Le Brésil

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Inauguration d' un joint ventre 49% Alstom et 51% un local Brésilien d' une usine de fabrication de mats d' éoliennes. production de 200 mats par an.

Alstom and Andrade Gutierrez open new unit for the wind energy market in Brazil

January 30, 2015 evwind

Alstom, global supplier of equipment and solutions for power generation, and Andrade Gutierrez, one of the largest infrastructure groups in Latin America, are inaugurating an industrial joint venture dedicated to the production of steel towers for wind turbines, Torres Eólicas do Nordeste (TEN). The unit is located in Jacobina, Bahia, 350 km from Salvador.


The joint venture, 51% owned by Andrade Gutierrez and 49% by Alstom received investment of around 30 million euros[1] last year. The plant occupies a built-up area of 22,000 sq. meters on a 140,000 sq. meters plot, next to the main current and potential wind projects of the region. It took a year to build the unit and around 400 people were involved in the project.

With capacity to produce 200 metallic towers a year, the sites contributes directly to the region’s economic and social growth by increasing the production chain and generating new jobs. When the plant is fully operational, it will create around 250 direct employees, in addition to 600 indirect ones.



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http://www.evwind.es/2015/01/30/alstom- ... azil/50241

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Brésil: la présidente et toute la direction de Petrobras démissionnent

AFP - 04.02.2015

La présidente de Petrobras, Graça Foster et l'ensemble de la direction du géant pétrolier brésilien ont démissionné mercredi, a annoncé mercredi le groupe étatique éclaboussé par un énorme scandale de corruption.

"Petrobras informe que son conseil d’administration se réunira vendredi pour élire une nouvelle direction après la démission de la présidente et des cinq directeurs", a indiqué le groupe dans un communiqué aux marchés.

Petrobras est éclaboussé depuis l'automne dernier par un retentissant scandale de corruption aux ramifications politiques.

La police estime que le réseau de corruption démantelé au sein du groupe aurait détourné quatre milliards de dollars en 10 ans, notamment au bénéfice d'élus et de parlementaires de la coalition au pouvoir, dont le nombre et les identités sont encore couvertes par le secret de l'enquête

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http://5minutes.rtl.lu/fr/actualite/int ... 05309.html

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Pétrobras dévisse de 7% après des rumeurs sur le nom du nouveau PDG

latribune.fr (avec AFP) | 06/02/2015,

Les marchés regrettent la possible nomination très politique du patron de Banco do Brasil à la tête du groupe pétrolier. Ils estiment que cela n'est pas la réponse à donner après le scandale qui a abouti à la démission en bloc, mercredi, de la direction actuelle du groupe, réputée trop proche de la présidente du Brésil.

Les actions du géant pétrolier brésilien Petrobras chutaient vendredi de plus de 7% à la Bourse de Sao Paulo, après des informations de la presse locale affirmant que l'actuel président de Banco do Brasil, Aldemir Bendine, sera nommé à la tête du groupe dans la journée.

Les actions préférentielles de Petrobras (sans droit de vote) plongeaient de 7,24% à 9,09 réais, tandis que les actions ordinaires dégringolaient de 7,04% à 8,98 réais à 11H30 locales (13H30 GMT), entraînant dans leur chute l'indice Bovespa de la Bourse de Sao Paulo (-1,91%).

"Bendine est un professionnel de carrière de Banco do Brasil, une homme de confiance de l'ex-président Lula. Sa nomination implique donc le maintien d'un lien avec le Parti des travailleurs (PT, gauche, au pouvoir) qui n'a pas plu aux marchés", a expliqué à l'AFP l'économiste Eduardo Velho, du consultant INVX Global.

Le marché veut un patron dépolitisé

"Le marché espérait quelqu'un plus lié au secteur privé, de plus grand renom international comme Henrique Mereilles", un ancien président de la Banque centrale du Brésil dont le nom circulait, a ajouté cet analyste.

