L'Irak

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 02 oct. 2018, 01:42

Les recettes pétrolières de l'Irak ont atteint un niveau record en septembre

AFP le 01 oct. 2018

Les recettes pétrolières de l'Irak ont atteint en septembre un niveau record, à plus de 7,9 milliards de dollars, a indiqué lundi le ministère du Pétrole, une performance mensuelle due à la hausse des cours du brut.

Selon les chiffres communiqués, qui se basent sur un prix moyen du baril à 74,091 dollars, "en septembre, les exportations de brut ont atteint 106,8 millions de barils et les recettes ont été de 7,91 milliards de dollars", soit 6,81 milliards d'euros.

Ces revenus sont les plus élevés des dernières années, alors que les autorités irakiennes ont proclamé il y a bientôt un an la victoire sur le groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui avait conquis à partir de 2014 des pans entiers des territoires irakiens et syriens.

Le niveau des exportations a atteint des sommets ces derniers mois mais, s'agissant de septembre, la hausse des revenus est spécifiquement due à l'augmentation des prix du brut. En juillet et août, les exportations de pétrole irakien avaient en effet fortement augmenté, à 109,8 millions de barils puis 111,6 millions de baril, mais les recettes n'avaient alors pas dépassé 7,6 et 7,7 milliards de dollars.

Les cours du pétrole ont depuis continué de grimper, alors que les investisseurs peinent à entrevoir des solutions pour remplacer les barils iraniens, qui seront touchés par de nouvelles sanctions américaines à partir de début novembre. À titre de comparaison, en septembre 2017, l'Irak avait vendu 97,2 millions de barils, pour des revenus de 4,9 milliards USD.

L'Irak, deuxième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avec près de 4,5 millions de barils par jour, plaide régulièrement pour une hausse des cours du brut afin de pouvoir renflouer son budget.

Depuis janvier, l'or noir a rapporté près de 60 milliards USD à l'Irak. Et, depuis 2005, ce sont plus de 750 milliards de dollars qui sont entrés dans les caisses de l'Etat grâce au pétrole, selon des chiffres officiels. Les finances du pays ont toutefois été grevées ces dernières années par l'effort de guerre contre le groupe EI. Et une majorité de la population a le sentiment de ne pas bénéficier de ces juteuses recettes. Régulièrement, des manifestants réclament de meilleurs services publics et des infrastructures, comme récemment dans la province méridionale de Bassora.
https://www.connaissancedesenergies.org ... bre-181001

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Message par energy_isere » 01 nov. 2018, 14:48

Irak: 8,55 mrd de dollars de recettes pétrolières, presque le double de 2017

AFP le 01 nov. 2018

Les recettes pétrolières de l'Irak ont atteint en octobre 8,55 milliards de dollars (7,52 milliards d'euros), soit presque le double par rapport à 2017, a indiqué jeudi le ministère irakien du Pétrole, une performance due à la hausse des cours du brut.

Selon les chiffres officiels rendus publics, qui se fondent sur un prix moyen du baril à 74,912 dollars, "en octobre, les exportations de brut ont atteint 107,5 millions de barils et les recettes ont été de 8,55 milliards de dollars".

Ces revenus --l'unique source de devises de l'Irak et qui représentent la quasi-totalité de son budget-- sont les plus élevés des dernières années, alors que les autorités irakiennes ont proclamé il y a bientôt un an la victoire sur le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

A titre de comparaison, en septembre 2017, les revenus des exportations irakiennes avaient atteint 4,9 milliards de dollars. Et en juillet 2017, ils plafonnaient à 4,4 milliards de dollars.

Ce dernier avait temporairement conquis dès 2014 des pans entiers de l'Irak et de la Syrie.

Le niveau des exportations n'a cessé d'augmenter ces derniers mois mais la hausse des revenus est spécifiquement due à l'augmentation des prix du brut.

Les cours du pétrole ne cessent de grimper, les investisseurs peinant à entrevoir des solutions pour remplacer les barils iraniens, visés par de nouvelles sanctions américaines à partir de début novembre.

L'Irak, deuxième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avec près de 4,5 millions de barils par jour, plaide régulièrement pour une hausse des cours du brut afin de pouvoir renflouer son budget.

Depuis 2005, ce sont plus de 750 milliards de dollars qui sont entrés dans les caisses de l'Etat grâce au pétrole, selon des chiffres officiels. Plus d'un tiers de ce montant a été englouti durant cette période par la corruption, endémique dans le pays, selon le Parlement.

Les finances du pays ont également été grevées ces dernières années par l'effort de guerre contre l'EI.

Une majorité de la population estime ne pas bénéficier de ces juteuses recettes. Régulièrement, des manifestants réclament de meilleurs services publics et infrastructures.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 017-181101

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Message par energy_isere » 09 nov. 2018, 01:57

L'Irak obtient de Washington un délai pour ne pas plonger dans le noir

AFP le 08 nov. 2018

L'Irak, fortement dépendant de l'Iran pour son énergie et ses biens de consommation, est parvenu à négocier un délai avec les États-Unis pour ne pas se couper de son deuxième fournisseur, sous le coup d'un nouveau train de sanctions de son ennemi américain.

