Le Brésil

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Re: Le Brésil

Message par Raminagrobis » 22 janv. 2018, 23:18

je me rend compte que le brésil (via son agence de régulation, l'ANP), diffuse des données détaillées par gisements.

Je les avais jamais vu avant parce que c'est tout en Portugais.

Où l'on se rend compte que la plupart des gisement de la première génération deepwater a piqué depuis bien longtemps !

MARLIM
ALBACORA
BARRACUDA
JUBARTE
GAROUPA
MARLIM LESTE

courbe de production à la fin de chaque fiche
Toujours moins.

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Re: Le Brésil

Message par energy_isere » 03 févr. 2018, 20:57

La production de pétrole du Brésil en hausse de 4% en 2017

AFP parue le 31 janv. 2018

La production de pétrole du Brésil a augmenté de 4% et celle de gaz de 6% en 2017, les gisements pré-salifères ayant fourni plus de la moitié du total pour la première fois en décembre, selon les chiffres officiels rendus publics mercredi.

La production de pétrole l'année dernière s'est élevée à 957 millions de barils, soit 2,62 millions de barils par jour en moyenne, a annoncé dans un communiqué l'Agence Nationale du Pétrole, organisme public régulateur du secteur.

La production moyenne de gaz naturel en 2017 s'est élevée à 110 millions de mètres cubes par jour, 6% de plus qu'en 2016.

En décembre, le pétrole et le gaz issus de gisements pré-salifères a atteint 50,7% du total d'hydrocarbures produits, dépassant pour la première fois la production des autres gisements.

Connus au Brésil sous le nom de "pré-sal", ces gisements sont situés en eaux très profondes, sous une épaisse couche de sel, et leur potentiel gigantesque attire la convoitise des majors du secteur, malgré les grandes difficultés techniques qui demandent de forts investissements.

Le président Michel Temer doit signer mercredi dans l'après-midi les contrats de concession de six blocs de "pré-sal" vendus aux enchères fin octobre, pour un montant total de 6,15 milliards de réais (près de 2 milliards de dollars).

Les prochaines enchères de blocs de pré-sal devraient avoir lieu le 7 juin.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 7-180131-0

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Re: Le Brésil

Message par energy_isere » 14 mars 2018, 19:04

EDF construit au Brésil la plus grande centrale photovoltaïque d'Amérique Latine

13/11/2017

VIDÉO - EDF Énergies Nouvelles, filiale du géant français, a mis en service la seconde tranche de la centrale solaire brésilienne de Pirapora. À terme, cette installation produira de quoi alimenter en électricité 420.000 foyers.

Des panneaux solaires à perte de vue, sur une étendue grande comme plus de 1.500 terrains de football. Pirapora, la plus grande centrale photovoltaïque d'Amérique Latine, doit permettre au Brésil de rattraper son retard dans l'énergie solaire.

La mise en service de ce complexe, opéré par EDF Énergies Nouvelles (filiale de l'énergéticien français spécialisée dans les sources d'énergies renouvelables) a eu lieu début septembre et la deuxième des trois phases du projet a commencé à produire de l'électricité.

Quand l'ensemble sera opérationnel, vers la fin du premier semestre 2018, le complexe aura une capacité installée de 400 mégawatts (MW). De quoi fournir de l'électricité à 420.000 foyers.

Un "projet emblématique" pour EDF EN

"C'est un projet emblématique, d'une taille exceptionnelle, sur un site qui l'avantage d'être plat, avec une faible végétation et un fort ensoleillement, à proximité d'un raccordement à très haute tension", explique Paulo Abranches, directeur général d'EDF-Énergies Nouvelles (EDF-EN) au Brésil.

Le site de 800 hectares est isolé dans une plaine à 350 kilomètres au nord de Belo Horizonte, capitale de l'État de Minas Gerais (sud-est), au coeur d'une végétation éparse, brûlée par le soleil. Pour le visiter, il faut revêtir des guêtres qui ressemble à des protège-tibia de football, afin d'éviter les piqûres de serpent ou d'araignée.

Positionnés à 1,20 mètre du sol, les panneaux sont inclinés et pivotent en suivant les mouvements du soleil, sous l'action d'un dispositif lui-même alimenté à l'énergie solaire. À midi, ils sont pratiquement à l'horizontale, lorsque le soleil est au zénith. Si le ciel est chargé de nuages, la production continue, même si elle est 30% moins élevée affirme l'exploitant.

