Chine VS Japon

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Message par franck1968 » 28 févr. 2006, 21:27

Donc pas de nouveaux approvisionnements nouveaux envers la Chine ou le Japon qui pourraient palier aux arrêts des approvisionnements iraniens en pétrole si un embargo sur l'Iran était décidé aprés le 6 mars ?

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Message par sceptique » 01 mars 2006, 00:04

De toute façon, mettre de nouveaux approvisionnements en place prend des mois (plutot des années).
AIE peut pallier aux exportations de l'Iran pendant plus d'un an, alors que l'Iran ne peut tenir que quelques semaines. La crise (si crise il y a) se dénouera donc vite. Et je pense que ces pays et d'autres vont tout faire pour la neutraliser.

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Message par MadMax » 14 mars 2006, 12:04

La Chine rejette la proposition japonaise sur la cotisation à l'ONU

2006-03-14 15:29:18

NEW YORK (Nations Unies), 13 mars (XINHUANET) -- Le vice- représentant de la Chine auprès de l'ONU, Zhang Yishan, a annoncé lundi à New York que son pays ne pouvait pas accepter la proposition japonaise, portant sur la révision des parts de cotisation de l'ONU et l'établissement d'une proportion minimale pour les membres permanents du Conseil de sécurité.

Le Japon a présenté vendredi dernier une proposition au comité budgétaire de l'Assemblée générale de l'ONU, appelant les 5 membres permanents du Conseil, à savoir les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, la Chine et la France, à payer au moins de 3% à 5% des cotisations de l'ONU.

Selon cette proposition, la Chine et la Russie, qui assurent actuellement 2,1% et 1,1% de la totalité, doivent payer beaucoup plus qu'avant.

"C'est une proposition motivée par la politique", a confié M. Zhang à la presse à l'issue d'une session du comité budgétaire. " Elle s'écarte du principe de payer en fonction de la capacité de chacun".

"La Russie et la Chine ont exposé clairement leurs positions : nous ne pouvons pas accepter une telle proposition", a-t-il souligné, avant d'ajouter qu'il n'y a aucune chance pour que le plan japonais passe au comité budgétaire.

Le Japon a menacé de réduire sa part de cotisation aux Nations Unies depuis l'été dernier, après que sa tentative de gagner un siège permanent dans le Conseil de sécurité eut échoué.

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Message par franck1968 » 01 avr. 2006, 14:00

Le Japon doit prendre sérieusement en considération la position chinoise sur la question de l'île Diaoyu

2006-03-30 21:31:10

BEIJING, 30 mars (XINHUA) -- L'île Diaoyu et ses îles dépendantes font partie depuis l'antiquité du territoire chinois et la Chine possède des bases juridiques incontestables à ce sujet. La Chine souhaite que le Japon puisse prendre sérieusement en considération la ferme position chinoise, a souligné Qin Gang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, jeudi à Beijing.

Qin a fait cette remarque en réponse à une question de journaliste au sujet du récent réexamen par le Japon de certains manuels scolaires.

En effet, le ministère japonais de l'Education a rendu public le 29 mars courant les résultats du réexamen annuel de manuels scolaires, selon lesquels l'île Diaoyu de Chine appartiendrait au Japon. Fin

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Message par mdbrut » 17 avr. 2006, 19:22

Attention le pb Chine Japon reapparait !!!

Regain de tension en mer de Chine: Tokyo proteste auprès de Pékin
TOKYO, 17 avr 2006 (AFP)
Le Japon a dénoncé lundi une "violation" de sa souveraineté à la suite d'une décision des autorités chinoises d'interdire à tout navire étranger l'accès à une zone réputée riche en gaz en mer de Chine et que les deux pays se disputent.

Pékin a décidé de réserver l'accès de la zone contestée à ses seuls bâtiments spécialisés dans l'exploitation des ressources énergétiques.

Cette zone chevauche une ligne médiane que le Japon revendique comme frontière de ses eaux territoriales et de sa zone économique exclusive (ZEE).

