Relations Russie - Chine

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Message par MadMax » 15 mars 2006, 12:09

Immigration des Chinois en Extrême-Orient russe: la situation est dangereuse (responsable)

13:44 | 15/ 03/ 2006

MOSCOU, 15 mars - RIA Novosti. La situation en Extrême-Orient russe est "extrêmement dangereuse" vu l'immigration massive de Chinois, a estimé le directeur du Service fédéral des migrations, Constantin Romodanovski, lors de la séance du parlement mercredi.

Une réunion spéciale sera organisée en Extrême-Orient dans le premier semestre 2006 pour esquisser les mesures concrètes visant à normaliser la situation en la matière.

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Message par franck1968 » 21 mars 2006, 19:30

Les livraisons de gaz à la Chine rendront la Russie indépendante des marchés européens (experts)
20:42 | 21/ 03/ 2006


MOSCOU, 21 mars - RIA Novosti. Les accords sur les livraisons de gaz à la Chine permettront à la Russie d'en finir avec sa dépendance face aux marchés européens, selon les experts qui ont commenté mardi à RIA Novosti le mémorandum gazier russo-chinois.

Le document a été signé mardi par le directeur général de la China National Petroleum Corporation (CNPC), Chen Geng, et le président de Gazprom, Alexeï Miller.

La Russie livrera d'abord à la Chine du gaz ouest-sibérien et ensuite est-sibérien. A chaque étape les livraisons pourront atteindre 30 à 50 milliards de m3 par an. Le gazoduc Russie-Chine, d'un coût de 10 milliards de dollars environ, pourrait être mis en service en 2011, a annoncé aux journalistes russes en poste à Pékin un membre de la délégation russe.

Le directeur général du Centre d'étude de la conjoncture politique, Konstantin Simonov, a déclaré à RIA Novosti qu'il trouvait raisonnable d'exporter du gaz de Sibérie occidentale dans le contexte actuelle. Comme les nombreux terminaux en construction sur le littoral est de la Chine sont destinés à recevoir du gaz naturel liquéfié (GNL), la variante occidentale est préférable, a-t-il expliqué.

La Russie a besoin de développer plus activement les voies d'exportations orientales parce que l'Europe étudie de plus en plus fréquemment la possibilité de s'approvisionner en gaz par d'autres sources et de développer d'autres sources d'énergie, notamment le nucléaire, a souligné l'expert.

"On cherche à nous faire chanter avec des projets de remplacement tandis qu'il est évident que l'Europe n'a pas d'alternative particulière compte tenu de la chute de la production de gaz", a fait remarquer Konstantin Simonov. Dans ces conditions, l'Europe a du mal à parler de sécurité énergétique, a-t-il ajouté.

"Mais comme l'Europe fait pression sur la Russie et ne cesse d'affirmer qu'une plus ample présence russe sur son marché du gaz n'entre pas dans ses plans, il est raisonnable de lui indiquer que nous avons un autre débouché", a-t-il estimé. "La Russie a tout à gagner à déboucher le plus vite possible sur ce marché parce qu'il existe une concurrence entre le GNL et le gaz transporté par canalisation. Plus tôt la Russie débouchera sur ce marché et plus aisément elle pourra s'y installer", a-t-il expliqué.

Un analyste de Troïka-Dialogue, Valeri Nesterov, rappelle à son tour que la stratégie énergétique adoptée par la Russie en 2003 met l'accent sur la diversification des exportations de pétrole et de gaz. "C'est que la Russie est très dépendante du marché européen, qu'il s'agisse des exportations de pétrole ou de gaz. Et surtout de gaz", a-t-il déclaré à RIA Novosti. La diversification permettra de s'installer sur d'autres marchés et d'améliorer les positions de Gazprom et de la Russie dans les négociations sur le gaz avec les partenaires étrangers, selon l'expert.