1,2 million de panneaux photovoltaïques à installer

EDF EN possède 80% des parts du parc photovoltaïque de Pirapora, dont l'investissement total est estimé à plus de 2 milliards de réais (environ 520 millions d'euros). Les 20% restants sont détenus par Canadian Solar, un des leaders du secteur, responsable de la fabrication des quelque 1,2 million de panneaux photovoltaïques du complexe, dans une usine située dans l'État de Sao Paulo (sud-est). Une fabrication locale qui a un coût. "30 à 40% plus élevé" que si ces panneaux étaient importés de Chine, reconnaît Paulo Abranches.

Mais c'était la condition pour que Pirapora devienne aussi la première centrale de ce type bénéficiant d'un prêt de la banque publique de développement du Brésil (BNDES). Un financement à hauteur de 529 millions de réais pour la première phase, environ la moitié de l'investissement consenti à ce stade du projet. Pour Marcus Cardoso, responsable du secteur énergie au sein du BNDES, investir dans le solaire "est une priorité maximale" pour que le Brésil tienne ses engagements pris lors des accords de Paris: porter à 45% la part renouvelable dans la production totale d'énergie d'ici 2030.

Le Brésil à la traîne

Pour le moment, la part du solaire ne s'élève qu'à 0,2% de la production électrique du pays, selon les derniers chiffres du ministère de l'Énergie, datant d'août. "Le Brésil commence seulement à rattraper les 15 ans de retard pris dans ce domaine", admet Rodrigo Sauaia, président de l'Association brésilienne d'énergie solaire (ABSOLAR).

"Nous vivons une année charnière, avec la mise en service des premières grandes centrales d'énergie solaire. La capacité installée, qui s'élevait à moins de 90 MW en janvier, devrait atteindre 1 gigawatt (GW) d'ici la fin de l'année. Sans compter 2 autres GW en phase de construction". Une expansion facilitée par une forte baisse des coûts des panneaux solaires. Leur prix a été pratiquement divisé par dix ces dix dernières années.

"Le fait qu'il s'agisse du premier projet à utiliser des modules photovoltaïques fabriqués localement contribue au développement de ces technologies au Brésil", souligne Rodrigo Sauaia.
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise ... 02226.html

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Message par energy_isere » 31 mars 2018, 14:05

Pétrole offshore: des enchères au montant record au Brésil

AFP parue le 29 mars 2018

Les enchères jeudi de blocs pétroliers offshore au Brésil ont rapporté près de 2 milliards d'euros, un nouveau record, malgré le retrait en dernière minute des deux lots les plus prometteurs.

Les blocs les plus prisés se trouvaient à proximité de la zone du "pré-sal", gisements pré-salifères (enfouis sous une épaisse couche de sel) au potentiel gigantesque, attirant la plupart des majors du secteur, comme Shell, Total, mais surtout ExxonMobil, qui a remporté huit blocs en association avec d'autres groupes.

Au total, 22 des 47 blocs mis aux enchères ont trouvé preneur, pour un total de 8,014 milliards de réais (1,96 milliards d'euros) de prime à la signature, plus de six fois supérieur (621,91%) au minimum fixé par l'Agence Nationale du Pétrole (ANP). Cette agence régulatrice table en outre sur des investissements d'1,2 milliards de réais les zones où les concessions ont été octroyées.

Les enchères de jeudi ont pourtant débuté avec une douche froide: la veille au soir, l'ANP avaient annoncé le retrait des deux blocs les plus prometteurs, sur décision du Tribunal des Comptes du Brésil (TCU). Pour le TCU, ces blocs, qui auraient pu rapporter au minimum 3,55 milliards de réais (872 millions d'euros), sont directement liés à des réserves de pré-sal déjà existantes, qui font l'objet d'un autre type de concession, avec des enchères séparées.

"Nous présentons nos excuses aux investisseurs qui avaient prévu de présenter des offres pour ces deux blocs. Malheureusement, ce ne sera pas possible", a affirmé jeudi matin Decio Oddone, président de l'ANP, à l'ouverture des enchères. "Même si nous sommes frustrés, nous sommes certains que cela n'enlèvera rien à nos attentes d'enchères brillantes ", a-t-il ajouté, expliquant qu'il espérait que les deux blocs en question pourraient être mis en vente d'ici la fin de l'année.

La dernière enchère de ce type, en septembre dernier avait déjà été un franc succès, avec près d'1 milliard d'euros rapportés.

