L'Arabie Saoudite

[mobar]

La finalité est la même, éliminer des opposants dont le tort principal est d'être d'un avis différent de celui de l'ordonnateur de l'exécution

Qu'importe le flacon pourvu qu'il y ai l'ivresse ... du pouvoir

Quand Groland se félicitait d'avoir ordonner des exécutions, c'était encore un cran au dessus dans l'hypocrisie
On a belle mine après de parler de démocratie, de droits de l'homme, de respect du droit de la défense, de présomption d'innocence...

[GillesH38]

c'est une vision angélique de la démocratie qui est évidemment contredite par les réalités. La démocratie n'a jamais éliminé la violence institutionnelle - mais en réalité aucun système ne l'a jamais fait. Elle l'a juste cantonné à des domaines plus restreints. Mais bon on peut dire que c'est déjà pas si mal ...

[mobar]

Ce n'est pas la question de la violence qui est en cause dans le cas Kashoggi (et dans ceux des monarques de la Vème) , mais la question de la violence utilisée pour préserver les intérêts de la caste (les Saoud ou l'image de l'oligarchie défendant le peuple contre les ennemis que les mêmes ont fabriqué)

La violence en démocratie consiste à faire appliquer des lois qui ont été décidées par une majorité et à faire exécuter les peines par une institution également reconnue par une majorité, on a appelé ça la justice

La violence est une composante de la nature et n'est appelée violence que par les humains qui la subissent ou se sentent susceptibles de la subir un jour, sinon c'est l'application de la loi, une catastrophe naturelle, le destin, l'ordre des choses, le fait du Prince, la volonté de Dieu ...

[energy_isere]

Le royaume saoudien va réduire ses exportations de 500.000 barils/jour

AFP le 11 nov. 2018

Le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh a annoncé dimanche que son pays allait réduire ses exportations de pétrole, au moment où la dégringolade des prix de l'or noir fait craindre un effondrement des cours comme en 2014.

"Les exportations de brut du royaume (saoudien) pour décembre seront de 500.000 barils par jour (bpj) moins élevées qu'en novembre", a indiqué à la presse M. Faleh qui s'exprimait lors d'une réunion à Abou Dhabi de pays membres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et non membres du cartel.

Il a en revanche précisé qu'il n'y avait "pas encore de consensus" entre grands pays producteurs de pétrole pour réduire la production de brut d'un commun accord.

Ryad avait précédemment augmenté sa production, passant de 9,9 millions de bpj en mai à 10,7 millions bpj en octobre. Environ deux tiers du brut saoudien sont destinés à l'exportation.

Aucune décision commune de réduction de production ne devrait être prise à Abou Dhabi, ont affirmé plusieurs ministres, selon qui des recommandations devraient être émises avant une réunion plénière de l'Opep prévue en décembre à Vienne.

Depuis décembre 2016, les pays de l'Opep, menés par l'Arabie saoudite, et d'autres producteurs non membres du cartel, dont la Russie, appliquaient un accord de réduction de la production d'or noir.

"Il est prématuré de parler d'action spécifique", a dit lui-même Khaled al-Faleh, en réponse à une question sur la possibilité d'une réduction de la production pour enrayer la baisse des prix. "Nous devons étudier tous les facteurs."

- Le "bon" équilibre -

De son côté, son homologue russe Alexandre Novak a déclaré qu'il fallait "désormais analyser la situation sur le marché en profondeur, analyser la mise en oeuvre de l'accord (en vigueur). Il a exhorté à la prudence avant de "décider ce qu'il faudra faire ensuite afin de poursuivre la coopération en faveur de la stabilisation du marché".

Pris en étau entre un bond de la production chez quelques grands pays producteurs et la crainte d'une baisse de la demande, les cours du pétrole ont chuté de près de 20% en un mois, après avoir pourtant culminé début octobre à leur plus haut niveau depuis quatre ans.

Le prix du baril de Brent est passé vendredi sous la barre des 70 dollars pour la première fois depuis avril, et celui du baril new-yorkais WTI sous les 60 dollars, en baisse pour le neuvième mois consécutif.

M. Faleh a reconnu lui-même dimanche que la chute des cours "nous a surpris", ajoutant que le marché avait évolué, la crainte initiale d'une pénurie ayant cédé la place à une inquiétude sur une surabondance de l'offre.

Son homologue émirati Suheil al-Mazrouei a souligné que l'objectif du groupement des pays Opep/non-Opep était de trouver le bon équilibre pour le marché.

Malgré des signes de ralentissement de la demande, l'Arabie saoudite, la Russie, le Koweït et l'Irak ont récemment augmenté leur production de brut, et les Etats-Unis celle de pétrole de schiste.
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https://www.connaissancedesenergies.org ... r-181111-1

[energy_isere]

Pétrole: Ryad réclame une baisse de production d'un million de barils par jour

AFP 12/11/2018

L'Arabie saoudite a estimé lundi indispensable de réduire la production mondiale de pétrole d'un million de barils par jour afin d'équilibrer le marché, au moment où la baisse des prix de l'or noir fait craindre un effondrement des cours comme en 2014.

