Nigéria

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Nigeria : le mastodonte pétrolier NNPC obtient le soutien du président Tinubu pour s’introduire en Bourse

Agence Ecofin 12 juillet 2023

L’IPO devrait permettre à la compagnie publique gangrenée par la corruption de lever des fonds, mais aussi d’améliorer son mode de gouvernance et de rénover ses infrastructures défaillantes.

La Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) a obtenu le soutien du nouveau président Bola Tinubu pour s’introduire en bourse « prochainement », a annoncé le PDG de la compagnie pétrolière publique nigériane, Mele Kyari, mardi 11 juillet.

« Nous irons sur le marché boursier et ce sera bientôt le cas. C'est la nouvelle direction, et je peux vous confirmer que M. le président est totalement engagé sur ce dossier », a-t-il déclaré, lors d'une conférence sur l'énergie dans la capitale, Abuja.

En juillet 2022, l’ex-président nigérian, Muhammadu Buhari, avait acté le changement de statut de la société pétrolière publique en la transformant en une entreprise commerciale à part entière, « sans interférence ni financement du gouvernement », conformément à la loi sur l’industrie pétrolière adoptée en 2021.

Selon les autorités, cette réforme vise à soutenir la croissance de la compagnie longtemps décriée pour ses faibles résultats opérationnels et à lui permettre de mobiliser plus facilement des capitaux.

Principal acteur de l’industrie pétrolière au Nigeria, la NNPC est présente dans la production à travers des joint-ventures créées avec les plus grandes compagnies internationales. Elle gère aussi les raffineries et la commercialisation de carburant dans le pays.

Mais à l’image de Sonatrach en Algérie ou de Petrobras au Brésil, la compagnie est gangrenée par la corruption et considérée comme la caisse noire de l’Etat.

Le Nigeria avait perdu l’an passé son statut de premier producteur de brut en Afrique au profit de l’Angola, en raison notamment des vols de pétrole pratiqués à grande échelle, du vandalisme sur les pipelines et des infrastructures défaillantes de la NNPC.

Pays membre de l’OPEP, le Nigeria n’attire plus qu’une petite partie des investissements mondiaux dans le secteur pétrolier malgré ses réserves gigantesques.

https://www.agenceecofin.com/petrole/12 ... -en-bourse

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Nigeria : forte baisse de la demande d’essence à la suite de la suppression des subventions sur les carburants

Agence Ecofin 156 aout 2023

Fin mai, le nouveau Président nigérian, Bola Ahmed Tinubu a mis un terme aux subventions sur les carburants. Pour lui, les investissements consentis dans ce sens pesaient trop lourdement sur les finances publiques.

Le Nigeria a connu une baisse significative de la demande d’essence au cours des deux derniers mois, après que le président Bola Tinubu a supprimé, le 29 mai, les subventions aux carburants qui avaient longtemps maintenu des prix à la pompe parmi les plus bas du monde.

Selon les données publiées par la présidence mardi, les ventes ont chuté de 27 %, s’élevant à 96,5 millions de litres en juin et juillet par rapport à la même période, il y a un an. « Deux facteurs clés ont contribué à cette baisse. Il s’agit des problèmes croissants d’accès à l’essence pour certains segments de la population et la réduction de l’écart de prix entre le Nigeria et les pays voisins, qui a diminué l’incitation à la contrebande de carburant », a expliqué Joachim MacEbong, analyste en gouvernance chez Stears Insights à Lagos.

Depuis la suppression des subventions, les prix de l’essence ont été multipliés par trois, ce qui a intensifié la crise dans la plus grande économie d’Afrique. La situation est telle que les syndicats menacent le gouvernement de paralyser l’économie si des efforts ne sont pas faits pour faciliter la vie à la masse.

Malgré la récente hausse des taux d’inflation qui ont atteint leur niveau le plus élevé en 18 ans, le gouvernement nigérian a annoncé sa décision de maintenir les prix actuels des carburants.

https://www.agenceecofin.com/distributi ... carburants

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Nigéria : le gouvernement sécurise 13 milliards $ d’investissement dans le secteur pétrogazier

Agence Ecofin 25 sept 2023

Le Nigéria subit depuis plusieurs années une baisse des investissements dans son secteur pétrogazier. Une situation qu’il tente d’inverser avec l’appui des compagnies actives dans le pays.

