Du pétrole en Ouganda

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Re: Du pétrole en Ouganda

Message par energy_isere » 05 nov. 2022, 10:31

Ouganda : la société publique du pétrole prévoit de nouveaux projets sur la totalité de la chaîne de valeur de l’or noir

Agence Ecofin 03 novembre 2022

En dépit d’une vague de mouvements anti-exploitation pétrolière en Ouganda et Tanzanie voisine, Kampala nourrit des ambitions quant à la monétisation de ses gisements pétrolifères.

En Ouganda, la 1ère responsable de l’entreprise publique du Pétrole (UNOC), Proscovia Nabbanja (photo), a révélé, mardi 1er novembre, qu’en plus du projet de pipeline EACOP, des initiatives sont prévues dans les segments amont, intermédiaire et aval de l’industrie pétrolière locale, en vue de l’exploitation des ressources en hydrocarbures du pays.

Dans l’aval, l’Etat envisage la construction d’une raffinerie d’une capacité de traitement de 60 000 b/j. Les autorités comptent également établir, dans l’est ougandais, un deuxième terminal de stockage de produits pétroliers d’une capacité de 30 millions de litres. Le projet s’inscrit dans une politique plus vaste consistant en la mise en place d’un réseau de terminaux régionaux d’une capacité totale de 320 millions de litres.

En ce qui concerne le segment intermédiaire, l’Ouganda table entre autres, sur l’élaboration d’un circuit d’opérations de négoce autour du brut, tout en élargissant sa présence dans l’amont, grâce à l’obtention, à court terme de « licences indépendantes pour deux blocs ».

Pour la mise en œuvre de l’ensemble de ces projets jugés « stratégiques », des démarches ont été engagées en vue de nouer des collaborations pour à terme mobiliser des fonds. « Nous envisageons 15 à 20 milliards de dollars et ce n’est pas quelque chose que l’UNOC peut gérer seule. Nous devons répartir le risque financier entre les différents projets et faire appel à des partenaires avec lesquels nous pouvons développer les ressources », a déclaré la PDG de l’UNOC.

Notons que toutes ces initiatives sont étroitement liées au projet de gazoduc EACOP dont le financement connait des revers depuis plusieurs mois. Les parties prenantes envisagent des discussions avec les autorités chinoises notamment, pour débloquer les 3,5 milliards $ annoncés pour développer le projet d’ici 2025.
https://www.agenceecofin.com/petrole/03 ... -l-or-noir

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Message par energy_isere » 12 nov. 2022, 00:00

Ouganda : signature d’un accord avec TotalEnergies EP pour le déploiement de 120 MW de capacité solaire

Agence Ecofin 7 nov 2022

Plus de 57 % de la population ougandaise n’avait pas accès à l’électricité en 2020, selon la banque mondiale. Ce taux est encore plus élevé dans les zones rurales (67 %).

Le vendredi 4 novembre, TotalEnergies EP Ouganda a signé un accord de projet solaire avec le gouvernement ougandais, par l’intermédiaire du ministère de l’Energie et du Développement minier, pour 120 MW de technologie solaire photovoltaïque.

Cette collaboration fait suite à la mise en place d’un accord-cadre pour l’établissement de projets d’énergie renouvelable à grande échelle par le biais d’un protocole d’accord signé le 1er février dernier. Le gouvernement ougandais a identifié et proposé à la suite de cet accord 6 sites possibles pour 6 projets de 20 MW chacun que TotalEnergies EP Ouganda devrait développer.

« Conformément à notre stratégie multiénergie globale et à notre engagement de développer 1 GW d’énergie renouvelable en Ouganda d’ici 2030, TotalEnergies EP Ouganda entreprendra des études de faisabilité et développera ces projets photovoltaïques conformément à l’accord signé aujourd’hui et aux lois applicables. La réalisation de ce développement de projet contribuera également à notre ambition globale d’atteindre 100 GW de production renouvelable d’ici 2030. », a commenté M. Philippe Groueix, directeur général de TotalEnergies EP Ouganda.

Cet accord s’ajoute à d’autres accords signés récemment concernant le développement d’énergies renouvelables, notamment le solaire.
https://www.agenceecofin.com/solaire/07 ... te-solaire

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Message par energy_isere » 21 janv. 2023, 11:03

Ouganda : le gouvernement donne son accord pour construire le pipeline du projet EACOP

Agence Ecofin 20 janvier 2023

TotalEnergies avait adressé aux autorités ougandaises une demande de permis pour la construction de l’oléoduc chauffé du projet EACOP. La formalité était en attente d’approbation.

