La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 17 mars 2018, 12:50

Chine: Xi Jinping réélu pour cinq ans

Par Le Figaro.fr avec AFP le 17/03/2018

Le président chinois Xi Jinping a affiché sa puissance samedi en étant réélu à l'unanimité par le parlement pour un nouveau mandat de cinq ans, tout en faisant nommer à ses côtés un proche allié au poste de vice-président. Le poing droit levé, Xi Jinping, 64 ans, a juré de respecter la constitution lors d'une cérémonie inédite organisée dans le cadre grandiose du Palais du peuple à Pékin.

"Je jure (...) de travailler à l'édification d'un grand pays socialiste et moderne", a-t-il déclaré devant les députés, la main gauche sur la constitution, qu'il a pris soin de faire modifier il y a moins d'une semaine afin de pouvoir enchaîner les mandats sans limite de temps.

Pas un seul des 2970 députés présents n'a osé voter contre le président sortant ni même s'abstenir. Xi Jinping, qui était seul candidat, fait encore mieux que lors de sa première élection en 2013, lorsqu'un député avait voté contre lui et que trois autres s'étaient abstenus, soit un taux d'approbation de "seulement" 99,86%.

Lutte acharnée contre les pots-de-vin
.......................
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/ ... nq-ans.php

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 30 avr. 2018, 13:12

La domination grandissante de la Chine en Asie du Sud-Est

Par Journaliste Figaro Alexis Feertchak Mis à jour le 30/04/2018

Image

La marine chinoise a procédé, le 12 avril, à la plus grande parade de son histoire, suivie, la semaine suivante, par des exercices navals à tirs réels, notamment dans le détroit de Taïwan, à quelques encablures de cette île souveraine, mais dont Pékin considère qu'elle est partie intégrante de son territoire.

Ce conflit larvé, qui dure depuis plus d'un demi-siècle, n'est pas le seul lieu de tensions aux abords de la Chine. Plus à l'Ouest, la présence de Pékin s'accroît parmi les îles de la mer de Chine méridionale, revendiquées par d'autres États frontaliers. À l'est de Taïwan, c'est en mer de Chine orientale qu'un différend oppose Pékin au Japon à propos des îles Senkaku.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... ud-est.php

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 01 mai 2018, 12:08

La Chine retourne la République Dominicaine :
La République dominicaine se rapproche de Pékin, et rompt avec Taïwan
L’île des Caraïbes a accepté de reconnaître « qu’il n’y a qu’une seule Chine », isolant un peu plus Taïwan. Taipei accuse Pékin d’utiliser « la diplomatie du dollar ».


Le Monde | 01.05.2018

La République dominicaine a décidé de mettre fin à ses relations diplomatiques avec Taïwan et d’en établir avec la Chine, a annoncé lundi 30 avril au soir le gouvernement de l’île des Caraïbes. Dans un communiqué, l’exécutif se dit convaincu « que cette décision sera extraordinairement positive pour l’avenir de [la République dominicaine] ».
« La République dominicaine reconnaît qu’il n’y a qu’une seule Chine dans le monde et que Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois. »

L’accord « apportera beaucoup pour le développement de la République dominicaine », a assuré le ministre chinois Wang Yi lors d’une cérémonie pendant laquelle ont retenti les hymnes des deux pays. « Cela donnera un nouvel élan aux relations entre la Chine et l’Amérique latine. » L’accord se concrétisera notamment par le remplacement des ambassadeurs « dans un avenir très proche ».

L’accord a été formalisé à Pékin, où le ministre des affaires étrangères dominicain, Miguel Vargas, était en visite lundi. Après la signature de cet accord, le gouvernement du président Danilo Medina a informé Taïwan de « la rupture des relations diplomatiques maintenues jusqu’à présent ».

Un « changement de cap »

La République dominicaine a remercié Taipei pour sa coopération au fil des ans, qui a permis la réalisation de nombreux programmes. Mais « l’histoire et la réalité socio-économique nous obligent maintenant à changer de cap. Notre gouvernement est confiant que la nouvelle situation résultant de cette décision sera gérée de la manière la plus constructive et la plus harmonieuse possible », ajoute le communiqué.