La récente crise gazière ukraino-russe a incité certains pays européens à réclamer une moindre dépendance en gaz russe. Gazprom leur a donné à comprendre que non seulement la Russie dépendait de la volonté de l'Europe d'acheter du gaz russe mais que les consommateurs européens eux-aussi dépendaient de la volonté de la Russie de leur livrer du gaz. Autant dire qu'en cas de réduction, d'ailleurs fort peu probable, des achats européens, le surplus qui se formera pourra être canalisé vers d'autres marchés, notamment vers le marché chinois en pleine extension, a supposé Valeri Nesterov.

"C'est là le sens du mémorandum, à mon avis. Il est parfaitement possible de livrer à la Chine 20 à 30 milliards de m3. Peut-être même davantage. Les positions concurrentielles de Gazprom seront ainsi renforcées", a fait remarquer l'expert. Le mémorandum signé ne compliquera nullement les relations avec l'Europe. S'il y a des complications, elles viennent des pays de transit et jamais de Gazprom qui s'efforce de garder sa niche de 25-26% du marché européen", estime Konstantin Nesterov.

Un analyste de la société d'investissement Prospekt, Dmitri Manguilev, a déclaré pour sa part qu'en ce qui concerne les livraisons de gaz russe à la Chine, des ententes sérieuses sont intervenues, qui requièrent des investissements considérables. Mais après la mise en service du gazoduc, les avantages du projet seront durables. "Il s'agira d'un volume garanti de livraisons car la Chine ne cessera d'augmenter la consommation de gaz", a-t-il indiqué.

D'après lui, les accords russo-chinois répondent à la volonté de la Russie d'accéder à des marchés nouveaux. La Chine et le marché asiatique sont aujourd'hui les consommateurs dont la demande se développe le plus rapidement", a expliqué Dmirti Manguilev qui n'a pas exclu la possibilité d'amplifier par la suite la présence de la Russie sur ce marché.

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Message par energy_isere » 21 mars 2006, 20:04

cette news rejoins celle du post précedent de franck1968.

http://www.liberation.com/page.php?Arti ... bjet=61670
Idylle énergétique sino-russe

mardi 21 mars 2006

Image

Marché conclu, mardi, entre le Russe Vladimir Poutine et le Chinois Hu Jintao. A l'occasion d'une visite du président russe à Pékin, la Chine et la Russie ont signé quinze accords commerciaux, dont quatre concernant l'énergie. Entre le géant asiatique, deuxième consommateur de pétrole, et son voisin russe, deuxième exportateur de brut et premier fournisseur de gaz, c'est l'idylle. Le projet le plus important : la construction par les Russes de deux gazoducs pour fournir près de 80 milliards de mètres cubes de gaz par an au marché chinois d'ici cinq ans. La Russie va aussi construire des centrales nucléaires pour nourrir en énergie l'insatiable économie chinoise.
(Libération.fr)

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Message par franck1968 » 21 mars 2006, 20:20

L'accord gazier russo-chinois, outil d'intégration économique dans l'Asie-Pacifique
21:42 | 21/ 03/ 2006

MOSCOU, 21 mars - RIA Novosti. Le comité de la Douma pour l'énergie, le transport et les télécommunications considère la signature de l'accord sur les livraisons de gaz russe à la Chine comme un pas franchi en direction de l'intégration économique, affirme son chef, Valeri Yazev, dans un commentaire diffusé mardi par son service de presse.

"La coopération entre la Russie et la Chine dans le secteur gazier sera un pont important pour l'intégration dans l'Asie-Pacifique, parallèlement aux ententes russo-européennes à long terme", a-t-il affirmé.

La signature d'un accord entre Gazprom et la China National Petroleum Corporation (CNPC) sur les livraisons de gaz naturel russe à la Chine est un "progrès attendu depuis longtemps et indispensable pour les deux pays", selon son expression.

Les Chinois, qui affichent une croissance économique élevée (9% par an) s'efforcent de diversifier leurs ressources énergétiques et leurs fournisseurs, la Chine étant actuellement très dépendante des pays du Proche-Orient.

