L'Irak

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 30 avr. 2019, 22:49

L'Irak avance un peu plus avec Siemens dans un partenariat de reconstruction de son réseau électrique

AFP parue le 30 avr. 2019

Le gouvernement irakien et l'industriel allemand Siemens ont conclu mardi à Berlin une nouvelle étape de leur partenariat pour la reconstruction du réseau électrique irakien, un chantier colossal pour lequel l'Américain General Electric est également en lice.

L'"accord de mise en oeuvre" de la feuille de route conclue entre Siemens et Bagdad en 2018 a été signé par le ministre irakien de l'Électricité, Louaï al-Khatib, et le patron de Siemens, Joe Kaeser, en présence de leur chefs de gouvernements respectifs, Adel Abdel Mehdi et Angela Merkel.

Cet accord équivaut à plusieurs petits projets (turbines, centrales) dans plusieurs régions irakiennes pour un montant total de 700 millions d'euros, a indiqué l'industriel allemand dans un communiqué. Cette étape rapproche Siemens du méga contrat final promis par Bagdad à ses deux prétendants.

Sans rien promettre à l'industriel Siemens et sans exclure GE, le Premier ministre irakien a néanmoins jugé que Siemens avait de "bonnes chances" de remporter les contrat pour "une grande partie des projets" proposés dans son devis au gouvernent irakien, soit 14 milliards de dollars (12,54 milliards d'euros).

Le contrat convoité par Siemens et GE couvre la maintenance et l'amélioration des centrales énergétiques existantes, l'addition de nouvelles capacités énergétiques et le renforcement des réseaux de transmission et de distribution irakiens, ravagés par des années de guerre.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ice-190430

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Message par energy_isere » 03 mai 2019, 08:38

1er appel d'offre du ministère de l'énergie en Irak pour 755 MW de solaire PV. A installer pour fin 2020.
Iraq launches 1st round of solar energy investment

Source: Xinhua| 2019-05-03
BAGHDAD, May 2 (Xinhua)

The Iraqi Ministry of Electricity launched Thursday the first round of investment in solar energy projects with a targeted capacity of 755 MW.

A statement by the ministry said it has "launched the first round of investment projects of photovoltaic solar power, through inviting companies specialized in generating electricity from photovoltaic power stations."

"The companies are invited to build solar plants with capacities up to 755 MW in the provinces of Babil, Wasit, Karbala and al-Muthanna and al-Diwaniyah as a first stage, and will work on providing logistical, technical and legal requirements for other sites in southern and western Iraq in the next stage," the statement said.

The ministry's move is part of its plans to introduce renewable energy to the country's electricity-generating system, and the ministry expected the renewable energy to be added to the national power generation system by the end of 2020, according to the statement.

Iraq has been suffering from acute shortages in power supply since the U.S.-led invasion in 2003, and the post-war governments have constantly failed to rehabilitate electricity production due to rampant corruption and poor management.
http://www.xinhuanet.com/english/2019-0 ... 030115.htm

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Message par energy_isere » 07 mai 2019, 19:19

L'Irak près de signer un contrat de 53 milliards de dollars avec Exxon et PetroChina

REUTERS•07/05/2019

L'Irak s'apprête à signer un contrat de 53 milliards de dollars (46,6 milliards d'euros) sur une durée de 30 ans avec Exxon Mobil et PetroChina, a déclaré mardi le Premier ministre irakien, Adel Abdoul Mahdi, tout en rejetant l'idée selon laquelle ce vaste projet dans les hydrocarbures serait lié à une éventuelle autorisation américaine de commercer avec l'Iran.

Cet accord vise notamment à porter la production des gisements pétroliers de Nahr Ben Oumar et Artaoui, dans sud de l'Irak, de 125.000 à 500.000 barils par jour (bpj), a-t-il déclaré.

Selon des médias, l'ambassadeur iranien à Londres a déclaré lundi que les Etats-Unis, qui imposent des sanctions à Téhéran, allaient accorder à l'Irak des dérogations lui permettant de réaliser des échanges commerciaux avec l'Iran en contre-partie de la signature par Bagdad d'un accord pétrolier avec les Américains.