Pris en étau entre ses deux grands parrains, l'Irak a obtenu "45 jours", selon un responsable, pour présenter à Washington "un plan expliquant comment il va progressivement cesser de recourir à du pétrole et du gaz iraniens".

À l'heure actuelle, sans les hydrocarbures de son grand voisin, l'Irak, en pénurie chronique d'électricité, ne peut faire tourner toutes ses turbines. L'auto-suffisance est atteignable, mais pas avant "quatre ans", affirme à l'AFP le responsable, sous le couvert de l'anonymat.

Pour éviter un black-out, depuis que Washington a décidé de rétablir les sanctions levées lors de l'accord de 2015 sur le nucléaire, Bagdad a envoyé et reçu des délégations tous azimuts.

« Parler à tous »

Plusieurs ministres, notamment ceux des Finances et de l'Électricité, ont rencontré des officiels iraniens, tandis que des représentants du Trésor américain et de la Maison Blanche discutaient avec des responsables irakiens. L'objectif pour l'Irak, dont l'industrie a souffert de l'embargo des années 1990 et des conflits à répétition, est de conserver ses liens commerciaux avec son grand voisin.

Il faut, a plaidé lors d'une conférence de presse mardi le Premier ministre Adel Abdel Mahdi, "préserver les intérêts nationaux en parlant à tous". Car Bagdad ne veut pas, a-t-il poursuivi, "être pris dans un conflit dont il n'est pas partie".

L'Irak, qui achète de l'électricité à l'Iran, a donc accepté de dessiner "une feuille de route" en échange d'une "exemption" américaine, explique à l'AFP Noussaibah Younès, chercheuse associée au European institute of peace. Ce plan vise, dit-elle, "une réduction de sa dépendance au carburant et à l'électricité iranienne".

Pour le moment, a annoncé mercredi Brian Hook, l'émissaire spécial pour l'Iran du département d'Etat américain, "l'Irak a une dérogation": il peut "continuer à payer ses importations d'électricité d'Iran".

Mais l'Irak, deuxième producteur de brut de l'Opep, a déjà lancé plusieurs pistes pour contenter Washington et atteindre son indépendance énergétique. Parmi elles, il a signé début 2018 un protocole d'accord avec la compagnie américaine Orion Gas Processors pour exploiter le gaz du champ pétrolier de Ben Omar (sud). Car, selon la Banque mondiale, une partie de la réponse à la pénurie d'énergie de l'Irak se trouve sur son sol... ou plutôt dans son air.

Jusqu'ici, en laissant ce gaz brûler dans les torchères, l'Irak perd chaque année 2,5 milliards de dollars. Et surtout, il perd une ressource qui pourrait assurer la majeure partie de son déficit en gaz pour produire de l'électricité.

« L'Irak a besoin de nous »

Et Orion est loin d'être seule. "De nombreuses entreprises américaines veulent en profiter, comme General Electrics", qui a signé en octobre un nouveau mémorandum d'accord avec l'Irak, affirme à l'AFP le responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

D'un côté, l'Irak s'engage auprès des États-Unis; de l'autre, il rassure Téhéran, déjà sous le coup depuis août d'une première série de sanctions américaines et dont les secteurs pétrolier et financier sont désormais ciblés depuis lundi. Pour contenter Washington, l'Irak va poursuivre ses achats iraniens, mais "en dinars irakiens et pas en dollars", explique encore le responsable.

Pour contenter Téhéran, renchérit Mme Younès, il va "fermer les yeux" sur les "activités iraniennes informelles pour contrer les sanctions" sur son sol. L'Iran va chercher, affirme-t-elle à l'AFP, à "obtenir des devises via le change irakien et via des opérations de contrebande".

Et, hors hydrocarbures, les achats irakiens représentent une manne énorme: en 2017, il a versé environ 5,7 milliards d'euros pour importer d'Iran des biens de consommation aussi variés que des tomates, des ventilateurs, des couvertures ou des voitures.

Lorsqu'il a rencontré le ministre irakien de l'Électricité cette semaine, l'ambassadeur iranien Araj Masjadi l'a bien dit: "nous avons besoin de l'Irak, comme l'Irak a besoin de nous".
https://www.connaissancedesenergies.org ... oir-181108

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Message par energy_isere » 17 nov. 2018, 00:05

Bagdad et les Kurdes vont reprendre l'exportation en Turquie du pétrole de Kirkouk

AFP le 16 nov. 2018

Le gouvernement fédéral et le Kurdistan irakiens se sont mis d'accord pour reprendre l'exportation vers la Turquie du pétrole de la province de Kirkouk, reprise par Bagdad aux Kurdes il y a un an, a annoncé vendredi le ministère irakien du Pétrole.

