L'Irak

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 27 juil. 2021, 08:44

lIrak annonce la future construction d'une raffinerie et complexe pétrochimique de 300 000 b/j à Al Faw avec une société d'ingénierie Chinoise.Financements Chinois.
Iraq signs Al Faw refinery deal with China's CNCEC

Published date: 14 July 2021

Iraq has decided to award a long-awaited contract to build a new 300,000 b/d integrated refining and petrochemicals complex on the southern Al Faw peninsula to Chinese state-owned engineering company CNCEC.

Iraqi oil minister Ihsan Ismael confirmed last week that the new refinery will be dedicated entirely to exports and fully financed by the Chinese government. CNCEC has not commented on the deal and Iraq has given no timeline on when the project will be completed.

Al Faw is already one of Iraq's most important oil storage hubs and is used as a buffer for crude before it is pumped to offshore terminals for export. The oil ministry, which is using a build-own-operate-transfer (BOOT) contract model for the refinery, relaunched the project last year, having failed to move it forward with previous investors. The ministry signed a contract with Chinese firms PowerChina and Norinco International to build the refinery in 2018.
https://www.argusmedia.com/en/news/2234 ... inas-cncec

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 04 sept. 2021, 10:40

Négociations en cours entre TotalEnergies et l'Iraq.
On en saura plus dans quelques jours.
Iraq, TotalEnergies Close to Signing Oil, Solar Deal
by Bloomberg|Khalid Al-Ansary, Francois de Beaupuy|Friday, September 03, 2021
https://www.rigzone.com/news/wire/iraq_ ... 1-article/

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 05 sept. 2021, 16:01

TotalEnergies signe un accord pour 4 méga-projets en Irak

reuters.com | 05/09/2021

L'Irak et TotalEnergies ont signé dimanche un accord pour la construction de quatre méga-projets énergétiques dans le Sud irakien dont les investissements atteindront au total 27 milliards de dollars (22,7 milliards d'euros), selon le ministre irakien du Pétrole.

Le groupe français prévoit un investissement initial de 10 milliards de dollars dans ces quatre grands projets dont les travaux d'ingéniérie débuteront à la fin de l'année, a précisé le groupe français lors d'une cérémonie de signature à Bagdad.
https://www.latribune.fr/depeches/reute ... -irak.html

pas encore très détaillé.....
Totalenergie fera peut être un communiqué de presse demain ?

sinon :
Irak: TotalEnergies signe un contrat pour 27 mds de dollars (ministre irakien)

AFP parue le 05 sept. 2021

Le français TotalEnergies a signé dimanche un contrat avec l'Irak portant sur 27 milliards de dollars (près de 23 milliards d'euros) d'investissements dans la production de gaz, de pétrole et l'exploitation de l'énergie solaire, a annoncé le ministre irakien du Pétrole.

Ce méga-contrat a une valeur totale de "27 milliards de dollars", a indiqué Ihssan Ismaïl lors d'une conférence de presse à l'issue de la cérémonie de signature à Bagdad avec le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné.

Sollicité par l'AFP, le groupe français n'a fait aucun commentaire, ni confirmé le montant du contrat.

"Il s'agit du plus gros investissement d'une entreprise occidentale en Irak", s'est félicité M. Ismaïl. "La mise en place de ces projets est le défi auquel nous faisons face désormais."

L'exploitation de l'énergie solaire est censée réduire la dépendance de l'Irak aux énergies fossiles.

L'Irak dispose d'immenses réserves de pétrole et de gaz. C'est le deuxième pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), mais il est confronté à une crise énergétique aiguë et connaît d'incessantes coupures d'électricité qui alimentent le mécontentement social.

Les responsables irakiens tentent de justifier le manque d'investissements et la vétusté du réseau par la baisse des cours du pétrole, qui représente plus de 90% des revenus du pays.

L'Irak est donc ultra-dépendant de son voisin iranien qui lui fournit un tiers de ses besoins en gaz et en électricité. Une dépendance qui sale la note: Bagdad doit six milliards de dollars d'impayés à Téhéran pour sa fourniture d'énergie.

Le contrat signé avec TotalEnergies porte sur quatre projets, a indiqué une source au ministère irakien du Pétrole avant la signature du contrat dimanche.

L'un vise à acheminer de l'eau de mer du Golfe vers les champs pétroliers du sud de l'Irak. L'eau est utilisée pour extraire le pétrole enfoui dans les sous-sols.