"Les discussions entre le ministère du Pétrole et Exxon Mobil et PetroChina portent sur la répartition des bénéfices en cas de hausse ou de baisse des cours du pétrole", a répondu Adel Abdoul Mahdi à une question de Reuters portant sur les obstacles à la conclusion d'un accord définitif.

"Le contrat porte sur 30 ans et des détails financiers comme ceux-là sont sensibles et devraient faire l'objet de discussions supplémentaires", a-t-il ajouté.

L'Irak, deuxième exportateur de pétrole de l'Opep, cherche à accroître sa production, qui a souffert de décennies de guerre et de sanctions. Il est l'un des rares pays à entretenir des relations étroites à la fois avec les Etats-Unis et l'Iran.

Un premier accord permettrait à Exxon Mobil d'accélérer ses projets en Irak.

Exxon Mobil et PetroChina vont mettre en place un système d'injection d'eau pour alimenter des puits de pétrole dans le sud de l'Irak et vont réhabiliter et construire de nouveaux oléoducs destinés à l'exportation du brut, a expliqué le Premier ministre.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0e74d0c7ac

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Message par energy_isere » 26 mai 2019, 09:16

Irak: les recettes pétrolières au plus haut depuis novembre (ministère)

AFP parue le 25 mai 2019

Les recettes pétrolières irakiennes ont dépassé les 7 milliards de dollars en avril, un record depuis près d'un semestre pour le deuxième producteur de l'Opep qui n'a pourtant pas augmenté ses exportations, a annoncé samedi le ministère du Pétrole.

En avril, l'Irak a exporté près de 104 millions de barils pour 7,02 milliards de dollars, soit quasiment le même nombre de barils qu'en mars (104,7 millions) vendus alors pour 6,7 milliards de dollars, selon les chiffres officiels.

En octobre, Bagdad avait dégagé 7,9 milliards de dollars de la vente de 107,8 millions de barils, un chiffre qui avait plongé à 6,1 milliards pour 101 millions de barils le mois suivant.

Portés notamment par les sanctions américaines sur le pétrole iranien et les combats en Libye, les prix du pétrole ont atteint des sommets ces dernières semaines avant de connaître ces derniers jours leur plus forte baisse de l'année.

L'Irak, dont le pétrole représente l'unique source de devises étrangères et près de 90% des recettes publiques, a limité ces derniers mois sa production conformément aux instructions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Cinquième producteur et exportateur mondial avec une capacité de production de 4,6 millions de barils par jour, le pays n'a ainsi exporté en mars que 3,4 millions de barils par jour, en raison des réductions décidées pour soutenir les cours du pétrole.

Mais il se dit régulièrement prêt à exporter des centaines de milliers de barils supplémentaires chaque jour, notamment pour renflouer son budget toujours en fort déficit après des années d'effort de guerre contre les jihadistes.

L'or noir a rapporté depuis 2005 plus de 700 milliards de dollars à l'Irak. Dans le même temps, selon le Parlement, près de 230 milliards de dollars se sont évaporés dans les poches de politiciens et d'entrepreneurs véreux dans le douzième pays le plus corrompu au monde.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ere-190525

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Message par energy_isere » 20 juin 2019, 08:03

Des roquettes ébranlent le fragile équilibre de l'Irak, entre Téhéran et Washington

AFP parue le 19 juin 2019

Le tir de roquettes visant des intérêts américains en Irak met en porte-à-faux Badgad, débordé par tensions régionales et tiraillements internes, et fait redouter une escalade dans un pays qui tente de se présenter comme un pivot diplomatique, selon les experts.

Si personne n'a revendiqué ces tirs, l'origine d'au moins l'un d'entre eux a été localisée par des observateurs dans une zone où agissent des groupes armés proches de l'Iran, poids lourd régional.

Ce pays, chiite comme l'Irak, est en pleine escalade avec les Etats-Unis, l'autre grand allié de Bagdad.

Quasiment toutes les nuits depuis vendredi, une ou plusieurs roquettes se sont abattues sur des bases où sont postés des soldats américains, de Bagdad jusqu'à Mossoul, dans le nord.