Comme l'an dernier, la compagnie pétrolière publique Petrobras s'est associée à l'américain ExxonMobil pour rafler la mise pour certains des blocs les plus prisés, dans la zone de Campos, à fort potentiel pour de nouveaux gisements de pré-sal.

Le produit de ces enchères doivent apporter une bouffée d'oxygène à Brasilia, qui a lancé un vaste programme de mesures d'austérité et de privatisations afin de remettre l'économie sur les rails, après deux années de récession. Au total, le gouvernement espère obtenir plus de 80 milliards de dollars (environ 68 milliards d'euros) lors des ventes échelonnées jusque fin 2019.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ros-180329

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Re: Le Brésil

Message par energy_isere » 19 avr. 2018, 17:15

Au Brésil, les explorations pétrolières de Total se heurtent à un récif corallien

le 19/04/2018

Nouveau revers dans le projet d'exploration pétrolière de Total, BP et Petrobras au Brésil. Situés à l'embouchure du fleuve Amazone, les blocs pétroliers détenus par les trois groupes déborderaient sur un gigantesque récif corallien découvert en 2016. Depuis 2017, l'impact environnemental d'éventuels forages remettent en question les plans des entreprises.

Au Brésil, les activités d’exploration pétrolière de Total sont à nouveau remises en question. Greenpeace met des bâtons dans les roues du groupe français avec des révélations sur les blocs pétroliers où il envisage de forer. Selon l’ONG environnementale, le récif de l’Amazone s’étendrait jusqu’à l’intérieur de ces zones.

Selon des données publiées par Greenpeace le 17 avril, une formation récifale se situerait dans l’un des blocs pétroliers acquis par Total. “Le géant pétrolier affirmait pourtant dans un document remis aux autorités brésiliennes en février que la formation récifale la plus proche de ses concessions se trouvait à huit kilomètres. C’est un élément-clé de l’argumentaire de Total qui tombe”, estime l’ONG dans un communiqué.

Ces découvertes sont prises très au sérieux par les administrations brésiliennes puisque le ministère public de l’Etat de l’Amapá a réagi le 18 avril en recommandant de ne pas accorder à Total sa licence pour réaliser des forages dans cette zone.

Le bassin exploré par Total pourrait abriter 14 milliards de barils de pétrole

En 2013, Total a acquis avec ses partenaires BP et Petrobras cinq blocs de prospection dans le bassin Foz do Amazonas, que l’on pensait au départ situé à 28 kilomètres du massif corallien. Selon des études géologiques, le bassin pourrait abriter jusqu’à 14 milliards de barils de pétrole. C’est plus que les réserves totales connues à ce jour dans le golfe du Mexique.

Ces blocs sont situés entre 120 à 180 kilomètres au large des côtes du Brésil et sont proches des eaux territoriales de la Guyane française. L’exploitation pétrolière pourrait se faire à des profondeurs allant de 200 à 3000 mètres.

Plusieurs rejets de l’agence brésilienne de protection de l’environnement

Depuis 2016, Greenpeace engage une campagne de lutte contre le projet de Total à l’embouchure de l’Amazone. Avec une équipe de scientifique, l’organisation a révélé en 2016 l’existence d’un gigantesque récif corallien à l’embouchure du fleuve Amazone. En 2017, Greenpeace a poursuivi ces recherches en documentant l’écosystème local.

En 2017, Ibama, l’agence brésilienne de protection de l’environnement, a rejeté à plusieurs reprises les études environnementales soumises par Total. Elle reprochait notamment l’insuffisance des informations sur le mode de dispersion du pétrole dans l’eau en cas de marée noire. La même année, le Conseil de la politique énergétique du Brésil (CNPE) reculait également en renonçant à mettre en vente de nouveaux blocs d’exploration pétrolière dans le bassin en 2018.

Au départ, Total souhaitait débuter ses activités de forage avec un premier puit au premier trimestre 2019. Son plan prévoyait deux puits en 2019, trois en 2020 et quatre en 2021.
https://www.usinenouvelle.com/article/a ... en.N682624

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Re: Le Brésil

Message par energy_isere » 04 mai 2018, 19:30

Dans le récif de l'Amazone, le désaccord entre Total et Greenpeace

Sybille Aoudjhane le 04/05/2018

Greenpeace effectue une mission en Guyane pour préserver la biodiversité présente dans le récif de l'Amazone. L'ONG dénonce Total, qui voudrait y forer un puits d'exploitation. L'entreprise pétrolière indique cependant qu'aucune formation biogénique n'y a été identifié.

