essais hydrostatiques effectués par l'entreprise dans le cadre du projet d'inversion du flux de pétrole de l'oléoduc 9B, lui donnant ainsi la possibilité d'aller de l'avant.

L'ONÉ avait cependant mentionné qu'il poursuivrait sa surveillance réglementaire rigoureuse pendant l'exploitation de la canalisation.

En mars 2014, l'ONÉ avait donné son approbation au projet d'Enbrige sous réserve de 30 conditions.

Le tronçon de 639 kilomètres de l'oléoduc entre North Westover, en Ontario, et Montréal constitue la dernière étape du projet qui vise à permettre l'accès aux raffineries de l'est du Canada. La société pétrolière souhaite acheminer vers les raffineries du Québec et de l'Ontario quotidiennement entre 240 000 et 300 000 barils de pétrole en provenance des sables bitumineux.

Dans ses premières décennies de service, l'oléoduc servait plutôt à approvisionner les raffineries de l'Ontario avec le pétrole qui provenait de l'Afrique de l'Ouest et du Moyen-Orient.

Dans le communiqué, la compagnie a témoigné du souci qu'elle avait en matière d'environnement.

«L'exploitation sécuritaire du pipeline est notre priorité fondamentale et, une fois que la canalisation 9B sera remise en service, notre but sera de l'exploiter de façon sécuritaire, comme nous l'avons fait durant près de 40 ans».
http://affaires.lapresse.ca/economie/en ... lannee.php

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Message par energy_isere » 12 déc. 2015, 20:33

suite du post au dessus.
Le pétrole d’Enbridge naviguera sur le Saint-Laurent dès lundi

11 décembre 2015

Lundi, le premier pétrolier transportant du pétrole de schiste en provenance de l’Ouest partira de Montréal en direction de la raffinerie de Valero à Lévis.

Cela fait suite à l’inversion du pipeline d’Enbridge à la fin de novembre.

«On sera maintenant en mesure d’aller chercher des prix plus compétitifs, que ce soit en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba ou dans le nord des États-Unis», a déclaré à notre Bureau d’enquête Julie Cusson, porte-parole d’Énergie Valero.

135 voyages par année

Les deux pétroliers, qui assureront la navette entre Montréal et Lévis, 135 fois par année, assureront 50 % de l’approvisionnement de la raffinerie.
Après celle d’Irving au Nouveau-Brunswick, Valero est la deuxième en importance au pays, avec une capacité de raffinage de 265 000 barils par jour.
À cause du tirant d’eau très bas entre Montréal et Lévis, les deux pétroliers devront toutefois limiter leur chargement à un peu plus des deux tiers de leur capacité, soit 350 000 barils au lieu de 500 000 barils.
Contrairement à d’autres navires qui circulent sur le fleuve, les équipages seront entièrement canadiens.
«On est très satisfaits de voir que ce navire-là sera entièrement canadien», a déclaré Patrice Caron, vice-président du Syndicat international des marins canadiens.

Les deux raffineries du Québec – Valero à Lévis et Suncor à Montréal – seront ainsi approvisionnées par les 300 000 barils du pipeline. Cela réduira leur dépendance aux marchés étrangers.

Dans le contexte actuel de la baisse du prix du pétrole, le pétrole canadien (WCS) acheté à 30 $ US – plutôt qu’à 35 $ US pour le pétrole américain WTI et à 38 $ US pour le Brent – permettra aux raffineurs d’ici d’améliorer leur marge.
Éric Prud’Homme, porte-parole d’Enbridge, est le premier à admettre que «l’accouchement a été difficile» avec un retard d’un an sur l’échéancier prévu.

«Pour les deux raffineurs Suncor et Valero, on parle de consolider 1000 emplois et pour l’industrie pétrochimique 5000 à 10 000 emplois», a-t-il indiqué.