Après plus d'un an de déconnexion, ils ont recommencé vendredi à acheminer du brut via un oléoduc kurde, parallèle au pipeline irakien désormais hors-service, pour des tests, a indiqué à l'AFP une source au sein de la North Oil Company (NOC), basée à Kirkouk.

Fin 2013, le Kurdistan avait court-circuité l'oléoduc irakien qui acheminait depuis les années 1980 sur 970 km le brut depuis Kirkouk vers le port turc de Ceyhan. Ils l'avaient débranché et connecté à sa place un oléoduc parallèle. C'est via ce dernier que seront acheminés "50 000 à 100 000 barils par jour de Kirkouk vers Ceyhan", a indiqué à l'AFP Assem Jihad, porte-parole du ministère, car l'oléoduc irakien a été rendu inutilisable par les violences et la vétusté. "Il y a eu un accord préliminaire entre le gouvernement irakien et le gouvernement local du Kurdistan pour reprendre ces exportations", a-t-il précisé.

Pour le moment, l'oléoduc est en "phase de test", a expliqué à l'AFP la source au sein de la NOC. Vendredi "à 07h00 GMT, l'oléoduc a commencé à acheminer du brut à un débit de 50 000 barils par jour et cela va continuer pendant plusieurs jours pour garantir l'acheminement à terme de 80 000 b/j", a ajouté cette source.

À l'automne 2017, Bagdad avait envoyé ses blindés reprendre aux Kurdes les champs de pétrole de la province disputée de Kirkouk, frontalière du Kurdistan, dont ils s'étaient emparés au fil des ans. Les cinq champs pétroliers de Bab Gargar, Havana, Bay Hassan, Jambour et Khabbaz ont une capacité de production de 420 000 b/j mais fonctionnaient jusqu'ici au ralenti faute de pouvoir exporter leur production.

Depuis la crise d'octobre 2017, la communauté internationale, États-Unis en tête, faisait pression sur Bagdad et Erbil pour parvenir à un accord. Le gouvernement fédéral nommé fin octobre passe pour plus consensuel sur l'épineuse question du pétrole et de la répartition de ses juteux revenus entre Bagdad et le Kurdistan.

Ces revenus - l'unique source de devises de l'Irak et qui représentent la quasi-totalité de son budget - ont atteint en octobre, grâce à la hausse des cours du brut, 7,52 milliards d'euros.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ouk-181116

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Message par energy_isere » 28 nov. 2018, 13:24

Acculé, l'Irak veut redessiner ses circuits électriques

AFP 28/11/2018

Depuis des années, tous en Irak réclament sa refonte. Aujourd'hui, le secteur électrique a décidé de passer à la vitesse supérieure, acculé par les sanctions américaines contre son fournisseur iranien et les manifestations de l'été.

Avec le technocrate Louaï al-Khatib à sa tête depuis quelques semaines, le ministère de l'Electricité planche pour remettre sur pied les centrales vétustes ou endommagées par les violences, trouver d'autres pays d'où importer de l'énergie et récupérer les impayés de dizaines de milliers de foyers.

Le ministère espère ainsi arriver à générer suffisamment d'électricité pour couvrir la hausse de la demande en été, quand les températures montent à 50 degrés Celsius poussant les Irakiens à utiliser abondamment l'air conditionné.

Privés parfois pendant vingt heures par jour d'électricité, les Irakiens n'hésiteront pas à redescendre dans les rues, comme ils l'ont fait l'été dernier obtenant le départ de l'ancien ministre de l'Electricité.

Le ministère est aussi sous pression des Etats-Unis. Ils lui ont donné 45 jours pour trouver les moyens de mettre fin à sa dépendance énergétique de l'Iran, pays voisin et allié de l'Irak mais que Washington considère comme ennemi.

Bagdad va présenter "sous trois semaines" un plan pluriannuel pour cesser d'importer d'Iran 28 millions de mètres cubes de gaz par jour et 1.300 mégawatts d'électricité, a affirmé à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Electricité, Mossaab al-Moudarris.

- "Pas de solution instantanée" -

L'Irak propose de ne plus acheter d'électricité iranienne sous 18 mois.

Il continuera toutefois d'acquérir du gaz iranien car l'Irak, deuxième producteur de pétrole de l'Opep, n'utilise jusqu'ici qu'une infime partie de son gaz qui se perd dans le feu des torchères.

Avec ce plan, l'Irak pourrait obtenir une prolongation "d'un ou deux ans" de l'exemption américaine initialement prévue pour 45 jours.

"Il n'y a pas de solution instantanée", plaide M. Moudarris.

Si les réserves prouvées d'Irak représentent 153 milliards de barils de brut, il faut du gaz et du carburant de meilleure qualité pour les turbines des centrales.

Actuellement, avec son propre carburant et le gaz iranien, l'Irak produit environ 16.000 mégawatts (MW). Loin de la demande évaluée à 24.000 MW durant l'année et à jusqu'à 30.000 MW en été.