Interrogés par l'AFP, Petrobras, et la présidence brésilienne, n'ont ni infirmé ni confirmé la nomination de M. Bendine à la tête de Petrobras, dont le conseil d'administration était réuni vendredi à Sao Paulo. Selon les médias brésiliens, l'annonce officielle aura lieu après la fermeture des marchés, vers 17H30 locales (19H30 GMT).

Dilma Rousseff embarrassée

M. Bendine, 51 ans, est un fonctionnaire de carrière de Banco do Brasil, la plus grande banque d'Amérique latine, où il est entré il y a 32 ans. Il en a assumé la présidence en 2009.

Il remplacera à la tête du géant étatique Graça Foster, une femme de confiance de la présidente Dilma Rousseff, qui a démissionné mercredi avec la quasi-totalité de sa direction, emportée par l'onde de choc du scandale de corruption qui éclabousse Petrobras.

http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... u-pdg.html

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Moody's place la dette du géant brésilien Petrobras en catégorie spéculative

AFP / 25 février 2015

Rio de Janeiro - L'agence d'évaluation financière Moody's a annoncé mardi avoir abaissé toutes les notes de la dette du géant pétrolier brésilien Petrobras, plongé dans un retentissant scandale de corruption, et l'avoir reléguée en catégorie spéculative.

Cette catégorie signifie qu'il y a des risques importants que l'emprunteur n'honore pas ses échéances.

La dette de Petrobras, considérée jusqu'il y a peu comme la plus prestigieuse entreprise du Brésil, a été rétrogradée par Moody's de Baa3 à Ba2.

L'agence de notation évoque une préoccupation grandissante au sujet des enquêtes sur la corruption et des contraintes de liquidité qui peuvent découler des retards dans la remise des résultats financiers audités, dans un communiqué publié sur son site internet.

Moody's estime également que l'entreprise devra entreprendre une diminution significative de sa très forte charge de la dette.

Il s'agit de la quatrième fois depuis octobre que Moody's abaisse la note de la dette de Petrobras. Et l'agence prévient que la compagnie reste sous surveillance et n'exclut pas une nouvelle dégradation.

Moody's est la première des trois principales agences internationales de notation à considérer que la dette du groupe pétrolier, dont le capital est détenu à 48% par l'Etat brésilien, est spéculative.

Les enquêteurs ont découvert un système généralisé de pots-de-vin versés depuis une dizaine d'années par les principales entreprises de construction du pays à Petrobras en échange de contrats. Une partie de ces pots-de-vin étaient, selon l'enquête, reversés au Parti des travailleurs de la présidente Dilma Roussef ainsi qu'à de nombreux élus ou partis de sa coalition parlementaire, dont les identités sont pour le moment couvertes par le secret.

Le parquet évalue à ce stade à environ 4 milliards de dollars le total des sommes détournées de Petrobras en 10 ans.

Petrobras doit présenter fin mai ses résultats annuels 2014 audités, dans lesquels devrait être précisé le montant des dépréciations d'actifs liés au scandale de corruption.

http://www.romandie.com/news/Moodys-pla ... 569302.rom

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Brésil : Technip signe un contrat « majeur » pour le champ pré-salifère Lula Alto

3 mars 2015 by Eric Saudemont

Technip a remporté un contrat « majeur », c’est-à-dire supérieur à 500 millions d’euros, auprès de Tupi BV, un consortium contrôlé par Petrobras Netherland BV (PNBV, 65 %), également constitué de BG (25 %) et de Galp (10 %), pour le développement en cours du champ Lula Alto, situé dans la zone pré-salifère du Santos Basin, a annoncé ce jour le spécialiste de l’ingénierie de projets.
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http://www.petrole-et-gaz.fr/bresil-tec ... alto-3962/

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Brésil: Itaborai, ville devenue fantôme avec le scandale Petrobras

Publié le 21/03/2015

Le scandale de corruption qui touche le géant pétrolier brésilien Petrobras n'a pas seulement des résonances politiques: à 45 kilomètres de Rio, la ville d'Itaborai, autrefois un ''eldorado'' de l'or noir, est désormais peuplée de milliers d'ouvriers au chômage.