Mardi soir, le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi a martelé qu'il était "interdit" qu'une quelconque force agisse hors du cadre des troupes gouvernementales. "Nous ne laisserons pas ceci se poursuivre", a-t-il lancé.

- "Signal" envoyé à Washington -

En vain: quelques heures plus tard, de nouvelles roquettes se sont abattus sur des complexes pétroliers de la province de Bassora, où opèrent des entreprises américaines de services ainsi que le géant de l'or noir, Exxon Mobil.

Dans cette province située à la pointe sud du pays, les compagnies américaines, qui composent déjà de longue date avec les conflits tribaux et autres tirs de roquettes liés à des différends locaux, se sont mis "en état d'alerte rouge", indique à l'AFP un expatrié sur place.

"Les cadres expatriés partent aujourd'hui et demain" d'Irak, poursuit-il, affirmant que c'est la deuxième fois que ce dispositif est déclenché depuis la mi-mai.

Pour Fanar Haddad, spécialiste de l'Irak à l'Université de Singapour, "le moment" de ces attaques et "le contexte régional" indiquent toutefois "un lien avec les tensions grandissantes entre l'Iran et les Etats-Unis".

"C'est une façon pour l'Iran de montrer les moyens de pression dont il dispose en Irak", explique à l'AFP ce chercheur. "Sans causer de dommages importants", Téhéran envoie "le signal aux Etats-Unis et aux autres qu'il peut riposter", poursuit-il.

Ces attaques, poursuit-il, ont plusieurs buts: "démontrer la capacité de s'en prendre à du personnel américain; embarrasser et déborder le gouvernement irakien; et menacer de perturber les flux mondiaux d'énergie et les opérations de grandes compagnies pétrolières internationales".

L'Irak plaide depuis des semaines contre la guerre entre Washington et Téhéran, cherchant à éviter que son territoire --entièrement repris il y a moins d'un an et demi aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI)-- ne serve de champ de bataille par procuration.

Si le conflit arrivait sur son sol, l'Irak pourrait perdre gros: "un accès réduit au Golfe le frapperait durement", rappelle à l'AFP Ruba Husari, experte du pétrole irakien.

D'une part, la quasi-totalité des 3,5 millions de barils exportés chaque jour par l'Irak transite par le détroit d'Ormuz où se concentrent les tensions irano-américaines. de l'autre, le pétrole représente près de 90% du budget de Bagdad et son unique source de devise.

Plus symboliquement, "des bombardements répétés contre des bases où sont présents des étrangers dont des Américains mettent le gouvernement dans l'embarras et sous pression", estime un responsable.

- Le gouvernement démenti -

Ces tirs soulignent la vulnérabilité de certains lieux et la difficulté pour les forces de sécurité irakiennes de les protéger, affirme cette source gouvernementale à l'AFP.

"Les forces de sécurité intensifient leurs efforts pour empêcher ces attaques mais les responsables de ces actes terroristes peuvent toujours accéder à de tels endroits et les bombarder", affirme cette source gouvernementale à l'AFP, sous le couvert de l'anonymat.

Les tirs de roquettes "ont mis à bas le discours du gouvernement sur la stabilité relative et ses appels du pied aux compagnies et aux investisseurs étrangers", renchérit Hicham al-Hachémi, politologue et spécialiste des groupes armés irakiens.

Alors qu'Exxon Mobil a redéployé son personnel expatrié il y a moins de trois semaines après avoir reçu des "garanties" du gouvernement, la répétition de ces attaques pourrait aggraver le marasme économique.

Jusqu'ici, assure à l'AFP, Assem Jihad, porte-parole du ministère du Pétrole, la production et l'exportation de pétrole n'avaient pas été touchées par la récente montée des tensions régionales.

Malgré tout, les autorités indiquent se préparer à l'éventualité d'une interruption du transport maritime dans le Golfe en raison des tensions irano-américaines, dans le but d'éviter ce que les experts présentent déjà comme un scénario "catastrophe" pour le deuxième producteur de l'Opep.

Bagdad, au coeur d'un Moyen-Orient extrêmement divisé, doit une nouvelle fois composer avec les tirs croisés provoqués par les tensions régionales, souligne M. Haddad.