Deux autres projets concernent l'extraction et l'exploitation du gaz dans les gisements méridionaux de l'Irak qui regorgent d'énergies fossiles.

Enfin, le quatrième projet concerne la mise en place d'un champ de panneaux solaires à Artawi, près de Bassora (sud). A terme, les panneaux devraient produire "1.000 mégawatts", a précisé cette source irakienne, soit l'équivalent de l'énergie dégagée par un réacteur nucléaire. "L'Irak ne paiera rien", selon elle.


L'ancien Total, l'une des cinq "supermajors" mondiales, vient de se renommer TotalEnergies pour symboliser sa diversification dans les énergies plus propres. Le groupe, toujours largement concentré sur le pétrole et le gaz, affiche son intention de consacrer cette année 20% de ses investissements de croissance à l'électricité et aux énergies renouvelables.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ien-210905

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Message par energy_isere » 05 sept. 2021, 23:18

des précisions:
........
Le premier des quatre projets actés vise à acheminer de l'eau de mer du Golfe vers les champs pétroliers du sud. L'eau, denrée rare, est nécessaire pour extraire le pétrole enfoui dans les sous-sols. Et plus il faut extraire en profondeur, quand les hydrocarbures proches de la surface sont déjà exploités, plus il faut de l'eau -- à dessaler.

Un autre projet permettra de porter la production du champ pétrolier d'Artawi, dans le sud de l'Irak, de 85.000 barrils/jour à 210.000 b/j.

Un troisième prévoit la construction d'un complexe qui exploitera les gaz issus des gisements du secteur. Il s'agit notamment, plutôt que de "torcher" (brûler) le gaz excédentaire issus de ces champs, de le récupérer à des fins de production électrique. Cela permettra, selon les services du Premier ministre, de "réduire les importations de gaz".

Enfin, le quatrième projet installera des panneaux solaires à Artawi, près de Bassorah (sud). A terme, ce site devrait atteindre une capacité de 1.000 mégawatts, l'équivalent d'un réacteur nucléaire, selon une source au ministère du Pétrole, qui ajoute: "L'Irak ne paiera rien".

L'énergie électrique produite par le solaire a un "coût inférieur de 45% par rapport au coût des centrales électriques traditionnelles", s'est félicité le gouvernement irakien.

Le ministre du Pétrole avait expliqué en février que Total avait formé une équipe technique de haut-niveau pour installer une centrale à gaz à Artawi. "L'idée est de maximiser la production gazière", avait-il dit.
.........
https://www.connaissancedesenergies.org ... ies-210905

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Message par energy_isere » 06 sept. 2021, 23:27

mise au point de Patrick Pouyanné :
.......
Le groupe français TotalEnergies a salué lundi un "retour par la grande porte" en Irak avec un investissement qu'il a chiffré à environ 10 milliards de dollars.
Ce même contrat avait été évalué la veille à 27 milliards par le gouvernement irakien, une différence qui s'explique par la prise en compte à terme de charges d'exploitation.

Le PDG du groupe Patrick Pouyanné était dimanche à Bagdad pour parapher l'accord avec le gouvernement, qui doit durer 25 ans.

Le ministre irakien du Pétrole Ihssan Ismaïl avait alors évoqué une valeur totale "de 27 milliards de dollars", dont un investissement de 10 milliards dans les infrastructures.

"Quand le ministre dit 27 milliards, il s'agit du +Capex+ (les dépenses d'investissement, ndlr) plus +l'Opex+ (les dépenses d'exploitation)", avait précisé Patrick Pouyanné dimanche lors d'une conférence de presse.

"Et l'Opex, ce sont des coûts, et nous avons des revenus pour financer" ces dépenses, avait-il ajouté.

Lundi, TotalEnergies a confirmé dans un communiqué que ses projets en Irak représentaient "un investissement global d'environ 10 milliards de dollars" (environ 8,4 milliards d'euros), sans évoquer d'autres montants.

"Ces accords signent notre retour en Irak par la grande porte, pays où notre Compagnie est née en 1924", a déclaré M. Pouyanné, cité dans le communiqué.
................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5b0a3dd6b9

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Message par mahiahi » 09 sept. 2021, 16:59

........
Le premier des quatre projets actés vise à acheminer de l'eau de mer du Golfe vers les champs pétroliers du sud. L'eau, denrée rare, est nécessaire pour extraire le pétrole enfoui dans les sous-sols. Et plus il faut extraire en profondeur, quand les hydrocarbures proches de la surface sont déjà exploités, plus il faut de l'eau -- à dessaler.