"A l'heure actuelle, la Chine consomme 40 milliards de m3 de gaz par an (3% de la balance énergétique du pays), ce qui, compte tenu de la croissance de la consommation d'énergie, laisse entrevoir une demande potentielle importante en gaz naturel. Autre fait important, le réseau de distribution de gaz chinois a été développé tout particulièrement dans le Nord et l'Ouest du pays, si bien que l'itinéraire occidental, baptisé Altaï, reliera les systèmes de transport des deux pays", estime Valeri Yazev.

Le député estime que les ressources de la Sibérie occidentale, dans un premier temps, et celles de la Sibérie orientale et de l'Extrême-Orient dans un deuxième temps, suffisent pour satisfaire tous les besoins éventuels, aussi optimistes que soient les prévisions de la consommation de gaz dans ces régions.

Ainsi qu'il a été annoncé précédemment, au cours de la visite mardi de Vladimir Poutine en Chine ont été signés plusieurs documents bilatéraux tendant à développer les relations économiques entre les deux pays, notamment un moratoire entre Gazprom et la CNPC sur les livraisons de gaz naturel à la Chine.

Les quantités à livrer n'ont pas encore été précisées mais il est envisagé que la Russie fournira à la Chine 30 à 40 milliards de m3 par an. L'accord signé entre Gazprom et la CNPC porte sur la livraison de gaz aussi bien de Sibérie occidentale que de Sibérie orientale. La possibilité de construire un nouveau gazoduc, préalablement baptisé Altaï et traversant la partie occidentale de la frontière russo-chinoise, a également été étudiée en prévision de la signature de l'accord.

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Message par Tiennel » 21 mars 2006, 20:32

Pour fixer les idées, 40 milliards de m3 par an, c'est :
  • 7% de la production russe actuelle
  • la consommation d'un pays comme la France
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par MadMax » 22 mars 2006, 16:05

Projet de nouveau système de transport de gaz Russie-Chine (Poutine)

12:53 | 21/ 03/ 2006

PEKIN, 21 mars - RIA Novosti. Le président russe, Vladimir Poutine n'a pas exclu la possibilité de créer un nouveau système de transport de gaz russe vers la Chine.

Le gaz russe sera exporté depuis la Sibérie orientale et la Sibérie occidentale,a-t-il dit intervenant devant les journalistes mardi à Pékin.

Le futur système de transport de gaz de Sibérie occidentale, qui pourrait être baptisé Altaï, traversera la frontière occidentale de la Chine, a précisé le chef de l'Etat.

Chacun de ces 2 réseaux permettrait de transporter de 30 à 40 milliards de mètres cubes de gaz par an, a-t-il ajouté.

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Message par franck1968 » 22 mars 2006, 22:44

Moscou promet du gaz à Pékin et confirme sa nouvelle orientation asiatique
Moscou a donné mardi des gages à Pékin qui cherchait depuis longtemps un plus large accès à l'énergie russe, en promettant de lui livrer du gaz d'ici cinq ans: un engagement qui confirme la volonté de la Russie de devenir un fournisseur majeur d'énergie à l'Asie.
Le président Poutine a annoncé mardi lors d'une visite officielle à Pékin que la Russie envisageait la construction d'un système de gazoducs pour relier ses réserves de gaz à la Chine d'ici 2011.

Selon Alexeï Miller, le patron du géant russe Gazprom qui contrôle un quart des réserves de gaz au monde, deux gazoducs devraient à terme livrer jusqu'à 80 milliards de m3 de gaz par an en Chine.

Cette promesse, assortie d'une série d'accords signés mardi entre compagnies nationales des deux pays, montre un renforcement de la coopération énergétique entre Pékin et Moscou aussi bien dans le gaz, le pétrole que l'électricité et le nucléaire.

»L'Asie, et la Chine en particulier, deviennent des consommateurs d'énergie aussi importants que l'Europe aux yeux de la Russie. La consommation énergétique de la Chine augmente très vite, à la différence de celle des pays européens qui vont diversifier et économiser leur énergie», observe Dmitri Trenine, de la Fondation Carnegie.