En Ouganda, le ministre d’État à l’Information Godfrey Kabbyanga a annoncé, jeudi 19 janvier, l’approbation, par le gouvernement, d’une demande de licence adressée par TotalEnergies en vue de la construction du pipeline prévu pour exporter les ressources pétrolières du lac Albert.

L’aboutissement de cette formalité, retardée pendant plusieurs mois en raison de désaccords entre les parties prenantes et les autorités, constitue une étape clef pour l’exécution du projet. Depuis la signature de la décision finale d’investissement le 1er février 2022, ce dernier a fait l’objet d’une série de blocages.

Entre les manœuvres à l’international d’activistes pro-environnement et la tentative de l’Union européenne (UE) pour empêcher la monétisation des ressources en place, la mise en œuvre du projet n’avait pas beaucoup progressé.

À ceci s’ajoute le retrait en chaîne de plusieurs grandes compagnies d’assurance et de réassurance comme Arch Insurance, AEGIS London ou encore Munich Re. Toutes se sont désolidarisées du financement du projet en 2022 en évoquant son inadéquation avec leur politique environnementale.

Les autorités ougandaises ont annoncé qu’elles soutiendraient la monétisation de leurs gisements d’hydrocarbures en dépit des résistances.
https://www.agenceecofin.com/petrole/20 ... ojet-eacop

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Message par energy_isere » 21 janv. 2023, 11:36

Ouganda : le gouvernement prévoit de signer des accords de partage de production pour deux périmètres d’exploration

Agence Ecofin 16 janvier 2023

Depuis la découverte du premier gisement d’or noir en 2006, l’Ouganda n’a cessé de travailler à la monétisation de cette ressource qui, selon les autorités, est attendue pour 2025.

Le gouvernement ougandais a annoncé, jeudi 12 janvier, deux accords de partage de production (PSA) couvrant des périmètres pour lesquels l’Etat avait attribué les droits d’exploration en 2019.

Le premier accord qui engage la compagnie australienne DGR Energy, couvre la zone d’intérêt Kanywataba, un périmètre pétrogazier de 637 km² jugé « très prometteur » et situé dans le bassin du rift Albertine. DGR opérait déjà dans la région un bloc de 344 km² sur lequel elle détient 83,18 % de participation en partenariat avec sa compatriote Armour Energy (16,12 %).

Le second contrat implique, quant à lui, la compagnie publique du pétrole UNOC. Il concerne le périmètre de Kasuruban, une zone d’exploration de 1285 km² également située dans le bassin pétrolifère Albertine.

Notons que dans son principe, un accord de partage de production définit le cadre légal, selon lequel certains des coûts liés à l’extraction et à la vente des hydrocarbures identifiés sur un périmètre donné sont récupérés.

D’après un communiqué du gouvernement ougandais, DGR Energy et UNOC devraient bénéficier d’une licence d’exploration de 2 ans, une fois la conclusion de ces accords officialisée.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... xploration

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Message par energy_isere » 24 janv. 2023, 20:25

L'Ouganda lance ses premières activités de forage pétrolier

AFP le 24 janv. 2023

L'Ouganda a lancé mardi ses premières activités de forage dans les champs pétroliers de Kingfisher, au lac Albert, accédant ainsi au rang de producteur de brut avec un mégaprojet critiqué par les défenseurs de l'environnement.

Le président Yoweri Museveni a lancé "le début de la campagne de forage sur le champ pétrolier de Kingfisher (dans l'ouest de l'Ouganda, ndlr) qui devrait produire 40 000 barils de pétrole par jour" en 2025, a annoncé sur Twitter l'autorité ougandaise du pétrole.

Ce champ pétrolier est opéré par la compagnie chinoise CNOOC. Quelque 31 puits seront situés sur le champ de Kingfisher. "Nous sommes excités en tant que pays mais aussi pour l'Afrique", a déclaré à l'AFP la ministre de l'Energie, Ruth Nankabirwa.

Le lac Albert, frontière naturelle entre l'Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC), recèle une quantité de pétrole brut estimée à 6,5 milliards de barils, dont environ 1,4 milliard sont actuellement considérés comme récupérables.