Certains ne touchent plus de salaire depuis décembre et vivent de la générosité de leurs amis, d'autres attendent qu'on leur verse un dernier paiement avant de quitter cette cité de 250.000 habitants, dont l'existence avait été bouleversée il y a sept ans au début des travaux pour l'immense raffinerie Comperj de Petrobras.

C'était la belle époque, se souviennent les ouvriers, témoins du boom économique lié à l'installation de la raffinerie, avec la construction d'hôtels, de centres commerciaux et de nouveaux immeubles.

Aujourd'hui, Itaborai ressemble plutôt à une ville fantôme, avec ses commerces fermés, dont la grille métallique arbore des panneaux "à louer".

De nombreuses entreprises contractées pour la construction de la raffinerie sont soupçonnées d'avoir payé des pots-de-vin à des hauts dirigeants de Petrobras, qui finançaient ensuite des politiques, en échange de contrats. Selon les autorités, ce sont quatre milliards de dollars qui auraient été détournés ainsi, en une décennie.

Le scandale, qui touche de près le Parti des travailleurs (PT, gauche) au pouvoir, a obligé Petrobras à réviser ses comptes, à réduire ses investissements et à geler les contrats passés avec les entreprises soupçonnées par la justice.

Cela a signifié un coup d'arrêt pour le chantier de la Comperj, réalisé à 82,5% et dont la valeur totale est estimée à 13,2 milliards de dollars.

Mais alors qu'aucune sanction n'est encore tombée sur les 49 personnes poursuivies - dont 13 sénateurs, 12 députés, deux gouverneurs en exercice -, les ouvriers ont connu très vite leur punition : le licenciement.

En 2013, 35.500 ouvriers travaillaient sur le chantier d'Itaborai. Actuellement ils ne sont plus que 9.500.

Interrogé par l'AFP, Petrobras assure que ces suppressions d'emplois faisaient partie du programme du chantier. Mais dans les rues, errent désormais de nombreux ex-travailleurs de l'entreprise Alumini, un des sous-traitants avec lesquels Petrobras a coupé les liens fin 2014.


"Je suis ruiné"

"Depuis décembre ils ne me paient pas un centime, je n'ai pas de couverture santé, je dois deux mois de loyer, j'ai supplié pour qu'on ne me jette pas à la rue et je survis grâce à des collègues qui me donnent un kilo de riz, de sucre", se lamente Julio Alves da Silva, 42 ans, venu de Salvador (nord-est) travailler pour Alumini il y a quatre ans.

D'autres anciens ouvriers sont carrément à la rue. Selon des déclarations du vice-maire d'Itaborai au journal O Globo, 70% des sans-domicile fixe de la ville sont des ex-employés du chantier.

Au total, 2.500 travailleurs d'Alumini attendent leur licenciement formel. L'entreprise, en redressement judiciaire et qui nie les accusations de pots-de-vin, n'a pas versé leurs salaires ni signé les documents leur permettant de chercher un autre emploi.

Parmi eux, Joaldo de Oliveira, 31 ans, originaire de Recife (nord-est), attend cette étape pour partir loin de "cet enfer".

"Si ce scandale n'avait pas explosé, j'aurais encore mon travail. Eux continueraient à voler, nous à travailler, mais au final ils ont volé et c'est nous qui payons les pots cassés", soupire-t-il, amer.

Les victimes collatérales ne manquent pas: Marco Paulo Pires da Silva, 33 ans, se souvient encore quand son petit hôtel était rempli à 95%, grâce aux ouvriers de tout le pays venant travailler à Itaborai. Devant le succès, il avait même ouvert deux succursales, désormais fermées.

"Aujourd'hui je suis ruiné", confie-t-il.

"Mon principal client (Alumini) fait l'objet d'une enquête, ils nous doivent 500.000 réais (154.000 dollars, ndlr) et nous allons devoir fermer. Nous sommes en train de vendre les meubles pour pouvoir verser les salaires des six employés qui restent, contre les 44 de départ".