Le ministre russe de l'Energie et de l'Industrie Viktor Khristenko avait ainsi indiqué dans une interview à la presse russe en février que la Russie prévoyait de »réorienter radicalement ses volumes de gaz et de pétrole à l'exportation vers la région Asie-Pacifique à l'horizon 2020».

Jusqu'à récemment, la Russie exportait exclusivement ses hydrocarbures sur le marché européen. Mais Moscou a déjà commencé à renforcer ses livraisons de brut par rail vers la Chine qui devraient atteindre 15 millions de tonnes cette année, soit le double de 2005.

En revanche, Pékin qui importe 40% de son pétrole du Moyen Orient et cherche à diversifier son approvisionnement, n'a pas obtenu l'accord formel de Moscou pour que le futur oléoduc Sibérie-Pacifique, appelé à fournir le Japon et la zone pacifique, soit doté d'une branche vers le nord de la Chine.

»La Russie a fait un geste envers la Chine mais elle n'est pas prête à tout lui donner», estime Christopher Weafer, analyste de la banque Alfa à Moscou, pour qui le Japon et l'Inde devraient également tirer leur épingle du jeu.

Selon lui, la compagnie pétrolière indienne ONGC a de bonnes chances de décrocher bientôt une part d'une compagnie russe du secteur pétrolier en pleine recomposition.

»La Russie veut vendre son pétrole à plusieurs clients en concurrence pour que les prix ne baissent pas» et ne pas rester otage d'un client unique en Asie, confirme Dmitri Trenine.

Moscou voudrait en outre obtenir en contrepartie de ses livraisons d'énergie des investissements dans son secteur balbutiant des nouvelles technologies, ainsi que des commandes d'armes et d'équipement, notent les experts.

C'est ainsi que la Russie devrait participer à la construction d'autres centrales nucléaires en Chine a annoncé le président Poutine mardi.

Pourtant, les analystes s'interrogent sur les capacités réelles des compagnies énergétiques russes -- contrôlées majoritairement par l'Etat -- à fournir rapidement aux clients asiatiques les volumes d'hydrocarbures promis.

»Y-aura-t-il assez de pétrole en Russie pour remplir deux branches du futur oléoduc Sibérie-Pacifique, et y-aura-t-il assez de moyens financiers pour la prospection et l'extraction de nouveaux gisements gaziers et pétroliers?», s'interroge Dmitri Trenine de la Fondation Carnegie.

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Message par franck1968 » 22 mars 2006, 22:56

Gazprom ne laissera pas TNK-BP exporter du gaz russe vers la Chine
14:21 | 22/ 03/ 2006

MOSCOU, 22 mars - RIA Novosti. Gazprom et China National Petroleum Corporation (CNPC) ont signé un mémorandum sur la fourniture à la Chine de 30 à 40 milliards de m3 de gaz naturel par an à partir de 2011, informe Gazeta.ru.

Ainsi que l'a déclaré le président Vladimir Poutine qui effectue actuellement une visite en Chine, il s'agit de livraisons de gaz aussi bien de Sibérie occidentale que de Sibérie orientale. Les analystes ne comprennent pas le sens de ce schéma compliqué.

En premier lieu la Russie projette d'assurer des livraisons de gaz des gisements de Sibérie occidentale, situés dans le District autonome des Nenets de Yamal, donc à une distance deux fois plus grande que celle annoncée (3 000 km) par la future canalisation préalablement baptisée Altaï. Ce projet est évalué à 10 milliards de dollars et la partie russe a l'intention de le financer seule, sans faire appel aux investisseurs chinois.

De l'avis de Poutine, les livraisons de gaz de Sibérie occidentale seront "plus faciles et plus rapides" que celles de gaz de Sibérie orientale, notamment du gisement de Kovykta (région d'Irkoutsk) dont la mise en valeur n'est pas prioritaire.
"Kovykta est beaucoup moins éloigné de la Chine et, à long terme, le projet de canalisation pour le gaz de Sibérie orientale est considérablement plus avantageux", réplique un analyste du groupe financier Ouralsib, Alexéi Kormchtchikov. Son collègue de la société d'investissement Aton, Dmitri Loukachov, ne comprend pas, lui non plus, pourquoi il serait plus payant de construire une canalisation deux fois plus longue que celle de Sibérie orientale.