A Taipei, le ministre des affaires étrangères, Joseph Wu, a déclaré que le gouvernement taïwanais regrettait « profondément » la décision de la République dominicaine et qu’il coupait ses relations diplomatiques avec elle et mettait fin à tous les programmes d’aide et de coopération.

M. Wu a dénoncé la décision de Pékin de recourir à « la diplomatie du dollar pour attirer des alliés diplomatiques de Taïwan », après soixante-dix-sept années d’alliance entre la République dominicaine et son gouvernement (issu de ce qui était la République de Chine en 1941). Or, « la Chine offre des montants énormes que Taïwan ne peut pas égaler », a-t-il fustigé lors d’une conférence de presse, accusant le régime communiste de ne pas tenir ses promesses de développement une fois établies les nouvelles relations.

Taipei ne compte plus désormais que dix-neuf Etats le reconnaissant, parmi lesquels le Vatican, des pays du Pacifique, en Amérique latine (Honduras, Guatemala, Nicaragua…) ou en Afrique (Burkina Faso). Haïti, qui partage l’île d’Hispaniola avec la République dominicaine, reste fidèle à Taïwan. Après Sao Tomé et Principe en 2016, le Panama avait été le dernier pays en date, l’an dernier, à changer de partenaire diplomatique en faveur de la Chine communiste.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/ar ... _3216.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 13 mai 2018, 12:42

Le 1er porte-avions construit par la Chine entame ses essais en mer

AFP / 13 mai 2018 Pékin

Le deuxième porte-avions chinois --le premier construit de façon indépendante par Pékin-- a entamé dimanche ses tout premiers essais en mer, a annoncé la presse d'Etat, à l'heure où Pékin entend muscler sa puissance maritime face aux Etats-Unis.

Connu sous le nom "Type-001A" et mis à flot l'an passé, le navire a quitté un terminal portuaire du nord-est du pays vers 6H45 heure locale (22H45 GMT) pour entamer ses premières manoeuvres en mer, ont annoncé la télévision étatique CCTV et l'agence Chine nouvelle.

Des clichés diffusés par CCTV montraient l'imposant porte-avions s'éloigner d'un quai, puis en mer, escorté par plusieurs bateaux militaires de taille réduite, sous un ciel gris et dans un environnement brumeux.

C'est la première fois que le système de propulsion, la motorisation et le système de navigation du navire seront testés en mer, selon le média d'Etat.

La Chine dispose pour l'instant d'un seul porte-avions opérationnel: le Liaoning. Construit par l'ex-URSS et racheté à l'Ukraine, il a été admis au service actif en 2012. Le second porte-avions chinois doit, lui, rejoindre officiellement les forces navales en 2018.

Ces deux navires sont similaires: ils sont à propulsion classique (et non nucléaire), peuvent embarquer environ une quarantaine d'avions, et sont équipés d'une rampe de lancement en tremplin. Ce système ancien impose de sacrifier des munitions au profit du carburant pour pouvoir décoller.

Mais les spéculations sont vives sur la possible construction d'un troisième porte-avions, qui pourrait bénéficier d'un système de propulsion par catapulte, selon des experts militaires cités par la presse d'Etat.

En clair, cela permettrait aux chasseurs d'embarquer davantage de missiles et d'effectuer des missions plus longues.

L'armée chinoise poursuit ostensiblement sa montée en puissance face aux Etats-Unis, même si ceux-ci disposent encore d'un budget militaire près de trois fois supérieur.

- Ambitions maritimes -

Considéré comme la deuxième force mondiale, Pékin entend, notamment, rivaliser à terme avec la puissante marine américaine (US Navy) dans le Pacifique, via un ambitieux programme aéro-naval de centaines de milliards d'euros.

Et ce à l'heure où le régime communiste affirme avec davantage de fermeté ses prétentions territoriales en mer de Chine méridionale.

La Chine, arguant d'une présence plus ancienne dans la zone, dispute à d'autres pays (Vietnam, Philippines, Malaisie, Bruneï) des îles et îlots, chaque nation en contrôlant plusieurs.