Selon les informations révélées samedi 23 septembre par Olu Verheijen, la conseillère spéciale à l’énergie du président nigérian Bola Tinubu, le gouvernement a obtenu des engagements pour des investissements dans le secteur pétrogazier.

Environ 13,5 milliards $ devraient être injectés dans ces activités dans les 12 mois à venir. Ces fonds représentent une partie d’un total de 55,2 milliards $ d’investissements prévus d’ici 2030 par 15 des compagnies pétrolières actives dans les hydrocarbures parmi lesquelles ExxonMobil, Chevron, TotalEnergies, Shell et Eni.

Selon Verheijen, ce coup de pouce intervient alors que le Nigéria fait face à « une crise des revenus qui affecte tous les Nigérians ». Le gouvernement espère ainsi atteindre une production de 2,1 millions b/j d’ici fin 2024. Elle est d’environ 1,4 million b/j actuellement.

Pour accroître les chances d’y arriver, le gouvernement devra mettre un terme aux maux qui gangrènent l’industrie pétrolière du Nigéria depuis des décennies, à savoir le vol endémique de pétrole brut, entre autres.

https://www.agenceecofin.com/investisse ... etrogazier

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suite de ce post du 8 janvier 2022 viewtopic.php?p=2334555#p2334555

Nigeria : mise en service de 4 unités de 175 MW pour lancer la deuxième plus grande centrale hydroélectrique du pays

Agence Ecofin 12 oct 2023

Selon l’Association internationale de l’hydroélectricité (IHA), le potentiel total exploitable de l’hydroélectricité au Nigeria est estimé à plus de 14 GW.

GE Vernova, société du secteur de l’énergie, a annoncé le 11 octobre que sa division Hydro Power a achevé la mise en service de quatre turbines et générateurs hydroélectriques Francis de 175 MW dans le cadre du projet Zungeru au Nigeria.

Situé sur la rivière Kadina dans l’État du Niger, le projet Zungeru de 700 MW est la deuxième plus grande centrale hydroélectrique du Nigeria. D’un coût estimé à 1,3 milliard $, il est l’un des plus grands projets énergétiques en Afrique à bénéficier d’un prêt préférentiel de la part de la Banque d’import-export (EximBank) de Chine.

« Le Nigeria est doté de grands fleuves et de chutes naturelles qui créent des opportunités pour le développement de l’hydroélectricité. Alors que le gouvernement nigérian poursuit l’expansion de la capacité de production et étend la capacité de son réseau électrique, nous sommes heureux de contribuer à tirer parti des réserves d’eau du pays pour répondre à sa demande croissante d’énergie durable, fiable et efficace », a déclaré Brian Selby, directeur régional de GE Vernova.

L’ouvrage devrait produire 2,64 milliards de kWh d’électricité par an, ce qui répondra à près de 10 % des besoins énergétiques domestiques totaux du Nigeria où environ 90 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité. Il permettra également de contrôler les inondations, d’irriguer, de fournir de l’eau et de mettre en place des installations d’élevage de poissons.

https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... ue-du-pays



https://www.nsenergybusiness.com/news/g ... wer-plant/

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Le Nigéria de nouveau premier producteur africain d’or noir, grâce aux 1,57 million b/j, produits en septembre

Agence Ecofin 13 oct 2023

Les récentes données, publiées par le régulateur nigérian du segment amont de l’industrie pétrolière, montrent une hausse substantielle de la production pétrolière du Nigéria en septembre. Ces performances sont corroborées par les chiffres de l’OPEP.

Selon des données de l’OPEP publiées jeudi 12 octobre, la production pétrolière du Nigéria est la plus importante du continent faisant du pays le premier producteur de brut en Afrique avec 1,57 million b/j au terme de septembre 2023. Une première depuis plusieurs mois.

Les chiffres de l’OPEP montrent que le Nigéria a dépassé la Libye qui a produit 1,19 million b/j. Le pays maghrébin est suivi par l’Angola avec 1,11 million b/j, l’Algérie occupant la 4ème place du podium avec ses 957 000 barils b/j.

Plus globalement, l’OPEP note une amélioration de la situation commerciale du Nigéria essentiellement portée par des réformes structurelles comme la suppression de la subvention des carburants, entre autres.