Les quantités de gaz à livrer et le coût du projet suscitent également des questions chez les experts. "Les gisements de Sibérie occidentale sont exploités depuis longtemps, certains sont presque épuisés", estime Alexéi Kormchtchikov. Le projet de mise en valeur de Kovykta et de gazoduc reliant la Chine était évalué précédemment par les experts de la société russo-britannique TNK-BP à 14 milliards de dollars.

Un expert a expliqué, sous couvert d'anonymat, les motifs de la société publique : Gazprom ne veut pas que TNK-BP accède à la canalisation. D'où les déclarations sur la priorité du gaz de Sibérie occidentale.

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Message par franck1968 » 22 mars 2006, 23:08

La Chine et la Russie envisagent de produire conjointement le gaz naturel lilquéfié

2006-03-22 20:50:08 cri
A la demande croissante du marché chinois, la Chine et la Russie envisagent de coopérer dans la production du gaz naturel liquéfié sur le plateau continental de la Russie, a révélé le 22 mars à Beijing Victor Khristenko, ministre russe de l'Industrie et de l'Energie, lors du Forum au sommet des milieux industriel et commercial chinois et russes.
Il a dit que la coopération russo-chinoise dans le domaine énergétique est entrée dans une année cruciale où les deux pays ont établi une nouvelle structure de coopération énergétique. La coopération des deux parties dans ce domaine aura une grande portée dans leurs relations bilatérales. Cette coopération jouera également un rôle positif dans la réduction des risques auxquelles fait face la sécurité énergétique internationale, a-t-il souligné.

La Chine et la Russie ont signé le 21 mars à Beijing 15 documents de coopération dont 3 portent sur la coopération dans le domaine de l'exploitation du gaz et du pétrole.

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Message par Tiennel » 22 mars 2006, 23:12

La Chine et la Russie envisagent de produire conjointement le gaz naturel liquéfié
:shock:
Quel intérêt de liquéfier du gaz entre pays frontaliers ? Un bête gazoduc suffit, il n'y a de mer intérieure qui sépare la Russie de la Chine. A moins que ce ne soit un transfert de technologie ? Je pense que la Russie maîtrise la techno, mais pas la Chine qui s'est mise récemment au gaz avec son gisement du Xinjiang - et qui décroît déjà.
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Message par sceptique » 22 mars 2006, 23:36

Tiennel a écrit :
La Chine et la Russie envisagent de produire conjointement le gaz naturel liquéfié
:shock:
Quel intérêt de liquéfier du gaz entre pays frontaliers ? Un bête gazoduc suffit, il n'y a de mer intérieure qui sépare la Russie de la Chine. A moins que ce ne soit un transfert de technologie ? Je pense que la Russie maîtrise la techno, mais pas la Chine qui s'est mise récemment au gaz avec son gisement du Xinjiang - et qui décroît déjà.
Il me semble avoir vu qu'il s'agit du gisement super-géant dans la mer de Barents au Nord Est de la Norvège (dont une petite extension est en Norvège). Vu les conditions du coin (proche du pole Nord) ils pensent peut etre le liquefier directement sur les plates-formes offshore. Maintenant, je suis pas trop sur.

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Message par franck1968 » 01 avr. 2006, 12:02

La Russie livrera une grande quantité de son électricité vers la Chine
Notre journaliste a appris auprès de la Société nationale du réseau électrique que la Chine et la Russie ont signé récemment un accord de transmission de l'électricité en grande quantité de la part de Russie vers la Chine en trois étapes successives.