Pour l'Iraq Energy Institute, une partie de la solution est technique: 30 à 50% de l'énergie se perd pendant son acheminement.

Pour réhabiliter ses infrastructures, l'Irak a signé des memorandums d'entente avec l'Allemand Siemens -10 milliards de dollars (8,9 milliards d'euros) - et l'Américain General Electric (GE) -15 milliards USD.

Si ces projets voient le jour, ils assureront 24.000 MW supplémentaires sous cinq ans. Dans l'immédiat, le ministre de l'Electricité a demandé des solutions "express" pour l'été.

Pour remplacer l'Iran, l'Irak pourrait aussi acheter 300 MW à la Turquie, autant à la Jordanie et au Koweït, et de l'énergie solaire saoudienne, affirme M. Moudarris. Le président irakien Barham Saleh vient d'ailleurs de visiter Amman, Koweït et Ryad.

- "Sans réforme, échec garanti" -

Pour financer ces grands projets, Bagdad entend récupérer un dû qu'il attend depuis longtemps.

"Nous perdons environ 60% de nos revenus à cause de particuliers qui ne paient pas leurs factures", assure à l'AFP M. Moudarris.

Depuis 2017, l'Etat a privatisé l'approvisionnement en électricité dans certains quartiers, comptant sur le contentieux du privé pour être plus efficace que lui.

Samir Hussein, depuis 20 ans au département de la distribution du ministère, assure avoir déjà vu la différence.

"Quand les gens paient, ils réduisent leur consommation de moitié. Du coup, je peux rediriger des mégawatts vers d'autres quartiers et y réduire les coupures", explique-t-il.

Mais même une fois collecté, cet argent pourrait ressortir aussitôt des caisses car l'Etat a lui aussi des factures en retard.

Le projet de budget examiné par le Parlement inclut près de 1,2 milliard de dollars d'"impayés" d'électricité et de gaz à l'Iran.

L'argent récupéré auprès des consommateurs risque aussi de ne pas être utilisé en investissement mais pour financer le budget de fonctionnement du ministère qui, héritage du clientélisme politique, compte 140.000 fonctionnaires, note Harry Estepanian, spécialiste de l'énergie.

A titre d'exemple, souligne-t-il, le Koweït produit quasiment autant d'électricité, mais avec seulement 12.000 fonctionnaires.
En outre, après de récentes accusations de corruption massive, M. Khatib a promis d'enquêter.

"Quoi qu'il fasse, sans réforme, c'est l'échec garanti", tranche M. Estepanian.

Et l'Irak doit anticiper la demande énergétique à venir.

Actuellement faible dans les provinces ravagées par les combats contre les jihadistes, "elle augmentera de 7 à 10% quand la reconstruction commencera", prédit M. Estepanian. "Le fossé entre demande et production se creuse".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 30e5d88c72

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Message par energy_isere » 29 nov. 2018, 08:21

Ça s'arrange pas pour le réseau électrique en Irak, le gazoduc qui vient d'Iran à été coupé à cause du tremblement de terre en Iran.
Il va manquer 2500 MW de production électrique de centrales au Gaz.
Iran Suspends Gas Exports To Iraq After Earthquake
By Tsvetana Paraskova - Nov 28, 2018
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... quake.html

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Message par energy_isere » 15 déc. 2018, 20:03

Iraq is expected to have an installed capacity of five gigawatts of solar energy and one gigawatt of wind energy by 2028

December 12, 2018 evwind

Iraq is seeking to diversify its energy dependency by building large-scale solar, wind and biomass facilities within the next decade, expecting to supply more than 10 per cent of its energy needs by 2028 from sustainable resources, according to Frost & Sullivan’s energy analysis.

The country suffers from heavy electricity shortage due to insufficient generating capacity and constantly increasing demand which is now outpacing capacity expansion.

The output of electricity averaged less than 11.3 GW in 2017, while demand was 17 GW.

Power supply availability is less than 15 hours per day from the public network. This has forced Iraqi citizens to rely on private diesel generators to fill the gap. Considering the current electricity demand growth rate of six per cent, the country needs an additional capacity of 20 GW to serve the demand of more than 32.5 GW by 2028.

“To move towards a sustainable economy, Iraq’s electricity infrastructure requires significant investment in capacity expansion, efficiency improvements through retrofits and renewables-based generation capacity. There is also a pressing need to repair and upgrade transmission lines and substations, to cut down on transmission and distribution losses,” said Ali Mirmohammad, senior consultant and business development manager at Frost & Sullivan.

“This kind of electricity development programme in Iraq requires more than US$50bn of capital within 2018-2028, presenting significant opportunities for companies that supply to this industry,” he added.

With great efforts, Iraq is on the path to end the practice of flaring gas from its southern oil-producing fields and is also expected to install more gas processing facilities to not only cut gas imports but also provide more feedstock to power generation plants from 2021 onwards. The country’s renewable and energy efficiency development programmes have now received strong support from the International Renewable Energy Agency (IRENA), United Nations Development Programme (UNDP) and the Regional Centre for Renewable Energy and Energy Efficiency (RCREEE), besides the World Bank.