Mais Pékin, arguant de ses propres droits économiques, ne reconnaît pas cette ligne de démarcation.

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Message par franck1968 » 21 sept. 2006, 11:21

Shinzo Abe surfe sur le nationalisme japonais

L'homme qui va diriger la seconde économie du monde demeure un mystère. Son credo : le Japon doit s'affirmer sans complexe face aux prétentions chinoises.
Shinzo Abe n'a aucune expérience ministérielle. On ne sait pas grand-chose de ses convictions et idées. Sinon qu'il réalise le rêve de son père, qui n'avait pas pu devenir premier ministre, mais poursuit la tâche de son grand-père et de son grand-oncle, qui le furent.

Il a un défi : succéder à son mentor et ami, Junichiro Koizumi, le premier ministre japonais le plus brillant de l'après-guerre. Un destin : les Japonais le surnomment «le prince». Un credo : le Japon, face à la menace nord-coréenne et aux prétentions chinoises, doit s'affirmer sans complexes.

Shinzo Abe sera nommé aujourd'hui président du parti majoritaire PLD (Parti libéral-démocrate), ce qui l'installera automatiquement à la fin du mois dans le fauteuil de premier ministre. Abe (prononcez Ah-bay) sera alors le plus jeune dirigeant d'une des principales puissances économiques du monde.

Il a rendez-vous avec l'Histoire. Car un tremblement de terre secoue l'Asie. Les deux puissants dragons de la région sortent leurs griffes et se regardent en chiens de faïence.

D'un côté, le Japon est en quête d'une nouvelle identité. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il vivait sous le parasol militaire et diplomatique des États-Unis. Il se focalisait sur l'économie. Ce Japon-là est en pleine révolution d'âme.

En face, la Chine, en retrouvant du muscle, s'ébroue. Elle veut redéfinir son rôle et sa place dans le monde, elle teste en permanence ses limites et ses possibilités. Alors, pour mesurer sa force, quel meilleur punching-ball que ce Japon grassouillet et confortable, ce porte-avions de l'Amérique transformé en nain politique par sa Constitution pacifiste ? Pékin sait bien que Washington jamais ne risquera New York pour sauver Tokyo. Alors les Chinois mordent les Japonais. Cruellement, là où cela les blesse. Ils attaquent sur la mémoire des grands-pères nippons qui pour la plupart vivent dans le souvenir de leurs atrocités. Sur leurs morts. Sur leur honneur.

Les Chinois depuis cinq ans s'indignent de voir Koizumi se rendre tous les 15 août (l'anniversaire de la reddition du Japon en 1945) au sanctuaire de Yasukuni. Dans ce temple shintoïste au coeur de Tokyo sont honorées, parmi les âmes des 2,5 millions de morts pour la patrie, celles de quatorze criminels de guerre nippons de premier plan. Devant les manifestations de protestation et d'indignation anti- japonaises qui se répètent en Chine et en Corée du Sud, Koizumi hausse les épaules. Il déclare qu'il préfère concentrer son attention sur les cerisiers en fleur des jardins de Tokyo.

Entre la Chine et le Japon, ce sont deux orgueils, deux sentiments d'infériorité, donc, qui se font face et s'efforcent de se faire perdre la face. Et c'est à ce moment de l'Histoire que surgit Shinzo Abe. Là où l'on attendrait un Churchill, voici un dandy, un fils de famille exemplaire. Son sourire, son affabilité, sa distinction patricienne n'ont pas l'air d'être à la mesure du bras de fer qui s'annonce.

Fidèle au concept de «l'intérêt national»

Et pourtant «le prince» a appris la politique à bonne école. Sur les genoux de son grand-père Nobusuke Kishi, premier ministre entre 1957 et 1960, raconte-t-il dans son livre de campagne (*). En 1936, le cher aïeul a été haut fonctionnaire au Manchukuo, la Mandchourie chinoise annexée par les Japonais. Puis ministre du Commerce et de l'Industrie en 1941 dans le cabinet de guerre du général Tojo (pendu pour crimes de guerre). Avant d'être emprisonné trois années par les Américains. Et de se retrouver chef du gouvernement nippon huit ans plus tard, proche de Dwight Eisenhower et de Chiang Kaishek ! Au nom de «l'intérêt national» et de sa haine du communisme , le grand-père avait alors imposé une révision de la Constitution mettant le Japon sous la protection complète des Américains.

