oleocene.org

nicolasParis03 a écrit :Beau lièvre ! Cela semble bel et bien une information majeure.
Il est en aussi question ici, avec pleins de jolis cartes en prime...

Russia and China scores another point in Central Asia, against US presence

http://iraqwar.mirror-world.ru/article/60887

Voyons la suite, pour tenter de lui donner un sens objectif. Pour l'instant ce site russe en fait ses choux gras.

mdbrut a écrit :sur la diplomatie petroliere inde / iran

http://perso.wanadoo.fr/unmondedebrut/P ... N_INDE.htm

« Chindia », eldorado ou cauchemar ?

FRANÇOISE CROUÏGNEAU


Avantage Chine : le score semble sans appel, après le feu d'artifice des commandes chinoises aux Etats-Unis lors du voyage de George Bush et cette semaine en France lors de celui du Premier ministre, Wen Jiabao. Pourtant, dans la course aux nouveaux débouchés, les hommes d'affaires entonnent, après les économistes, un nouveau refrain : après avoir beaucoup misé sur le marché chinois, le temps de l'Inde est-il venu ? Les Anglo-Saxons apportent une réponse qui sonne clair à l'oreille : « Chindia ». Elle recouvre une réalité autrement plus complexe qu'il n'y paraît. Tant elle résume d'un mot deux géants asiatiques différents et multiformes qui peuvent constituer l'eldorado de l'économie mondiale ou annoncer le déclin des grands pays industriels. Deux géants qui peuvent aussi buter sur leurs propres contradictions internes et secouer les grands équilibres de la planète.


Conjugués, les chiffres de la Chine et de l'Inde donnent le vertige : 2,3 milliards d'habitants, soit plus du tiers de la population mondiale, un poids dans le PIB mondial de 6 % seulement mais qui, en parité de pouvoir d'achat, atteint 20 % selon le FMI. Un appétit de modernité et de prospérité qui n'est pas près de se rassasier et a contribué pour 40 % à la croissance mondiale en 2004, au moins autant cette année. De quoi attirer les investisseurs de tous pays. Et inquiéter jusqu'aux autres pays asiatiques : Chindia joue les pompes aspirantes des investissements directs étrangers et s'est arrogé l'an dernier 45 % des flux vers l'Asie.


Une tendance qui ne devrait pas s'inverser de sitôt si l'on en croit les participants au sommet organisé, la semaine dernière, à New Delhi par le World Economic Forum.


Certes, la Chine joue encore les stars en ce domaine. Mais l'ancien directeur général du New York Stock Exchange, Georges Ugeux, reconnaît avoir été surpris par l'essor indien et le nouvel intérêt qu'il provoque. En créant Galileo, un groupe de consultants, il pensait voir ses contrats se concentrer sur le transatlantique. Il en réalise l'essentiel avec l'Asie dont... « les 3/4 autour de projets avec l'Inde. Plus surprenant encore, des multinationales naissent en Inde qui s'intéressent aux Etats-Unis et, de plus en plus, à l'Europe ». Même si pour le moment l'« écosystème » français, comme elles le nomment diplomatiquement, les rebute un peu. Les grandes entreprises d'ores et déjà bien implantées en Chine sentent, pour leur part, que les meilleures places ont été prises dans le plus vaste pays au monde se prévalant du communisme et qu'il est temps d'anticiper un renouveau indien prometteur, en dépit des multiples faiblesses de la plus grande démocratie de la planète. Ainsi sir Martin Sorrel, coprésident du sommet, se félicite de voir la Chine, plus mature, en passe de devenir le 2ème marché de consommation au monde. Mais le directeur général du numéro 2 mondial de la publicité, WPP, s'intéresse aussi avec une gourmandise glacée au réveil de l'Inde et à ses nouvelles perspectives.


Engagé sur la voie de l'ouverture et des réformes avec 10 ans de retard sur Pékin, New Delhi sait que son bilan est par bien des aspects moins brillant que celui de son puissant rival. Un revenu par habitant deux fois moins élevé, un tiers de la population survivant avec moins de 1 dollar par jour, contre 13 % en Chine, des infrastructures souvent désastreuses. De quoi expliquer le fait que le pays attire 10 fois moins d'investissements directs étrangers que les Chinois. Mais, dans ce concours de beauté d'un type particulier, l'Inde sait disposer de quelques atouts. Sur le plan démographique d'abord. La population indienne continuera de croître « alors que la Chine commencera à vieillir. Peut-être même avant d'être riche, si l'on en croit certains économistes », lance, dans un large sourire, Kamal Nath, le ministre du Commerce extérieur et de l'Industrie. Dans le domaine des services, des sciences, de la haute technologie, le pays jouit de réels avantages. Et bénéficie de réseaux en matière de recherche en biotechnologies, inconnus en Chine, qui attirent les grands groupes pharmaceutiques de la planète. Certains hommes d'affaires américains et européens rêvaient tout haut, lors du sommet, d'un capitalisme plus chinois... autrement dit d'un gouvernement plus directif en Inde. Alors que le ministre des Finances, Palaniappan Chidambaram, appelait ses concitoyens à se doter de « l'instinct de tueur » des Chinois. Mais un consensus apparaissait sur la principale différence entre les deux grands rivaux de l'Asie : « Il est facile d'aller en Chine mais difficile d'y rester, alors qu'il est difficile de s'implanter en Inde mais facile d'y demeurer »... D'aucuns, enfin, s'interrogeaient sur la corruption, jugée plus efficace car plus facile à cibler en Chine, plus dispersée et par là même plus dévoreuse de temps et d'argent en Inde. Pour conclure sous forme de boutade : « Le pays le plus corrompu ? c'est de toute façon la Russie. »