By 2028, Iraq is expected to have an installed capacity of more than five gigawatts of solar energy, about one gigawatt of wind Energy and around 0.2 GW of Bioenergy. This would present great opportunities for private investors and technology providers to get involved in capacity expansions, upgrades and localisations, said Mirmohammad.

Iraq is considering potentials to explore wind energy. The Kurdistan regional government (KRG) is planning to augment its much-needed electricity from wind and hydropower sources. The KRG ministry has proposed wind farm feasibility studies in all of its three northern Iraq provinces, apart from three hydropower feasibility studies. All the wind sites will be selected at Iraq’s Dohuk, Erbil and Sulaimaniya provinces.

According to the report, the use of rooftop photovoltaics (PV) in Iraq among home and shop owners has increased significantly within the past two years especially in the northern area of Iraq to smoothen power outages.

“Iraq presents a strong potential for deployment of off-grid and distributed solar PV solutions at a micro level. These solutions would present a valid replacement for the extensive deployment of diesel gensets that are currently being used all over the country,” noted Abhay Bhargava, director for industrial practice for Middle East Africa at Frost & Sullivan.
https://www.evwind.es/2018/12/12/iraq-i ... ergy/65470

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Message par energy_isere » 20 déc. 2018, 14:00

Bagdad obtient un sursis des Etats-Unis pour importer de l'énergie iranienne

AFP 20/12/2018

Les Etats-Unis ont accordé à l'Irak une exemption de 90 jours afin que ce pays puisse continuer à importer de l'énergie iranienne, dont il est très dépendant, malgré les sanctions américaines contre Téhéran, a-t-on appris jeudi de source gouvernementale irakienne.

Depuis le 5 novembre, les Etats-Unis ont rétabli des sanctions contre le secteur de l'énergie iranien, conséquence du retrait des Etats-Unis de l'accord international visant à limiter le programme nucléaire iranien.

Ces sanctions risquaient de priver l'Irak, allié à la fois de Washington et de Téhéran, de précieuses livraisons d'énergie --électricité et gaz-- iraniennes, faisant craindre de nouvelles manifestations populaires contre les coupures de courant.

L'Irak bénéficie de 28 millions de mètres cube de gaz iranien chaque jour pour alimenter entre autres ses centrales électriques et importe directement 1.300 mégawatts d'électricité produite chez son voisin.

Privés de courant parfois pendant une vingtaine d'heures par jour, les Irakiens avaient manifesté en masse l'été dernier contre ces pénuries.

Dans un premier temps, Washington avait accordé un sursis de 45 jours à Bagdad pour trouver des sources d'énergie alternatives.

Mais, à l'approche de la date butoir --jeudi--, une délégation irakienne s'est rendue aux Etats-Unis pour des négociations sur cette question, selon le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi.

Et, jeudi, une source gouvernementale impliquée dans les discussions a indiqué à l'AFP que l'Irak avait obtenu une exemption supplémentaire de 90 jours afin de continuer à importer de l'électricité et du gaz iraniens.

La semaine dernière, le secrétaire américain à l'Energie, Rick Perry, avait appelé l'Irak à nouer des partenariats avec des entreprises américaines pour devenir autosuffisant et se passer de l'Iran, bête noire de Washington.

Le ministre irakien de l'Electricité avait indiqué que Bagdad pourrait se passer des livraison d'électricité iraniennes d'ici deux ans, mais qu'en matière de gaz la question était bien plus épineuse.

Une source proche des négociations entre l'Irak et les Etats-Unis a indiqué à l'AFP que les Américains essayaient de convaincre l'Irak de conclure un partenariat avec les sociétés américaines General Electric, Baker Hughes et Orion pour capter le gaz extrait lors de l'extraction du pétrole brut et qui est pour l'instant brûlé (et perdu) dans des torchères.

"Les Etats-Unis disent aux responsables irakiens que c'est une solution gagnante pour tous: ils ne seraient plus dépendants de l'Iran, ils capteraient leur propre gaz et cela bénéficierait aux compagnies américaines", a déclaré cette source.

Ni le ministère de l'Electricité irakien, ni l'ambassade américaine à Bagdad n'ont réagi aux demandes de commentaires de l'AFP.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f545d1282c

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 15 janv. 2019, 00:13

Rare visite du roi jordanien en Irak, théâtre d'un ballet diplomatique

AFP le 14 janv. 2019

Abdallah II de Jordanie s'est rendu lundi à Bagdad pour sa première visite depuis dix ans, sur fond de ballet diplomatique en Irak où se sont succédé les chefs de diplomatie de ses deux grands alliés iranien et américain.

Outre le roi jordanien, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a également rencontré lundi les dirigeants irakiens, alors que son homologue iranien Mohammad Javad Zarif poursuivait sa tournée politique et économique en Irak débutée la veille.