Pékin a fait renforcer des récifs qu'elle y administre afin d'y construire des installations, notamment militaires. Les Etats-Unis ont réagi en envoyant croiser des navires de guerre dans la région.

En mer de Chine orientale, Pékin dispute par ailleurs au Japon les îles Diaoyu, administrées par Tokyo sous le nom de Senkaku.

Avec un seul porte-avions pleinement opérationnel pour l'instant, la Chine reste très loin derrière les Etats-Unis (11), mais se situe au niveau de la Russie, de la France, de l'Inde et du Royaume-Uni, avait indiqué à l'AFP Nick Childs, spécialiste des forces navales au centre de réflexion britannique International Institute for Strategic Studies (IISS).

"Par ailleurs, les porte-avions chinois sont nettement inférieurs en capacité par rapport aux américains", estime Steve Tsang, spécialiste de la défense chinoise à l'Ecole des études orientales et africaines (SOAS) à Londres.

D'après lui, même avec l'ajout d'un troisième porte-avions, l'équilibre des forces entre les deux marines chinoise et américaine n'évoluerait "que dans une proportion marginale".

Pékin doit par ailleurs former suffisamment de pilotes capables de décoller et d'atterrir sur ces navires. Une technique ardue qui nécessitera encore plusieurs années de formation, selon les experts.
https://www.romandie.com/news/Le-1er-po ... 917296.rom

Image

https://fr.sputniknews.com/defense/2018 ... orte-avion

Image

http://www.lalibre.be/actu/internationa ... 0ea6f5a122

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 27 mai 2018, 15:04

Des bombardiers H-6K chinois déployés pour la première fois sur un îlot de la mer de Chine méridionale

opex360 25 mai 2018

Image

...................
D’après l’Asia Maritime Transparency Initiative (AMTI), un centre de recherche basé à Washington, l’îlot utilisé pour les exercices des bombardiers chinois serait celui de Woody Island, dans l’archipel Paracel.
..................
http://www.opex360.com/2018/05/21/bomba ... ridionale/

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 10 août 2018, 14:29

Armement : l'avion hypersonique, le grand bond en avant de la Chine

09/08/2018

Pékin a annoncé un vol d’essai réussi pour un prototype d’avion hypersonique qui serait capable de déjouer tous les systèmes de défense actuels. La Chine n’est pas le seul pays à miser sur les armes hypersoniques.



C’est un exploit à 7334 km/h. L’avion chinois Starry Sky-2 a réussi à atteindre Mach-6 (six fois la vitesse du son) lors d’un vol d’essai réalisé en fin de semaine dernière, a affirmé la presse chinoise lundi 6 août. C’est la deuxième fois que Pékin parvient à propulser un avion à une vitesse hypersonique (au moins cinq fois la vitesse du son) après un premier succès revendiqué en janvier 2014.

Mais cette fois-ci, Starry Sky-2 repose sur une technologie de propulsion particulière, baptisée “waverider” : l'avion chevauche ses propres ondes de choc pour atteindre sa vitesse de pointe, ce qui le rend beaucoup plus maniable. De ce fait, il pourrait se jouer de n’importe quel système de défense actuelle, affirme le South China morning post.
......
http://m.france24.com/fr/20180808-chine ... itesse-son

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 01 sept. 2018, 09:13

"ROUTES DE LA SOIE": LE PIÈGE DE LA DETTE GUETTE LES AMIS DE LA CHINE

Le 01/09/2018

Inondés de prêts chinois, les pays bénéficiaires des chantiers d'infrastructures des "Routes de la soie" lancées par Pékin voient leur endettement s'envoler, au point d'alarmer le FMI et de pousser certains Etats à se rebiffer.

A l'été 2013, le président chinois Xi Jinping lançait son initiative titanesque d'édification de ports, routes et liaisons ferroviaires à travers l'Asie, l'Afrique et l'Europe, à coups de dizaines de milliards de dollars.

Cinq ans plus tard, ces "nouvelles Routes de la soie" concentrent critiques et inquiétudes, Pékin étant accusé d'utiliser sa force de frappe financière pour étendre son influence.

"Ce n'est pas un club chinois", s'est défendu lundi Xi Jinping, célébrant des "coopérations mutuellement bénéfiques".