Le Nigéria avec l’Arabie saoudite et le Koweït ont été les principaux acteurs de l’augmentation de la production pétrolière de l’OPEP qui, en septembre, a atteint une moyenne de 27,75 millions b/j, en hausse de 273 000 b/j par rapport à août.

https://www.agenceecofin.com/production ... -septembre

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Le 7ème train de liquéfaction de gaz de Nigeria LNG, réalisé à 52 %

Agence Ecofin 8 nov 2023

Lancée en 2021, après une décision finale d’investissement (FID) prise deux ans plus tôt, la construction du 7ème train du complexe gazier Nigeria LNG ambitionne à terme de positionner le Nigeria parmi les fournisseurs de gaz naturel liquéfié (GNL) les plus compétitifs du monde.

Lors d’une rencontre mardi 7 novembre, avec Simbi Wabote, le secrétaire exécutif du Nigerian Content Development and Monitoring Board (NCDMB), Philip Mshelbila, le responsable de Nigeria Liquefied Natural Gas (Nigéria LNG), s’est exprimé sur l’évolution des travaux de construction du 7ème train de liquéfaction de l’installation gazière.

Ces activités, lancées il y a maintenant deux ans, affichent désormais un taux d’exécution de l’ordre de 52 %. Malgré cette progression, des doutes persistent concernant la disponibilité des ressources gazières, devant servir au fonctionnement dudit train. Philip Mshelbila s’est en effet inquiété de ce que les projets gaziers destinés à fournir l’infrastructure en gaz naturel ne sont pas encore en activité.

Une situation qui menace de rendre l’ouvrage inopérant, même achevé. Ce qui pourrait être un frein à l’atteinte des ambitions de Nigeria LNG de devenir « une entreprise de GNL compétitive à l’échelle mondiale, qui contribue à la construction d’un Nigeria meilleur ».

Actuellement, cet objectif semble hors de la portée du complexe gazier qui, malgré les 6 trains de liquéfaction de gaz dont il dispose, fonctionne à moins de 50 % de ses capacités opérationnelles. Une difficulté en partie attribuée aux défaillances infrastructurelles des fournisseurs de gaz et au déclin de production des puits vieillissants.

D’après Philip Mshelbila, les difficultés d’approvisionnement en gaz de Nigeria LNG pourraient être résolues sur le long terme. Il faudrait améliorer la viabilité des conditions de la prospection en eaux profondes proposées aux multinationales pétrolières dans les contrats de partage de la production (PSC). Les ressources gazières offshores étant, selon lui, les seules à même de garantir durablement, le ravitaillement du complexe en gaz naturel.

Rappelons que Nigeria LNG fournit environ 22 millions de tonnes de GNL chaque année. Une production livrée à des consommateurs européens notamment, représentant environ 4 % des approvisionnements mondiaux du combustible.

https://www.agenceecofin.com/gaz/0811-1 ... alise-a-52

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suite de ce post du 22 mai 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 1#p2369951

Nigéria : la raffinerie pétrolière Dangote entre en phase de test en décembre prochain

Agence Ecofin 6 nov 2023

Bien qu’ayant été inaugurée et mise en service, la raffinerie pétrolière de Dangote n’est pas encore entièrement fonctionnelle. Ses capacités opérationnelles doivent encore faire l’objet de tests.

Des sources proches de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) ont révélé, vendredi 3 novembre, que des volumes d’or noir devraient bientôt être livrés à la raffinerie pétrolière de Dangote, inaugurée en mai dernier par l’ex-président Muhammadu Buhari.

D’ici décembre 2023, l’infrastructure pétrolière, située dans la zone franche de Lekki, près de Lagos, devrait recevoir entre 4 et 6 cargaisons de pétrole brut, représentant 130 000 à 200 000 b/j. Ces volumes devraient servir à l’exécution d’essais sur l’installation.

La nature et la durée de tests envisagés n’ont pas été précisées. Ceux-ci devraient cependant porter sur les unités de production de produits raffinés et viseront à s’assurer de leur fonctionnement effectif. Selon les experts, la transition entre ces essais et la production à pleine capacité de carburants de haute qualité peut prendre plusieurs mois.