Avant ces visites, le président américain Donald Trump avait effectué en décembre une visite surprise aux troupes américaines en Irak, avant que son secrétaire d'Etat Mike Pompeo ne soit reçu la semaine dernière à Bagdad.

Après l'annonce, à la surprise générale, du retrait des 2.000 soldats américains stationnés en Syrie, la plupart des troupes des pays de la coalition antijihadistes, Etats-Unis en tête, se trouvent désormais en Irak.

- "Soutien" à l'Irak -

M. Le Drian a d'ailleurs insisté lors de son étape jordanienne dimanche sur le fait que la guerre contre le groupe Etat islamique (EI) n'était "pas finie".

A Bagdad lundi, il a redit le "soutien" de la France à l'Irak, selon le bureau du Premier ministre Adel Abdel Mahdi, qui a également indiqué que ce dernier avait rencontré M. Zarif dans la journée.

Bagdad a proclamé la "victoire" contre l'EI fin 2017, mais l'organisation ultraradicale continue de mener des attaques meurtrières, et conserve quelques réduits en Syrie.

Lundi encore, deux bergers ont été retrouvés morts après avoir été enlevés par des combattants de l'EI près de Tikrit, à 175 km au nord de Bagdad, ont indiqué des sources policières.

Après Bagdad, M. Le Drian s'est rendu à Erbil, capitale la région autonome du Kurdistan irakien où il a rencontré des responsables ainsi que des représentants yazidis, minorité dont des milliers de femmes ont été réduites à l'esclavage sexuel par l'EI.

Abdallah II, qui fut en 2008 le premier chef d'Etat arabe à se rendre à Bagdad après l'invasion menée par les Américains, a lui aussi rencontré, comme M. Le Drian, le président irakien Barham Saleh et M. Abdel Mahdi.

Si les responsables se succèdent à Bagdad, c'est parce que, explique Fanar Haddad, spécialiste de l'Irak à l'Université de Singapour, Bagdad jouit d'un "avantage majeur".

Frontalier de la Syrie en guerre, de la Jordanie --un allié des Etats-Unis--, du Golfe et de l'Iran, le pays "entretient de bonnes relations avec tous les acteurs régionaux", affirme le chercheur à l'AFP.

"L'Irak peut parler à tout le monde dans une région pourtant traversée par d'importantes fractures", explique-t-il.

- "Stabilité précaire" -

Mais la position de l'Irak est à double tranchant, estime cet expert, car les puissances actives dans la région peuvent "saper sa "stabilité récente et encore précaire".

"Une escalade entre les Etats-Unis et l'Iran", se ferait, prévient-il, "aux dépens de l'Irak".

Outre l'aspect politique, "les puissances régionales et internationales voient l'Irak comme un terrain vierge où développer de nouveaux investissements", note le politologue Essam al-Fili.

Ainsi, estime-t-il, la Jordanie "a des ambitions économiques" en Irak. "Elle veut satisfaire ses besoins en hydrocarbures importés avec un pipeline reliant Bassora (sud de l'Irak) à Aqaba", dans le sud du royaume, ajoute-t-il.

Amman et Bagdad, qui partagent des poste-frontières importants pour le commerce régional, ont récemment signé des mémorandum d'accord, notamment dans le domaine de l'électricité, ressource en pénurie chronique en Irak.

Alors que l'Irak dépend en grande partie de l'Iran pour alimenter ses centrales électriques --qui ne fournissent toujours que quelques heures par jour de courant aux près de 40 millions d'habitants--, Bagdad regarde vers Amman.

Pour obtenir de Washington une exemption temporaire du dernier train de sanctions contre l'Iran, fin 2018, l'Irak a indiqué vouloir acheter son électricité à la Jordanie ainsi qu'à la Turquie et au Koweït.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-190114-1

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 01 févr. 2019, 02:06

L'Iraq veut porter la production de Majnoon de 240 000 b/j à 450 000 b/j.

Iraq To Boost Majnoon Field Production To 450,000 Bpd

By Irina Slav - Jan 31, 2019

Basra Oil Co,. the state-owned operator of the huge Majnoon field in Iraq, plans to boost production from it to 450,000 bpd by 2021 by drilling 40 new wells, Reuters reports, citing the Iraqi Oil Ministry.

This would be more than double Majnoon’s current rate of production, which averages 240,000 bpd. The 40 new wells will be in addition to another 40, already contracted to Schlumberger last month.

Basra Oil Co. took over Majnoon last year, after Shell, the previous operator of the field, called the project quits. There were reports of other foreign oil companies expressing interest in taking the reins from Shell, but eventually Majnoon ended up in local hands.

Iraq had oil reserves of 153 billion barrels as of 2017, and in 2018 Oil Minister Jabar al-Luaibi said the actual reserves could be twice as large. If the higher estimate proves true, it would make Iraq the largest oil-rich country in the world, ahead of Venezuela, which claims its reserves are just above 300 billion barrels, and also ahead of Saudi Arabia.