Sécurité

Environ le tiers des 5000 trajets effectués chaque année sur le fleuve par des navires le sont par des navires pétroliers.
Tous sont équipés de double coque avec des cales compartimentées.
«Advenant un accident, la quantité ou le volume de pétrole qui pourrait être impliqué est relativement faible par rapport à la quantité totale de pétrole transporté par le navire», a déclaré Pierre Vallée, président de la Corporation des pilotes du Saint-Laurent.
Il faudra en moyenne trois jours et demi pour faire l’aller-retour entre le port de Montréal et la raffinerie de Lévis.
http://www.journaldemontreal.com/2015/1 ... -des-lundi

Image
L’Espada Desgagnés est l’un des deux pétroliers qui feront les allers-retours entre Montréal et Lévis.

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Message par energy_isere » 06 févr. 2016, 13:48

L'Etat canadien met un milliard de dollars canadiens sur la table pour relancer la province pétrolière de l'Alberta

AFP le 04 févr. 2016

Le Premier ministre Justin Trudeau a annoncé mercredi l'octroi d'une aide financière pouvant aller jusqu'à près d'un milliard de dollars canadiens (660 millions d'euros) pour relancer l'économie de la province pétrolière de l'Alberta touchée par la chute du brut.

"L'économie albertaine est importante pour l'économie canadienne et il faut donc prendre des mesures concertées (...) afin de promouvoir l'emploi et la croissance", a déclaré Justin Trudeau à l'issue de sa rencontre avec la Première ministre de la province de l'ouest, Rachel Notley.

Poumon de l'économie canadienne pendant plus d'une décennie, l'Alberta est frappée de plein fouet par la dégringolade du prix du baril de pétrole depuis plus de 18 mois. Son taux de chômage sous les 4% de la population active avant la baisse du brut, est maintenant au-dessus de 7%, sachant que des milliers de travailleurs ont rejoint leur province d'origine.

Pour relancer l'activité, sans espoir immédiat d'une remontée des prix du pétrole, l'Etat canadien va "investir rapidement" 700 millions de dollars dans les infrastructures en Alberta, a promis M. Trudeau. De plus, le gouvernement libéral est disposé "à fournir jusqu'à 250 millions de dollars à la province" pour compenser "les pertes de revenus ayant touché le secteur des ressources naturelles". L'objectif, selon lui, est de relancer "la croissance à long terme et de créer des emplois à court terme".

Par ailleurs, Justin Trudeau a convenu de la nécessité pour l'Alberta de pouvoir écouler son pétrole par des oléoducs. M. Trudeau s'est gardé de se prononcer sur les tracés controversés, comme l'oléoduc Energie Est sur lequel le Québec a exprimé des réserves. Certaines grandes villes comme Montréal ont marqué leur opposition au tracé actuel entre l'Alberta et la côte atlantique.

L'Alberta et le gouvernement fédéral "ont des objectifs et des principes communs en ce qui concerne l'accès aux marchés". Après les engagements pris par l'Alberta pour doubler d'ici 2017 le montant de la taxe carbone pour les gros pollueurs (principalement l'industrie pétrolière et contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre "il est maintenant beaucoup plus facile de discuter des oléoducs", a estimé M. Trudeau. Le pétrole doit sortir de l'Alberta pour être acheminé "vers les marchés en utilisant des moyens responsables et durables" dans le respect de l'environnement, a-t-il conclu.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... rta-160204

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Message par energy_isere » 29 févr. 2016, 13:07

Le pétro-gazier Encana veut supprimer 20% de son effectif en plus

24 février 2016 lapresse.ca


Encana a indiqué mercredi qu'il réduirait de 20 % la taille de son effectif dans l'espoir de réaliser des économies additionnelles de 250 millions cette année, en plus de ce qui avait été annoncé précédemment.


Les détails sur le nombre précis d'emplois qui seront touchés et le moment où les mises à pied auront lieu n'ont pas été rendus immédiatement disponibles.

Le producteur de pétrole et de gaz naturel de Calgary a annoncé les nouvelles coupes dans son rapport sur ses résultats financiers pour le quatrième trimestre, qui comprennent une perte nette de 612 millions, ou 72 cents par action - essentiellement en raison de la dépréciation d'actifs et d'autres éléments non récurrents.