S’exprimant sur ce développement, Jeremy Parker, responsable du développement commercial chez CITAC, une société de conseil pétrolier axée sur l’Afrique, a suggéré que l’exécution de ces tests initiaux nécessiterait de ravitailler la raffinerie de Dangote par environ 325 000 b/j du brut, soit la moitié de sa capacité opérationnelle de 650 000 b/j.

À plein régime, la raffinerie pétrolière de Dangote, qui a coûté au total 19 milliards de dollars, devrait transformer le Nigéria en un exportateur net de produits pétroliers alors qu’il reste encore fortement dépendant des importations de carburants.

https://www.agenceecofin.com/petrole/06 ... e-prochain

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Nigéria : Equinor cède la totalité de ses intérêts pétroliers à la compagnie locale Chappal Energies

Agence Ecofin 30 nov 2023

La société Equinor est présente au Nigéria depuis environ trois décennies où elle détient des intérêts localisés en eaux profondes. Des sources avaient annoncé ses intentions de départ du Nigéria en janvier 2023.

La compagnie pétrolière norvégienne Equinor a officialisé, mercredi 29 novembre, la cession de l’ensemble de son portefeuille d’actifs pétrogaziers au Nigéria, à l’entreprise pétrolière locale, Chappal Energies.

Aucune information n’a été annoncée concernant le montant de cette transaction qui couvre notamment les 53,85 % de participation d’Equinor dans le périmètre d’exploration offshore OML 129 ainsi que ses 20,21 % d’intérêts, dans l’exploitation du gisement producteur offshore d’Agbami, à cheval sur les OML 127 et 128.

« Cette transaction est porteuse de valeur et s’inscrit dans la stratégie d’Equinor visant à optimiser son portefeuille international de pétrole et de gaz et à se concentrer sur ses domaines de prédilection », a déclaré Nina Koch, vice-présidente principale d’Equinor pour les opérations en Afrique.

Pour Ufoma Immanuel, le directeur général de Chappal Energies, cette acquisition est stratégique en ce qu’elle devrait permettre à la société qu’il dirige, de « favoriser une croissance durable et de contribuer à la prospérité économique du Nigéria », tout en continuant d’avoir un « impact durable ».

Notons que le deal est soumis à l’obtention des autorisations réglementaires requises. Une fois finalisée, Equinor devrait officiellement quitter le Nigéria, rejoignant alors la vague de départs engagée par les compagnies pétrolières multinationales opérant dans le pays.

https://www.agenceecofin.com/compagnies ... l-energies

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Nigéria : l’OPEP fixe le quota de production pétrolière du pays à 1,5 million b/j pour 2024

Agence Ecofin 1er dec 2023

La réduction du quota de production d’un producteur africain de brut comme le Nigéria était âprement discutée alors que le pays multiplie, depuis plusieurs mois, les efforts pour atteindre son quota OPEP qui était jusqu’ici d’environ 1,8 million b/j.

Le quota de production d’or noir du Nigéria qui est jusqu’ici le premier producteur africain de brut, passe à 1,5 million b/j pour 2024, contre 1,78 million b/j pour 2023, un niveau duquel le pays ne s’est d’ailleurs jamais vraiment approché malgré toutes les initiatives prises ces derniers mois pour y parvenir.

Cette décision fait suite à la rencontre, jeudi 30 novembre, des pays membres de l’OPEP+. Une réunion qui avait d’ailleurs été reportée en raison de l’opposition du Nigéria, mais aussi de l’Angola et du Congo-Brazzaville, à une réduction de leurs quotas de production, synonyme de baisse des revenus potentiels.

Finalement, le Nigéria échappe au quota de 1,38 million b/j initialement proposé en juin 2023. Quant à l’Angola et au Congo-Brazzaville, leur quota de production est respectivement fixé à 1,11 million b/j et 277 000 b/j. Des plateaux qui, comme celui du Nigéria, ont été déterminés sur la base d’évaluations indépendantes réalisées par IHS, Wood Mackenzie et Rystad Energy.

Pour ce qui est du Nigéria, l’enjeu pour les autorités est d’œuvrer désormais à l’atteinte régulière du nouveau quota de production fixé par l’OPEP. Un niveau que le géant pétrolier a d’ailleurs pu atteindre en septembre et en octobre.

https://www.agenceecofin.com/petrole/01 ... -pour-2024