Mais si le projet associe en théorie quelque 70 pays censés investir de concert, beaucoup des chantiers sont en réalité financés par des institutions chinoises.

En cinq ans, les investissements directs cumulés du géant asiatique dans les pays concernés dépassent 60 milliards de dollars et la valeur des projets signés par des entreprises chinoises atteint plus de 500 milliards, selon Pékin.

Quitte à faire dérailler les pays financièrement vulnérables.

La Malaisie vient d'annuler trois projets, dont une ligne ferroviaire à 20 milliards de dollars, arguant que le pays, perclus d'un endettement de 250 milliards, ne pouvait pas les financer. "Nous ne pourrions pas rembourser", a lancé le Premier ministre Mahathir Mohamad.

C'est le sort du Sri Lanka: après avoir emprunté 1,4 milliard de dollars auprès de Pékin pour aménager un port en eau profonde, l'île s'est vue contrainte fin 2017 de céder le contrôle complet de l'infrastructure... à la Chine pour 99 ans.

- Fardeau financier -

Le Fonds monétaire international (FMI) a tiré la sonnette d'alarme: ces partenariats "peuvent conduire à un accroissement problématique de l'endettement, limitant les autres dépenses quand les frais liés à la dette augmentent (...) Ce n'est pas un repas gratuit", a tancé en avril sa directrice générale Christine Lagarde.

"Mais ces pays empruntaient déjà massivement auparavant auprès d'autres nations", a répliqué lundi Ning Jizhe, vice-président de la puissante agence de planification chinoise (NDRC), vantant les critères d'évaluation "rigoureux" des projets.

Pourtant, le phénomène est endémique: selon le centre de réflexion Center for Global Development, les Routes de la Soie accroissent "significativement" les risques de dévissage de huit pays très endettés: Mongolie, Laos, Maldives, Monténégro, Pakistan, Djibouti, Tadjikistan et Kirghizistan.

Le Pakistan, qui accueille un projet de liaison titanesque de 54 milliards de dollars entre la Chine et le port de Gwadar, est au bord de l'insolvabilité, renforçant l'éventualité d'une aide imminente du FMI.

Le nouveau Premier ministre, Imran Khan, réclame la "transparence" sur des contrats opaques déjà signés qui impliquent habituellement le recours à des matériaux ou employés chinois et des conditions de remboursement léonines.

Engrenage pire encore: la Chine accorde ses prêts en dollars, obligeant le Pakistan à rechercher un excédent commercial élevé pour les rembourser, tandis que ses réserves de changes s'épuisent.

"Souvent, les prêts chinois sont en nature - tracteurs, livraisons de charbon, services d’ingénierie - mais doivent être remboursés en dollars", explique à l'AFP Anne Stevenson-Yang, chercheuse à J Research Capital.
........
https://www.google.fr/amp/s/www.capital ... 5177%3famp

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 04 janv. 2019, 20:29

La Chine fait exploser sa "Mère de toutes les bombes"

Rémi Amalvy Usine Nouvelle le 04/01/2019

Vidéo Via son entreprise publique d'armement Norinco, la Chine a développé et testé fin 2018 sa plus puissante bombe non nucléaire. Rapidement surnommée "Mère de toutes les bombes chinoises" en référence à son équivalente américaine, elle devrait permettre de raser n'importe quel obstacle terrestre, assure l'empire du Milieu.
................

Image
https://www.usinenouvelle.com/article/v ... es.N788904

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 06 janv. 2019, 09:02

La Chine, rivale céleste des Etats-Unis

AFP le 06 janv. 2019

Pendant la Guerre froide, les Etats-Unis avaient les yeux braqués sur les fusées et satellites de l'URSS. Depuis quelques années, ce sont les activités spatiales de la Chine qui préoccupent les stratèges américains.

La Chine, dont le programme spatial est géré par l'Armée populaire de libération (APL), envoie aujourd'hui plus de fusées en orbite que n'importe quel autre pays - 39 l'an dernier, contre 31 américaines, 20 russes et... 8 par l'Europe.