Aujourd'hui, la gauche japonaise est balayée. Le projet du petit-fils, toujours fidèle au concept de «l'intérêt national» de son aïeul, est simple : amarrer encore plus solidement la défense du Japon à l'appareil militaire américain en développant une armée offensive, et récrire la Constitution pacifiste de 1947, cet «acte de contrition du vaincu envers le vainqueur», dit-il ; le nouveau texte doit «être élaboré de nos mains», affirme-t-il.

Le jeune politicien a surgi dans l'arène médiatique de son pays en ayant l'intelligence d'incarner un Japon à la fois élégant et fort auprès de ses 130 millions de concitoyens. Il a forgé sa réputation en se montrant ferme à l'égard de la Corée du Nord.

En 2002, Kim Jong-il, le dictateur nord-coréen, avait reconnu devant un Koizumi stupéfait avoir fait enlever des Japonais sur les plages nippones. Cinq d'entre eux seulement avaient survécu, ils revinrent visiter le Japon pour un séjour prévu très court. M. Abe exigea alors qu'ils demeurent dans le pays. De là sa réputation de faucon. De héros. «Nous devons affirmer notre intérêt national !» répète-t-il volontiers.

Extrémiste de droite

Avant même d'accéder au pouvoir, Shinzo Abe a dressé les élites de Tokyo contre lui. Les plus modérés lui reprochent d'être inexpérimenté et mal entouré, de ne jamais consulter les meilleurs experts. Les intellectuels le qualifient d'extrémiste de droite, comme le Japon n'en aurait pas connu depuis la guerre. Les diplomates nippons s'inquiètent : Abe, après s'être rendu célèbre grâce à son toupet envers Pyongyang et Pékin, pourrait être tenté de jouer la carte du nationalisme et isoler encore davantage le Japon en Asie. De nombreux observateurs planifient déjà sa succession d'ici un an, après des élections sénatoriales qui s'annoncent difficiles pour le PLD.

La seule certitude le concernant est que, après son ascension foudroyante, Shinzo Abe a réussi une rare performance : il continue à être sous-estimé. Son amabilité passe pour de la faiblesse de caractère, son silence sur les sujets importants pour de l'indécision. Le réveil de ses adversaires pourrait être déplaisant.
lien

Quand on sait que les routes d'approvisionnements en pétrole sont les mêmes entre la Chine et le Japon ...

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Message par energy_isere » 10 mai 2008, 14:19

Au Japon, Hu Jintao cherche à rétablir une image apaisante

Critiqué pour le Tibet, le n° 1 chinois trouvera à Tokyo un accueil exceptionnellement cordial.
La crise tibétaine coupe Hu Jintao de nombreuses marques de sympathie à l'étranger, mais c'est un accueil exceptionnellement cordial qui l'attend mardi soir pour sa première sortie au Japon. Le grand voisin, objet d'une relation compliquée, s'apprête à recevoir le n° 1 du PC chinois pour cinq jours.

La presse chinoise en rajoute, comme si elle était en mal de bonnes nouvelles hors des frontières. Aux paroles du président Hu qui voit dans sa visite un «printemps chaleureux» s'ajoute le catalogue des premières du voyage. Aucun président chinois ne s'est rendu au Japon depuis dix ans. Ce sera le plus long séjour de Hu Jintao dans un pays étranger. Pour finir, l'empereur Akihito le rencontrera trois fois. À trois mois des Jeux olympiques, Hu Jintao veut tourner la page noire de Lhassa et redonner lustre à ses relations avec le reste du monde. Le Japon revient de loin dans l'estime chinoise et lui offre une occasion exemplaire de se montrer souriant. Après le ­voyage raté de son prédécesseur Jiang Zemin en 1998 et les visites du premier ministre Junichiro Koizumi au sanctuaire nationaliste de Yasukuni, le n° 1 chinois avait re­fusé tout contact régulier jusqu'en 2006.