"L'analyse technique que nous avons passée en revue hier révèle que nous avons besoin d'une réduction approchant un million de barils par jour pour équilibrer le marché", a dit lundi le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, lors d'une réunion des pays membres de l'Opep et non membres du cartel pétrolier, à Abou Dhabi.

La veille, il avait annoncé que Ryad, le premier producteur au monde, allait réduire sa propre production, et diminuer en décembre ses exportations de 500.000 barils par jour par rapport à novembre.

L'Arabie saoudite, qui a récemment lancé une série de projets pour sortir de son hyperdépendance au pétrole, a grandement souffert financièrement ces dernières années à la suite de l'effondrement des cours en 2014.

En réaction aux dernières déclarations de Ryad, le baril new-yorkais WTI et le baril de Brent, référence européenne, étaient tous deux en hausse lundi de plus d'un dollar.

Pris en étau entre un bond de la production chez quelques grands pays producteurs et la crainte d'une baisse de la demande, les cours du pétrole ont chuté de près de 20% en un mois, après avoir pourtant culminé début octobre à leur plus haut niveau depuis quatre ans.

Vendredi dernier, le prix du baril de Brent était passé sous la barre des 70 dollars pour la première fois depuis avril, et celui du baril new-yorkais sous les 60 dollars, à son plus bas depuis neuf mois.

Malgré des signes de ralentissement de la demande, l'Arabie saoudite, la Russie, le Koweït et l'Irak ont récemment augmenté leur production de brut, et les Etats-Unis celle de pétrole de schiste.

Toute décision officielle concernant une baisse de la production mondiale sera prise lors d'une réunion plénière prévue le 5 décembre à Vienne entre les pays non-Opep et les 14 membres de l'organisation, a encore indiqué le ministre saoudien.

Les membres de l'Opep (Organisation des payx exportateurs de pétrole) représentent à eux seuls le tiers de la production mondiale de brut.

- "Nouvelles stratégies" -

La récente diminution des prix résulte notamment d'une demande en baisse de la Chine, le plus grand importateur, et de l'impact moins important que prévu des sanctions américaines contre le secteur énergétique iranien, qui menaçaient de faire baisser l'offre mondiale et de faire grimper les prix.

Dans la perspective de ces sanctions, Moscou et Ryad, deux des trois plus grands producteurs mondiaux, avaient amendé en juin leur accord de limitation de la production afin de pouvoir extraire davantage et de compenser une baisse des exportations iraniennes.

D'ici la réunion de Vienne, les producteurs continueront d'être attentifs aux données du marché, pouvant fluctuer, "mais si nous devons réduire la production d'un million de barils par jour, nous le ferons", a insisté le ministre saoudien de l'Energie.

Son homologue émirati, Souheil al-Mazrouei, a aussi souligné que l'objectif des pays Opep/non-Opep était de trouver le bon équilibre du marché.

"Une nouvelle stratégie est nécessaire (...) que ce soit une baisse de la production ou autre chose, mais ce ne sera pas une hausse de la production", a-t-il dit.

L'Irak, membre de l'Opep, "est d'accord avec toute décision pour la stabilité des marchés pétroliers et le retour à l'équilibre", a de son côté indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère du Pétrole, Assem Jihad.

Dimanche, les grands producteurs ont affirmé que l'offre mondiale de brut surpasserait l'année prochaine la demande, appelant à l'adoption de "nouvelles stratégies" basées sur des ajustements de la production.

Ils ont décidé d'étudier en conséquence "les options pour des ajustements de la production en 2019, qui pourraient requérir de nouvelles stratégies afin d'équilibrer le marché".

Le ministre saoudien a par ailleurs relevé qu'il y avait eu une accumulation des stocks et affirmé que "les 25 (pays) producteurs ne permettraient pas que cela se poursuive".

La Russie, non-membre de l'Opep, s'est elle engagée à s'aligner sur tout nouvel accord permettant de limiter la production.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... efd6d3c645

[Remundo]

retour sur la ténébreuse et bestiale affaire Kashoggi

La CIA accuse le Prince Ben Salmane d'avoir ordonné le meurtre

https://www.bbc.com/news/world-middle-east-46245167

[phyvette]

Les relations Américano-Saoudiennes risque de s’assombrir un chouia, les Saoudiens ont décidés de réduire les exportations de pétrole vers les États-Unis pour faire remonter les prix du brut.

https://oilprice.com/Energy/Crude-Oil/S ... rices.html

[Remundo]

oh bé alors, les gilets jaunes vont se fâcher tout rouge, à moins qu'ils ne deviennent verts de rage !