La première goutte de pétrole ougandais devrait couler en 2025, soit près de deux décennies après la découverte des réserves.

Le délai est notamment dû à un manque d'infrastructures, comme un oléoduc.

TotalEnergies avait annoncé en février 2022 un accord d'investissement de 10 milliards de dollars avec l'Ouganda, la Tanzanie et la compagnie chinoise CNOOC, comprenant notamment la construction d'un oléoduc de 1.443 kilomètres reliant les gisements du lac Albert, dans l'ouest de l'Ouganda, à la côte tanzanienne sur l'océan Indien.

Les autorités ougandaises ont délivré le 20 janvier la licence pour la construction de l'oléoduc.

Le projet a toutefois rencontré l'opposition de militants et de groupes de défense de l'environnement qui estiment qu'il menace le fragile écosystème de la région et les populations qui y vivent.

Dans une résolution non contraignante, le Parlement européen s'est dit lui "extrêmement préoccupé par les violations des droits de l'Homme" commises en Ouganda et en Tanzanie, citant "arrestations, actes d'intimidation et harcèlement judiciaire contre les défenseurs des droits humains et les organisations non gouvernementales".

Six ONG ont assigné TotalEnergies devant le tribunal judiciaire de Paris fin 2022, sommant le groupe de respecter une loi votée en 2017 qui impose aux multinationales un "devoir de vigilance" sur leurs activités dans le monde. Le délibéré est attendu le 28 février.

Yoweri Museveni, qui dirige le pays d'une main de fer depuis 1986, avait décrit le projet comme une source économique majeure pour ce pays enclavé de la région des Grands Lacs, où de nombreuses personnes vivent dans la pauvreté.

Les réserves de l'Ouganda peuvent durer entre 25 et 30 ans, avec un pic de production estimé à 230 000 barils par jour.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ier-230124

Image

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9eb2530459

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Message par energy_isere » 11 mars 2023, 11:39

L’Ouganda exploitera ses réserves d’uranium pour produire de l’énergie nucléaire d’ici 2031

Agence Ecofin 10 mars 2023

La filière du nucléaire civil revient en grâce ces dernières années avec la transition énergétique, car il s’agit d’une alternative plus « propre » par rapport aux énergies fossiles. L’Afrique du Sud est le seul pays du continent qui dispose actuellement d’une centrale nucléaire opérationnelle.

L’Ouganda veut accroitre sa capacité de production d’électricité avec la mise en service de sa première centrale nucléaire d’ici 2031. C’est l’annonce faite jeudi 9 mars par la ministre de l’Energie et des Mines, Ruth Nankabirwa, en prélude à la tenue à Kampala, du 14 au 17 mars prochains, de l’African Nuclear Business Platform 2023.

La préparation de l’évaluation du site de la centrale nucléaire est en cours à Buyende, une ville située à environ 150 km au nord de la capitale Kampala. L’installation aura une capacité totale de 2 000 MW, mais seulement 1 000 MW seront connectés au réseau national dès 2031, renseigne un communiqué de la ministre, consulté par l’Agence Ecofin.

Image

Selon le vœu du président Yoweri Museveni, le développement de cette centrale devrait s’appuyer sur les réserves nationales d’uranium. S’il manque une estimation des dites réserves, une évaluation de 2004, financée notamment par la Banque mondiale et la BAD, a estimé que plusieurs régions hébergent de l’uranium sur environ 52 000 km² à travers le pays. Pour l’ancien ministre de l’Eau et de l’Environnement, Ephraïm Kwamuntu, l’Ouganda serait même « assis sur une montagne d’uranium ».

Pour rappel, l’Afrique du Sud est le seul pays du continent qui exploite actuellement une centrale nucléaire. Plusieurs pays ont prévu de bientôt le rejoindre, notamment l’Égypte qui a lancé en 2022 la construction de sa première centrale nucléaire. Le Nigeria, le Soudan, le Rwanda ou encore le Ghana prévoient également d’associer le nucléaire à leur mix énergétique entre 2030 et 2037.