"Les attitudes belliqueuses de toutes les parties et l'absence de dialogue constructif augmentent la probabilité d'une escalade", poursuit-il.

"Le risque qu'un conflit majeur éclate a rarement été aussi important".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ton-190619

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Message par energy_isere » 23 juil. 2019, 22:39

Réparations de guerre : l'Irak verse 270 millions de dollars au Koweït

AFP parue le 23 juill. 2019

Près de 30 ans après l'invasion irakienne, le Koweït continue de recevoir des réparations de guerre de l'Irak via l'ONU, qui a débloqué mardi une nouvelle tranche de 270 millions de dollars (241 millions d'euros) et jusqu'ici versé près de 50 milliards de dollars au total à ce titre.

Dans un communiqué, la Commission de compensation des Nations unies, établie en 1991, a déclaré qu'elle avait d'ores et déjà réglé 48,7 milliards de dollars (43,6 milliards d'euros) à environ 1,5 million de personnes privées, de sociétés, d'organisations gouvernementales et d'autres organisations qui avaient subi des pertes directement causées par l'invasion et l'occupation du Koweït par l'Irak (2 août 1990-2 mars 1991).

Les fonds proviennent d'une taxe prélevée sur les ventes de pétrole et de produits pétroliers d'Irak.

La Commission a fait savoir qu'il restait approximativement 3,7 milliards de dollars (3,3 milliards d'euros) à verser aux plaignants.

La Commission avait été créée par le Conseil de sécurité de l'ONU en 1991, l'année où une coalition militaire dirigée par les Etats-Unis avait repoussé hors du Koweït les forces du président irakien de l'époque, Saddam Hussein.

Les versements avaient été suspendus entre 2014 et 2018, en raison de la crise sécuritaire en Irak, en particulier liée à l'occupation de larges portions de son territoire par le groupe jihadiste Etat Islamique.

Certains s'interrogent toutefois sur le bien-fondé de ces réparations, l'Irak peinant à se reconstruire depuis la deuxième invasion américaine de 2003 qui a renversé le régime de Saddam Hussein, exécuté à Bagdad en décembre 2006.
https://www.connaissancedesenergies.org ... eit-190723

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Message par energy_isere » 14 sept. 2019, 22:12

Siemens décroche la reconstruction de centrales en Irak pour 1,3 md USD

AFP parue le 14 sept. 2019

L'Irak a signé samedi un accord de 1,3 milliard de dollars avec Siemens et Orascom pour réhabiliter Baïji, une des principales centrales électriques du pays ravagée par la guerre contre les jihadistes au nord de Bagdad.

Cet accord s'inscrit dans un plan signé cette année avec le géant allemand qui vise à quasiment doubler à terme la production électrique du pays en pénurie chronique, de 15 GW actuellement à 26 GW à terme.

Baïji et sa région, à 200 km au nord de Bagdad, fut un temps la vitrine industrielle de l'Irak, avec plusieurs raffineries et centrales thermiques ainsi qu'un noeud ferroviaire et un carrefour d'oléoducs.

La ville a ensuite connu d'importants pillages et Baïji a été déclarée zone sinistrée par le Parlement en juillet 2016. Aujourd'hui encore, c'est une ville morte où est déployé un patchwork de groupes paramilitaires.

Le ministre de l'Electricité Louaï al-Khatib a précisé que l'accord signé à Bagdad samedi avec le patron de Siemens, Joe Kaeser, et le PDG d'Orascom Osama Bishai, d'une valeur de "1,3 milliard de dollars, augmentera la production de 1,7 GW".

Siemens a précisé que les rénovations prendraient 28 mois et débuteraient dès que le contrat serait ratifié par le gouvernement et qu'un accord financier serait trouvé.

L'Irak, en butte depuis des années à des coupures de courants et des mouvements sociaux les dénonçant, est dépendant en énergie de son voisin iranien. Washington, en crise ouverte avec Téhéran, l'exhorte régulièrement à diversifier ses sources d'énergie, poussant en priorité en faveur de compagnies américaines, comme General Electric.