Basra Oil Co. pumps most of Iraq’s oil, accounting for 75 percent of the total. Last year, a company executive said Basra Oil Co. planned to increase its output to 5 million barrels daily by 2025. Most of the additional production, the executive said, will come from fields that are operated by international oil companies, but some will come from BOC-operated projects.

The foreign-operated fields will contribute 1.8 million bpd, director general Ihsan Ismaael told S&P Global Platts last October. These include West Qurna-1 operated by Exxon, West Qurna-2 operated by Lukoil, Rumaila with BP as operator, and Zubair, operated by Eni.

However, there is skepticism about Iraq’s ability to boost production so much. A September 2018 report from IHS Markit suggested the country’s oil production will only grow marginally over the next 10 years despite its potential capacity, which stands at as much as 7 million bpd, chiefly because of the still unstable political and economic situation.
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... 0-Bpd.html

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 09 févr. 2019, 18:57

Lukoil commence les forages sur West Qurna 2, deuxième phase de développement.
Lukoil begins drilling new production wells at West Qurna-2

2/7/2019

Lukoil commenced drilling of new production wells at West Qurna-2 field as part of the second development phase. The company has so far concluded contracts to drill 57 production wells, including 54 wells at Mishrif formation and 3 wells at Yamama formation. The drilling campaign will ramp up production at West Qurna-2 from the current level of 400 Mbopd to 480 Mbopd in 2020.

To deliver the project Lukoil uses an approach to cluster drilling which envisages erection of two drilling rigs at one well pad. This approach is new for Iraq and will provide for significant field development speed up and production growth within the shortest time.

Over 500 Iraqis, residing in proximity to West Qurna-2 field, will be employed for the drilling campaign.
https://www.worldoil.com/news/2019/2/7/ ... st-qurna-2

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 10 févr. 2019, 10:53

Le chinois CNOOC va faire des études sismiques en Irak
Iraq Signs Deal With China’s CNOOC For Seismic Surveys Of Two Oil Blocks

Reuters January 31, 2019

Iraq has signed a contract with China’s CNOOC to conduct a seismic survey for two oil exploration blocks, the oil ministry said on Jan. 31.

The survey will include one offshore block in the Gulf and another near the border with Iran, the ministry said in a statement.

The offshore survey would be the first in Iraq’s territorial waters in the Gulf, said ministry spokesman Asim Jihad.

The onshore block near the border with Iran and the offshore block were among six which failed to attract bids from energy companies in a licensing auction held last year.

The oil ministry held an auction for international energy companies, with 11 blocks on offer near the borders with Iran and Kuwait and in offshore Gulf waters.

Iraq has boosted output rapidly in recent years with the help of foreign oil companies. It is OPEC’s second-largest producer behind Saudi Arabia.
https://www.epmag.com/iraq-signs-deal-c ... ks-1730126

Concernant l'offshore, ça ne sera pas bien étendu vu que la bordure maritime n'est qu' un petit corridor de 20 km coincé entre l' Iran et le Koweït.

Tiens d'ailleurs il m'a été impossible de trouver le terminal pétrolier Irakien de Al Başrah sur la carte satellite.
:-k

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Al_Başrah_Oil_Terminal

D'après les coordonnés géographiques qui tombent en mer, je pense que le terminal a été enlevé de Google maps.

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 21 mars 2019, 07:59

Les USA prolongent leur exemption de 90 jours à l'Irak au sujet de l'énergie qu'ils importent d'Iran.
U.S. Renews Sanctions Waiver For Iraq To Buy Energy From Iran

By Tsvetana Paraskova - Mar 20, 2019

The U.S. Administration has renewed for another 90 days a sanctions waiver for Iraq to continue importing energy from neighboring Iran despite the American sanctions on Tehran, an official with the U.S. State Department told Reuters on Wednesday.

“Iraq was granted a 90-day waiver to purchase energy imports from Iran,” the official told Reuters on condition of anonymity.

This is the third waiver for Iraq—which depends on Iranian electricity and natural gas imports for part of its energy needs—that the United States has granted since it re-imposed sanctions on Iran’s oil, energy, and shipping industries in early November 2018.

At the end of last year, the U.S. granted Iraq a 90-day extension to the initial 45-day waiver allowing Baghdad to continue imports of electricity from Iran after the U.S. sanctions on Tehran returned.

Major Iraqi power plants are dependent on Iranian natural gas supply, while Iraq also imports electricity from Iran, as Baghdad’s power generation is not enough to ensure domestic supply.

Iraq has argued that it needs more time to find alternative sources of electricity supply if it is to avoid more and more power outages, which is one of the main reasons for protest rallies in the heart of Iraq’s oil region in the southern city of Basra last summer.

The United States, for its part, has been urging Iraq to become energy independent, at least energy independent from Iran.

Related: Trump’s Last Chance To Subdue Gasoline Prices

At his keynote address at the CERAWeek energy conference in Houston last week, U.S. Secretary of State Mike Pompeo said that the U.S. is encouraging countries to partner with the U.S. for their energy security.