A bord de son bateau Esperanza, une équipe de Greenpeace a débuté le 3 mai sa mission au large de la Guyane. "L’ONG environnementale a obtenu les autorisations nécessaires pour effectuer des plongées scientifiques au large des côtes", indique le communiqué de Greenpeace.

Son objectif est d’analyser les récits coralliens présents près du pays sud-américain. L’ONG les estime aujourd’hui menacés "par des projets pétroliers prévus au large du Brésil par Total, BP et Petrobras. En cas de marée noire, le récif mais aussi les côtes guyanaises pourraient être touchés", indique-t-elle. Une conférence publique sera organisée à Cayenne le 12 mai pour présenter les résultats.

Les discours de Greenpeace et de Total s’opposent

L’ONG a publié le 17 avril un communiqué relatant de la découverte d’une formation récifale "à l’endroit même où Total envisage de forer des puits d’exploration pétrolière. "Greenpeace indique que des scientifiques auraient prouvé l’existence de cette formation dans la zone, à plus de 180 mètres de profondeur et à 120 km au large de la côte nord du Brésil. Il s'y trouverait des rhodolithes, "algues calcaires qui constituent des habitats pour les poissons et autres créatures typiques des récifs".

Total a réagi le 4 mai en indiquant : "Total confirme qu'aucune formation biogénique n'a été identifiée dans le bloc FZA-M-57 [secteur déterminé par Total, ndlr]. Le puits d'exploration prévu dans le bloc FZA-M-57 (à environ 1 800 m de profondeur) sera situé à 28 km des rhodolithes identifiés précédemment et à 34 km de l'endroit où l'ONG aurait trouvé des rhodolithes plus récemment."

Cependant l’entreprise prend des précautions quant aux informations qu'elle apporte dans son communiqué. "Ce document peut contenir des informations et déclarations prospectives qui sont fondées sur des données et hypothèses économiques formulées dans un contexte économique, concurrentiel et réglementaire donné. Elles peuvent s’avérer inexactes dans le futur et sont dépendantes de facteurs de risques." L'entreprise propose aussi une carte pour expliquer son emplacement :

Image

Une bonne nouvelle pour la biodiversité

Les membres de la mission océan de Greenpeace se réjouissent pour leur part de la découverte de cette formation récifale. "Les scientifiques déclarent que le Récif de l’Amazone s’étend sur 56 000 km2, soit près de six fois la taille estimée au départ." Cette zone océanique, au croisement de l’Atlantique sud et des Caraïbes pourrait être le foyer d’une grande diversité d’espèces. Une vidéo explique la démarche de Greenpeace :
[vidéo]
L’ONG précise que le procureur de l’État d’Amapá, situé au nord du Brésil, a officiellement demandé à l’agence environnementale brésilienne (IBAMA) de rejeter le projet de Total. La décision des autorités brésiliennes se fait attendre.
https://www.usinenouvelle.com/article/p ... it.N689524

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Re: Le Brésil

Message par phyvette » 28 mai 2018, 03:28

La grève des routiers continue au Brésil, on y proteste contre l'augmentation de 50% du prix du gazole. En 6 jours seulement de grève des transporteurs, le pays paralysé par des barrages routiers est en pleine pénurie d'approvisionnements, pénuries d'essence, de bouffe et de matériel médicale, usine automobile à l’arrêt faute de stocks, le flux tendu, c'est beau, tant que tout fonctionne. L'industrie sucrière limite sa récolte de canne. Mais ni l'armée, ni les réquisitions, ni les amandes ne semble en mesure de faire reculer les grévistes.
Les agents SNCF devaient en prendre de la graine sur la façon de faire valoir ses points de vues.

L'effondrement systémique, c'est aussi ce qui se passe au Brésil, un candidat de plus au club des effondrés.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Le Brésil

Message par energy_isere » 28 mai 2018, 14:12

Comment comprendre la situation de blocage des carburants au Brésil ?

27 mai 2018 Par Yves Tourneur

Les (patrons) routiers qui bloquent les routes au Brésil ont été massivement favorable au renversement de Dilma Rousseff. Ils sont maintenant victimes de la politique du gouvernement qu'ils ont contribué à mettre en place. Ils demandent maintenant l'intervention de l'armée.

Le responsable de la hausse du prix des carburants est le ministre de l'énergie Pedro Parente. Pour préparer la privatisation de Petrobras demandée par les américains, il applique aux brésiliens le tarif international du pétrole produit au Brésil. Ce prix s'envole avec la dévalorisation du Real, suite à la politique dramatique du gouvernement Temer. Parallèlement, Parente a diminué la capacité locale de raffinage (actuellement à seulement 70 %) et augmenté les importations.

