L'Irak

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Message par energy_isere » 02 janv. 2018, 20:47

Pétrole: l'Irak enregistre en décembre un pic de ses exportations

AFP parue le 02 janv. 2018

L'Irak a exporté en décembre 109,6 millions de barils de pétrole, un record sur l'ensemble de l'année 2017, selon les chiffres du ministère du Pétrole publiés mardi.

Ces exportations ont également généré les plus importants revenus de l'année, avec près de 6,5 milliards de dollars au prix de 59,3 dollars le baril, a indiqué le ministère dans un communiqué. Ce cours est également le plus élevé de l'année.

Les exportations les plus faibles de l'année ont été enregistrées en février, avec 91,6 millions de barils exportés générant des recettes de 4,5 milliards de dollars.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, dont la Russie, ont décidé le 1er décembre de prolonger jusqu'à fin 2018 le plafonnement de leur production de pétrole destiné à stabiliser les cours sur les marchés mondiaux.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ons-180102

soit une exportation moyenne de 3.53 millions de b/j en dec.

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Message par energy_isere » 16 janv. 2018, 21:56

Itochu reprend les 20% de Shell dans West Qurna 1 en Irak

Publié le 15/01/2018 Infos Reuters DUBAÏ

Royal Dutch Shell a conclu avec le japonais Itochu un accord en vue de lui céder ses 20% dans le gisement pétrolier West Qurna 1 en Irak, a annoncé lundi un porte-parole de la compagnie anglo-néerlandaise.

"Itochu et Shell sont parvenus à un accord sur la vente des intérêts de Shell dans le gisement pétrolier de West Qurna 1 et s'emploient maintenant à obtenir toutes les autorisations nécessaires du gouvernement irakien", a dit le porte-parole, en ajoutant que les détails financiers de la transaction resteraient confidentiels.

Le champ de West Qurna 1, exploité par Exxon Mobil, produit actuellement environ 405.000 barils par jour.

Ce retrait fait suite à la décision de Shell, annoncée en septembre, de céder ses parts du gisement Majnoun à la compagnie nationale irakienne Basra Oil Co. d'ici fin juin 2018.
https://www.usinenouvelle.com/article/i ... ak.N638163

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Message par energy_isere » 20 janv. 2018, 20:50

Pétrole: l'Irak signe avec BP pour développer les champs de Kirkouk

AFP le 18 janv. 2018

L'Irak a signé jeudi un contrat avec le géant pétrolier britannique BP pour développer la production de pétrole, que Bagdad dit vouloir plus que doubler, dans la riche province septentrionale de Kirkouk.

Cet accord, signé au de siège la Northern Oil Company à Kirkouk au nord de Bagdad, par le ministre irakien du Pétrole Jabbar al-Louaïbi et le représentant de BP Michael Townshend, vise "à augmenter la production de 750 000 barils par jour", a indiqué le ministère. Actuellement, la capacité totale de production dans la province de Kirkouk est de 420 000 barils par jour (b/j), selon Bagdad. Mais seulement 120 000 b/j sont effectivement produits et les exportations sont à l'arrêt.

En 2014, dans le chaos créé par la percée du groupe jihadiste Etat islamique (EI), les forces de la région autonome du Kurdistan irakien s'étaient emparés des champs et de l'ensemble des installations pétrolières de Kirkouk après avoir raccordé un oléoduc vers la Turquie, pour court-circuiter les exportations irakiennes.

L'oléoduc tenu par le pouvoir central à Bagdad était alors déjà hors d'usage. Un plan a été lancé en octobre pour le remettre en état, mais les experts estiment que cela pourrait prendre jusqu'à deux ans. Les forces irakiennes ont réussi à reprendre en octobre 2017 la région et les champs pétroliers de Kirkouk aux forces kurdes. M. Louaïbi a indiqué qu'il irait "bientôt en Turquie pour étudier les moyens de parvenir à un accord sur l'oléoduc reliant Kirkouk au port turc de Ceyhan".