L'hôtel n'a déjà plus d'électricité. Sur les 63 chambres, seules deux sont louées. Vingt autres personnes sont logées gratuitement, mais l'établissement sera entièrement évacué le 1er avril.

http://www.lavoixdunord.fr/economie/bre ... b0n2724330

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La croissance du Brésil à 0,1% en 2014, récession en vue en 2015

Publié le 27 mars 2015, BRASILIA (Reuters)

L'économie brésilienne a enregistré en 2014 une croissance de 0,1%, sa plus mauvaise performance depuis 2009, et la faiblesse de l'investissement, l'inflation élevée et la montée du chômage augurent d'une récession douloureuse cette année.

Le chiffre officiel publié vendredi est légèrement meilleur qu'attendu, ce qui s'explique principalement par une hausse de 1,3% des dépenses publiques. Pour 2015, les économistes prévoient en moyenne une contraction de 0,8%, ce qui marquerait la pire crise économique du pays depuis un quart de siècle.

Le marché s'attend entre autres à une nouvelle forte baisse des investissements des entreprises, déjà en recul de 4,4% l'an dernier, plombés entre autres par les difficultés du géant pétrolier public Petrobras, déstabilisé par un scandale de corruption qui rejaillit sur nombre de ses sous-traitants et fournisseurs.

La consommation des ménages, moteur de la croissance au cours des années précédentes, a augmenté de 0,9% en 2014, un chiffre qui marque un net ralentissement après la hausse de 2,9% de 2013.

Le ministre des Finances, Joaquim Levy, réaffirme régulièrement qu'une politique d'austérité nécessite "du courage" mais qu'elle permettra au Brésil de renouer avec la croissance en 2016.

Sur le seul quatrième trimestre, le PIB brésilien a crû de 0,3%, alors que le consensus donnait +0,2%. Par rapport au quatrième trimestre 2013, il a augmenté de 0,1%.

http://www.usinenouvelle.com/article/la ... 15.N321488

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Pétrole : les grandes ambitions du brésilien Petrobras remises en question

ANNE FEITZ /Les Echos LE 02/04

Le scandale de corruption qui affecte la compagnie commence à peser sur son activité.

Le scandale Petrobras inquiète de nombreux acteurs du secteur pétrolier. Soupçonnée d'avoir touché 4 milliards de dollars de pots-de-vin en échange de contrats, la compagnie nationale pétrolière brésilienne commence à souffrir des conséquences de l'affaire sur son activité. « On peut sérieusement s'attendre à ce que des projets prennent du retard », avance un industriel français.

Il y a quelques jours, le portugais Galp, partenaire de Petrobras sur plusieurs projets en offshore profond, a annoncé prévoir des décalages d'au moins un an sur la livraison de navires de production. De même la semaine dernière, l'agence de notation Standard & Poor's a placé le groupe sous surveillance négative. Selon l'agence, le scandale a « non seulement pesé sur le financement de son plan d'investissement, mais il a aussi affaibli la crédibilité de ses principaux prestataires, et ralenti la construction de ses plates-formes pétrolières [...]. Les cash-flows pourraient se détériorer ». Fin février, c'est Moody's qui dégradait la notation du groupe en catégorie spéculative, handicapant sérieusement ses conditions de financement. Petrobras, qui doit présenter des comptes audités fin avril, risque en outre de se trouver en défaut de paiement s'il n'y parvient pas.

C'est que les grandes ambitions affichées par la compagnie nationale semblent compromises, du moins à court terme. Petrobras ambitionne de doubler sa production de pétrole d'ici à 2020 via un plan d'investissements de 150 milliards de dollars sur la période 2014-2018. Il s'agit notamment de développer les vastes gisements dits « pré-sal » découverts en 2007, situés à 2.000 mètres sous le niveau de la mer, sous les couches de sel : leurs réserves sont estimées à plus de 100 milliards de barils, un chiffre colossal.