Bien que ce soient les routiers qui se font le plus entendre, la situation la plus dramatique est liée à la hausse du butane, qui est pour les brésiliens les plus modestes l'unique source de chauffage des aliments. De nombreuses familles ne peuvent plus payer la recharge et essaient de se débrouiller avec des sources alternative, le bois ou l'alcool. Ces moyens précaires sont dangereux, et des services hospitaliers sont maintenant consacrés aux brûlés par ces accidents domestiques.

De nombreuses voix demandent maintenant la démission de Parente, y compris a droite et dans le parti de Michel Temer. Parente s'accroche à son poste, se sentant soutenu par les vrais maîtres de la situation, les USA. C'est également la raison pour laquelle Temer ne le chasse pas ce ministre extrêmement impopulaire.

La situation est encore compliquée par la grève de la puissante centrale syndicale des pétroliers pour s'opposer à la privatisation.
................
https://blogs.mediapart.fr/yves-tourneu ... -au-bresil

La hausse du carburant date de l' an dernier :
Le Brésil rétablit la hausse d'une taxe sur les carburants

Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 27/07/2017

Une cour d'appel du Brésil a rétabli mercredi une augmentation substantielle de la taxe sur les carburants qui avait été suspendue la veille par un tribunal de première instance. La cour "a accepté la demande de suspendre la décision qui avait annulé l'application du décret", a indiqué dans un communiqué l'organe judiciaire (AGU) qui défend les intérêts du gouvernement. Le décret sur la hausse de la taxe sur les carburants avait été signé par le président Michel Temer vendredi dernier, dans une tentative de réduire un déficit public astronomique.

Avec cette augmentation, le gouvernement espère obtenir 10,4 milliards de réais supplémentaires (environ 2,8 milliards d'euros) pour alimenter les coffres publics et compenser le manque à gagner en raison de recettes moins importantes que prévues. Mais son entrée en vigueur avait été suspendue lundi par un juge de Brasilia qui a considéré la mesure inconstitutionnelle pour avoir été prise par décret et non par le biais d'une loi approuvée par le Parlement. Ces allées et venues ont dérouté les automobilistes, surpris par la hausse brutale des prix à la pompe.

Pour diminuer le déficit public, le gouvernement a annoncé également une réduction de dépenses et un plan de départ volontaire des fonctionnaires. La première économie d'Amérique Latine tente de sortir d'une récession historique et peine à tenir ses objectifs de maintenir le déficit public à 2,1% du PIB en 2017. Le pays est aussi secoué par une profonde crise politique liée notamment aux graves accusations de corruption pesant contre le président conservateur Michel Temer.

Le climat d'incertitude freine l'avancée des mesures d'austérités prônées par le gouvernement pour relancer l'économie, notamment la réforme des retraites, dont l'examen par le Parlement est au point mort. L'annonce de la hausse des taxes sur les carburants a été vivement critiquée par les milieux d'affaires, qui constituent pourtant un des principaux soutiens d'un président aux abois, mais déterminé à s'accrocher au pouvoir malgré un cote de popularité qui a plongé à 7%.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/0 ... urants.php

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Re: Le Brésil

Message par energy_isere » 30 mai 2018, 17:38

Brésil: rejet d'un projet pétrolier de Total à l'embouchure de l'Amazone

Sao Paulo 30 mai 2018

L'Institut brésilien pour l'environnement (Ibama) a rejeté mardi le projet du groupe pétrolier français Total, qui souhaite exploiter le pétrole et le gaz à l'embouchure du fleuve Amazone, considérant les études d'impact environnemental "insuffisantes".

Le projet d'exploration porté par Total "présente des lacunes et des incohérences qui empêchent son acceptation", a signalé l'Ibama, pour qui ces incertitudes "empêchent la poursuite du processus actuel de Total".

Total, qui s'est associé à d'autres sociétés - comme le britannique BP et le brésilien Queiroz Galvao - pour acquérir des zones d'exploration à l'embouchure de l'Amazone, n'a donc pour le moment pas obtenu la permission des autorités, nécessaire pour commencer les travaux.

Ce n'est pas la première fois que l'Ibama se prononce à ce sujet. En 2017, l'Institut avait fait de nombreuses observations concernant l'étude d'impact environnemental menée par Total, en particulier sur la potentielle dispersion de polluants dans la zone d'exploration.