Elle vient de faire alunir un véhicule sur la face cachée de la Lune (une première historique), va construire une station en orbite terrestre dans les années 2020, et veut qu'un "taïkonaute" marche sur la Lune dans la décennie suivante - il serait le premier Homme depuis 1972. Aucun Russe n'y est allé.

Le pays dépense plus que la Russie et le Japon pour ses programmes spatiaux civils et militaires. Le budget chinois, opaque, était estimé à 8,4 milliards de dollars en 2017 par l'OCDE. C'est certes loin derrière les 48 milliards civils et militaires dépensés par les Etats-Unis, dit l'analyste Phil Smith, du cabinet Bryce Tech. Mais bien plus que le budget du programme civil russe, sabré à trois milliards de dollars.
..........
https://www.connaissancedesenergies.org ... nis-190106

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 20 janv. 2019, 18:57

Le 3ieme porte avions Chinois serait en tout début de construction.
China’s Making Bigger Third Aircraft Carrier

Brian Wang | November 27, 2018

A WeChat public account of an official Chinese media said there is a new aircraft carrier that has been built on the berth. This is being interpreted as official confirmation that China is building a third aircraft carrier.

China’s third aircraft carrier will have nearly double the displacement of the Liaoning aircraft carrier. The third carrier may reach 80,000 tons and should have electromagnetic catapult launching of jets.

This would be far closer to the 100,000 to 107,000 tons of the US Gerald Ford super-carrier and Nimitz carrier.

An 80,000-ton aircraft carrier would be larger than the 72,000 ton Queen Elizabeth class carriers that are being built by the UK.
https://www.nextbigfuture.com/2018/11/s ... built.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 29 avr. 2019, 11:51

Toujours plus puissante, la marine chinoise fête ses 70 ans

Publié le 29/04/2019 par Vincent Groizeleau metetmarine.com

Disposant désormais de la seconde flotte mondiale en tonnage, la Chine a célébré la semaine dernière le 70ème anniversaire de la création de la marine de l’Armée Populaire de Libération (APL). Pour l’occasion, le président Xi Jinping a passé en revue le 23 avril, depuis le destroyer Xining (type Lujang III), une imposante armada rassemblée au large de Qingdao pour fêter l’évènement. Il y avait là des dizaines de bâtiments et sous-marins chinois, mais aussi des unités internationales. La France devait initialement y participer avec le Vendémiaire, mais la venue de la frégate de surveillance basée en Nouvelle-Calédonie a été annulée, apparemment suite à son transit début avril par le détroit de Taïwan, contre lequel Pékin a officiellement protesté.

En tout, 32 bâtiments et une quarantaine d’aéronefs de la marine chinoise, ainsi que 18 navires provenant de 13 pays étrangers (dont la nouvelle frégate russe Admiral Gorchkov et la frégate australienne Melbourne) étaient en mer.

Même si la fête a été quelque peu ternie par la météo, un épais brouillard limitant sensiblement la visibilité et donc l’aspect imposant de cette revue navale, l’évènement fut sans conteste une véritable démonstration de la puissance militaire chinoise et de son poids diplomatique. Pas moins de 61 délégations étrangères (il n’y en avait que 29 lors des célébrations organisées en 2009 pour les 60 ans de la marine chinoise), représentant des pays asiatiques, européens, des continents américain et africain, de Russie ainsi que d’Océanie, avaient été conviées à cette parade, doublée de réunions et séminaires de haut niveau, ainsi que de rencontres culturelles et sportives. L’ensemble a duré quatre jours et s’est achevé le 25 avril.

Créée officiellement le 23 avril 1949, la marine de l’APL a, en vingt ans, connu un essor considérable, passant d’une force navale côtière à vocation au mieux régionale, constituée d’unités pour beaucoup de conception ancienne, à une flotte globale puissante et moderne, capable de se déployer sur toutes les mers. Une montée en puissance qui accompagne celle, économique et diplomatique, de la Chine à l’échelle internationale.