Ceux-ci ont été partiellement contrebalancés par une augmentation de 36 % de la production de liquides du gaz naturel d'Encana par rapport au quatrième trimestre de l'exercice précédent, ainsi que par des mesures de réduction de coûts qui ont permis à Encana d'augmenter ses flux de trésorerie malgré la baisse des prix des matières premières.


En excluant les dépréciations d'actifs de 514 millions $ et d'autres éléments comme le taux de change, le bénéfice d'exploitation d'Encana s'est établi à 111 millions $, ou 13 cents par action, pour le quatrième trimestre, en hausse par rapport à celui de 35 millions $, ou 5 cents par action, de la même période un an plus tôt.



Selon le chef de la direction d'Encana, Doug Suttles, la société entame 2016 avec un solide bilan, un portefeuille d'actifs de grande qualité et de meilleures efficiences qui contrebalancent l'impact d'une réduction des dépenses en immobilisations et la faiblesse des prix du pétrole et du gaz naturel.

«En vertu de notre nouveau plan, nous allons investir pratiquement tout notre capital dans nos quatre actifs de base et notre structure de coûts sera inférieure d'environ 550 millions $ à celle de 2015», a indiqué M. Suttles dans un communiqué.

Cette cible de 550 millions $ comprend entre 200 millions $ et 250 millions $ d'économies additionnelles dans la structure de coûts d'Encana par rapport à ses prévisions précédentes.

Ces nouvelles économies comptent 50 millions $ en coûts indirects, principalement par l'entremise de la réduction de l'effectif. Encana s'attend aussi à réduire ses coûts de transport et de traitement d'entre 75 millions $ et 125 millions $, et à réduire les autres coûts de 75 millions $.

Encana a en outre révisé son plan de dépenses en immobilisations pour 2016, lequel devrait se situer entre 900 millions $ et 1 milliard $, en baisse de 55 % par rapport à son niveau de 2015. La société s'attend à ce que ce plus petit budget ait un impact minimal sur les niveaux de production cette année.

Les dépréciations d'actifs du quatrième trimestre ont porté leur total pour 2015 à 4,1 milliards $. La perte nette pour l'ensemble de l'exercice s'est chiffrée près de 5,2 milliards $, soit 6,28 $ par action.

En 2014, Encana avait engrangé un profit de 198 millions $, ou 27 cents par action, pour le quatrième trimestre, lorsque le plongeon des prix du pétrole commençait à accélérer. Son bénéfice net pour l'ensemble de l'exercice 2014 avait été de près de 3,4 milliards $, soit 4,58 $ par action.

Selon Encana, les coupes d'emplois de 2016 feront en sorte que son effectif a diminué de moitié depuis 2013.
http://affaires.lapresse.ca/resultats-f ... n-plus.php

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Message par energy_isere » 28 mai 2016, 12:04

Canada: des scientifiques veulent reconsidérer un projet de barrage hydroélectrique

AFP le 25 mai 2016

La communauté scientifique canadienne a demandé mardi au gouvernement de reconsidérer un projet de construction d'un immense barrage hydroélectrique en Colombie-Britannique (ouest) afin de respecter les droits des communautés amérindiennes. En dépit des permis accordés, "cela ne signifie pas que les gouvernements fédéral et britanno-colombien ne peuvent pas faire marche arrière" sur ce projet de barrage Site C, a estimé Maryse Lassonde, présidente de la Société royale du Canada (SRC).

Dans une lettre ouverte au Premier ministre Justin Trudeau - intitulée "plus de 200 scientifiques de premier plan demandent au gouvernement de suspendre le barrage Site C"-, la SRC déplore que "le projet de barrage du site C avance malgré le fait que des questions de droits ancestraux et de droits issus de traités des Premières nations ne sont toujours pas réglées".