Son ministère avait signé un contrat de consultant avec BP en 2013 pour étudier les réserves et trouver les moyens de développer le champ de Baba Gargar, le plus vieux d'Irak -dont l'exploitation remonte à 1927-, et celui de Havana, dans la province de Kirkouk. BP avait établi une base dans la région pour effectuer cette tâche mais avait dû cesser son travail lorsque les combattants kurdes (peshmergas) s'étaient emparés des champs. En décembre, alors qu'il annonçait la "victoire" sur l'EI, l'Irak a enregistré un pic des exportations de pétrole.

Deuxième producteur de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Irak a exporté en décembre 109,6 millions de barils, un record sur l'ensemble de l'année 2017, selon les chiffres du ministère du Pétrole. Ces exportations ont également généré les plus importants revenus de l'année, avec près de 6,5 milliards de dollars, au prix de 59,3 dollars le baril.
https://www.connaissancedesenergies.org ... k-180118-0

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Message par Raminagrobis » 20 janv. 2018, 23:06

lien étonnant

On lit ici
Dutch Shell has developed the Iraqi stretch of the reservoir, known as Majnoon oil field in the southern city of Basra. Majnoon came into production in 2014.
Selon eux Majnoon et Azadegan seraient le même gisement, s'étendant de part et d'autre de la frontière. Pourtant on trouve des cartes qui les montre très proches mais non communiquants. Curieux.

La question est importante, car ce sont de très gros gisements.
Toujours moins.

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Message par energy_isere » 21 janv. 2018, 11:46

Raminagrobis a écrit :
20 janv. 2018, 23:06

Selon eux Majnoon et Azadegan seraient le même gisement, s'étendant de part et d'autre de la frontière. Pourtant on trouve des cartes qui les montre très proches mais non communiquants. Curieux.

La question est importante, car ce sont de très gros gisements.
voila la carte dans un lien de fin 2017 :

Image
......Azadegan (Iran), which is estimated to have up to 42 billion barrels of oil in place and is considered Iran’s biggest onshore field, currently produces less than 50,000 bpd, but Iran hopes to increase production volumes to between 300,000 bpd and 320,000 bpd, according to Platts.
source : http://en.otaghiranonline.ir/news/1426

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Message par energy_isere » 27 janv. 2018, 20:12

L'Irak va signer avec l'Américain Orion pour exploiter du gaz dans le sud pétrolier

AFP parue le 21 janv. 2018

L'Irak va signer lundi un protocole d'accord avec la compagnie américaine Orion Gas Processors pour exploiter le gaz du champ pétrolier de Ben Omar, dans le sud du pays, a indiqué le ministère du Pétrole irakien.

Ce champ, situé dans la province de Bassora, riche en hydrocarbures, produit 40 000 barils de pétrole par jour. Seule une petite partie du gaz associé y est actuellement exploitée - 25 millions de pieds cube par jour -, alors que l'Irak peine à assurer la fourniture en électricité de ses 35 millions d'habitants.

Le champ de Ben Omar et ses réserves en pétrole fait l'objet de négociations avec d'autres compagnies, notamment chinoises ainsi que l'Américain Exxon, rappelle l'experte du pétrole irakien Ruba Husari. "Ces négociations pour développer le champ et les infrastructures du sud continuent, mais le ministère pense que c'est très lent alors qu'il cherche à bénéficier du gaz pour l'électricité le plus tôt possible", explique-t-elle encore à l'AFP. En décembre, alors qu'il annonçait la "victoire" sur le groupe jihadiste Etat islamique (EI), l'Irak a enregistré un pic des exportations de pétrole.

Deuxième producteur de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l'Irak a exporté en décembre 109,6 millions de barils, un record sur l'ensemble de l'année 2017, selon les chiffres du ministère du Pétrole. Ces exportations ont également généré les plus importants revenus de l'année, avec près de 6,5 milliards de dollars, au prix de 59,3 dollars le baril.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ier-180121

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Message par moinsdewatt » 10 févr. 2018, 20:04

Irak: construction d'une nouvelle raffinerie à Kirkouk (ministère)

AFP parue le 08 févr. 2018

Le ministère irakien du pétrole a annoncé jeudi avoir signé un contrat pour la construction d'une raffinerie pouvant produire 70.000 barils de pétrole par jour (b/j) pour la province de Kirkouk et des environs.

Dans un communiqué, il précise que l'accord a été conclu avec la société kurde irakienne Rania International. Le propriétaire de cette compagnie Jalal Hajj Ahmad a indiqué "que la raffinerie sera construite conformément aux critères en vigueur internationalement".