Ayant mis en service 350.000 tonnes de nouveaux bâtiments entre 2015 et 2018, soit plus que l’ensemble de la flotte française, la marine chinoise aligne désormais plus de 600 bâtiments de combat pour un tonnage de 1.5 million de tonnes, soit une croissance de plus de 50% depuis 2012. La Chine lance en moyenne un destroyer ou une frégate chaque mois, et un sous-marin tous les trimestres. Elle se dote aussi d’un outil aéronaval puissant avec bientôt un second porte-avions en service et d’autres déjà en construction.
https://www.meretmarine.com/fr/content/ ... ses-70-ans

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 08 mai 2019, 09:33

La construction du 3e porte-avions chinois serait déjà bien avancée
La réalisation d'un porte-avions de conception entièrement chinoise est considérée comme un élément-clé du programme de modernisation de l'armée chinoise.


Reuters le 07/05/2019

La Chine dispose pour le moment d'un bâtiment de conception soviétique et d'un second navire construit sur le même modèle.

Xi Jinping en a fait l'un de ses principaux objectifs. La construction d'un troisième porte-avions chinois, d'une taille supérieure à celle des deux premiers, est bien avancée, selon des images satellites obtenues par un centre de réflexion américain. Ces images, prises en avril et fournies à Reuters par le Center for Strategic and International Studies (CSIS) à Washington, montrent qu'il y a une intense activité au cours des six derniers mois autour d'un bâtiment de grande taille dans le chantier naval de Jiangnan, près de Shanghai.

La Chine n'a pas confirmé qu'elle construisait un troisième porte-avions, malgré des indications en ce sens dans les médias officiels, et toutes les informations au sujet de son programme aéronaval sont classées secret défense. Dans son rapport annuel sur la modernisation de l'armée chinoise, publié la semaine dernière, le Pentagone rapportait que les travaux avaient commencé, mais aucune image du bâtiment n'avait été rendue publique jusqu'à présent.

Une information capitale pour les puissances étrangères
Tous les services de renseignements occidentaux et des pays asiatiques affectés par l'expansionnisme de Pékin cherchent à obtenir des informations sur le futur porte-avions, qui devrait considérablement renforcer la capacité de projection de l'Armée populaire.

La Chine dispose pour le moment d'un bâtiment de conception soviétique, acheté à l'Ukraine en 1998, et d'un second navire construit sur le même modèle, en cours d'essai. Ils ne peuvent embarquer que 25 appareils chacun et le système de catapulte dont ils sont équipés limite les modèles d'avions et l'armement utilisables.

Plus grand que le Charles de Gaulle
La construction d'un porte-avions de conception entièrement chinoise est considérée comme un élément-clé du programme de modernisation de l'armée chinoise piloté par le président Xi Jinping, à l'heure où Pékin conteste de plus en plus ouvertement la supériorité stratégique des États-Unis en Asie.

Les images du CSIS montrent plusieurs sections du navire, surnommé Type 002, qui laissent penser aux experts que celui-ci sera plus grand que le porte-avions français Charles de Gaulle (42 500 tonnes), sans toutefois rivaliser avec les mastodontes américains de 100 000 tonnes. Selon l'un des experts, il apparaît désormais certain que le bateau en cours d'assemblage dans plusieurs hangars de la taille d'un terrain de football et dans un bassin de flottaison sur les rives du fleuve Yangtze est bien un porte-avions de nouvelle génération.

Pour les experts, il est encore trop tôt pour dire s'il s'agira d'un porte-avions à propulsion nucléaire, comme c'est déjà le cas de certains sous-marins chinois, mais il semble acquis que le bâtiment surclassera ceux des pays de la région, Japon et Inde inclus.
https://www.lepoint.fr/monde/la-constru ... 137_24.php

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 17 juin 2019, 23:53

Hong Kong, une rare défaite pour Xi Jinping

AFP 17/06/2019 4

Les manifestations de Hong Kong et la reculade des autorités locales constituent une rare défaite pour le président chinois Xi Jinping, qui pourrait choisir de renforcer à terme l'emprise de son régime sur l'ancienne colonie britannique.
..............
lire : https://www.la-croix.com/Monde/Hong-Kon ... 1301029388

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 24 juil. 2019, 12:33

Pékin veut une armée de pointe, accuse Washington de "saper" la stabilité

AFP•24/07/2019

La Chine a présenté mercredi dans un document ses ambitions de bâtir une armée moderne et avancée technologiquement, tout en accusant les Etats-Unis de saper la stabilité mondiale au moment où la rivalité entre Pékin et Washington s'exacerbe sur de nombreux fronts.
La publication de ce livre blanc de la Défense chinoise donne un rare aperçu des orientations de l'Armée populaire de libération (APL) -- la plus importante au monde avec deux millions de militaires -- et des visées de Pékin.