"L'embouchure de l'Amazone possède un vaste récif corallien, fondamental pour l'équilibre environnemental car c'est un lieu de reproduction, une source de nourriture et le berceau de diverses espèces marines", avait averti il y deux semaines le procureur d'un Etat fédéral, opposé à toute nouvelle licence d'exploration avant d'être complètement fixé sur l'impact que l'exploitation du pétrole brut peut avoir sur le lieu.

De son côté, l'ONG Greenpeace, qui mène des expéditions scientifiques dans la région, avait affirmé en avril que le récif corallien du fleuve Amazone, découvert en 2016, était plus grand que ce que l'on pensait, et s'étendait dans des concessions où Total veut chercher du pétrole.
https://www.romandie.com/news/Br-sil-re ... 922634.rom

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Re: Le Brésil

Message par phyvette » 31 mai 2018, 15:44

Au Brésil après les routiers, le secteur pétrolier se met en grève. Le mouvement de protestation prend une autre tournure, de social il devient plus politique, des éléments radicaux appellent l’armée à renverser le président, Michel Temer. Après les promesses de baisse de prix des carburants du gouvernement, les revendications liées au prix du diesel et de l’essence ont été remplacées par les "Temer dégage !" et les appels à une intervention militaire.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Le Brésil

Message par energy_isere » 01 juil. 2018, 12:36

Conquérir les renouvelables au Brésil, tentant mais pas si facile...

PAR AURÉLIE BARBAUX Usine Nouvelle 12/05/2018

Champion de l’énergie hydroélectrique, le Brésil veut maintenant développer d’autres énergies renouvelables, notamment le solaire. Et cherche des investisseurs.

Les énergies renouvelables ont, à nouveau, le vent en poupe au Brésil. Alors que le mix électrique du pays est déjà à 82 % renouvelables, dont 64,8 % d’hydraulique, 7,5 % d’éolien et – particularité locale – 8,8 % de biomasse, le gouvernement a un plan 2016-2026 d’installation de plus de 35 GW de nouvelles capacités de production d’électricité renouvelable hors hydroélectrique. Le potentiel de ce dernier étant quasi saturé. La bataille est forcément rude pour profiter de ce nouvel Eldorado. Le 4 avril, dans le cadre d’une enchère fédérale, EDF Renewables (le nouveau nom d’EDF Énergies nouvelles à l’international) a remporté un contrat de fourniture d’électricité de long terme pour quatre parcs éoliens d’une capacité de 114 mégawatts. Le prix de vente de l’électricité, négocié pour vingt ans auprès de 17 distributeurs brésiliens, a été fixé à 67,6 reals le MWh, soit 16,50 euros le MWh. Un record à la baisse ! Aux enchères de décembre 2017, l’éolien s’était négocié à 25 euros le MWh. En France, il est à 82 euros.

La course à l’éolien

Pour arriver à tenir ce niveau de prix, EDF a profité d’un effet de la récession. Le gouvernement fédéral n’ayant lancé aucun appel d’offres dans les énergies renouvelables durant deux ans, le carnet de commandes des usines des fabricants de turbines comme Siemens Gamesa et Vestas s’est vidé. "Les différents fabricants ont baissé les prix dans la perspective de remplir leur usine. Cela a été un élément essentiel sur ces enchères", explique Paulo Abranches, le directeur d’EDF Renewables Brasil. Le Français évoque aussi l’amélioration des conditions de financement "avec des taux qui ont un peu baissé" et la possibilité de commercialiser de l’énergie sur le marché libre. Il l’a déjà fait sur son site Ventos de Bahia, situé à 350 km de Salvador dans l’état de Bahia, où EDF exploite 66 MW d’éolien depuis 2017, suite à une acquisition. C’est là qu’il va développer les nouveaux parcs dont la mise en service est prévue en 2021. Car le nord-est du Brésil bénéficie de conditions exceptionnelles pour l’éolien, avec des vents forts et réguliers. Depuis huit ans, il attise les convoitises. Mais c’est l’acteur local CPFL Energia, racheté par le chinois State Grid en janvier 2017, qui domine le marché avec 1,3 GW d’éolien en fonction et 9,5 % des capacités renouvelables du pays (hors hydroélectrique).