Ces projets s’inscrivent tous dans une volonté de réduire la dépendance des économies aux énergies fossiles pour réussir la transition énergétique. Le développement de la filière du nucléaire représente par ailleurs une occasion pour les pays producteurs d’uranium d’augmenter leurs revenus en exploitant davantage leurs réserves ou en profitant d’une possible augmentation des prix sur le marché. En Afrique, le Niger et la Namibie sont les deux principaux producteurs d’uranium.
https://www.agenceecofin.com/mines/1003 ... d-ici-2031

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Message par energy_isere » 06 mai 2023, 10:07

Standard Chartered vient de décider qu’elle ne soutiendra plus le projet de construction de l’oléoduc est-africain EACOP.

Agence Ecofin 04 mai 2023

En raison de ses potentielles répercussions sur l’environnement, l’oléoduc est-africain fait face à la défection de nombreux investisseurs. Une victoire pour les activistes pro-environnement, mais qui risque d’affecter les perspectives de croissance économique en Ouganda et en Tanzanie.

La Standard Chartered vient de décider qu’elle ne soutiendra plus le projet de construction de l’oléoduc est-africain EACOP. Rappelons qu’elle fait partie des prêteurs potentiels qui examinaient encore le projet.

La Standard Chartered rejoint ainsi plus de 45 banques et assureurs, dont Citi, HSBC et Munich Re qui ont déjà exclu tout soutien à l’infrastructure, en raison de la pression des activistes pro-environnement. D’après ceux-ci, le projet sera l’un des plus polluants de l’industrie pétrolière africaine. Ces dernières années, de nombreux groupes ont multiplié les manifestations devant les sièges londoniens de banques et d’assureurs qui envisageaient de soutenir le projet.

D’après le Climate Accountability Institute, les émissions de l’oléoduc, estimées à 379 millions de tonnes d’équivalents CO2 sur 25 ans, ne seraient pas compatibles avec une trajectoire limitant le réchauffement à 1,5 °C.

Le projet EACOP permettra le transport du pétrole brut via un oléoduc chauffé de 1 443 km, s’étendant de Hoima en Ouganda, au port de Tanga sur la côte tanzanienne. Les premières exportations sont prévues pour 2025.

La Standard Bank ainsi que les banques SMBC et ICBC sont toujours impliquées dans le projet EACOP, en tant que conseillers financiers.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... a-tanzanie

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Re: Du pétrole en Ouganda

Message par energy_isere » 20 mai 2023, 12:07

Projet EACOP : des investisseurs chinois et africains pour soutenir le financement de l’infrastructure

Agence Ecofin 15 mai 2023

Ces derniers mois, des banques internationales de premier plan se sont retirées du projet EACOP. Ceci, alors qu’elles s’étaient initialement engagées à en financer la mise en œuvre.

Des sources proches du ministère ougandais de l’Énergie ont signalé, vendredi 12 mai, que le déficit de financement du projet EACOP devrait être couvert par des investisseurs chinois et africains. Les identités des nouveaux partenaires du projet n’ont pas été rendues publiques. Mais d’après Ruth Nankabirwa, la ministre ougandaise de l’Énergie, la contribution africaine au projet proviendrait de « deux entreprises de deux pays africains ».

L’information est corroborée par Irene Batebe, la secrétaire permanente du ministère ougandais de l’Énergie. D’après ses déclarations, l’essentiel de ce financement serait issu de banques chinoises de premier plan ainsi que d’auteurs « bailleurs de fonds africains » qui ne peuvent être mentionnés pour l’instant.

Des sources proches des parties prenantes du projet évoquent notamment, entre autres, les banques chinoises China Exim Bank et Industrial and Commercial Bank of China (ICBC). Les banques africaines Standard Bank et Afrexim Bank sont également citées.

En tout état de cause, le concours financier annoncé devrait, s’il est effectif, donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre de projet EACOP et apporter les 1,8 milliard de dollars de fonds qui ont jusqu’ici freiné la concrétisation de projet.

En effet, depuis l’annonce de la décision finale d’investissement en février 2022, plusieurs des investisseurs initialement engagés se sont retirés souvent pour des raisons écologiques. Parmi ceux-ci, la Standard Chartered, Arch Insurance, AEGIS London ou encore Munich Re.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... astructure

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Message par energy_isere » 20 mai 2023, 12:29

L’Ouganda et le turc Yapi Merkezi se rapprochent d’un accord pour construire un chemin de fer de 2,2 milliards $

Agence Ecofin 19 mai 2023

Le contrat relatif au projet avait été attribué en 2015 à China Harbour and Engineering Company. Mais l’incapacité de la société à mobiliser des financements auprès de bailleurs de fonds chinois a conduit le gouvernement ougandais à annuler le contrat, et à entamer des négociations avec Yapi Merkezi.