On va injecter de l'eau dans les puits, car ils ne donnent plus autant qu'avant

Un autre projet permettra de porter la production du champ pétrolier d'Artawi, dans le sud de l'Irak, de 85.000 barils/jour à 210.000 b/j.

Il faut relancer en particulier la production d'un gros champs déclinant, plutôt en multipliant les forages

Un troisième prévoit la construction d'un complexe qui exploitera les gaz issus des gisements du secteur. Il s'agit notamment, plutôt que de "torcher" (brûler) le gaz excédentaire issus de ces champs, de le récupérer à des fins de production électrique. Cela permettra, selon les services du Premier ministre, de "réduire les importations de gaz".

Maintenant, on va recycler le gaz qu'on brûlait car on ne peut plus se le permettre

Enfin, le quatrième projet installera des panneaux solaires à Artawi, près de Bassorah (sud). A terme, ce site devrait atteindre une capacité de 1.000 mégawatts, l'équivalent d'un réacteur nucléaire, selon une source au ministère du Pétrole, qui ajoute: "L'Irak ne paiera rien".
Capacité d'1GW, mais production effective cent fois inférieure. Ce volet est pour la communication.

Bon, ça sent mauvais pour la production irakienne.
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 20 sept. 2021, 07:36

Irak: nouveau projet pour récupérer le gaz torché sur deux champs pétroliers

AFP parue le 19 sept. 2021

L'Irak a donné dimanche le coup d'envoi d'un nouveau projet visant à récupérer le gaz torché sur deux champs pétroliers dans le sud du pays, deuxième au monde à avoir recours à cette pratique très polluante.

Le nouveau projet, signé dès 2017 avec la société américaine Baker Hughes, doit permettre à terme de récupérer 200 millions de pieds cubes (environ 5,6 millions de mètres cubes) par jour de gaz torché sur les deux champs pétroliers de Nassiriya et Gharaf, selon un communiqué du ministère du Pétrole envoyé dimanche à la presse.

Le torchage consiste à brûler le gaz qui s'échappe lors du processus d'extraction de brut, une pratique considérée comme source importante de pollution de l'air et d'émissions gaz à effet de serre.

Les compagnies pétrolières brûlent le gaz car cela est bien moins coûteux que de le traiter pour le commercialiser.

Un responsable du ministère a expliqué à l'AFP qu'il faudra attendre 30 mois et l'accomplissement des travaux d'infrastructures avant la mise en oeuvre effective du projet, pour pouvoir exploiter le gaz torché.

Le projet est destiné à "exploiter le gaz qui s'échappe de tous les champs pétroliers dans tout l'Irak, consolider la production nationale de gaz et préserver un environnement propre", a indiqué le ministre Ihssan Ismaïl cité par le communiqué.

Selon la Banque mondiale, l'Irak est le deuxième pays au monde à avoir recours à cette pratique, derrière la Russie et devant l'Iran et les Etats-Unis.

En 2020, le volume de gaz torché en Irak s'élevait à 17,374 millions de mètres cubes par an, selon la Banque mondiale.

Début septembre, l'Irak a signé un nouvel accord avec TotalEnergies, prévoyant notamment un investissement de 10 milliards de dollars dans les infrastructures.

Le groupe va investir dans les installations "pour récupérer le gaz torché sur trois champs pétroliers" afin de générer de l'électricité (capacité initiale de 1,5 gigawatts, puis de 3 GW), et la construction d'une centrale électrique solaire d'une capacité d'1 GW pour fournir la région de Bassora (sud).

Ces initiatives interviennent au moment où l'Irak est ultra-dépendant sur le plan énergétique de son voisin iranien, qui lui fournit un tiers de ses besoins en gaz et en électricité. Une dépendance coûteuse: Bagdad doit six milliards de dollars à Téhéran pour sa fourniture d'énergie.