Une autre raffinerie est déjà en fonction dans cette province du centre-nord qui produit 53.000 b/j de produits pétroliers.

"Ce projet fait partie d'un plan du ministère pour assurer les besoins intérieurs du pays en produits raffinés", a indiqué le ministère.

L'Irak a l'intention de tripler ses capacités de raffinage d'ici 2021 et de passer de 500.000 à 1,5 million de b/j. Le pays dépense chaque année 2 milliards de dollars pour importer des produits pétroliers, avait affirmé récemment le vice-ministre du Pétrole Fayyad al-Nima.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ere-180208

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Message par energy_isere » 17 févr. 2018, 12:39

L'Irak obtient 30 milliards de dollars d'engagements pour sa reconstruction

AFP parue le 14 févr. 2018

Les alliés de l'Irak se sont engagés mercredi, au dernier jour d'une conférence internationale à Koweït, à mobiliser 30 milliards de dollars pour reconstruire ce pays ravagé par trois ans d'une guerre dévastatrice contre le groupe Etat islamique (EI).

Si le pays hôte a exprimé sa satisfaction au terme de ces trois jours de conférence, ce montant reste toutefois éloigné des besoins, chiffrés par Bagdad à 88 milliards de dollars lors de la journée d'ouverture.

"L'engagement de la communauté internationale envers l'Irak a été clair" avec un montant total de 30 milliards de dollars, soit 20,3 milliards d'euros, s'est de son côté félicité devant la presse cheikh Sabah al-Khaled Al-Sabah, le chef de la diplomatie du Koweït.

Cet engagement a été illustré, selon lui, par la participation à cette conférence de 76 pays, 51 organismes d'aide internationale, 107 associations et fondations et 1.850 hommes d'affaires. "On espérait un montant plus important", a nuancé auprès de l'AFP le ministre irakien des Affaires étrangères, Ibrahim al-Jaafarin. "Ce n'est pas une déception mais le résultat est en deça des attentes", a-t-il dit. Sur la somme de 88 milliards, 22 milliards de dollars représentent des besoins à court terme, avaient souligné les responsables irakiens en ouverture, lundi.

................
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-180214

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Message par energy_isere » 17 févr. 2018, 12:48

L'Irak veut augmenter ses capacités de production de pétrole et gaz

AFP parue le 13 févr. 2018

L'Irak, pays membre de l'Opep, prévoit de porter sa capacité de production de pétrole à sept millions de barils par jour (Mb/j) d'ici 2022 et d'augmenter également sa production de gaz naturel, a déclaré mardi son ministre du Pétrole.

Ravagé par une succession de guerre, l'Irak a estimé lundi avoir besoin de près de 90 milliards de dollars (73 milliards d'euros) pour la reconstruction du pays. Le pétrole est une de ses principales ressources.

Actuellement, le pays dispose d'une capacité de production de cinq millions de barils par jour. Il ne produit toutefois que 4,7 millions de barils quotidiennement dans le cadre d'un accord de réduction de production de pays pétroliers Opep et non Opep afin de soutenir les cours de l'or noir.

"Notre objectif est d'atteindre sept millions de barils par jour d'ici 2022", a déclaré le ministre du Pétrole Jabbar al-Louaïbi, au cours d'une conférence sur la reconstruction de l'Irak organisée à Koweït. Il a donné cette précision lors de la présentation de projets pétroliers et gaziers à des investisseurs étrangers.

M. Louaïbi a indiqué que son pays avait des réserves prouvées de pétrole brut de 145 milliards de barils, en affirmant que ce chiffre passera à environ 250 milliards de barils en cas d'investissements adéquats. Il a également souligné que son pays prévoit de porter sa production de gaz naturel à sept milliards de pieds cubes par jour d'ici 2021, contre 2,7 milliards de pieds cubes actuellement.

Le ministre a appelé les investisseurs étrangers à saisir d'énormes opportunités d'investissement dans le secteur pétrolier et gazier où une douzaine de milliards de dollars sont nécessaires immédiatement, conformément au plan de reconstruction irakien. L'Irak est le deuxième membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en termes de production et d'exportation de pétrole brut.