L’Ouganda est sur le point d’engager le groupe de BTP turc Yapi Merkezi pour construire un chemin de chemin de fer à écartement standard (SGR) reliant la capitale Kampala à la frontière avec le Kenya, après l’annulation du contrat attribué en 2015 à une société chinoise, a annoncé le ministère des Travaux publics et des Transports dans un communiqué publié jeudi 18 mai.
....................

D’une longueur de 273 km, le chemin de fer fait partie du corridor ferroviaire transnational qui devrait interconnecter sur 1 724 km le port kényan de Mombasa à plusieurs pays enclavés de la région, dont l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, le Soudan du Sud et la RD Congo.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -milliards

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Message par energy_isere » 10 juin 2023, 11:01

Le plan de l’Ouganda pour concrétiser le potentiel de ses vastes ressources minérales

Agence Ecofin13 avril 2023

Selon les données de la chambre des mines ougandaises, le secteur minier du pays (que ce soit l’or ou les autres minéraux) est encore largement dominé par l’exploitation artisanale et à petite échelle (ASM). 90% des minéraux produits en Ouganda proviendraient des ASM, ce qui donne une idée du cap que le pays doit encore franchir en matière d’industrialisation pour produire à plus grande échelle. Concernant l’or par exemple, si l’Ouganda exporte de gros volumes grâce aux raffineries installées sur son sol (les exportations d’or du pays sont passées de 20 millions $ en décembre 2017 à 165 millions $ en juin 2021), on sait que ces raffineries font l’objet de controverses sur leurs sources d’approvisionnement en minerai.

Dans sa volonté d’inverser la tendance en développant une industrie minière solide, l’Ouganda met d’abord en avant le potentiel de son sous-sol. En dehors des ressources aurifères, le pays héberge du cuivre et du cobalt dans le district de Kasese, où une mine (Kilembe) a d’ailleurs été exploitée jusque dans les années 70. En outre, son sous-sol contiendrait plus de 250 millions de tonnes de fer dans plusieurs districts, ainsi que des roches de pegmatite, minerai abritant le lithium, ou encore du coltan, de l’étain, du graphite et même des terres rares. Cependant, le potentiel minéral ne suffit pas à lui seul à attirer les investisseurs. La Chambre des Mines déclare justement à ce propos que le pays a besoin de créer « un environnement attractif pour les investissements et de travailler à la protection de ces mêmes investissements ».
......................
https://www.agenceecofin.com/dossier/13 ... -minerales

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Re: Du pétrole en Ouganda

Message par energy_isere » 10 juin 2023, 13:27

Ouganda : la société Expro obtient de TotalEnergies un marché sur le projet Tilenga

Agence Ecofin 6 juin 2023

Il y a quelques mois, la multinationale Schlumberger s’était vue attribuer un contrat de services pétroliers dans le cadre des travaux de développement du projet pétrolier de Tilenga en Ouganda.

Le fournisseur texan de services pétroliers Expro a annoncé, lundi 5 juin, qu’il a paraphé avec la compagnie pétrolière française TotalEnergies, un contrat d’intervention et d’intégrité de puits pour le projet Tilenga en Ouganda.

Il s’agit d’un marché budgétisé à hauteur de 30 millions de dollars. Ces fonds seront investis dans des travaux couvrant plus de 400 puits sur les six champs qu’abrite la zone d’intérêt Tilenga.

Les activités sur le site sont prévues pour démarrer cette année et durer 5 ans. Elles devraient impliquer, sur la période, la réalisation d’opérations de forage, en plus de travaux d’optimisation de la production et de soutien au reconditionnement des puits. Pour concrétiser ses ambitions, Expro a prévu le déploiement de quatre unités d’intervention sur puits.

Ce choix vise à proposer une approche intégrée et optimiser les opérations de slickline et de lignes tressées tout au long de la durée de vie des puits. Une option qui a d’ailleurs l’avantage de contribuer à la réduction de l’empreinte carbone des installations tout en améliorant l’efficacité opérationnelle du site.