Conséquences en chaîne

Suite à ses difficultés, la société a déjà réduit son programme d'investissements pour l'année, de 37 à 31 milliards de dollars, et annoncé un plan de cessions d'actifs de 13,7 milliards de dollars sur la période 2014-2018. Ces coupes pourraient toutefois épargner le « pré-sal ». « Les puits de "pré-sal" sont incroyablement productifs, avec des débits de 40.000 barils par jour, pour 9.000 à 10.000 pour des puits offshore classiques, indique un autre industriel. Du coup, Petrobras y transfère au maximum ses actifs de production et ses investissements. » De fait, la production du pays a augmenté à 2,9 millions de barils par jour (bj), grâce au « pré-sal », qui atteint déjà 700.000 bj. Et Petrobras prévoit une augmentation de 4,5 % en 2015. La chute du baril pourrait toutefois poser problème. « Le coût de revient du "pré-sal" est généralement supérieur à 50 dollars le baril », avance Denis Florin, associé chez Lavoisier Conseil.

Des groupes comme Technip ou Vallourec, fournisseurs du géant brésilien pour le « pré-sal », affirment ne pas avoir été affectés - pour l'instant - par une baisse d'activité. Total, qui est partenaire de Petrobras sur le champ « pré-sal » de Libra (dont la production n'est pas attendue avant 2020), poursuit de même les travaux en cours.

Mais d'autres sociétés du secteur, plus petites, ont déjà vu leur activité ralentir. Certains sous-traitants, impliqués dans le scandale, n'ont par exemple plus le droit de recevoir de paiements de Petrobras, ce qui les met en difficulté, avec des conséquences en chaîne sur tout le secteur pétrolier dans le pays.

http://www.lesechos.fr/journal20150402/ ... 107635.php

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Dilma Rousseff assure que Petrobras a tourné la page du scandale

09 Avril 2015 Usine NOuvelel

BRASILIA (Reuters) - La compagnie pétrolière brésilienne Petrobras a fait le ménage et tourné la page du scandale de corruption qui l'a éclaboussée, a assuré jeudi la présidente Dilma Rousseff.

L'inculpation d'anciens cadres dirigeants de Petroleo Brasileiro et l'implication de dizaines d'alliés politiques de la présidente dans le scandale a plongé son gouvernement dans la crise et miné la confiance des investisseurs locaux et internationaux.

Dilma Rousseff, qui a démenti avoir connaissance des rétrocommissions versées du temps où elle présidait le conseil d'administration de Petrobras entre 2003 et 2010, a assuré que la page était tournée.

"Petrobras est toujours debout. Elle a nettoyé ce qui devait l'être et s'est débarrassée de ceux qui ont profité de leur position pour s'enrichir", a-t-elle dit à Rio de Janeiro après avoir lancé un projet de construction de logements bon marché.

Signe de son renouveau, la compagnie a atteint une production record de 700.000 barils par jour dans les gisements qu'elle exploite en mer sous des couches de sel, a-t-elle dit.

Petrobras a dû revoir ses investissements et des projets d'infrastructures ont été gelés en raison des enquêtes pour corruption visant des dizaines de sous-traitants.

La compagnie fait aussi l'objet de poursuites lancées aux Etats-Unis par des actionnaires demandant des compensations pour la chute de son cours de Bourse.

Du fait des pertes à recalculer, les comptes audités de Petrobras pour le troisième et quatrième trimestres n'ont toujours pas été publiés et le groupe a dit jeudi ne pas avoir de date pour leur sortie.

Dilma Rousseff, réélue en octobre pour un deuxième mandat à l'issue d'un scrutin serré, a vu sa cote de popularité plonger et les sondages montrent qu'une majorité de Brésiliens la tiennent pour responsable du scandale de corruption qui a fait vaciller la première entreprise du pays.

A ce jour, le scandale implique 39 entreprises et 97 personnes font l'objet de poursuites pénales pour racket, corruption et blanchiment d'argent. Quarante-sept responsables politiques sont aussi dans le viseur de la justice, tous sauf un membre de la coalition au pouvoir, accusés d'avoir perçu des commissions sur des contrats de construction et d'ingénierie en lien avec Petrobras.