M. Kaeser a assuré samedi que ces pressions s'étaient allégées, estimant que la situation était désormais "équitable".
https://www.connaissancedesenergies.org ... usd-190914

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Message par energy_isere » 15 sept. 2019, 13:51

L'Irak cherche un partenaire minoritaire international pour développer le champs gazier de Mansuriya
Iraq seeks minority partners to develop massive Mansuriya gas field via state company
After terminating its contract with TPAO, the Oil Ministry is relying on the state-run Midland Oil Company to operate a key gas field — and is seeking private-sector partners

August 31st, 2019

Iraq's Oil Ministry is tasking the state-run Midland Oil Company (MdOC) to develop the Mansuriya field, estimated to hold 4.5 trillion cubic feet of natural gas, after unilaterally terminating a contract with the previous consortium, led by the Turkish Petroleum Corp. (TPAO).

The ministry is looking for international oil companies to take a minority stake in the project, which could ultimately produce as much as 300 million standard cubic feet per day (scf/d) of natural gas, according to an August 2019 letter from the Petroleum Contracts and Licensing Directorate (PCLD), which was obtained by Iraq Oil Report.

.......
https://www.iraqoilreport.com/news/iraq ... any-42066/

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Message par energy_isere » 15 sept. 2019, 21:59

L'Irak signe avec le Golfe un accord de raccordement électrique inédit

AFP parue le 15 sept. 2019

Bagdad a signé dimanche avec le Conseil de coopération du Golfe (CCG) un accord pour importer d'ici 2020 jusqu'à 500 MW d'électricité afin d'alléger une pénurie qui prive les Irakiens de courant parfois jusqu'à 20 heures par jour.

La ligne électrique qui courra sur 300 kilomètres du Koweït jusqu'au port de Fao, à la pointe sud de l'Irak, coûtera 220 millions de dollars, à la charge du CCG, a indiqué le ministre irakien de l'Electricité, Louaï al-Khatib.

Bagdad et le CCG devront ensuite négocier les termes de l'importation d'électricité, ont précisé les deux parties.

A terme, cette ligne pourrait acheminer jusqu'à 2 GW en Irak, dont la production électrique est actuellement de 15 GW, pour une demande réelle de 24 GW.

"C'est le premier accord de ce genre avec le CCG", a indiqué M. Khatib, ajoutant discuter également avec ses voisins saoudien, jordanien et turc pour importer du courant, alors que Washington fait pression sur l'Irak pour qu'il mette fin à sa dépendance énergétique vitale à l'Iran.

Samedi, Bagdad avait signé un accord de 1,3 milliard de dollars avec Siemens et Orascom afin de réhabiliter une de ses principales centrales électriques, ravagée par la récente guerre contre les jihadistes. De quoi augmenter de 1,7 GW sa production électrique sous 28 mois.

Côté Golfe, Ahmad Ibrahim, à la tête de l'Interconnection Authority du CCG, a affirmé à l'AFP que cette connexion était "la première hors du CCG" et qu'elle allait "ouvrir la voie à plus de projets, plus importants, pas seulement pour alimenter Bagdad et le nord de l'Irak, mais aussi d'autres pays".

Alors que Bagdad renforce ses relations avec les Etats arabes du Golfe tout en ménageant leur grand ennemi régional, son grand allié iranien, M. Ibrahim a estimé que l'accord de dimanche était "plus que technique ou économique, car il a un aspect politique".

Les Etats-Unis, l'autre grand allié de l'Irak, lui ont jusqu'ici accordé des exemptions au sujet des sanctions qu'ils ont imposées au secteur énergétique de l'Iran, ennemi de Washington. Le dernier délai concédé doit expirer fin octobre.
https://www.connaissancedesenergies.org ... dit-190915

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 30 sept. 2019, 08:16

Plus haut historique de la production de pétrole de l'Irak.
Projet de construction d'oleoducs vers la Turquie, et de construction d'une île artificielle pour aceuillir encore plus de tanker pour l'exportation.

OPEC’s No.2 Prepares For Oil Export Boom

By Simon Watkins - Sep 29, 2019

With Iraq’s oil production in August hitting an all-time record high of 4.97 million barrels per day (bpd), according to local Iraqi sources, the country is virtually at the maximum oil production level that its current oil exporting infrastructure can handle. Moreover, this figure, impressive though it is, is still a long way off Iraq’s latest oil target production of 6.2 million bpd by the end of 2020 and 9 million bpd by the end of 2023. In order to monetise these flows for its hard-pressed budget and encourage further development of oil fields by international oil companies (IOCs), Iraq last week announced two key projects.