Le voyage de Hu, après deux ans de dégel, est le signe que les deux géants de l'Asie ont décidé de dépasser leurs querelles. «Avec le Japon, nous voulons plus d'échanges dans les domaines culturel, social et économique», dit Jiang Yu, porte-parole de la diplomatie chi­noise. La Chine, qui s'inquiète à court terme pour le marché américain, aiguise son appétit pour les 125 millions de consommateurs nippons. Elle reste avide de technologies, comme en témoigne la présence sur le continent de 35 000 entreprises japonaises et de 60 mil­liards de dollars d'investissements directs, surpassés seulement par Taïwan.

Les relations politiques ont pu être glaciales. Mais les liens économiques ne se sont jamais refroidis. L'enthousiasme des mi­lieux d'af­faires japonais n'est pas moindre. Le commerce bilatéral progresse plus vite que le PNB chinois, 12 % en 2006 (236,6 milliards de dollars). La Chine a dépassé les États-Unis comme premier marché d'exportation de l'Archipel. À travers sa plate-forme industrielle chinoise, l'industrie nippone peut compenser les parts de marché concédées à son voisin dans le reste de l'Asie.


Un interlocuteur plus conciliant

Sur le plan politique, le premier ministre Yasuo Fukuda est pour Hu Jintao un interlocuteur plus conciliant que Junichiro Koizumi et son successeur Shinzo Abe.

Le Japon n'a renoncé ni à se renforcer militairement, ni à postuler à un fauteuil permanent au Conseil de sécurité, raison essentielle de la brouille des dernières années. Mais Yasuo Fukuda s'est bien gardé, jusqu'ici, de se rendre au sanctuaire de Yasukuni, sym­bole honni de l'occupation japonaise dans toute l'Asie. Sur le Tibet, le premier ministre a adopté un profil bas face à la colère d'une partie de l'opinion japonaise. Il a aussi déclaré vouloir assister à la cérémonie d'ouverture des J.O. de Pékin ; sans attendre l'invitation officielle que Hu Jintao apporte sûrement avec lui.

Le Figaro

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Re: Re:

Message par energy_isere » 24 août 2012, 17:02

Les relations maritimes entre le Japon et la Chine sont exécrables depuis quelques temps.

Dans le Figaro du jour :
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Message par energy_isere » 17 sept. 2012, 12:13

(repris de forum-eco)
Grosse tension entre la Chine et le Japon à propos des îles Senkaku.
Manifestations anti japonaise en Chine.

http://www.zerohedge.com/news/postcards-furious-china

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Des manifestants ont démolis la voiture japonaise de la dame.

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Message par energy_isere » 17 sept. 2012, 12:25

La tension monte entre la Chine et le Japon autour d’un archipel

17 Sept 2012 mertemarine

« Cela pourrait déboucher sur des violences et au bout du compte sur un conflit ». La déclaration est signée Leon Panetta, secrétaire américain à la Défense, qui s’est dit préoccupé par le regain de tensions entre la Chine et le Japon à propos d’un archipel dont les deux pays revendiquent la souveraineté. Située en mer du Chine orientale, les îles Senkaku (nom japonais) ou Diaoyu (appellation chinoise) seraient environnées d’importants gisements de gaz et de pétrole, qui suscite la convoitise des deux pays, mais également de Taïwan, qui considère également que l’archipel lui revient.
Alors que la tension monte depuis des mois entre Pékin et Tokyo sur ce sujet, le gouvernement japonais a décidé d’acheter les îles à leur propriétaire privé. Cette initiative a provoqué la colère des Chinois, qui ont dépêché plusieurs navires militaires dans la zone.
Mais le conflit s’étend aussi à la société civile, le week-end ayant été marqué en Chine par des manifestations hostiles au Japon dans plusieurs villes, dont Pékin, où des milliers de manifestants ont fait le siège de l’ambassade nippone, protégée par des unités anti-émeute. Alors que les manifestants appellent au boycott des produits japonais et même à la guerre si les îles Diaoyu ne sont pas restituées, des débordements violents ont été signalés, comme le saccage de commerces ou de biens appartenant à des Japonais. Des concessions Toyota et plusieurs usines de groupes japonais, comme Panasonic, auraient également été attaquées. Face à cette situation, le Japon a demandé à la Chine de garantir la sécurité de ses ressortissants et des entreprises nippones installées dans le pays. En visite à Tokyo, Leon Panetta a appelé les deux gouvernements à cesser les « provocations », craignant que, dans le cas contraire, le conflit puisse « s’étendre ».
http://www.meretmarine.com/fr/content/l ... n-archipel