A l'automne, des filiales des groupes espagnol Acciona et sud-coréen Samsung ont décroché le contrat de 8,3 milliards de dollars canadiens (6 milliards d'euros) pour les travaux d'ingénierie, principale phase de la construction du barrage "Site C", sur la Peace River, dans le nord-est de la Colombie-Britannique.
................
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... que-160525

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Message par energy_isere » 29 sept. 2016, 19:53

Ottawa approuve le projet Pacific Northwest LNG

Publié le 29/09/2016 lemarin.fr

Le gouvernement fédéral canadien a approuvé le 27 septembre l’énorme projet de liquéfaction Pacific Northwest LNG, envisagé par le malaisien Petronas en Colombie-Britannique. Mais le projet est encore loin d’être fait.

Image
Le feu vert d’Ottawa au projet de liquéfaction Pacific Northwest LNG est assorti de 190 conditions. (Photo : Pacific Northwest LNG)
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... thwest-lng

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Message par energy_isere » 05 oct. 2016, 14:26

Le Canada imposera une taxe carbone en 2018

Par latribune.fr 04/10/2016,

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé lundi que son pays allait se doter d'une taxe carbone d'ici deux ans. L'annonce a été faite au moment de l'ouverture des débats au Parlement sur la ratification de l'accord de Paris sur le climat.

D'après Justin Trudeau, "le gouvernement va mettre en place un prix plancher sur la pollution carbone. Ce prix sera fixé de façon à aider le Canada à atteindre ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre". Fixée à 10 dollars canadiens (6,8 euros) par tonne en 2018, la taxe augmentera ensuite pour atteindre 50 dollars canadiens (34 euros) par tonne en 2022, a-t-il précisé.

Plusieurs provinces déjà engagées

Ce prix du carbone sera imposé à partir de 2018 dans les provinces ou territoires qui n'auront pas pris de mesures compatibles pour se conformer aux objectifs nationaux de réduction de gaz à effet de serre (GES), a indiqué Justin Trudeau.

Le Canada s'est engagé à réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 2005. La ratification par le Canada de l'accord de Paris doit intervenir plus tard cette semaine, après le débat au Parlement.

Des provinces imposent déjà une taxe carbone (Alberta, Colombie-Britannique), tandis que d'autres ont mis en place un marché d'échange et de plafonnement des émissions (Ontario et Québec). Le Premier ministre a convoqué les dirigeants des 10 provinces et trois territoires du pays à une conférence les 8 et 9 décembre prochains pour finaliser les détails du plan de lutte canadien sur les changements climatiques.
http://www.latribune.fr/economie/intern ... 04583.html

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Message par energy_isere » 01 nov. 2016, 11:12

Canada : feu vert à un projet d'agrandissement de gazoducs

AFP le 31 oct. 2016

Le gouvernement du Canada a approuvé lundi un projet de 1,3 milliard de dollars canadiens (886 millions d'euros) prévoyant l'agrandissement de gazoducs existants dans la province de l'Alberta. Le feu vert gouvernemental est assorti de 36 conditions que devra obligatoirement respecter le promoteur du projet, Nova Gas Transmission, une filiale de la société TransCanada, a annoncé le ministre des Ressources naturelles, Jim Carr.

Le projet vise à doubler cinq tronçons de gazoducs existants sur une distance de 230 kilomètres et à construire deux nouvelles stations de compression du gaz. Les travaux à réaliser d'ici le 1er avril créeront 3 000 emplois pendant la phase de construction. La capacité du réseau de gazoducs augmentera de 12,5 millions de mètres cubes par jour.

En prenant sa décision, le gouvernement indique avoir tenu compte de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre en amont qu'entraînera le projet. Ces émissions supplémentaires devraient s'établir entre 1 200 et 1 400 tonnes de dioxyde de carbone par année, selon une étude du ministère de l'Environnement.

Le réseau de Nova Gas Transmission s'étend sur plus de 24 000 km en Alberta et dans le nord de la province voisine de Colombie-Britannique, transportant les deux tiers du gaz naturel produit dans l'Ouest canadien vers les principaux marchés nord-américains. C'est le deuxième projet gazier majeur qu'approuve le gouvernement libéral de Justin Trudeau depuis son arrivée au pouvoir il y a un an.