The first of these is an idea that has been mooted since the removal of Islamic State from Iraqi territory and gathered momentum after the indicative vote for independence by Iraq’s semi-autonomous region of Kurdistan in 2017. This idea is the resuscitation - and further build-out - of the Baghdad-controlled pipeline that will transport around 1.1 million bpd of crude oil from the Baghdad-controlled Kirkuk fields (in the Kurdistan region) to the Turkish port of Ceyhan. This would allow for the onward export and monetisation of Iraqi oil (and later gas) into the rest of Europe.

Before Islamic State ran riot across Iraq, there had been plans to expand the capacity of the Kirkuk to Ceyhan Pipeline, also called the Iraq-Turkey Pipeline (ITP), which is a misleading nomenclature, as it actually consists of two pipes. One of these has a 46 inch diameter pipe, with a nameplate capacity of 1.1 million bpd, which has long been subject to attacks from various groups even before Islamic State, including local tribes and Kurdish militants.

The other was a 40 inch diameter pipe, with an initial 0.5 million bpd nameplate capacity. This was subsequently built-out by the government of the Kurdistan region (the KRG), initially to handle 0.7 million bpd and then, purportedly, to a nameplate capacity of 1 million bpd. The ‘KRG pipeline’ is nonetheless a fully-functioning single side track running from the Taq Taq field through Khurmala, and then running into the Kirkuk/Ceyhan pipeline in the border town of Fishkhabur. This has been subject to occasional politically-motivated stoppages, especially after the Kurdistan ‘yes’ vote on independence, but has broadly run according to KRG plans.

The adjunct part of Baghdad’s new plan, which has been agreed in principle with the government of Turkey, according to various sources spoken to by OilPrice.com, is that in addition to making good on the damaged sections of the pipe, a further smaller pipeline will be added that allows Baghdad to connect up oil output from the southern and central fields, not just from the fields in the Kirkuk region.

This idea had previously met with resistance from Russia, which did not want the influence of its corporate proxy, Rosneft, in the north undermined as swing player in determining Iraqi oil flows into Europe. Now, though, with the export route into Syria also in play, as exclusively reported by OilPrice.com, Russia believes that it has substantial control over the south as well, both directly and via Iran’s enduring influence over its neighbour, and has withdrawn its opposition to the pipeline build-out.

In the same vein of dramatically increasing its oil export capabilities, Iraq has also just signed an agreement with Dutch marine construction firm, Royal Boskalis Westminster, to build an artificial island south of the Al-Basrah off­shore terminal (ABOT) in the Persian Gulf. This follows the recent decision by Iraq’s Oil Ministry to reactivate its pre-Islamic State plans to construct at least a further 12 full-time operational storage tanks and blending facilities in and around Al-Fao. The longer-term aim for the Al-Fao station is to have 24 stor­age tanks each of 58 thousand cubic metres, for a total capacity of more than 8 million barrels.

This occurred at shortly after the ministry announced that discussions were well advanced with BP and Eni to run a US$400 million project to replace two old seabed pipelines, including one feeding the other main offshore terminal at Khor al-Amaya (KAAOT). In terms of oil flow transportation to export, acting as conduits between Al-Fao and the offshore terminals of ABOT and KAOOT, there are now five single-point moorings (SPMs) that are capable of handling current volumes, OilPrice.com understands.

According to comments last week from Iraq’s Oil Ministry, the new artificial island project (including housing for 300 people) will be located 4 nautical miles south of the ABOT. An export terminal would be attached to the island, and include four jetties, which would have loading facilities for up to four very large crude carriers at a time, each capable of holding up to 320,000 deadweight tonnage.

This ties into the plans to expand the Fao station, as the newly expanded station would be connected to it by two new pipelines and wits increased capacity for light and heavy oil grades would be pumped to the new island for export. In sum, the Oil Ministry expects that the new island and related plans will allow it to almost double its export capacity within three years.

