on se souvient qu' en Decembre 2009 H.Chavez avait proposé au président de l' Uruguay un troc de pétrole Venezuelien contre des vaches !
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ou encore :
Amérique du sud. Chavez propose du pétrole contre des vaches à l'Uruguay
9 décembre 2009
Le président venezuelien a proposé à l'Uruguay un accord Petrocaribe. Il s'agit pour l'Uruguay de payer une grande partie de ses importations de pétrole avec des vaches, du lait ou du blé.
Hugo Chavez, président du Venezuela, a proposé hier à son homologue urugayen, Jose "Pepe" Mujica, de lui fournir du pétrole dans des conditions plus avantageuses, et en lui permettant d'en payer une grande partie en nature, à l'aide de vaches, de blé ou de lait.
"J'espère que nous allons passer de l'accord de Caracas à l'accord Petrocaribe"
Ce type d'accord, appelé Petrocaribe, avait été initié en 2005 par Hugo Chavez pour aider les nations des Caraïbes à s'approvisionner en pétrole. "J'espère qu'avec Pepe, nous allons passer de l'accord de Caracas à l'accord Petrocaribe qui est plus abouti, car les pays payent une moitié tout de suite et bénéficient de délais plus longs pour le reste avec des taux d'intérêt très bas", a déclaré Chavez.
Depuis 2005, les exportations de pétrole du Venezuela couvrent la totalité des besoins de l'Uruguay. Ce dernier doit payer 75% de la facture sous trois mois. Pour le dernier quart, il peut soit étaler ses versements sur 15 ans à un taux d'intérêt annuel de 2%, soit rembourser Caracas en nature (ciment, viande, lait...).
L'Uruguay : 12 millions de vaches pour 3,3 millions d'habitants
Cet accord reste évidemment bénéfique pour le Venezuela. Le pays souffre d'une pénurie récurrente de certains produits de base et reste largement importateur en matière agricole. A l'inverse, l'élevage est l'une des principales ressources de l'Uruguay. Le pays possède 12 millions de vaches... pour 3,3 millions d'habitants.
Maintenant je comprend mieux les relations de H.Chavez avec le président Uruguayien Jose "Pepe" Mujica.
en effet lisez ceci :
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... laire-.php
Uruguay: le nouveau président renonce à son salaire
12/02/2010 LeFigaro
Ancien guérillero, Pepe Mujica va reverser 87 % de sa paye aux pauvres.
José Mujica, dit «Pepe», le nouveau président uruguayen qui prendra ses fonctions le 1er mars donne déjà le ton : rigueur et austérité. Lundi, réunissant ses futurs ministres, des anciens guérilleros tupamaros et des membres du Frente Amplio au pouvoir, dans une fermette voisine de la sienne à la périphérie de Montevideo, il les a priés de «prendre soin des ressources de l'État», appelant à «un développement économique et social équilibré» du pays.
Premier à montrer l'exemple, cet ancien guérillero va reverser 87 % des 250 000 pesos mensuels (9 400 euros) de son salaire de chef d'État à des organismes d'aide au logement social. «Pour Mujica, la carrière politique ne doit pas être un moyen de se servir des ressources de l'État, mais de rendre service au citoyen», affirme son secrétaire, Julio Martinez.
Garder son style de vie
Déjà, en 1999, fraîchement élu au Sénat, «Pepe» avait convaincu les membres de son groupe politique, le Mouvement de participation populaire (MPP), de suivre son exemple en allouant la presque totalité de leur solde à un fonds destiné à faire du microcrédit pour les pauvres.
«Mujica est cohérent avec sa vision de la politique, observe Adolfo Garcé, politologue à l'université de la République à Montevideo. Il a lutté toute sa vie pour un monde plus juste et ne s'intéresse guère aux biens matériels. Il ne s'agit pas d'un acte démagogique, mais cela renforce son image d'homme simple et honnête dans l'opinion publique.»
Pendant la campagne électorale «Pepe» avait rechigné à porter un costume cravate, avant de se laisser convaincre par son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva de se donner une stature un peu plus «présidentielle». Pour autant, Mujica, 74 ans, a prévenu qu'il ne changerait pas son style de vie une fois devenu chef de l'État. Il semble tenir parole : cet amoureux de la nature ne compte pas quitter sa petite ferme de Rincon del Cerro, aux environs de Montevideo, où il vit avec sa femme, Lucia Topolansky, ni troquer sa Chevrolet Corsa pour une voiture de fonction.
Le nouveau président a également annoncé qu'il ne voulait pas de dépenses somptuaires pour son intronisation au pouvoir le 1er mars.
Innovation : cet ancien prisonnier pendant douze ans sous la dictature uruguayenne (1973-1985) ne veut pas de défilé militaire, mais seulement un orchestre. Les festivités auront lieu à l'air libre et non, comme le veut la tradition, sous les ors de l'ancien palais du gouvernement.
«Pepe» Mujica, un exemple à suivre ? Plus d'un chef d'État ou de gouvernement pourrait en effet prendre exemple sur l'ex-guérillero uruguayen. À commencer par ses voisins argentins, Nestor et Cristina Kirchner. Le couple présidentiel fait de nouveau l'objet d'une vive polémique concernant leur fortune personnelle qui a été multipliée par six depuis l'arrivée au pouvoir de Nestor Kirchner, en 2003. Il y a quelques mois, ce dernier avait rabroué un journaliste qui lui demandait pourquoi ne reverserait-il pas une partie de ses 24 000 pesos (4 500 euros) de pension mensuelle. «Cet argent est à moi, à moi !» avait-t-il sèchement rétorqué.