"La rivalité stratégique au niveau mondial s'accentue", souligne le document, relevant que les Etats-Unis ont ajusté leurs stratégies de sécurité et de défense et pris des "mesures unilatérales".

Washington a "provoqué et intensifié la rivalité entre les principaux pays, augmenté de manière significative (ses) dépenses de défense, réclamé des capacités supplémentaires dans les domaines du nucléaire, de l'espace, de la cyberdéfense et de la défense antimissile, et sapé la stabilité stratégique mondiale".

La publication de ce livre blanc intervient au moment où les relations sont tendues entre Pékin et Washington. Les deux pays se livrent une guerre commerciale depuis 2018 et sont à couteaux tirés sur la mer de Chine méridionale.

La Chine appuie ses vastes prétentions de souveraineté en installant des armements sur des îlots qu'elle contrôle. Les Etats-Unis jugent que ces actions menacent la sécurité dans la région.

L'APL ambitionne de renforcer son arsenal technologique de pointe, soulignant toutefois être "encore loin derrière les principales armées du monde".

La guerre commerciale avec les Etats-Unis pousse Pékin à redoubler d'efforts pour développer ses propres innovations technologiques qui pourraient profiter à l'APL, estime Lyle Morris, analyste à la Rand Corporation aux Etats-Unis.

L'armée chinoise accuse toujours un retard par rapport aux Etats-Unis "mais elle le comble rapidement", remarque M. Morris.

Les conflits évoluent vers une "guerre intelligente", relève le livre blanc chinois, citant le recours croissant à l'intelligence artificielle, aux données, ou encore à l'informatique en nuage (cloud).

La Chine a le deuxième budget militaire au monde (+7,5% en 2019), même s'il est loin derrière celui des Etats-Unis. Elle insiste sur le caractère pacifique de son armée, "une force inébranlable pour la paix dans le monde".

Le livre blanc de la Défense promet par ailleurs de "réprimer" le séparatisme au Tibet (ouest), mais aussi au Xinjiang (nord-ouest), un vaste territoire en proie à des attentats récurrents, attribués par Pékin à des membres de l'ethnie majoritairement musulmane des Ouïghours.

Il se montre encore plus ferme sur la question de Taïwan -- dont les Etats-Unis sont le principal appui. Cette île peuplée d'environ 23 millions d'habitants et dirigée par un régime rival de Pékin, mais que la Chine considère comme une de ses provinces.

"La Chine doit être et sera réunifiée", indique le document.

Taïwan n'a pas tardé à répliquer, s'insurgeant contre les "nombreuses remarques absurdes" du livre blanc chinois.

Il s'agit d'un "prétexte à une expansion militaire", a réagi le Conseil des affaires continentales (MAC), chargé des relations avec Pékin.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... fe180d18b8

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89518
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La Chine, future hyper-puissance mondiale ?

Message par energy_isere » 12 août 2019, 08:09

Un "Tiananmen" à Hong Kong ? Une stratégie risquée pour Pékin

AFP•12/08/2019

La Chine laisse planer la menace d'une intervention musclée à Hong Kong afin de mater les manifestations. Mais le risque économique devrait dissuader Pékin de commettre un nouveau "Tiananmen" dans l'ancienne colonie britannique, estiment des experts.

"Ceux qui jouent avec le feu périront par le feu", a averti la semaine dernière un haut responsable du régime communiste, dénonçant la violence croissante des manifestations que la police du territoire autonome ne parvient pas à endiguer.

Ajoutant l'image au texte, Pékin a diffusé des vidéos d'exercices de l'Armée populaire de libération (APL, l'armée chinoise) en train de réprimer des contestataires, attisant la perspective d'une intervention à Hong Kong qui mettrait fin à l'agitation.