Ce record du prix pour l’éolien brésilien – l’italien Enel a fait encore mieux au Mexique avec 17,70 dollars (14,90 euros) par MWh en novembre 2017 – pourrait être une limite basse. "Nous ne sommes pas allés au bout des enchères d’avril, les volumes demandés étant anormalement petits et la concurrence très forte", remarque Sébastien Clerc, le PDG de l’opérateur renouvelable intégré français Voltalia, présent au Brésil depuis douze ans [lire page 36]. Un autre énergéticien français, Engie, très actif au Brésil, n’a quant à lui, pas participé du tout à cette enchère, tant la concurrence est rude. Il préfère miser sur l’autoconsommation, moins convoitée car émergente. En mars 2018, la part de la production décentralisée d’électricité au Brésil n’atteignait que 0,2 %. Mais dans un pays où ce sont les particuliers qui payent l’électricité le plus cher, les opportunités sont grandes. Engie l’a compris et a acquis il y a un an 51 % du plus grand installateur de solaire sur toiture du marché, GD Brasil Energia Solar, pour 24,28 millions de reals (6 millions d’euros). Il a depuis installé près de 7 MW de toitures solaires en un an. Et le marché explose.

Production locale contre financement national

Les capacités d’électricité solaire ne représentent aujourd’hui que 0,6 % des installations de production électrique au Brésil (166 GW). Ce sont elles que veut développer le gouvernement fédéral. Pour preuve, lors de l’enchère d’avril 2018, sur les trente-neuf projets retenus, pour une capacité totale de 1 024 MW, le solaire a largement dominé l’appel d’offres avec vingt-neuf projets (807 MW), à un prix moyen de 29 euros par MWh, 62 % en dessous du prix plafond. La biomasse ne raflait que 62 MW à 48,50 euros et la petite hydroélectrique 42 MW à un prix similaire.

Reste que développer du solaire au Brésil n’a rien d’une promenade de santé. "Pour obtenir des prêts de la banque de développement brésilienne (BNDES), il faut acheter localement ses principaux équipements. Or il n’y a pas vraiment d’industrie du solaire au Brésil. Et les appels d’offres solaires ont été jusqu’à présent plus concurrentiels, et donc moins attractifs, que l’éolien", explique le PDG de Voltalia, qui n’installe du solaire que pour les sites isolés. EDF Renewables, lui aussi, a tenté sa chance. Dans l’état du Minas Gerais, en partenariat avec le fabricant de cellules photovoltaïques Canadian Solar et le constructeur grec Biosar, il finit de construire la centrale de Pipapora, qui sera, d’ici cet été, la plus grande centrale solaire d’Amérique latine avec ses 399 MW, dont 284 MW sont déjà en production. Un pari risqué ! Si la première tranche a pu bénéficier d’un prêt de BNDES, grâce à la production locale des panneaux canadiens, le financement des deux autres tranches n’était pas encore bouclé en mars 2018. Or, avec le chinois BYD, Canadian Solar est le seul à produire des panneaux photovoltaïques au Brésil. "Le prix des panneaux locaux est plus élevé et plomberait la rentabilité des nouveaux projets", observe Paul Abranches. De plus, si ce n’est pas l’espace libre et ensoleillé qui manque au Brésil, "le problème est de trouver un emplacement à proximité d’une ligne de transport et d’une station de connexion avec le réseau", insiste le directeur d’EDF Renewables Brasil.

Des freins qui expliquent pourquoi le Brésil cherche toujours à attirer des investisseurs étrangers. Et pourrait rejoindre l’Alliance solaire internationale, qui vise à mobiliser plus de 1000 milliards de dollars d’ici à 2030 pour développer plus de 1 000 GW de capacités solaires dans les 121 pays situés entre les deux tropiques. Mais rien n’est fait.
https://www.usinenouvelle.com/article/c ... le.N690449

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Re: Le Brésil

Message par energy_isere » 05 juil. 2018, 15:01

Brésil: Petrobras s'associe au chinois CNPC pour terminer la raffinerie Comperj

Rio de Janeiro 05 juillet 2018

Le géant pétrolier chinois CNPC prévoit de prendre la suite des travaux de construction de la raffinerie brésilienne Comperj, interrompus depuis 2015 en raison d'un scandale de corruption à Rio de Janeiro, a annoncé mercredi Petrobras, le groupe pétrolier brésilien.

"Aujourd'hui, nous avons fait un pas de plus dans la recherche de partenaires pour terminer la raffinerie de Comperj", a déclaré le président de Petrobras, Ivan Monteiro.

Les deux entreprises ont signé une lettre d'intention pour sceller une alliance stratégique, mais Petrobras n'a pas précisé dans son communiqué l'investissement nécessaire à l'aboutissement du projet de raffinerie, qui a déjà coûté 10 milliards de dollars.