By Simon Watkins for Oilprice.com
https://oilprice.com/Energy/Crude-Oil/O ... -Boom.html

alain2908
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Re: L'Irak

Message par alain2908 » 30 sept. 2019, 11:50

Assez déroutant de constater que l'Irak exporte plus de 4 Mbd et manque aussi cruellement d'électricité.

tita
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Re: L'Irak

Message par tita » 30 sept. 2019, 13:04

is still a long way off Iraq’s latest oil target production of 6.2 million bpd by the end of 2020 and 9 million bpd by the end of 2023.
Dans les 5 dernières années, l'Irak aurait augmenté sa production entre 1.5 et 2 Mb/j. L'objectif de 9 Mb/j en 2023 semble assez inatteignable, puisqu'il faudrait une augmentation de 4 Mb/j en 4 ans. Je me souviens qu'il y a 10 ans, l'Irak était considéré comme le producteur avec le plus gros potentiel de croissance. Et ça s'est vérifié par la suite.

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Re: L'Irak

Message par tita » 05 oct. 2019, 00:43

Les forces de sécurité tirent sur des manifestants à Bagdad

Le bras de fer entre manifestants et forces de sécurité se durcit vendredi en Irak au quatrième jour d'un mouvement de contestation. Les premiers réclament "un changement de régime" et des emplois, tandis que les seconds tirent à balles réelles sur la foule.

Des dizaines de manifestants, certains masqués, ont afflué en matinée dans le centre de Bagdad, où les forces de sécurité ont tiré à hauteur d'homme sur des protestataires, selon des journalistes de l'AFP. Des tirs intenses résonnaient à quelques centaines de mètres de l'emblématique place Tahrir d'où est parti le mouvement.
https://www.rts.ch/info/monde/10758947- ... agdad.html

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 02 déc. 2019, 12:10

En Irak, le pétrole encore à l'abri de la révolte

AFP•02/12/2019

Depuis deux mois, manifestations et violences ont fait des centaines de morts en Irak et forcé le gouvernement à la démission. Mais un secteur reste jusqu'ici hors du tumulte: le pétrole et ses précieux revenus.

Un point sur l'industrie de l'or noir du deuxième producteur de l'Opep, et l'impact potentiel des troubles sur les marchés mondiaux.

Le pétrole est-il touché ?

Pas du tout, ou presque.

"Toutes nos stations, nos réserves et nos lignes de transport fonctionnent", a assuré dimanche, quelques heures avant la démission du gouvernement, le ministre du Pétrole Thamer al-Ghadbane.

Depuis le début le 1er octobre de manifestations contre le pouvoir à Bagdad et son parrain iranien, il y a bien eu des sit-ins et des blocages de routes dans le sud pétrolier, notamment celles menant aux champs de Nassiriya, Garraf et Soubba.

Les manifestants ont également coupé un temps la route aux employés du port de Khor al-Zoubeir, uniquement le matin. Mais les équipes ont modifié leurs horaires de rotation, indiquent à l'AFP des employés et responsables du secteur.

Seul un champ, Qayyara, dans le nord, où aucune manifestation n'a eu lieu, a été réellement impacté. Durant plusieurs jours, ses camions n'ont pas pu rallier le sud. Mais sa production s'élève seulement à 30.000 barils par jour, une goutte dans les 3,6 millions de barils exportés chaque jour en moyenne par l'Irak.

Et ce chiffre n'a quasiment pas varié, avec respectivement 3,4 et 3,5 millions en octobre et novembre.

Certes, "la situation est périlleuse, mais elle est encore sous contrôle", affirme à l'AFP Ruba Husari, experte du pétrole irakien.

Pourquoi un si faible impact ?

L'industrie pétrolière irakienne repose sur des champs, des raffineries et des plateformes d'exportation en mer qui, tous, "ont un faible degré de vulnérabilité" face à des troubles venus de l'extérieur, explique Mme Husari.

Les champs sont des îlots de production qui peuvent survivre en autosuffisance. De nombreuses raffineries se trouvent dans le nord, qui n'a pas été touché par la révolte. Et les exportations se font majoritairement par oléoducs et non par la route.