De source officielle, on apprend que la Russie est équipée d'une puissance électrique installée de 216,7 millions de kW et que l'on constate même un surplus énorme en Extrême-Orient et en Sibérie. S'agissant seulement de la société électrique d'Irkutsk, l'électricité excédentaire atteint 20 milliards de kW/h. Selon ce nouvel accord sino-russe, la Russie compte fournir une grande quantité d'électricité à la Chine. Il s'agit là d'un projet divisé en trois étapes : premièrement, construire un réseau électrique à courant continu de ±220 kilovolt d'ici 2008 afin de livrer de l'électricité de l'Extrême-Orient russe vers la province du Heilongjiang (Chine), la puissance de transmission est prévue de 600 à 720 mille kilovolt et la capacité annuelle de transmission, de 3,6 à 4,3 milliards de kW/h ; deuxièmement, réaliser en 2010 un réseau électrique à courant continu de ±500 kilovolt reliant la Russie et la province du Liaoning (Chine), la puissance de transmission et la capacité annuelle de transmission seront respectivement de 3 millions de kilovolt et de 16,5 à 18 milliards de kW/h ; finalement, un réseau électrique à courant continu de ±800 kilovolt sera mis en service en 2015. Il permettra de transmettre de l'électricité russe vers la Chine du Nord-Est et du Nord. On s'attend à une puissance de transmission de 6,4 millions de kilovolt et une capacité annuelle de transmission de 38 milliards de kW/h. Par ailleurs, la Société nationale du réseau électrique travaille également à favoriser la coopération avec des pays voisins tels que le Kazakhstan et la Mongolie.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

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Message par franck1968 » 30 avr. 2006, 17:27

La Russie lance la construction d'un oléoduc à l'Extrême-Orient

2006-04-30 08:12:49


MOSCOU, 29 avril (XINHUA) -- La Russie a lancé vendredi la construction du plus long oléoduc de la Sibérie orientale à l'océan Pacifique (ESPO), a déclaré le constructeur dans la ville sibérienne d'Irkoutsk.
"La première conduite associée a été soudée", a indiqué un représentant du Transneft, opérateur du projet, cité par l'agence de presse Itar-Tass.

La construction a été lancée près de la ville de Taishet, dans la région d'Irkoutsk.

"Cela fait partie du processus de travail, mais sympolise beaucoup", a dit Anatoly Bezverkhov, directeur général du Centre pour la gestion du projet de l'ESPO, qui est une filiale du Transneft.

Le gouvernement russe a décidé en 2004 que la construction de l'oléoduc se ferait par étapes.

D'une longueur de quelque 4 000 km, essentiellement sous terre, l'oléoduc est destiné à acheminer annuellement plus de 80 millions de tonnes de pétrole vers des pays de la région de l'Asie- Pacifique, tels que le Japon et la Corée du Sud. Par ailleurs, une extension de l'oléoduc sera construite depuis Skovorodino vers la Chine.

L'oléoduc sera achevé vers la fin de l'année 2008. Le coût total du projet est estimé à 16 milliards de dollars. Fin

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Relations Russie - Chine

Message par energy_isere » 06 avr. 2009, 19:24

Marché émergé : l’oléoduc russe atteindra la frontière chinoise en quelques semaines, déclare Poutine

lundi 6 avril

La compagnie russe Transneft achèvera la pose de l’oléoduc Sibérie orientale-Océan pacifique à la frontière chinoise dans quelques semaines, a annoncé lundi le Premier ministre russe Vladimir Poutine, cité par l’agence de presse Interfax.

Présentant le rapport de travail de son cabinet à la Douma, chambre basse du Parlement russe, M. Poutine a précisé que la phase de construction de l’oléoduc à la frontière chinoise prendra bientôt fin et que le pétrole brut russe pourra ainsi atteindre l’Océan pacifique.

ll s’agit du premier rapport annuel sur l’action du gouvernement présenté par M. Poutine depuis que ce dernier occupe le poste de Premier ministre. Le document présente également des mesures gouvernementales pour lutter contre la crise financière et économique mondiale ainsi que le projet de budget pour 2009.