Jeudi, João Vaccari, le trésorier du Parti des travailleurs -- la formation de Dilma Rousseff -- a assuré à une commission parlementaire que toutes les donations reçues de ces sous-traitants avaient été légalement enregistrées.

Dans une interview accordée au service espagnol de CNN, Dilma Rousseff s'est dit "absolument certaine" qu'aucun argent provenant des rétrocommissions n'avait servi à financer sa campagne électorale.

http://www.usinenouvelle.com/article/di ... le.N324032

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Petrobras : la corruption dans ses rangs lui a coûté deux milliards d’euros

23 Avril euronews

La corruption a coûté très cher à la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras.
Le plus vaste scandale de corruption de l’histoire du Brésil a coûté deux milliards d’euros au géant pétrolier public.

Dans un effort pour retrouver la confiance perdue, Petrobras a présenté avec plusieurs mois de retard ses résultats financiers audités, pour l’année 2014. Ils font ressortir une perte de 7 milliards d’euros. Un tiers du montant de cette perte est liée à la corruption.

“Depuis aujourd’hui, Petrobras garantit à nouveau la normalité de ses relations avec ses investisseurs, ses actionnaires et ses créanciers au Brésil et en dehors, a expliqué Aldemir Bendine, le nouveau patron de Petrobras. Nous sommes en train d‘établir avec précision les erreurs commises avec les ressources de la compagnie, pour apporter la transparence que les marchés exigent et méritent”.

Des anciens dirigeants du groupe pétrolier ont été arrêtés et pas moins de treize sénateurs et vingt deux députés ainsi que des ex-fonctionnaires de l’appareil exécutif sont visés par l’enquête judiciaire en cours.

Pour calculer ses pertes causées par la corruption, Petrobras a ajouté un surcoût de 3% sur les contrats passés avec 27 entreprises sous-traitantes regroupées au sein d’un cartel illicite.
Ces entreprises se répartissaient les marchés de Petrobras en payant à tour de rôle des pots-de-vin à d’anciens directeurs de la compagnie en échange de contrats.
Une partie de ces commissions étaient reversées à des personnalités politiques, en majorité des parlementaires, de la coalition de centre-gauche au pouvoir selon l’enquête.

http://fr.euronews.com/2015/04/23/petro ... s-d-euros/

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La Chine va investir 50 milliards de dollars dans les infrastructures du Brésil

15 Mai 2015 Challenges.fr

Les liens se renforcent entre ces deux membres des BRICS. Le gouvernement brésilien a annoncé jeudi 14 mai que la Chine s'apprêtait à injecter 50 milliards de dollars pour financer de "nouveaux projets" dans le pays.

"Il faudra attendre la fin de la visite du Premier ministre chinois pour être plus précis et aussi pour savoir en quoi consistent ces projets", a déclaré à la presse le diplomate José Graça Lima, chargé des relations avec l'Asie et l'Océanie au ministère des Affaires étrangères brésilien.

Le premier ministre chinois, Li Keqiang, rencontrera mardi 19 mai la présidente Dilma Rousseff pour donner le coup d'envoi à ces nouveaux investissements qui se concentreront dans les secteurs de l'infrastructure, réseaux de chemins de fer, de routes, ports et aéroports.

Ils concernent notamment un projet ambitieux de construction d'un "couloir ferroviaire et maritime" destiné à sortir les exportations brésiliennes vers la Chine par le Pacifique. Ce couloir traversera une partie de l'Amazonie jusqu'au Pérou.

Interrogé sur l'impact écologique de ces travaux, M.Graça Lima a précisé que "le couloir exigeait une certaine bureaucratie et qu'il s'agissait de travaux qui dureront de 3 à 4 ans, demandent des appels d'offre, sont complexes mais progressent".

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Selon la diplomatie brésilienne, les échanges commerciaux entre la Chine et le Brésil sont passés de 3,2 milliards de dollars en 2001 à 83 milliards de dollars en 2013.

http://www.challenges.fr/economie/20150 ... resil.html

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Petrobras serait en train de planifier une émission obligataire à ...... 100 ans !
Ils rejoindrait le Mexique qui avait fait de même en 2010.