Selon M. Louaïbi, les attaques du groupe Etat islamique (EI) ont réduit la capacité de raffinage à 450 000 barils par jour (b/j) contre 930 000 b/j avant l'offensive de l'EI en 2014. Le pays prévoit, selon lui, de construire d'ici 2021 sept nouvelles raffineries d'une capacité de production de 700 000 b/j.
https://www.connaissancedesenergies.org ... gaz-180213

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Message par energy_isere » 17 févr. 2018, 14:05

L'Irak propose à BP de procéder à une étude des champs pétroliers de Kirkouk

AFP parue le 11 févr. 2018

L'Irak a proposé à la compagnie britannique BP d'étudier les réserves des champs de pétrole de la province septentrionale de Kirkouk afin de permettre à l'Irak d'optimiser sa production, a affirmé dimanche à l'AFP le ministre du Pétrole Jabbar al-Louaïbi.

L'Irak a proposé à la compagnie britannique BP d'étudier les réserves des champs de pétrole de la province septentrionale de Kirkouk afin de permettre à l'Irak d'optimiser sa production, a affirmé dimanche à l'AFP le ministre du Pétrole Jabbar al-Louaïbi.

Les forces irakiennes ont repris en octobre aux autorités du Kurdistan irakien (nord) les champs de pétrole dont les Kurdes s'étaient emparés ces dernières années dans la région disputée de Kirkouk, frontalière de la région autonome. "Le PDG de BP doit venir cette semaine à Kirkouk et j'ai proposé que (la compagnie) élargisse son étude technique à tous les champs de (la province) de Kirkouk (...) Ils étudient ma proposition", a-t-il dit lors d'un entretien à l'AFP.

BP est la plus grande compagnie pétrolière en Irak avec l'exploitation du champ de Roumaïla (sud) qui produit 1,5 million de barils par jour (Mb/j), soit 30% de la production journalière du pays. Concernant la région de Kirkouk, le ministère du Pétrole avait signé en 2014 un contrat avec BP pour étudier les réserves et trouver les moyens de développer le champ de Baba Gargar, le plus vieux d'Irak, et celui de Havana.

« Nouveau contrat »

"Tout avait été gelé mais nous avons signé un nouveau contrat en janvier avec BP", a-t-il dit. Le contrat avait été gelé en raison du chaos créé par la percée du groupe jihadiste État islamique (EI), dont les forces du Kurdistan irakien avaient profité pour s'emparer de l'ensemble des installations pétrolières de Kirkouk.

Les cinq champs pétroliers de Bab Gargar, Havana, Bay Hassan, Jambour et Khabbaz ont une capacité de production d'environ 470 000 b/j mais fonctionnent au ralenti faute de pouvoir exporter leur production car l'oléoduc reliant Kirkouk au terminal de Ceyhan, en Turquie, est hors service.

A ce propos, le ministre a indiqué que la construction d'un nouvel oléoduc reliant ces champs pétroliers à la Turquie, long de 350 km et d'une capacité de plus d'un million de barils par jour, devrait "être terminé d'ici un an ou un an et quelque". En attendant, a-t-il dit, 30 à 60 000 b/j du pétrole de ces champs seront acheminés par la route vers des raffineries en Iran "car les Iraniens rencontrent de nombreuses difficultés logistiques pour acheminer leur pétrole se trouvant au sud du pays". En échange, "nous (...) recevrons la quantité équivalente vers notre port du Sud (Bassora)", a-t-il expliqué.

Discussions avec les Kurdes

Le ministre a en outre fait état de discussions avec les autorités kurdes, auxquelles Bagdad s'était frontalement opposé en septembre à cause d'un référendum d'indépendance organisé au Kurdistan irakien. "Pour le reste (de la production de Kirkouk), nous sommes en discussion avec les Turcs et les autorités kurdes et nous espérons arriver à un accord dans l'avenir proche", a-t-il dit. "Ainsi, nous pourrions reprendre nos exportations (vers la Turquie) en utilisant l'oléoduc du KRG (Gouvernement autonome kurde). Nous sommes arrivés à une sorte d'entente" avec les Kurdes, a-t-il avancé.