[energy_isere]

Saudi energy minister Khalid al-Falih said on Monday the kingdom had launched a uranium exploration program and initial indications were positive, Al-Arabiya Business reported on Twitter.


Nov 19, 2018 CAIRO (Reuters)

Falih added that a project to construct two nuclear plants, was proceeding at an excellent pace according to plan, according to Al-Arabiya. No further detail was given.

Saudi Arabia has said it wants to build the nuclear power stations with the help of U.S. technology.

Non-proliferation advocates are concerned that any civilian nuclear deal between Riyadh and Washington that could allow the kingdom to enrich uranium and reprocess plutonium could one day be covertly altered to produce fissile material for atom bombs.

Saudi Arabia has said that if it does not get U.S. assistance to build reactors it may turn to other international partners. The kingdom is also in talks with companies from Russia, China, South Korea and other countries on nuclear power.

https://www.reuters.com/article/us-saud ... SKCN1NO2E7

Pour l'uranium on savait déjà que les Chinois allaient aider pour l'exploration dans le pays, il y aurait déjà 9 zones d'intérêt.

Uranium In March and August 2017 China National Nuclear Corporation (CNNC) and the Saudi Geological Survey signed agreements on cooperation on the exploration of uranium. CNNC said it would explore nine potential areas for uranium resources in Saudi Arabia over the next two years.

Extrait de http://www.world-nuclear.org/informatio ... rabia.aspx

Et plus précisément dans la province de AL Hail

Saudi Arabia plans to explore and mine uranium in the Al Hail province. This is in the core of its ambition to achieve a self-sufficient nuclear programme.
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Project DetailsEstimated uranium reserves: 60,000 tonnes of uranium ore. Chinese collaboration. Plan for over 16,000 MW of nuclear power. According to [1], Saudi Arabia plans to extract uranium domestically as part of its nuclear power program and sees this as a step toward “self-sufficiency” in producing atomic fuel. Extracting its own uranium also makes sense from an economic point of view, said Hashim bin Abdullah Yamani, head of the Saudi government agency tasked with the nuclear plans, the King Abdullah City for Atomic and Renewable Energy (KACARE). The Kingdom says it wants to tap atomic power for peaceful purposes only in order to diversify its energy supply, and will award a construction contract for its first two nuclear reactors by the end of 2018.“.
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https://ejatlas.org/conflict/uranium-ex ... udi-arabia

Déjà de la Com il y a 13 mois autour de 60 000 tonnes d'uranium dans le pays

Preliminary studies have estimated Saudi Arabia has around 60,000 tons of uranium ore, Maher Al-Odan, the chief atomic energy officer of KACARE, said at an electricity forum in Riyadh on Oct 11, 2017
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http://www.arabnews.com/node/1185891/middle-east

[GillesH38]

La question du jour : si tout le monde croit sincèrement que la transition pour sortir du pétrole va arriver bien avant son épuisement (ce qui veut dire avant 20 ans...), pourquoi tenir tant que ça aux liens avec l'Arabie Saoudite, dirigé par un régime brutal et sanguinaire, dictatorial, source d'instabilité dans la région, et financeur du terrorisme international ? (sans doute plus que l'Iran !)

La seule réponse cohérente serait que personne n'y croit vraiment ...

[ni chaud ni froid]

La seule réponse cohérente serait que personne n'y croit vraiment ...

Certains espèrent, mais personne n'y croit, en effet.

[mobar]

Personne ne croit surtout que le "problème" lié à une pénurie proche d'énergie est réel, et comme tous les discours catastrophistes sont bâtis sur cette hypothèse foireuse, tous ce qui en découle ressemble pour tous à de l'enfumage destiné à masquer une réalité que la grande majorité vit tous les jours

[GillesH38]

tu crois ?
si on avait une grande confiance que le reste du monde pouvait facilement rajouter 10 Mbl/j à la production mondiale, au contraire, ce serait aussi une bonne raison pour lâcher l'Arabie Saoudite...

[mobar]

Mettre sur le marché 10 Mbl/jour en plus serait, commercialement, une hérésie économique, cela ferait plonger les cours, personne n'y a intérêt. Non seulement pour le détenteur de ce pétrole, mais pour tous les autres acteurs et cela n'empêcherait nullement l'Arabie Saoudite de vendre son pétrole à qui voudrait l'acheter à prix cassé!

Les pétroles de schiste permettent d'atténuer les chocs consécutifs à des retards d'investissement d'exploration qui auraient pu engendrer des baisses de production sur quelques années. Aujourd'hui, au niveau mondial, les pics et les creux sont plus des pics et des creux liés à la demande que des pics et des creux dus à la production.

Les profits générés par un marché s'optimisent en pilotant une pénurie relative, la sur production tue le marché, la sous production réoriente les clients vers les alternatives proposées par la concurrence

[méditation]

Facile de faire baisser la demande, il suffit de faire la guerre à l'Europe et de rameuter des gilets jaunes