Petrobras Said to Plan $2.5 Billion 100-Year Bond Offering

Bloomberg

Petroleo Brasileiro SA is selling $2.5 billion of 100-year bonds, returning to overseas capital markets for the first time since the emergence of a bribery scandal at the state-controlled oil company. ......

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Petrobras, which would be the first emerging-market company to sell 100-year notes since 1997, is seeking to join Mexico in issuing so-called century bonds. Mexico has sold 100-year bonds abroad on five occasions since 2010 in three different currencies, raising almost $6 billion all together.

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http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... d_Offering

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Le Brésil mise sur les infrastructures pour relancer sa croissance

Brasilia - 09 Juin 2015

Le gouvernement brésilien a annoncé mardi un vaste plan d'investissements dans les infrastructures pour un montant de 198,4 milliards de réais (64 milliards de dollars), dont plus d'un tiers d'ici à 2018, à un moment où le Brésil, la première économie d'Amérique latine, est à l'arrêt.

Ce plan prévoit la construction d'autoroutes, de lignes ferroviaires, de ports et d'aéroports, dans l'espoir de renouer avec la croissance économique, le PIB brésilien devant reculer d'1,2% en 2015 selon le gouvernement, ce qui constituerait alors sa pire performance en 25 ans.

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http://www.romandie.com/news/Le-Bresil- ... 601153.rom

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Brésil: le bénéfice de Petrobras en recul de 89% sur un an au 2T

7 août 2015 prixdubaril.com

Rio de janeiro: La compagnie pétrolière brésilienne Petrobras, au coeur d'un gigantesque scandale de corruption, a vu son bénéfice chuter de 89% au 2T 2015 par rapport à la même période un an plus tôt, a rapporté jeudi le groupe public.
Les bénéfices au deuxième trimestre se sont élevés à 531 millions de reais (environ 152 M USD), un résultat bien inférieur aux attentes, dû selon la compagnie à une augmentation de ses charges pour impôts et à une détérioration de la valeur de ses actifs après l'instauration d'un plan de réduction de ses investissements.

Au 2T 2014, Petrobras avait affiché un bénéfice de 5 mds reais (1,4 md USD au taux actuel). Au premier semestre 2015, le bénéfice s'affiche à 5,9 mds reais (1,6 md USD), 43% de moins que sur la même période l'an dernier.
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http://prixdubaril.com/news-petrole/609 ... recul.html

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Petrobras se donne cinq ans pour restaurer sa crédibilité

le 09 août 2015,
RIO DE JANEIRO (Reuters)

Aldemir Bendine, le directeur général de Petroleo Brasileiro, estime qu'il faudra cinq ans pour que la compagnie pétrolière brésilienne restaure sa crédibilité auprès des investisseurs après le scandale de corruption qui a envoyé certains de ses dirigeants en prison.

L'affaire de corruption continuera de peser sur Petrobras tant que se poursuivent les investigations, a-t-il admis dans une interview accordée au journal Estado de S.Paulo, mais il entend poursuivre pendant ce temps la reconstruction du groupe.
"Je ne serais pas là si je ne croyais pas à ce projet", a-t-il dit dans l'interview diffusée samedi sur le site internet du journal. "C'est un projet sur cinq ans."

Petrobras a annoncé jeudi un bénéfice en baisse de 89% au titre du deuxième trimestre, sous le coup de dépréciations.
La compagnie nationale, qui entend céder pour l'équivalent de 15 milliards de dollars d'actifs avant la fin 2016, continue de rechercher des partenariats et a déjà reçu quatre manifestations d'intérêt pour sa raffinerie de Comperj, près de Rio de Janeiro, a ajouté le directeur général.

"Nous avons quatre investisseurs intéressés, dont un chinois", a-t-il dit sans citer de nom. "La valeur (du partenariat) est de 3 à 4 milliards de réais (0,9-1,1 milliard de dollars) mais si c'est plus je n'en satisferai."

http://www.usinenouvelle.com/article/pe ... te.N344302