En outre, le ministère du Pétrole a des réserves pour alimenter la consommation locale et les forces de l'ordre ont mené plusieurs dispersions meurtrières aux portes des installations pétrolières ou des ports.

Enfin, "les employés du secteur pétrolier sont les fonctionnaires les mieux payés d'Irak", et ils sont moins réactifs aux appels à la grève, suivis par les enseignants ou encore les ingénieurs, note Ruba Husari.

Quels risques aujourd'hui ?

Les fermetures temporaires du port de Khor al-Zoubeir n'ont pas excédé deux ou trois jours jusqu'ici. Des interruptions plus longues seraient "problématiques", notamment car les capacités de stockage sont limitées, juge Mme Husari.

L'Irak qui ne produit qu'une faible part de carburants raffinés pourrait aussi subir des pénuries ou une flambée des prix à la pompe.

Le vrai danger serait un long blocage devant ou sur le site d'un des grands champs du pays, comme Roumaïla ou Qurna occidental.

"Si la production est arrêtée sur un champ majeur, l'impact sera énorme", prévient l'experte. Mais, nuance-t-elle aussitôt, "on est encore loin" de ce scénario.

Et après ?

L'or noir est l'unique ressource en devises de l'Irak et représente 90% de ses recettes. Un tarissement de son flot serait un coup dur pour le gouvernement surendetté mais aussi pour l'économie nationale qui n'a jusqu'ici pas été touchée par les manifestations.

Au niveau mondial, "une baisse forte --et longue-- des exportations irakiennes aurait un réel impact sur les prix", ajoute Noam Raydan, experte de ClipperData, qui suit les mouvements des pétroliers.

Bagdad --qui historiquement n'a cessé de dépasser les quotas de l'Opep-- assure qu'elle réduira sa production, comme l'a décidé l'organisation pour pousser les prix à la hausse après une chute de 40% entre 2014 et 2019.

L'objectif initial était de baisser la production de 1,2 million de barils par jour à partir de janvier 2019 et l'Opep doit discuter de réductions supérieures les 5 et 6 décembre à Vienne, indique M. Ghadbane.

"Le bon sens est de maintenir cette baisse et de réduire les exportations, peut-être de 400.000 barils par jour", assure-t-il. "Et l'Irak y est engagé".
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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 06 janv. 2020, 09:05

Après la mort de Soleimani, l'Irak veut le retrait des troupes étrangères dans le pays

REUTERS•06/01/2020

Le parlement irakien a adopté dimanche une résolution demandant au gouvernement de mettre fin à la présence de troupes étrangères dans le pays, alors que l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani, ordonné par les Etats-Unis, fait craindre un embrasement entre Washington et Téhéran.

Qassem Soleimani, le plus éminent responsable militaire iranien et fer de lance de l'influence militaire de l'Iran au Moyen-Orient, a été tué vendredi dans une frappe américaine à l'aéroport de Bagdad en Irak.

Le corps du commandant de la force Al Qods est arrivé dimanche en Iran, accueilli par une foule de personnes en deuil.

Alors que les Etats-Unis et l'Iran se sont menacés de riposter en cas d'attaques, les dirigeants européens ont exhorté toutes les parties à agir avec retenue et responsabilité.

"Le gouvernement s'engage à retirer sa demande d'assistance de la part de la coalition internationale combattant l'État islamique en raison de la fin des opérations militaires en Irak et de la victoire", peut-on lire dans la résolution du parlement irakien.

A la différence des lois, les résolutions du parlement ne sont pas contraignantes pour le gouvernement, mais le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi avait auparavant appelé le parlement à mettre fin à la présence de troupes étrangères.

Les Etats-Unis se sont dit déçus par le vote du parlement irakien réclamant le départ de toutes les forces étrangères d'Irak.

"Alors que nous attendons des clarifications supplémentaires sur la nature juridique et l'impact de la résolution adoptée aujourd'hui, nous exhortons fortement les dirigeants irakiens à reconsidérer l'importance de la relation économique et sécuritaire actuelle entre nos deux pays et de la présence continue de la coalition internationale pour vaincre (l'organisation Etat islamique)", déclare Morgan Ortagus, porte-parole du département d'Etat, dans un communiqué.
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