« La solution d’Expro a été conçue et mise au point en fonction des besoins spécifiques de ce projet, en tenant compte des sensibilités environnementales du site et de la nécessité de soutenir les objectifs environnementaux et sociaux globaux du projet. Elle s’appuie sur nos activités actuelles en Afrique de l’Est et sur de nombreuses années de réussite dans des projets clés en Algérie, en Arabie saoudite, au Mozambique et en Égypte », a déclaré Iain Farley, vice-président régional d’Expro pour l’Europe et l’Afrique subsaharienne.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... et-tilenga

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Re: Du pétrole en Ouganda

Message par energy_isere » 01 juil. 2023, 12:09

L’Ouganda devrait devenir un pays producteur de pétrole, d’ici 2025

Agence Ecofin 29 juin 2023

Le projet pétrolier de Tilenga est prévu pour augmenter la production pétrolière de l’Ouganda et contribuer potentiellement à sa croissance économique. Il marquera une étape importante pour le secteur énergétique du pays et positionne l’Ouganda comme un acteur émergent de ce marché.

Proscovia Nabbanja (photo), PDG de l’Uganda National Oil Company (UNOC), la société publique ougandaise du Pétrole, a déclaré que la production de pétrole sur le champ de Tilenga est prévue pour 2025. Initialement, la production avait été planifiée pour 2022. La responsable a assuré que les opérations qui mèneront à l’atteinte de cette étape clé ont déjà commencé, ce qui indique que le projet progresse de manière significative.

Le projet a fait l’objet d’une décision finale d’investissement en 2022, avec un coût de développement estimé à 4 milliards de dollars avec une coentreprise en charge qui comprend TotalEnergies, CNOOC et UNOC. GlobalData prévoit qu’à son pic de production en 2028, le projet Tilenga produira environ 190 000 barils par jour de pétrole brut et de condensats.

Pour faciliter l’exportation du pétrole, l’oléoduc est-africain (EACOP) est en cours de construction. D’une valeur de 3,5 milliards de dollars, il transportera le pétrole de Tilenga jusqu’au port tanzanien de Tanga. Une fois opérationnelle, l’infrastructure devrait avoir la capacité d’exporter jusqu’à 246 000 barils par jour de pétrole.

TotalEnergies, avec une participation de 62 %, est le principal actionnaire du projet EACOP. Parmi les autres investisseurs figurent la Tanzania Petroleum Development Corporation (TPDC) et UNOC, qui y détiennent toutes deux une participation de 15 %, tandis que la société chinoise CNOOC contrôle une participation de 8 %.
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... d-ici-2025

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Re: Du pétrole en Ouganda

Message par energy_isere » 26 juil. 2023, 00:39

Premiers forages sur le mégaprojet ougandais de TotalEnergies

AFP le 25 juill. 2023

TotalEnergies a commencé à forer des puits de pétrole en Ouganda dans le cadre du mégaprojet Tilenga, décrié par les associations de défense de l'environnement et des droits humains, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

"Conformément à la décision de développement annoncée le 1er février 2022, les forages des puits du projet Tilenga ont débuté en juillet 2023 pour un démarrage de production en 2025", a indiqué le groupe français.

Les forages ont démarré "au coeur même du parc naturel des Murchison Falls, la plus ancienne et plus grande aire naturelle protégée d'Ouganda", ont déploré les associations Amis de la Terre France et Survie, "alertant de nouveau sur les dangers de ce projet, qui viendra alimenter le plus long oléoduc chauffé au monde".

"Total continue son greenwashing, tentant de convaincre que ses puits pétroliers n'affecteront pas la faune locale grâce à des tours de forage de couleur beige, +pour ressembler aux prairies de la savane environnante+", ajoutent-elles, relevant que les plus de 400 puits prévus se situent pour un tiers dans cette aire naturelle protégée.

Selon le journal ougandais The Independent, citant jeudi un responsable du Petroleum Authority of Uganda (PAU), du pétrole a d'ores et déjà été atteint à un peu moins de 2 km de profondeur.

"Alors que les ravages du changement climatique se font plus que jamais sentir, Total dépasse toutes les limites imaginables en commençant l'extraction pétrolière dans un des plus hauts lieux de biodiversité au monde, l'Albertine Graben dans la région des Grands Lacs en Afrique", a commenté Juliette Renaud, des Amis de la Terre France.