Fin 2013, le Kurdistan irakien avaient court-circuité l'oléoduc irakien qui acheminait le brut depuis Kirkouk vers la Turquie en connectant un oléoduc parallèle. Les forces irakiennes ont récupéré en octobre tous les champs pétroliers de Kirkouk à l'exception de celui de Khormala, encore aux mains des Kurdes. Interrogé à ce sujet, le ministre s'est montré intraitable. "En 2008-2009, le ministère kurde des Ressources s'en est emparé mais ce champ appartient au ministère du Pétrole", a-t-il dit.

Interrogé sur l'exploitation du gaz associé au pétrole, il a affirmé que son pays ne capturait que 1 750 millions de pieds cubes alors qu'il en produit 2 600 millions. "Notre objectif est de capturer la totalité ce gaz en 2021". En outre, a-t-il expliqué, la capacité de raffinage en Irak est de 600 000 b/j, et le plan, c'est d'arriver à 1,5 million de b/j. "Notre consommation est aujourd'hui de 700 000 b/j et en 2023 elle devrait atteindre 1,2 Mb/j", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les prix du pétrole, il a souligné que "le marché ne sera pas stabilisé à 100% mais atteindra à la fin de l'année un haut pourcentage de stabilisation (...) En tout cas, l'Irak applique totalement le gel de la production décidé par l'Opep", a-t-il assuré.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ouk-180211

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Message par energy_isere » 24 févr. 2018, 13:41

A quoi bon reconstruire l'Irak ?

14 février 2018 franceInter

30 milliards de dollars, c’est la somme récoltée aujourd’hui à l’issue de 3 jours de conférence à Koweït, en vue de reconstruire l’Irak. Après 15 années de guerre quasi ininterrompue, ça parait indispensable, mais à quoi bon reconstruire l'Irak maintenant ? C'est le "monde à l'envers" d'aujourd'hui ?

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais souvent, on est plus efficace à détruire qu’à construire !

Sur le principe, évidemment qu’il faut reconstruire l’Irak ! Depuis le début de l’intervention américano-britannique en 2003, le chaos n’a pas cessé. Du coup, le chantier est colossal.

Vous voulez des exemples ? Il y en a à la pelle !

Dans certaines parties de Bagdad, la capitale, il n’y a ni eau, ni égouts, ni électricité.

En l’absence d’Etat central, les seuls quartiers à fonctionner correctement sont ceux contrôlés par des milices ou des gangs. A Mossoul, au Nord, il n’y a plus d’aéroport. A Ramadi, à l’Ouest de Bagdad, les rues restent truffées de mine.

Les chemins de fer n’existent plus, seule la liaison entre Bagdad et Samarra vient de rouvrir.

Les hôpitaux sont en déshérence. Plusieurs raffineries de pétrole sont hors service.

Et des centaines de milliers de maisons individuelles sont détruites. On se résume, ce ne sont pas les chantiers qui manquent !

Pendant ces 3 jours de conférence sur la reconstruction à Koweït, des dizaines de pays et près de 2000 entreprises étaient représentés. Et Bagdad espérait récolter 90 milliards de dollars.

Résultat : 30 milliards. Pas besoin d’être fort en maths pour comprendre, c’est 3 fois moins qu’espéré.

Une instabilité politique persistante

ourquoi tout le monde hésite ?

Alors, il y a d’un côté les Etats et de l’autre les entreprises. Commençons par les Etats.

Déjà, on parle de 30 milliards, mais en fait c’est moins. Exemple : le plus gros donateur c’est la Grande-Bretagne avec 10 milliards. Mais en fait c’est 1 milliard par an sur 10 ans, et avec des conditions à la clé.

Les puissants voisins, saoudiens, qataris, donnent modestement 1 milliard.

Les Etats-Unis ne donnent rien (pourtant ce n’est pas faute que leurs troupes aient mitraillé dans le secteur) et la France a du mal à chiffrer précisément son aide.

En fait, les Etats hésitent pour deux raisons.

1. Ils ont d’autres chats à fouetter : l’Arabie Saoudite est accaparée par sa guerre au Yémen, les Etats-Unis veulent se redéployer en Afghanistan, etc.