L'Irak dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures. C'est le deuxième pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et l'or noir représente plus de 90% de ses revenus. Mais il est confronté à une crise énergétique aiguë et connaît d'incessantes coupures d'électricité, qui alimentent le mécontentement social.
https://www.connaissancedesenergies.org ... s-210919-0

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 06 oct. 2021, 23:29

Accord entre l'Irak et les Emirats pour cinq centrales électriques solaires

AFP parue le 06 oct. 2021

Le gouvernement irakien et l'entreprise émiratie d'énergies renouvelables Masdar ont signé mercredi à Bagdad un accord pour la construction de cinq centrales électriques solaires en Irak, un pays riche en hydrocarbures mais confronté à une crise énergétique aigüe.

Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a présidé la signature de l'accord entre son gouvernement et la société Masdar appartenant au gouvernement d'Abou Dhabi, capitale des Emirats.

L'accord prévoit la construction de "cinq centrales électriques solaires" avec "une première phase de production de 1.000 mégawatts (MW)", selon un communiqué du bureau de M. Kazimi.

D'ici 2023, les autorités irakiennes ambitionnent de signer plusieurs accords qui permettront la production de 7.500 MW, a indiqué à l'AFP un haut responsable du ministère du Pétrole.

En septembre, l'Irak a signé un contrat avec TotalEnergies portant sur plusieurs milliards de dollars d'investissements, qui englobent notamment la construction d'une centrale électrique solaire de 1.000 MW de capacité pour fournir la région de Bassora (sud).

L'Irak dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures. C'est le deuxième pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et l'or noir représente plus de 90% de ses revenus. Mais il est confronté à une crise énergétique aiguë et connaît d'incessantes coupures d'électricité, qui alimentent le mécontentement social.

Il produit actuellement 16.000 mégawatts (MW), bien loin des 24.000 MW estimés nécessaires pour satisfaire la demande et encore plus loin des besoins futurs dans un pays dont la population devrait doubler d'ici 2050, selon l'ONU.

La défectuosité du système énergétique irakien est particulièrement flagrante en été lorsque les températures dépassent allègrement les 45 degrés et les pénuries d'électricité alimentent la contestation sociale.

Pour contrer la pénurie énergétique, Bagdad s'est tourné vers son voisin iranien qui lui fournit désormais un tiers de sa consommation en gaz et en électricité, le tout avec l'assentiment des Etats-Unis qui exemptent pour l'instant l'Irak des sanctions visant les entités qui font du commerce avec la République islamique.
https://www.connaissancedesenergies.org ... res-211006

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 09 oct. 2021, 01:23

L'Irak signe un nouvel accord pour des centrales électriques solaires

AFP parue le 07 oct. 2021

L'Irak, pays confronté à une crise énergétique aiguë, a signé jeudi un accord avec un consortium emmené par le Norvégien Scatec pour la construction de centrales électriques solaires, au lendemain de la signature d'un contrat similaire avec l'entreprise émiratie Masdar.

D'ici 2023, l'Irak ambitionne de signer plusieurs accords qui permettront la production de 7.500 mégawatts, soit à terme 25% des besoins du pays en matière d'électricité, a indiqué à l'AFP Suha Daoud Najjar, qui dirige l'Autorité des investissements.

L'accord conclu avec le consortium du norvégien Scatec, doit coûter quelque 500 millions de dollars et prévoit la construction de deux centrales d'une capacité totale de 525 MW au sud de Bagdad, l'une dans la région de Kerbala (300 MW) et l'autre dans la région de Babel.

Le consortium inclut l'entreprise égyptienne Orascom et la compagnie irakienne AlBilal group.

"C'est un pas vers le développement durable (...) pour tirer profit de nos ressources naturelles", s'est félicité lors d'une conférence de presse à Bagdad le ministre du Pétrole Ihssan Ismaïl.

"L'Irak est en retard, ces (projets) auraient dû commencer il y a plus de dix ans", a-t-il souligné.

"On espère démarrer la construction de ces projets le plus rapidement possible", a indiqué à l'AFP le vice-président régional de l'entreprise Scatec, Abdelaziz Yatribi, évoquant un délai de six à douze mois.

Mercredi, l'Irak a signé un contrat avec Masdar pour la construction de cinq centrales solaires d'une capacité de production totale de 1.000 MW.

Et en septembre, il a conclu un accord avec TotalEnergies englobant la construction d'une centrale électrique solaire d'une capacité de 1.000 MW pour fournir la région de Bassora (sud).

L'Irak dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures mais le secteur énergétique est miné par des décennies de conflit, de corruption, et la vétusté des installations. Il connaît d'incessantes coupures d'électricité, qui alimentent le mécontentement social.