Et ce alors que "selon le GIEC, plus aucun nouveau projet pétrolier ne devrait être lancé" si le monde veut respecter l'accord de Paris, a-t-elle rappelé.

Le projet a fait l'objet d'un accord d'investissement de 10 milliards de dollars entre TotalEnergies, l'Ouganda, la Tanzanie et la compagnie chinoise CNOOC. Il comprend aussi la construction d'un oléoduc (EACOP) de 1.443 kilomètres reliant les gisements du lac Albert, dans l'ouest de l'Ouganda, à la côte tanzanienne sur l'océan Indien.

Ses opposants dénoncent un projet délétère pour l'écosystème de la région et ses populations. Début juillet, Human Rights Watch a demandé son arrêt, estimant dans un rapport qu'il a déjà "dévasté les moyens de subsistance de milliers de personnes".

TotalEnergies et ses partenaires assurent de leur côté "mettre les enjeux environnementaux et de biodiversité ainsi que les droits des communautés concernées au centre du projet".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ies-230725

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Re: Du pétrole en Ouganda

Message par energy_isere » 09 sept. 2023, 10:53

Ouganda : DGR Global et Armour Energy s’accordent pour prospecter le Graben Albertine

Agence Ecofin 7 sept 2023

En mai, DGR Global s’était engagée pour quatre années de prospection pétrolière en Ouganda suite à l’obtention d’une licence couvrant le bloc Turaco, situé dans le bassin du Rift Albertine.

La société pétrolière australienne DGR Global et sa compatriote Armour Energy vont collaborer à l’exploration pétrogazière du Graben Albertine en Ouganda. Les deux compagnies ont officialisé, jeudi 7 septembre, un accord à cet effet.

Le deal est concrétisé par la création de Conjugate Energy Limited, une coentreprise regroupant des actifs des deux compagnies dans le segment amont. Conjugate sera ainsi engagée dans la prospection du périmètre de Turaco, récemment attribué à DGR Global. Le champ d’intervention de la coentreprise couvre également la licence d’exploration pétrolière de Kanywataba, détenue par Armour Energy via sa filiale locale.

Les parties prenantes ont annoncé qu’elles lèveraient des fonds pour mettre leur plan d’exploration à exécution. Celui-ci devrait impliquer le forage en 2024, de deux puits d’exploration dans des zones où environ 3,16 milliards de barils de ressources pétrolières prospectives ont été identifiés.

Par ailleurs, le projet d’exploration conjointe du Graben Albertine devrait inclure des activités sismiques en amont. Environ 110 km de nouvelles données sismiques 2D devraient être acquis dans ce cadre. Celles déjà disponibles feront l’objet d’un retraitement pendant que des études d’impact social et environnemental seront effectuées en accord avec les autorités.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... -albertine

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Re: Du pétrole en Ouganda

Message par energy_isere » 23 sept. 2023, 10:45

Ouganda : une centrale solaire de 25 MW sera développée par Amea Power

Agence Ecofin 22 sept 2023

En Afrique, AMEA Power continue d’étendre ses activités en développant des centrales solaires dans quasiment toutes les régions du continent.

L’émiratie AMEA Power a signé un accord d’achat d’électricité et un de mise en œuvre de 20 ans en Ouganda pour un projet solaire de 25 MWp. Le premier a été signé avec l’Uganda Electricity Transmission Company Limited (UETCL), et le second avec le ministère de l’Énergie et du Développement minéral (MEMD).

Il s’agit de la toute première transaction d’AMEA dans un pays de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), ouvrant la voie à une expansion future dans les secteurs de l’éolien et du stockage d’énergie par batterie en Ouganda et dans l’ensemble de la région, indique un communiqué publié le 21 septembre par la société.

Cette annonce intervient 1 jour après l’approbation par les autorités égyptiennes d’un projet d’énergies renouvelables de 1500 MW, dont Amea Power est le promoteur. Elle s’est également engagée il y a moins d’un mois à développer une centrale solaire de 25 MW à Djibouti.

Ces événements symbolisent le dynamisme de l’émiratie dans le développement de l’énergie verte en Afrique. Elle est ainsi présente en Tunisie, au Kenya, en Afrique du Sud, au Togo, entre autres, s’engageant notamment dans des projets d’hydrogène vert.
https://www.agenceecofin.com/energies-r ... amea-power

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