Sources Xinhua

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Re: Relations Russie - Chine

Message par energy_isere » 20 avr. 2009, 18:50

Après un offensive discrète au Kazakhstan, la Chine lorgne les terres russes inexploitées

LE MONDE | 20.04.09

L'affaire avait soulevé une polémique dès 2003 : l'annonce, par le quotidien China Daily, de la location par la Chine de terres arables au Kazakhstan voisin avait d'abord obligé les autorités kazakhes à démentir l'information. Un tel projet a pourtant bel et bien été lancé : plus de 7 000 hectares de terres ont été attribués à une société mixte sino-kazakhe, et plus de 3 000 paysans chinois ont pris la route de la région d'Alakol, à la frontière chinoise, pour exploiter des champs de soja et de blé.


Mais devant le malaise suscité par cette location - sur dix ans - d'une parcelle du territoire national, le gouvernement kazakh a toujours préféré faire preuve de discrétion à ce sujet. Le pays ne reconnaît que cinq endroits utilisés par des puissances étrangères sur son sol : il s'agit de zones militaires "prêtées" à la Russie depuis l'effondrement de l'Union soviétique, à l'instar de la base spatiale de Baïkonour.

Officiellement, les terres arables louées à la Chine n'existent donc pas. C'est que les autorités kazakhes craignent la réaction de la population rurale devant la "concurrence déloyale" représentée par l'arrivée en masse de paysans chinois, dont l'équipement agricole est supérieur au vieux matériel soviétique encore utilisé sur la plupart des exploitations kazakhes.

Pour la Chine, qui souffre d'une pénurie de terres cultivables, l'attrait de ces régions d'Asie centrale est évident. Dans la région chinoise d'Ili, située de l'autre côté de la frontière kazakhe, 1,7 million de paysans se disputent quelque 267 000 hectares de terres.

Selon les estimations du ministère chinois de l'agriculture, le pays produira, en 2015, environ 20 millions de tonnes de soja, soit seulement 40 % de ses besoins annuels. Du coup, Pékin s'intéresse non seulement aux plaines d'Asie centrale, mais également aux terres vierges du grand voisin russe.


ELDORADO AGRICOLE

Au début des années 2000, c'était essentiellement le secteur de la sylviculture qui attirait les exploitants chinois. Mais un raidissement de la législation russe avait alors fait capoter les projets développés par des sociétés mixtes russo-chinoises créées pour l'occasion.

Désormais, le soja est l'activité la plus porteuse, notamment dans l'Extrême-Orient russe, dans les provinces de Khabarovsk et la région autonome du Birobidjan, situées à 6 000 km de Moscou mais à 2 000 km seulement de Pékin. Pour les onze premiers mois de 2008, plus de 420 000 tonnes de soja ont été ainsi exportées vers la Chine.

Pour celle-ci, la Russie fait figure d'eldorado agricole : selon les estimations des experts russes, plus de 20 millions d'hectares de terres arables n'y sont pas exploités, et les prix y sont inférieurs à ceux pratiqués en Chine. Les terres proposées à la location sont de bonne qualité, avec un rendement estimé à 3 000 kg de soja par an et par hectare, soit deux fois plus que dans les exploitations chinoises.

Avec une telle quantité de terres exploitables et les besoins immenses de la Chine, la ruée vers les terres russes pourrait s'amplifier. Pour le moment, les autorités russes voient plutôt d'un bon oeil l'exploitation de ces terres auparavant inoccupées, qui leur permettra de prélever une taxe sur l'exportation des produits agricoles.

Mais l'arrivée massive de paysans chinois pourrait aussi engendrer des tensions avec la population locale, d'autant que la crise économique sévère que traverse le pays risque d'alimenter des réactions xénophobes.

Selon le dernier recensement russe, quelque 35 000 Chinois vivraient en permanence dans le pays. Mais, de l'aveu même du ministère de l'intérieur, entre 400 000 et 700 000 Chinois seraient, en réalité, installés sur le territoire russe.

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