Il produit actuellement 16.000 mégawatts, bien loin des 24.000 MW estimés nécessaires pour satisfaire la demande.
https://www.connaissancedesenergies.org ... res-211007

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 13 déc. 2021, 09:28

L'Irak dit discuter avec l'Arabie Saoudite de l'achat d'électricité

AFP parue le 12 déc. 2021

L'Irak, confronté à des délestages quotidiens et une crise énergétique aiguë, est en discussion avec l'Arabie saoudite pour acheter de l'électricité, a indiqué dimanche le ministre irakien du Pétrole Ihssan Ismaïl.

L'Irak dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures mais le secteur électrique est miné par des décennies de conflit, de corruption, et la vétusté des installations. Le pays connaît d'incessantes coupures d'électricité qui alimentent le mécontentement social.

"Le dialogue avec l'Arabie Saoudite et la connexion avec le Golfe se fait pour sécuriser et stabiliser la production électrique. Pour le moment le dossier est en cours de discussion", a affirmé M. Ismaïl à l'occasion d'une table ronde avec des journalistes.

"Il est clair qu'il y a une disposition et une forte coopération du Conseil de coopération du Golfe, et en particulier de l'Arabie saoudite, et il y a une volonté d'aider l'Irak à dépasser cette crise", a-t-il ajouté.

Le ministre a précisé que les négociations portaient actuellement sur le prix d'achat.

"Nous avons obtenu un tarif, mais nous pensons qu'il peut être amélioré", a-t-il précisé, expliquant que cela se fera en fonction de plusieurs facteurs, notamment "la quantité d'électricité qui doit être importée" et la durée de ces importations --"365 jours ou alors six mois seulement".

L'Irak importe actuellement près du tiers de sa consommation en gaz et en électricité de son voisin et grand allié l'Iran, qui a interrompu à plusieurs reprises sa fourniture pour presser Bagdad à s'acquitter d'une ardoise qui s'élève aujourd'hui à environ quatre milliards de dollars (3,5 milliards d'euros).

L'Irak produit actuellement 15.000 mégawatts (MW), bien loin des 30.000 nécessaires lors du pic de consommation que connaît le pays en période estivale, selon le ministre.

L'Irak s'est également lancé dans la construction de centrales solaires.

Le pays ambitionne de signer plusieurs accords qui permettront la production de 7.500 mégawatts d'ici fin 2023, et de 12.500 mégawatts dans un futur proche, soit à terme plus de 25% des besoins de l'Irak en matière d'électricité, toujours selon M. Ismaïl.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ite-211212

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Message par energy_isere » 01 févr. 2022, 08:31

suite de ce post du 3 mai 2021 viewtopic.php?p=2318408#p2318408

Sinopec toujours en course pour prendre 49 % des parts dans le développement du champs de Mansuriya
China Tightens Its Grip On Iraq With Three Major Oil Deals

By Simon Watkins - Jan 31, 2022

> China has concluded three major oil deals with Iraq, most notably finalizing the 25-year deal for the Mansuriya field which could have huge geopolitical consequences.
> The signing of these deals is part of a broader Iraqi policy of cooperation with China and Russia, providing military advantages for Moscow and economic benefits for China.
> There is a glimmer of hope for the U.S. here if it were hoping to influence the Mansuriya project as it has not yet been signed despite being ‘finalized’.

China has continued to press home the geopolitical advantage given to it in Iraq following the official end of the U.S.’s ‘combat mission’ in the country on 9 December 2021 with the conclusion of three huge deals, all focused on the oil sector. However, crucially for the U.S.’s ongoing interests in the Middle East, there may still be scope to change the eventual outcome of the development contract for the giant Mansuriya gas field and associated projects. Last week’s ‘finalization’ of the 25-year deal for the China Petroleum & Chemical Corporation (Sinopec) to take a 49 percent share in the Mansuriya field, with the remainder held by Iraq’s state-own Midland Oil Company, followed the initial announcement of the deal in April 2021 that surprised many, given Russia’s longstanding interest in gas development projects in that region of Iraq. From the Chinese and Russian perspective, though, their activities across the Middle East – and also in other geopolitically sensitive areas in which the U.S. also has an interest, notably Asia-Pacific – is not a zero-sum game, as analyzed in depth in my new book on the global oil markets.
...................
https://oilprice.com/Geopolitics/Intern ... Deals.html

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 14 févr. 2022, 10:13

suite de ce post du 5 sept 2021 : viewtopic.php?p=2326006#p2326006
L'accord de TotalEnergies sur 4 projets en Irak au point mort

REUTERS•14/02/2022 à 10:02
par Aref Mohammed, Rowena Edwards et Dmitry Zhdannikov

Un projet d'investissement de 27 milliards de dollars signé en septembre entre le groupe pétrolier TotalEnergies TTEF.PA et l'Irak est au point mort en raison de différends sur les conditions du contrat et pourrait être abandonné par le nouveau gouvernement irakien, selon plusieurs sources.