En septembre, le gouvernement avait donné son accord à la construction d'un gazoduc et de deux terminaux pour le gaz naturel liquéfié (GNL) sur une île au nord de la Colombie-Britannique, un projet de 36 milliards de dollars canadiens (24,6 milliards d'euros) mené par le producteur malaisien Petronas. Ce dernier doit encore confirmer sa décision d'aller de l'avant avec la construction de ces capacités d'exportation.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... ucs-161031

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Message par energy_isere » 26 nov. 2016, 19:50

Le Canada va fermer ses centrales au charbon d'ici 2030

AFP le 21 nov. 2016

Le Canada va fermer ses centrales au charbon d'ici 2030 pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat, a annoncé lundi la ministre de l'Environnement, Catherine McKenna.


Ces centrales, situées dans quatre provinces, rejettent environ 10% des émissions totales de GES au Canada et leur fermeture équivaudra à retirer 1,3 million de voitures de la circulation, a dit Mme McKenna lors d'une conférence de presse. La ministre a fixé comme nouvel objectif de réduire de 80% les émissions de GES d'ici 2050 par rapport au niveau de 2005.

Les écologistes et une partie de l'opposition reprochaient jusqu'à maintenant au gouvernement libéral de Justin Trudeau d'avoir conservé les mêmes objectifs de réduction de GES d'ici 2030 que le précédent gouvernement conservateur, soit 30%. La fermeture des centrales permettra de réduire "de plus de 5 millions de tonnes" les émissions du Canada vers 2030, a dit Mme McKenna.

Environ 80% de l'électricité produite au Canada provient actuellement d'énergies renouvelables, et l'objectif est de faire passer cette proportion à 90% aux alentours de 2030, a-t-elle précisé.

Les provinces de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Ecosse pourront soit fermer complètement leurs centrales au charbon, comme la première prévoit de le faire, ou avoir recours "à des technologies de capture et d'entreposage du carbone", a indiqué Mme McKenna. Pour la ministre de l'Environnement, le Canada accélère donc son objectif de fermer les centrales au charbon comme l'ont également annoncé "la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Danemark et l'Autriche".
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... 030-161121

Le Canada consommait 46 millions de tonnes de charbon en 2012.

http://fr.actualitix.com/pays/can/canad ... mation.php

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Re: Canada

Message par energy_isere » 10 déc. 2016, 13:04

Canada: accord a minima pour la réduction des émissions de GES

Le 10.12.2016

Un accord a minima et à la carte a été finalisé vendredi entre le gouvernement fédéral canadien et les provinces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de respecter la ratification de l'accord de Paris sur le climat.

Deux provinces sur les 10 de la confédération, la Saskatchewan et le Manitoba, ont cependant refusé de signer cet accord basé sur l'imposition d'une taxe carbone progressive à partir de 2018 ou de mettre en place des mécanismes équivalents de réduction des émissions.

Le Premier ministre Justin Trudeau a annoncé la conclusion avec les responsables des 10 provinces et trois territoires un "cadre qui comprend des mesures réelles et concrètes pour construire une économie forte et propre".

Mais, a-t-il nuancé lors d'une conférence de presse, la taxe carbone "n'est pas une mesure suffisante pour atteindre les cibles ambitieuses de l'accord de Paris".

"Pour y arriver, nous devrons faire plus", a reconnu M. Trudeau qui reste inflexible et assure vouloir imposer la tarification du carbone aux provinces qui refusent de signer. "C'est un moyen pour le Canada de remplir ses obligations" et le prix décidé en octobre de 10 dollars la tonne dès 2018 --pour passer progressivement à 50 dollars en 2022--, "va s'appliquer" à tous, a affirmé M. Trudeau.

Le Canada a pris l'engagement de réduire les émissions de GES de 30% d'ici 2030, par rapport à 2005. A un peu plus de 700 millions de tonnes, ces émissions pèsent moins de 2% du total mondial mais sont d'environ 200 millions de tonnes supérieures aux engagements pris par le Canada à Paris.