“We’re reminding them that we’re simply better to do business with than Russia, China, or Iran,” Pompeo said, calling out Iran for the energy influence it exerts over Iraq.

“Perhaps there’s no clearer example than in Iran. Iran uses its energy exports to exert undue influence all across the Middle East, most particularly today on Iraq. While the United States is working to develop an independent, sovereign Iraq, Iran is using its energy to create a vassal state,” Secretary Pompeo said.

By Tsvetana Paraskova for Oilprice.com
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... -Iran.html

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 30 mars 2019, 08:57

L'Irak devra compter sur l'Iran pour son électricité pendant trois ans (responsable)

AFP parue le 29 mars 2019

L'Irak va devoir compter sur l'Iran pour son électricité pendant trois ans environ, a affirmé vendredi le président du Parlement irakien, en disant espérer que les Etats-Unis continueraient à exempter Bagdad de sanctions.

L'administration de Donald Trump cherche à couper toutes les importations d'Iran mais a deux fois accordé des exemptions de trois mois à l'Irak pour qu'il continue à se fournir en électricité et gaz iraniens, afin d'éviter de nouvelles manifestations populaires contre les fréquentes coupures de courant.

"Nous espérons que cette dispense sera étendue jusqu'à ce que l'Irak puisse se tenir debout économiquement", a dit Mohammed al-Halboussi à l'institution United States Institute of Peace, lors d'une visite à Washington au cours de laquelle il a rencontré des responsables dont le vice-président Mike Pence.

Le président du Parlement irakien a indiqué que l'Irak importait 30% de son énergie bien qu'il soit riche en réserves pétrolières, et avait besoin d'environ trois ans pour développer ses propres capacités.

"Après ces trois ans, peut-être verrons-nous un Irak économiquement indépendant et n'aurons-nous plus besoin d'importer de l'électricité d'un autre pays. Peut-être pourrons-nous résoudre ce problème en trois ans", a-t-il dit.

Devant la presse, M. Halboussi a ensuite affirmé que les Etats-Unis devraient évaluer l'impact de leurs politiques.

"Tout pas hâtif et non calculé en direction de l'adoption de politiques et de procédures contre des pays dans cette région aura un impact négatif sur la région", a-t-il déclaré.

Washington a rétabli en novembre des sanctions contre le secteur iranien de l'énergie, conséquence du retrait des Etats-Unis de l'accord international visant à limiter le programme nucléaire de Téhéran.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ble-190329

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 26 avr. 2019, 00:28

En 2030, l'Irak deviendrait le 3e exportateur de pétrole au monde selon l'AIE

AFP parue le 25 avr. 2019

L'Irak devrait produire près de six millions de barils par jour (Mb/j) en 2030, a estimé jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), se hissant ainsi à la place de troisième exportateur mondial d'or noir.

En une décennie, la production devrait augmenter de 1,3 Mb/j, pour atteindre 5,9 Mb/j, indique un rapport de l'AIE. Dans le même temps, les exportations pourraient atteindre 4,4 Mb/j en 2030, selon l'AIE. Le directeur exécutif de l'agence Fatih Birol a affirmé que "l'Irak est et restera un pilier majeur du marché du pétrole pour les années à venir".

Depuis 2012 déjà, et malgré la percée du groupe Etat islamique (EI) et la guerre qui a suivi ainsi que la chute des cours, Bagdad avait augmenté sa production de 50%, a rappelé M. Birol. "Cela prouve la résilience de l'industrie pétrolière en Irak", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse. Le manque d'investissements étrangers en Irak, la stabilité politique du pays et les pénuries d'eau qui pourraient freiner la production de pétrole constituent toutefois des obstacles importants dans le pays, selon l'AIE.

L'Irak est actuellement le 5e producteur et exportateur mondial, et le 2e producteur au sein de l'OPEP, avec une capacité de production de 4,6 Mb/j. En mars 2019, il n'en a toutefois exporté que 3,4 Mb/j, en raison des réductions décidées pour soutenir les cours du pétrole.

Jeudi, le baril de Brent a dépassé les 75 dollars pour la première fois en près de six mois, dopé par le durcissement des sanctions américaines sur le pétrole iranien.

Selon le ministre irakien du Pétrole Thamer al-Ghadbane, l'Irak peut "augmenter fortement" sa production pour satisfaire la demande. Mais, a-t-il aussitôt ajouté, "l'Irak ne prendra pas de décision unilatérale". "Il est important de sauvegarder la stabilité des marchés et de se débarrasser du surplus sur les marchés", a-t-il ajouté lors de la même conférence de presse.

Selon M. Ghadbane, les pays de l'OPEP se réuniront le 19 mai en Arabie saoudite. "D'ici là, nous aurons le temps d'évaluer les besoins des marchés et (de déterminer) s'ils ont besoin d'une augmentation" de l'offre, a-t-il ajouté.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nde-190425

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