Plus sérieusement, chacun pressent que Chindia ne fait qu'émerger. Comme le souligne Jean-Joseph Boillot, un fin connaisseur de l'économie des deux géants de l'Asie, « la Chine devrait à l'avenir se spécialiser dans les grandes séries standards, de plus en plus haut de gamme ; l'Inde dans de petites séries spécifiques très pointues. Bien sûr à des niveaux imbattables de qualité-prix ». Si tel est le cas, ce qui implique que l'Inde et la Chine parviennent à gérer des déséquilibres sociaux et régionaux explosifs, comment les pays qui dominent le monde, les Etats-Unis, l'Europe ou le Japon maintiendront-ils leur avance et leurs emplois? Au travers de l'eldorado de demain, le cauchemar se profile. Un cauchemar à relativiser, tant les capacités d'adaptation ont mis à mal les prévisions des Cassandre au travers des siècles. Mais, à moins d'une crise majeure, un fait est certain, Chindia attirera encore longtemps les investisseurs et constituera un socle pour la croissance mondiale. Ce qui implique, à court terme, une boulimie de matières premières appelées à rester coûteuses ainsi qu'une « diplomatie énergétique » active de la part de Pékin comme de New delhi auprès de tous les producteurs. Cela préfigure aussi l'émergence d'acteurs de premier plan sur la scène économique et commerciale. Des acteurs d'autant plus incontournables qu'il s'agit de 2 puissances nucléaires. Autant l'anticiper plutôt que de se replier sur des acquis dépassés, comme ce patient croqué sur le canapé d'un psychanalyste par un dessinateur humoristique et qui lance angoissé : « Comment oublier l'avenir ? »

MOSCOU, 20 décembre (XINHUANET) -- La Russie a signé avec l'Inde un contrat pour approvisionner l'armée de ce pays avec davantage de systèmes de défense anti-aérienne Tunguska-M1, a indiqué mardi une source de l'industrie russe de la défense.

Selon cet accord, la Russie fournira quatre batteries de systèmes Tunguska-M1, pour une valeur de quelque 400 millions de dollars, a déclaré cette source à l'agence Interfax.

Le système de défense anti-aérienne Tunguska-M1 combine des canons de haute qualité et des missiles, et il est conçu pour protéger des régiments motorisés et blindés de fappes aériennes et de missiles de croisière.

L'Inde est un client majeur de l'industrie russe de l'armement. Ses contrats d'armement avec la Russie depuis 1998 ont totalisé une valeur de 9 milliards de dollars.

Le sous-marin Sindugosh modernisé à Severodvinsk arrivé en Inde

13:35 | 16/ 01/ 2006

SAINT-PETERSBOURG, 16 janvier - Olga Vetrova, RIA Novosti. Le sous-marin à propulsion diesel de la marine indienne Sindugosh qui a subi des travaux de modernisation à l'usine Zvezdotchka est arrivé à Mumbay, son port d'attache, a annoncé lundi à RIA Novosti le service de presse de l'entreprise de Sévérodvinsk (mer de Barents).

La cérémonie solennelle de départ du sous-marin pour sa base navale avait eu lieu le 22 octobre 2005. Au cours de ces 3 derniers mois, il a traversé 3 océans (Glacial arctique, Atlantique et Indien) et franchi 11 000 mille nautiques avant d'arriver à destination.

C'est le personnel de Sévérodvinsk qui a monté le quart à bord et c'est lui qui assurera la maintenance technique du submersible pendant toute la durée de la garantie.

Le sous-marin à propulsion diesel Sindugosh, projet 877EKM (Kilo, selon la terminologie de l'OTAN), était arrivé à l'usine Zvezdotchka le 30 août 2002 pour des travaux de réparation et de modernisation. Le projet avait été élaboré par le Bureau d'études Roubine de Saint-Pétersbourg.

La modernisation du sous-marin consistait à le doter d'une installation lance-missiles Club-S destinée à la lutte contre les navires de surface et les objectifs terrestres distants de 200 km environ, d'équipements de fabrication indienne, d'un système hydro-acoustique USHUS et d'un système de télécommunications CCS-MK.

Le Sindugosh ("Ame marine") est le troisième sous-marin de la marine de guerre indienne à avoir été modernisé à l'usine Zvezdotchka qui a maintenant pris en charge un quatrième submersible indien, baptisé Sinduwidjay ("Victoire maritime").