Le gouvernement Trudeau a dû abaisser ses ambitions afin d'obtenir la signature de la Colombie-Britannique qui refusait de payer plus que les autres provinces en raison de son avance sur l'environnement. Cette province qui a mis en place une taxe carbone depuis huit ans, a obtenu dans une annexe "le droit en 2020 d'analyser (...) les niveaux d'équité" entre les provinces et de prendre "les mesures appropriées pour la Colombie-Britannique", a déclaré sa Première ministre Christy Clark.

Ce mécanisme permettrait alors de décider d'augmenter "notre taxe sur le carbone de 10 ou 20 dollars" la tonne, ou de prendre "d'autres mesures pour obtenir des réductions plus importantes au niveau des émissions de GES", a-t-elle ajouté.

Le dirigeant de la Saskatchewan, le conservateur Brad Wall, est resté inflexible, pas question de signer un accord quand le président élu des États-Unis Donald Trump pourrait décider de détricoter les réglementations contre le changement climatique.

Il en va de la compétitivité des agriculteurs de cette province à la frontière avec le Dakota du Nord aux États-Unis ou des entreprises productrices d'engrais agricoles comme la potasse. Si sur cette dernière "Vladimir Poutine en Russie (autre producteur de potasse, ndlr) ne met pas de taxe sur le carbone ou si nos agriculteurs ont une taxe de 80.000 dollars, alors ils ne peuvent pas rivaliser avec leurs homologues américains", a conclu Brad Wall.
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-e ... ges_108805

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Re: Canada

Message par energy_isere » 15 janv. 2017, 20:16

Cte blague :
Le Canada doit, à terme, cesser d'extraire les sables bitumineux (Trudeau)

AFP parue le 14 janv. 2017

Le Canada, sixième producteur mondial de pétrole, doit "mettre un terme progressivement" à l'exploitation des sables bitumineux d'Alberta (ouest) et cesser sa "dépendance" aux hydrocarbures, a plaidé vendredi son Premier ministre Justin Trudeau.

"On ne peut pas fermer (les mines) de sables bitumineux demain. On doit y mettre un terme progressivement", a déclaré le dirigeant libéral lors d'une rencontre en Ontario (centre) avec des Canadiens.

"Nous devons préparer la transition pour rompre notre dépendance aux énergies fossiles", a-t-il ajouté, tout en soulignant que "cela prendra du temps".

Il répondait à une question portant sur sa décision, fin novembre, d'autoriser l'augmentation de la capacité de deux oléoducs dans l'Ouest du pays. Leur modernisation va accroître de près d'un million de barils par jour la capacité à l'export du pays.

"On ne peut pas choisir entre l'environnement et l'économie", a affirmé en outre M. Trudeau, convaincu de pouvoir concilier la lutte contre le réchauffement climatique et la croissance économique.

Engagé à réduire les émissions canadiennes de gaz à effet de serre conformément à l'Accord de Paris, ratifié par le Canada, M. Trudeau a ainsi annoncé cet automne une taxe nationale sur le carbone effective en 2018, avec l'appui de l'Alberta, province où est concentrée l'industrie pétrolière.

L'opposition conservatrice a immédiatement condamné les propos du Premier ministre. "Si M. Trudeau veut fermer les sables bitumineux d'Alberta, et ma ville d'origine, qu'il soit averti: il devra d'abord me passer dessus et sur les quatre millions d'habitants de l'Alberta", a lancé dans un communiqué Brian Jean, député conservateur de Fort McMurray, capitale pétrolière du pays.

Les sables bitumineux sont décriés pour le coût économique et environnemental de leur extraction. Présent sous forme sablonneuse dans le sous-sol de la forêt boréale, le pétrole est produit au terme d'un long processus polluant et énergivore.

Ce pétrole n'est rentable que si le cours mondial du baril est élevé. En octobre et en décembre, deux géants des hydrocarbures, Shell puis Statoil, ont d'ailleurs décidé de se désengager des sables bitumineux canadiens.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... eau-170114

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