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Le réchauffement climatique, qui facilite l'accès aux nappes pétrolifères, et l'envolée des cours du brut, qui rentabilise leur exploitation, font espérer aux 56 500 habitants du territoire d'outre-mer une manne pétrolière qui a relancé leurs velléités d'indépendance.

Le régime autonome obtenu il y a 30 ans est désormais jugé insuffisant par la quasi-totalité des partis politiques groenlandais. D'où la décision du gouvernement local d'organiser un référendum, le 25 novembre, en vue de renforcer l'autonomie.

Pour les plus déterminés, ce ne sera qu'une étape de plus vers l'indépendance de l'île, qui avait quitté la Communauté européenne dès 1985.

Le Groenland fait un pas de plus vers l'indépendance

A plus de 75%, les habitants du Groenland ont voté "oui" au référendum organisé mardi et ont ainsi choisi le régime d'autonomie élargie ouvrant la voie à l'indépendance de cette île stratégique de l'Arctique sous hégémonie danoise depuis près de 300 ans. Les Groenlandais vont ainsi retrouver leurs droits sur leurs propres ressources minérales et pétrolières.

Le Groenland a reçu un mandat pour aller plus loin" sur le chemin de l'indépendance, a déclaré à la télévision groenlandaise Hans Enoksen, le chef du gouvernement local visiblement ému. Mardi, à 75,5%, les habitants du Groenland ont dit "oui" au référendum qui introduit un plus large régime d’autonomie pour cette île stratégique de l'Arctique sous hégémonie danoise depuis près de 300 ans. Stratégique en particulier en raison de ses ressources minérales et pétrolières.

Au-delà du droit à l'autodétermination, de la reconnaissance en tant que peuple et de l’instauration de la langue groenlandaise comme langue officielle, le nouveau statut donne ainsi aux Groenlandais le droit sur leurs propres ressources : pétrole, gaz, or, diamants, uranium, zinc, plomb.

L'île renfermerait en particulier dans ses eaux d'importantes réserves d'hydrocarbures, selon des estimations de scientifiques américains. De quoi attirer les convoitises. Car si la fonte de la banquise, qui recouvre 80% de ce territoire grand comme quatre fois la France, menace les modes de vie ancestraux des populations, elle rend aussi plus envisageable l'exploitation de ces champs pétrolifères.

D’où aussi une part d’inquiétude chez certains Groenlandais. "Nous n'avons pas les moyens financiers d'assumer les responsabilités rétrocédées par le Danemark. Et c'est une illusion de croire que les ressources du sous-sol, encore hypothétiques, vont asseoir les bases de notre économie afin de réaliser notre indépendance", ainsi mis en garde le président des Démocrates Jens Frederiksen.

energy_isere a écrit :il dit qu' il va falloir un certain temps pour explorer, établir les réserves, faires les invetissements, pour pouvoir produire.
C' est pas ca qui va nous sauver de la dépletion , je n' apprend rien à personne.

Yves a écrit :Ici déjà : http://www.aspo-ireland.org/contentFile ... 200710.pdf

article 867 : Polar oil

Du pétrole sous le vote groenlandais
Ce territoire d’outre-mer danois vient de choisir une autonomie accrue vis-à-vis de Copenhague. C’est sûrement le début d’une grande bataille pour l’appropriation des ressources énergétiques et minières de la région.

Les 39000 électeurs groenlandais se sont rendus aux urnes toute la journée. Et ils se sont prononcés à 75% pour l’autonomie. La péninsule glacée se rapproche ainsi petit à petit d’une indépendance complète. Ce territoire, qui a abandonné son statut de colonie en 1978, gagne ainsi le droit de s’affranchir de l’avis de Copenhague dans 32 domaines, dont la justice, la défense ou encore la très cruciale exploitation des ressources. Dans cette zone, aucun forage n’est actif aujourd’hui, mais les majors pétrolières rêvent déjà du trésor qui dort sous la banquise.
7,2 milliards de barils sous la glace

Outre les métaux et les pierres précieuses, ce sont près de 90 milliards de barils d’or noir qui attendraient patiemment sous la glace. L’USGS [1] estime que 8% de ces probables réserves de l’Arctique dépendent directement du Groenland, sans compter d’impressionnantes réserves de gaz naturel.

Les détenteurs de licences de forage attendent patiemment l’approbation du référendum pour pouvoir négocier avec le gouvernement groenlandais. Objectif : percer la banquise et pomper la précieuse substance.