Les travaux de la raffinerie Comperj, complexe pétrochimique de Rio de Janeiro, ont été interrompus en 2015, alors qu'ils étaient terminés à 80%, lorsque la justice a découvert que le constructeur Andrade Gutierrez avait versé des pots-de-vin au gouverneur de Rio, Sergio Cabral.

Petrobras a indiqué que l'accord conclu avec CNPC prévoyait également d'évaluer la participation financière du chinois au projet offshore de Merlim, à 110 kilomètres des côtes de Rio de Janeiro, l'un des sites les plus productifs du pays.

Les négociations entre Petrobras et CNPC ont commencé en juillet 2017, avec la signature d'un protocole d'accord.

À cette époque, Petrobras se trouvait au centre de l'immense scandale de corruption Lava Jato, dans lequel étaient impliqués fonctionnaires, personnalités politiques et entrepreneurs, accusés d'avoir détourné des millions de dollars, pendant des décennies.
https://www.romandie.com/news/Br-sil-Pe ... 933610.rom

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Re: Le Brésil

Message par energy_isere » 10 juil. 2018, 20:56

Accord Petrobras/Total dans les énergies renouvelables au Brésil

le 10/07/201 RIO DE JANEIRO/PARIS (Reuters)

La compagnie nationale brésilienne Petroleo Brasileiro a annoncé mardi la signature d'un protocole d'accord avec le groupe français Total afin d'examiner les opportunités de développement dans les énergies solaire et éolienne au Brésil.

Nelson Silva, directeur de la stratégie du groupe pétrolier brésilien, a déclaré que cet accord non contraignant pourrait déboucher sur la création d'une coentreprise dans les énergies renouvelables et que les deux compagnies pourraient répondre conjointement à des appels d'offres.
https://www.boursier.com/actualites/reu ... 21881.html

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Re: Le Brésil

Message par energy_isere » 09 août 2018, 20:31

Enquête anticorruption au Brésil: Petrobras récupère 274 millions de dollars

AFP 09/08/2018

Le géant pétrolier brésilien Petrobras a récupéré jeudi un peu plus d'un milliard de réais (274 millions de dollars) correspondant à une partie des sommes détournées dans le cadre de l'immense scandale de corruption "Lavage Express", a annoncé l'entreprise jeudi.

La somme correspond à l'argent restitué par des personnes physiques ou juridiques dans le cadre des accords de collaboration avec le parquet général et les enquêteurs, a précisé Petrobras.

Avec cette nouvelle restitution, la plus importante depuis le lancement de l'enquête en 2014, le groupe pétrolier à récupéré 2,5 milliards de réais.

L'opération "Lavage-Express" (Lava Jato, en portugais) a mis au jour un vaste réseau de versements de pots-de-vin lié notamment aux marchés publics de Petrobras.

L'enquête a permis de mettre sous les verrous pour corruption des dizaines de responsables politiques de tous bords et de premier plan, y compris des gouverneurs d'Etats, ainsi que des hommes d'affaires très en vue.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 2989a5f099

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Re: Le Brésil

Message par energy_isere » 31 août 2018, 13:18

Nouvel appel d'offre pour le pré salt au Brésil en septembre, il y aura entre autre Shell, BP et Total.
BP, Shell, Total To Bid In Brazil’s Pre-Salt Oil Auction In September

By Tsvetana Paraskova - Aug 30, 2018,

Brazil’s oil regulator ANP has approved the applications of six companies—including Big Oil’s BP, Shell, and Total—to bid in next month’s oil auction of four blocks in the coveted pre-salt layer, ANP said on Wednesday.

Shell, BP, and Total, as well as China-owned CNODC, Germany’s DEA Deutsche Erdoel, and Qatar’s QPI, were the first six companies that the regulator approved to take part in the fifth bidding round under production sharing agreements (PSAs) on September 28.

Of those six firms, only DEA Deutsche Erdoel doesn’t currently have an exploration and production contract for oil and/or gas in Brazil.

The regulator has received a total of 12 applications for the bid round, and it will review the remaining applications at its next meeting, ANP said.

Brazil is offering four blocks in this auction—Saturno, Titã, Pau-Brasil, and Sudoeste de Tartaruga Verde—in the Campos and Santos basins.

The bid round will be the last Brazilian oil sale before the presidential election in early October, in which several candidates will be running.
........
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... ember.html

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