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Re: Chine VS Japon

Message par Raminagrobis » 17 sept. 2012, 13:32

Si le conflit dure, voilà qui va pousser les entreprises japonaises à relocaliser la production installée en Chine, ou à la déplacer ailleurs :-"

Autre conséquence probable de cette affaire, le débat au Japon sur l'acquisition par le pays de l'arme nucléaire pourrait bien être relancé.
Toujours moins.

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Re: Chine VS Japon

Message par energy_isere » 17 sept. 2012, 21:11

"La Chine veut affirmer ses intérêts face à un Japon affaibli"

le 17-09-2012 Challenges.fr

INTERVIEW Pour Claude Meyer, professeur d'économie et spécialiste du Japon et de la Chine, la montée des tensions entre les deux pays est liée à un climat passionnel. Mais Pékin n'a aucun intérêt à engager des représailles de grande ampleur.

..............
lire ici : http://www.challenges.fr/monde/20120917 ... aibli.html

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Re: Chine VS Japon

Message par energy_isere » 18 sept. 2012, 13:44

Chine : nouvelle journée de manifestations anti-japonaises

Les Chinois sont à nouveau descendus par dizaines de milliers dans la rue mardi, sous l'oeil bienveillant du pouvoir, pour exiger du Japon la restitution des îles Diaoyu/Senkaku, un bras de fer incertain aux forts relents nationalistes.

Le choix de la date de cette nouvelle vague de manifestations, autorisées par le pouvoir communiste, était destiné à marquer l'anniversaire de "l'incident de Moukden" qui, le 18 septembre 1931, avait fourni le prétexte à l'invasion de la Mandchourie par le Japon.

Dans les trois provinces de l'ancienne Mandchourie --Heilongjiang, Jilin et Liaoning-- au nord-est de la Chine, les sirènes ont retenti à 09H18 (01H18 GMT) et des cérémonies commémoratives se sont tenues pour la première fois à Shenyang (Liaoning), l'ancienne Moukden, a rapporté la télévision chinoise.

Dans toute la Chine, des centaines d'entreprises japonaises, Toyota, Sony Uniqlo, ou même des restaurants, restaurants compris, avaient mis leurs employés en congé par précaution.

A Pékin, en milieu de journée, plusieurs milliers de manifestants tournaient en circuit autour de l'ambassade du Japon, protégée par six rangées de policiers anti-émeute et des barrières métalliques de deux mètres de haut.

.......................

Image

http://www.boursorama.com/actualites/ch ... aa43e05a80

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Re: Chine VS Japon

Message par energy_isere » 21 sept. 2012, 19:02

Alerte sur le coût économique du conflit Japon-Chine

Si les groupes japonais reprennent progressivement leur activité en Chine, l'inquiétude demeure. Le bras de fer a déjà coûté près de 200 millions d'euros aux constructeurs automobiles nippons.

................Selon eux, la production perdue représente quelque 250 millions de dollars (193 millions d'euros), soit l'équivalent de 14.000 véhicules vendus au prix moyen de 18.000 dollars (14.000 euros).
................
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012 ... -chine.php

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Re: Chine VS Japon

Message par GillesH38 » 24 sept. 2012, 14:55

Ça commence à sentir de plus en plus le roussi ... le prochain conflit ne sera peut être pas en Iran !

http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... L-32280515
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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