TotalEnergies et le ministère irakien du Pétrole avait signé en septembre 2021 un accord portant sur quatre projets dans le gaz naturel, l'énergie solaire et le retraitement de l'eau de mer dans la région de Bassorah. nL8N2Q70A7

Le ministère n'a cependant pas obtenu l'accord de tous les départements concernés sur les modalités financières du contrat, ont déclaré à Reuters trois sources du ministère du Pétrole et de l'industrie pétrolière proches du dossier, et l'accord est depuis lors bloqué.

A la suite d'élections législatives en Irak, il doit maintenant être approuvé par un nouveau gouvernement qui ne prendra ses fonctions que fin mars au plus tôt.

Le ministère irakien du Pétrole a déclaré à Reuters qu'il s'attendait à ce que l'accord soit finalisé après cette date.

TotalEnergies a déclaré que la finalisation de l'accord progressait mais a ajouté: "Les accords restent soumis à des conditions à remplir et à lever par les deux parties."

Les termes de l'accord, qui n'ont pas été rendus publics, ont suscité les inquiétudes de responsables politiques irakiens et, selon des sources proches des négociations, sont sans précédent pour l'Irak.

Un groupe de parlementaires chiites a écrit une lettre, dont Reuters a pu consulter une copie, au ministère du Pétrole en janvier pour exiger des détails et demander pourquoi l'accord avait été signé sans concurrence ni transparence.

Le parlement pourrait contraindre le ministère du Pétrole à revoir ou à annuler cet accord.

EN ATTENTE DE 10 MILLIARDS DE DOLLARS

Selon les termes du projet, TotalEnergies prévoit un investissement initial de 10 milliards de dollars pour financer ses quatre projets grâce aux ventes de pétrole issu du champs de Rataoui, un des quatre projets compris dans l'accord, d'après les sources.

TotalEnergies devrait recevoir 40% des ventes de pétrole de Rataoui, ont déclaré à Reuters des sources pétrolières irakiennes participant aux négociations.

Selon deux de ces sources, le groupe pétrolier français a refusé un partenariat avec la National Oil Company (INOC), compagnie pétrolière nationale d'Irak, ce qui retarde également la finalisation de l'accord.

Outre Rataoui, l'accord porte sur la construction d'une centrale solaire et d'une station de production de gaz naturel ainsi que sur un projet d'injection d'eau de mer dans des champs pétroliers afin d'en améliorer la production.

Ce dernier a subi lui aussi des retards, le ministère irakien du Pétrole ayant décidé en août que les constructeurs financeraient eux-mêmes le projet, contrairement à une décision antérieure. Selon les sources, le ministère recherche toujours des financements.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPTTE

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 16 févr. 2022, 08:23

Irak: le Kurdistan rejette un verdict lui ordonnant de livrer son pétrole à Bagdad

AFP le 16 févr. 2022

Les autorités du Kurdistan autonome dans le nord de l'Irak ont rejeté un verdict de la justice fédérale sommant la région de livrer le pétrole produit dans ses territoires au pouvoir de Bagdad.

Mardi, la Cour suprême fédérale a jugé inconstitutionnelle une loi de 2007 adoptée par le Kurdistan pour réguler le secteur des hydrocarbures. La Cour a autorisé les autorités de Bagdad à passer en revue tous les contrats pétroliers passés par le Kurdistan voire à les faire annuler.

L'arrêt somme aussi le Kurdistan de livrer "l'intégralité de la production des champs pétroliers du Kurdistan (...) au gouvernement fédéral."

"Cette décision de la Cour suprême fédérale est injuste et inconstitutionnelle", déplore un communiqué du gouvernement du Kurdistan, publié dans la nuit de mardi à mercredi, assurant qu'il prendra toutes les dispositions légales "pour protéger et préserver tous les contrats des hydrocarbures".