2. La situation politique en Irak n’est pas stabilisée.

D’accord, il y a, grosso modo, une victoire militaire contre le groupe Etat Islamique, mais c’est tout. Pour le reste, l’Irak est toujours dans le chaos politique, avec une minorité sunnite marginalisée par la majorité chiite. Et tant que la situation politique est instable, l’argent de la reconstruction risque d’alimenter les luttes confessionnelles.

Vous savez ce que disent les Bagdadis ? Ils disent « les brigands nous pillent au nom de la religion ».

Corruption et insécurité

Les entreprises, elles, sentent bien qu’il y a de l’argent à faire. On est dans un pays avec une élite qui en a plein les poches et une manne pétrolière conséquente.

En France par exemple, des sociétés comme Thalès, Total, Alstom, Veolia, Lafarge, peuvent évidemment y trouver des marchés.

Le problème, c’est que les risques sont multiples.

La corruption généralisée d’abord, on estime qu’elle avale de l’ordre de la moitié des investissements dans le pays. La moitié !

La sécurité ensuite : il reste ici et là des poches tenues par le groupe Etat Islamique. Et plus encore il y a les milices religieuses, près d’une centaine dans le pays.

Et puis il y a le manque de personnel qualifié : de nombreux cadres ont fui et se sont réfugiés chez les voisins, dans le Golfe Persique en particulier.

Sans compter que l’intérêt des entreprises privées n’est pas toujours de répondre aux besoins de services publics, écoles, hôpitaux ou adductions d’eau.

Tout cela, disons-le, rend pessimiste.

D’autant qu’il y a un précédent. C’est l’Afghanistan.

Entre 2002 et 2012, il y a eu 6 conférences internationales sur la reconstruction de l’Afghanistan. A chaque fois, on a eu droit à de beaux engagements financiers.

Regardez, je vous ai apporté cet article d’archives : 2008 conférence à Paris, ram dam et roulement de tambours, 20 milliards pour l’Afghanistan !!

10 ans après, vous avez eu où nous en sommes en Afghanistan ? Le chaos total.

Et bien on peut craindre la même chose pour l’Irak. Que l’argent disparaisse comme dans le tonneau des Danaïdes. Et que du coup, les mêmes causes (pauvreté et confessionnalisme) produisent les mêmes effets : violence et terrorisme.

Donc non, désolé, ça ne rend pas optimiste
https://www.franceinter.fr/emissions/la ... vrier-2018

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 17 mars 2018, 12:16

Production de pétrole de l' Irak, mensuel

Image

source : http://peakoilbarrel.com/opec-february- ... more-18943

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Message par energy_isere » 24 mars 2018, 14:04

Shell va céder ses parts dans West Qurna 1 au Japonais Itochu pour $406 million de $ .
Shell To Sell West Qurna 1 Oilfield Stake To Japan's Itochu For $406MM

by Reuters|Friday, March 23, 201

Oil major Royal Dutch Shell on Friday agreed to sell its entire stake in Iraq's West Qurna 1 oilfield to Japan's Itochu Corp for $406 million.

The deal comes shortly after the Anglo-Dutch company agreed to exit the Majnoon oilfield, one of the largest fields in OPEC member Iraq, and hand over its operation to state-run Basra Oil Co (BOC) by end-June.

Shell EP Middle East Holdings B.V. will sell the entire share capital of Shell Iraq B.V. (SIBV), which holds a 19.6 percent stake in the oilfield to a unit of Itochu, the Anglo Dutch company said.

As part of the deal, Itochu will also assume debt of $144 million.

The oil major has received the necessary regulatory consent, and was expected to complete the sale soon, with an effective date of Dec. 31, 2015, Shell said.

A senior Iraqi oil official had told Reuters in January that Iraq had approved the sale.

The West Qurna 1 oilfield, operated by Exxon Mobil Corp, produces around 405,000 barrels per day.
https://www.rigzone.com/news/wire/shell ... 6-article/

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 02 avr. 2018, 13:07

Des enchères pétrolières en Irak le 15 Avril.
ExxonMobil, Total Join Majors Interested in Iraq April 15 Oil Auction

by BloombergKadhim Ajrash March 29, 2018


Exxon Mobil Corp., Total SA and Lukoil PJSC are among international companies interested to win rights to develop 11 oil and gas border fields as OPEC’s number two producer continues to build production capacity.