"Pékin utilise la menace de l'APL ou d'une autre forme d'intervention directe afin d'effrayer les manifestants", observe le chercheur Ben Bland, de l'institut australien Lowy. "Mais compte tenu du risque sur le terrain, ainsi que pour la réputation et l'économie de la Chine, envoyer l'APL serait très dangereux".

L'armée chinoise n'a plus été utilisée contre des manifestants depuis la répression de Tiananmen à Pékin en juin 1989. Bilan: des centaines, voire plus d'un millier de morts, deux ans de quasi-stagnation économique et une Chine mise au ban des nations.

Trente ans plus tard, Wu'er Kaixi, un ancien dirigeant étudiant du mouvement de Tiananmen, doute que Pékin prenne le risque d'envoyer la troupe dans les rues d'une place financière majeure comme Hong Kong.

"Il ne faut pas oublier que le gouvernement chinois est mû par son intérêt et que l'intérêt personnel des dirigeants chinois est lié au maintien de la stabilité économique à Hong Kong", déclare-t-il depuis Taïwan où il vit en exil. "Je pense qu'ils ont appris la leçon que le prix du recours à l'armée est très élevé".

Une intervention militaire aurait en outre un effet désastreux sur Taïwan, l'île que Pékin cherche à convaincre de rejoindre le giron chinois, souligne-t-il.

- Formateurs occidentaux -

En vertu du statut spécial de l'ancienne colonie britannique rendue à la Chine en 1997, la garnison de l'armée chinoise, qui compte plusieurs milliers d'hommes, n'est pas censée intervenir dans le territoire, sauf si les autorités locales en font la demande.

Depuis 1989, l'armée chinoise a perfectionné ses techniques de maintien de l'ordre, ce qui pourrait lui permettre d'intervenir de façon moins sanglante qu'à Pékin.

"La répression de Tiananmen a été une grande leçon pour le PCC", le Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir, note le politologue Wu Qiang, ancien professeur de l'Université Tsinghua à Pékin.

Après le carnage, les pays occidentaux ont imposé un embargo sur les ventes d'armes à la Chine, mais cela n'a pas interdit "de nombreux échanges" entre Pékin et les forces de police en Europe et aux Etats-Unis, plus accoutumées à la répression des manifestations sans faire couler le sang, relève-t-il.

"Une grande partie de ces échanges portait sur les moyens de répondre aux émeutes politiques et aux manifestations pacifiques", assure-t-il. "Beaucoup d'expérience a été acquise auprès des pays européens et des Etats-Unis".

Reste à voir comment ces forces et les manifestants réagiraient en conditions réelles.

"Le régime chinois n'a pas l'expérience des opérations anti-émeutes dans une société libre, il reste en phase d'apprentissage", observe Wu Qiang.

- Des policiers déguisés ? -

Si le régime communiste renonçait à recourir ouvertement à l'armée, il pourrait en revanche dépêcher subrepticement des soldats ou des policiers du continent, suppose le sinologue Willy Lam, de l'Université chinoise de Hong Kong.

"Ils porteront des uniformes de la police de Hong Kong pour qu'il ne s'agisse pas d'un déploiement officiel", suppose-t-il.

Dans un communiqué, la police hongkongaise a catégoriquement démenti jeudi "les allégations" selon lesquelles des renforts du continent se trouveraient déjà dans ses rangs.

Mardi dernier, un exercice anti-émeute s'est déroulé aux portes de Hong Kong, dans la métropole de Shenzhen. L'exercice a rassemblé pas moins de 12.000 hommes, a précisé la police locale, sur une vidéo qui semble destinée à impressionner les militants hongkongais.

Mais pas seulement.

"Il s'agit surtout d'empêcher la situation à Hong Kong de se propager à la Chine continentale", estime le professeur Wu Qiang.

"Ce qui fait peur au pouvoir chinois, ce sont les ramifications en Chine même", analyse également le sinologue Jean-Pierre Cabestan, de l'Université baptiste de Hong Kong. "Face à ce défi à la dictature du Parti", les dirigeants chinois "se sentent menacés et plus enclins à utiliser la répression" à Hong Kong, prévient-il.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 1075d69462

Répondre