"Le gouvernement régional du Kurdistan ne renoncera pas aux droits de la région tels qu'ils sont prescrits par la constitution, et poursuivra ses tentatives pour arriver à une solution (...) sur ce dossier avec le gouvernement fédéral", ajoute le communiqué.

L'arrêt de mardi a été prononcé "malgré une requête du Kurdistan d'ajourner l'affaire pour avoir l'opportunité d'arriver à un accord avec le gouvernement fédéral", dit le texte.

Le verdict de la Cour fédérale fait suite à deux plaintes déposées en 2012 puis 2019, dont celle d'un ancien ministre du pétrole de Bagdad.

Ces dernières années, ce dossier épineux refait épisodiquement surface. Le pouvoir fédéral exige que l'ensemble des exportations de pétrole pompé sur le territoire irakien passe par le gouvernement central.

En 2012 et en 2014, Bagdad avait fustigé le rôle de la Turquie voisine. Le Kurdistan y exportait son pétrole brut pour le faire raffiner. Par la suite, Ankara avait annoncé livrer sur les marchés internationaux du pétrole en provenance du Kurdistan irakien.

L'Irak dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures. C'est le deuxième pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Il exporte près de 3,5 millions de barils par jour et l'or noir représente plus de 90% de ses revenus.

Le Kurdistan irakien produit plus de 400.000 barils par jour. Il fournit 250.000 barils par jour à l'agence fédérale de Bagdad chargée de commercialiser le pétrole --en échange de quoi Bagdad prend en charge l'ensemble des salaires des fonctionnaires kurdes.
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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 18 févr. 2022, 20:27

En Irak, pénuries d'essence et files d'attente devant les stations-service à Mossoul

AFP le 18 févr. 2022

Mossoul et sa province de Ninive, dans le nord de l'Irak, connaissent une pénurie d'essence avec de longues files d'attente vendredi devant les stations-service, les autorités estimant que la crise est due à la contrebande vers le Kurdistan voisin.

Depuis près d'une semaine, des dizaines de voitures font la queue pendant de longues heures devant les stations de Mossoul, dont certaines étaient gardées vendredi par des soldats pour éviter tout débordement, ont rapporté des correspondants de l'AFP.

"On passe notre vie à faire la queue, on part, on revient faire la queue, c'est devenu la routine", déplore Abdel Khaliq al-Moussali, chauffeur de taxi qui patiente devant une station dans la grande métropole du nord.

La province de Ninive est régulièrement confrontée à des pénuries sporadiques, même si grâce aux subventions publiques l'essence se vend à environ 500 dinars irakiens le litre (environ 30 centimes d'euros). Elle se vend pratiquement deux fois plus cher dans la région voisine du Kurdistan, autonome depuis 1991.

Interrogé jeudi par une télévision locale sur "la crise de l'essence", le gouverneur de la province de Ninive, Nejm al-Jibbouri, a évoqué "des informations" faisant état de "contrebande touchant une partie" du carburant.

Il a assuré avoir donné des instructions aux forces de sécurité pour "renforcer (la vigilance) aux barrages de contrôle pour empêcher la sortie de la province des produits pétroliers".

Libérée en 2017 des jihadistes du groupe Etat islamique (EI), Mossoul, encore largement en ruine après les batailles destructrices, se trouve à environ 1h30 d'Erbil, capitale du Kurdistan.

La province de Ninive reçoit quotidiennement plus de deux millions de litres d'essence, "la quantité la plus élevée après Bagdad", indique à l'AFP Ihsane Moussa Ghanem, adjoint au directeur de l'agence irakienne de distribution des produits pétroliers, qui réfute toute "crise".

"Le prix de l'essence au Kurdistan est 40% plus élevé que dans les autres provinces et cela a mis la pression sur la province de Ninive: de nombreux habitants du Kurdistan viennent y faire le plein", dit-il.

L'Irak, qui dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures, exporte près de 3,5 millions de barils par jour, et l'or noir représente plus de 90% de ses revenus.
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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 04 mars 2022, 20:02

De « l'argent brûlé dans l'air » : l'Irak veut traiter le gaz issu du torchage

AFP le 04 mars 2022

Dans le sud de l'Irak, les flammes s'échappant des cheminées des champs pétrolifères font partie du paysage depuis des décennies. Mais si les autorités veulent désormais en finir avec le torchage du gaz, la route est encore longue.