Iraq plans to hold a bidding round on April 15 and award service contracts the same day for companies to develop 11 onshore and offshore fields along the borders with Iran and Kuwait, Abdul Mahdy Al-Ameedi, the Oil Ministry’s director-general for upstream oil contracts, said Thursday at an event in Baghdad to show details of the fields to the companies.

The 16 companies that expressed interest also include Chevron Corp., Eni SpA, Gazprom PJSC., Zarubezhneft OAO, Petroliam Nasional Bhd., Oil & Natural Gas Corp., Cnooc Ltd., Geo-Jade Petroleum Corp., China ZhenHua Oil Co., United Energy Group Ltd., Dana Gas PJSC, Crescent Petroleum Co. and Dragon Oil Plc, according to an Oil Ministry document distributed on Thursday.

Iraq has been ramping up crude production and exports over the last few years as the country overcomes decades of conflict and sanctions. The country has become the second-biggest producer in the Organization of Petroleum Exporting Countries, though it’s now bound by the group’s agreement with other major producers to keep limits on their output to reduce global inventories. Iraq produced 4.36 million barrels of crude a day in March.

Iraq plans to develop three blocks along the border with Kuwait, which are Khidr Al-Maa, Jabal Sinam and al-Fao, Oil Ministry spokesman Asim Jihad said by phone. It will also auction rights for seven areas at the border with Iran, which are Sindibad, Huwaiza, Shahabi, Zerbatia, Naftkhana, Injana and Khashm Ahmar, and Klabat wa Gumar. Also on offer is the offshore Al-Khaleej Al-Arabi block in the nation’s waters on the Persian Gulf, he said.
https://www.rigzone.com/news/wire/exxon ... 8-article/

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Re: L'Irak

Message par energy_isere » 28 avr. 2018, 13:47

L'Irak autorise l'exploration pétrolière près des frontières avec l'Iran et le Koweït

AFP parue le 26 avr. 2018

Le ministère irakien du Pétrole a accordé jeudi trois permis d'exploration pétrolière près de sa frontière avec l'Iran, pour la première fois depuis 50 ans, et un autre près de celle avec le Koweït, qui sont revenus à des sociétés chinoises et émiratie.

L'Irak a été en guerre avec l'Iran de 1980 à 1988 et avec le Koweït en 1990. "Après des décennies de guerre et de négligence, nous avons décidé d'accélérer les investissements sur les champs aux frontières, (qui vont) contribuer à améliorer notre économie", a affirmé le ministre du Pétrole Jabbar al-Luaibi. "Il n'est pas logique de laisser ces régions sans investissement et sans développement".

La compagnie chinoise Geo-Jade s'est ainsi vu octroyer deux blocs d'exploration pétrolière près de la frontière avec l'Iran: Naft Khana (province de Diyala) et Houwaiza (province de Missane). Selon le système de partage des profits mis en place, elle touchera respectivement 14,67% et 13,75% des bénéfices de l'exploitation éventuelle de ces blocs.

Une autre compagnie chinoise, United Energy Group, s'occupera de l'exploration du bloc Sinbad (province de Bassora), proche de la frontière avec l'Iran. Elle empochera 4,55% des bénéfices. La compagnie émiratie Crescent Petroleum s'est par ailleurs vu décerner le permis d'exploration du bloc Khider Mai, près de la frontière avec le Koweït, et recevra 13,75% des bénéfices.

Le ministère irakien du Pétrole a en outre accordé à cette compagnie émiratie les droits d'exploitation de quatre champs gaziers, tous dans la province de Diyala: Gilabat et Qumar, pour lesquels elle recevra 9,21% des profits, ainsi que Khashim al-Ahmar et Injana, pour lesquels elle touchera 19,99% des profits.

Lors d'appels d'offres en 2010, les compagnies étrangères auxquelles les champs les plus importants avaient été accordés étaient rémunérées au baril, un système globalement moins avantageux pour elles que le partage des profits.

Dans les faits, le gouvernement s'accorde 25% en royalties. Sont ensuite déduits les coûts d'exploitation et le reste est alors partagé entre l'Etat et les compagnies selon le pourcentage décidé dans les contrats d'attribution. La compagnie étrangères doit ensuite acquitter 35% de taxe sur sa part des profits.
https://www.connaissancedesenergies.org ... eit-180426

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