Aussi vieille que l'industrie pétrolière, cette pratique extrêmement polluante consiste à brûler le gaz s'échappant lors de l'extraction de brut et reste moins coûteuse que de traiter le gaz associé pour le commercialiser.

Possédant d'immenses réserves d'hydrocarbures, l'Irak est selon la Banque mondiale le deuxième pays du monde à recourir autant à ce procédé, juste derrière la Russie. "Capturé et traité, le gaz torché pourrait fournir de l'électricité à trois millions de foyers", assure Yesar Al-Maleki, analyste au Middle East Economic Survey (MEES), déplorant des "milliards de dollars de pertes" pour un pays confronté à une crise énergétique. L'Irak traite chaque jour seulement la moitié de la quantité totale de gaz s'échappant de ses infrastructures pétrolières, soit 1,5 milliard de pieds cubes de gaz.

« Argent brûlé dans les airs »

En décembre, le ministre du Pétrole Ihsan Ismail a promis de réduire de 90% le torchage du gaz d'ici 2024. Malgré des contrats avec plusieurs entreprises étrangères, dont le géant français Total, ces ambitions pourraient se heurter à la bureaucratie freinant généralement toute réforme, dans un pays tirant 90% de ses recettes de l'or noir. De fait, ces deux dernières années, les autorités ont seulement réduit de 5% la quantité de gaz brûlé.

Le torchage, "c'est de l'argent brûlé dans les airs et encore plus de pertes financières avec les importations de gaz des pays voisins", regrette M. Maleki. Le paradoxe est d'autant plus frappant que l'Irak importe 750 millions de pieds cubes de gaz par jour de l'Iran voisin pour alimenter ses centrales électriques, Téhéran fournissant à Bagdad un tiers de ses besoins.

Cette dépendance se ressent au quotidien : l'Iran coupe ou réduit parfois son approvisionnement et l'Irak peine à répondre à la demande électrique. Dans les foyers, les délestages électriques sont courants. Bassora abrite les cinq plus grands champs pétroliers d'Irak, selon la Banque mondiale. La Basra gas company récupère un milliard de pieds cubes du gaz émis, soit les deux tiers du gaz traité quotidiennement.

Le consortium veut "accroître la capacité de traitement à 1,4 milliard de pieds cubes", indique à l'AFP Malcolm Mayes le directeur général du groupe (détenu à 51% par la South Gas Company (SCG) du ministère irakien du Pétrole, 44% Shell et 5% Mitsubishi). Pour cela, deux nouvelles stations de traitement entreront en service, "en 2023, la première en mai et la deuxième en novembre", ajoute-t-il.

« Électricité plus propre »

L'Irak a aussi signé un méga-contrat avec TotalEnergies, prévoyant notamment la construction d'une "unité de traitement du gaz issu du torchage sur trois champs pétroliers", indique le groupe français à l'AFP. "Le lancement de l'usine est prévu en 2026", a précisé le groupe.

Outre une "réduction des émissions de CO2", le gaz collecté alimentera les centrales de la région pour "une électricité plus propre", selon TotalEnergies. Selon Bagdad, 300 millions de pieds cubes seront d'abord collectés par jour, puis le double dans un deuxième temps. Les équipes de Total sont déjà sur le terrain pour des études préliminaires.

Évoquant ce contrat, les autorités irakiennes assuraient mi-février que certaines clauses "nécessitaient du temps et ne pouvaient être exécutées ou réglées dans des délais courts", notamment la répartition des investissements - 40% pour l'Irak et 60% pour Total. Pour un employé du secteur, la coopération avec des entreprises étrangères "permet de développer nos compétences, essoufflées par des années de guerre, de négligence et l'émigration des spécialistes irakiens".

Parmi les initiatives similaires, un projet confié à des entreprises chinoises pour 300 millions de pieds cubes est à moitié achevé dans la province de Missane (sud-est). En attendant, les habitants doivent vivre avec les conséquences environnementales du torchage, source de pollution et d'émissions de gaz à effet de serre. "Tout est pollué à cause de ces feux, l'eau, les animaux, tout meurt", confie Salem, berger de 18 ans, dans son village de Nahr Ben Omar, au pied d'un champ pétrolier de Bassora, d'où s'échappent une épaisse fumée noire.
https://www.connaissancedesenergies.org ... age-220304

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