Egypte

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Égypte : l’État annonce un plan pour soutenir la production pétrogazière


Agence Ecofin 23 aout 2024

Malgré une autosuffisance en gaz acquise depuis 2018, l’Égypte est confrontée à des difficultés pour satisfaire les besoins en électricité de sa population grandissante, obligeant les autorités à prendre des mesures stratégiques.

Mostafa Madbouly (photo), le Premier ministre égyptien, s’est exprimé jeudi 22 août sur les défis énergétiques du pays, notamment en ce qui concerne la disponibilité du gaz naturel, un combustible clé dans la production d’électricité.

Le responsable a annoncé un plan pour « ramener le volume de production de pétrole et de gaz naturel à ses niveaux antérieurs, et pour l’augmenter dans la période à venir ». Ceci avec la contribution « des partenaires étrangers ».

L’Égypte qui produit autour de 5,7 milliards de pieds cubes de gaz naturel par jour, a conclu il y a quelques semaines des accords visant particulièrement à accroître la production en Méditerranée et dans le golfe de Suez.

Elle dépend en effet de ce combustible pour la production d’électricité et doit faire face à des vagues de chaleur successives qui ont entraîné des problèmes d’approvisionnement en électricité, nécessitant le recours aux importations.

Rappelons qu’en juillet, Karim Badawi, le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minérales a annoncé un plan d’investissement de 1,2 milliard de dollars dans le forage d’un total de 110 puits d’exploration pétrogazière entre 2024 et 2025.

https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... trogaziere

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Égypte : Masdar obtient le feu vert du gouvernement pour étendre ses activités

Agence Ecofin 23 aout 2024

Masdar, accompagnée d’Infinity Power, a récemment signé un accord d’achat d’électricité avec l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) pour un approvisionnement à long terme en énergie renouvelable générée par un projet éolien terrestre de 200 MW.

Les autorités égyptiennes ont donné leur feu vert au développeur d’énergies renouvelables émirati Masdar, basé aux Émirats arabes unis, pour faire avancer ses projets solaires et de stockage d’énergie dans le pays. Une réunion du Cabinet présidée par le Premier ministre Mostafa Madbouly a en effet approuvé le 22 aout la mise en œuvre d’un projet visant à ajouter 1 200 MW de capacité d’énergie solaire en combinaison avec 240 MWh de stockage de batterie.

Par ailleurs, Masdar a été autorisée à lancer des études relatives à la mise en œuvre d’un projet d’énergie solaire d’une capacité maximale de 4 GW. Cette approbation intervient alors qu’en juillet, l’Égypte a accepté de coopérer avec les Émirats arabes unis pour ajouter 4 GW de capacité d’énergie renouvelable au réseau électrique du pays nord-africain à partir de l’été prochain.

Outre ces projets, Masdar, en coopération avec des partenaires, travaille sur un projet éolien de 10 GW, pour lequel elle a signé un accord d’accès au territoire en mai avec le gouvernement. Dans le cadre d’un consortium avec Infinity Power Holding et Hassan Allam Utilities, Masdar prévoit également de construire une capacité de production d’hydrogène vert de 4 GW en Égypte.

https://www.agenceecofin.com/solaire/23 ... -activites

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Egypt's EGAS Launches Bid Round for 12 Blocks

by Rocky Teodoro|Rigzone Staff | Wednesday, August 28, 2024

Egyptian Natural Gas Holding Company (EGAS) has launched a new international bid round for the exploration and exploitation of natural gas and crude oil in 12 blocks in the Mediterranean and the Nile Delta.

The bid round includes 10 offshore blocks and two onshore blocks, and bidding will be done through the Egypt Upstream Gateway (EUG) online tool, EGAS said in a news release. The deadline for bidding is Feb. 25, 2025.

The bid round is part of the efforts of Egypt’s Ministry of Petroleum and Mineral Resources to attract new investments to the country, “in line with its strategy to exploit promising opportunities in the field of gas and oil exploration, especially in the Mediterranean Sea, which holds significant potential as a promising basin for natural gas,” the company said.

Minister of Petroleum and Mineral Resources Karim Badawi explained that the launch of the bid round for natural gas exploration supports Egypt's direction toward intensifying exploration activities in the Mediterranean, noting that increasing natural gas production has become a crucial element in both the local and global energy mix.

This is the eighth bid round of its kind to be launched using the latest digital tools through Egypt Upstream Gateway (EUG), which the ministry launched at the beginning of 2021, according to the release. The tool provides seamless access to essential and updated technical data related to bid rounds, speeding up the process of evaluating investment opportunities and submitting bids, the release said.

Badawi also announced the availability of additional investment opportunities in exploration, and field development, in open areas.

According to the EUG website, there are currently 472 wells in the 12 blocks: 271 onshore, 201 offshore, and 228 in the Nile Delta. The wells have been drilled by more than 30 operators since 1950 from shallow to deep targets, it said.

Further, there have been a slew of recent discoveries, including the giant offshore Zohr gas field, which has a new play opening find with an estimated 30 trillion cubic feet, according to the website.

In May, Infinity Power, the United Arab Emirates’ flagship renewable energy company Masdar, along with sustainable infrastructure focused development and investment platform Hassan Allam Utilities, signed a land access agreement with the Egyptian government for the consortium’s 10-gigawatt wind farm, set to be one of the largest in the world, with a project value of over $10 billion.

The landmark wind project will produce 47,790 gigawatt-hours of clean energy per year and cut around nine percent of Egypt’s annual carbon emissions by displacing 23.8 million metric tons of carbon dioxide annually, Infinity Power said in an earlier news release.

The wind farm will also help Egypt meet its strategic objective of sourcing 42 percent of its energy from renewables by 2030. It will save the country an estimated $5 billion in natural gas costs per year, according to the release.

The agreement gives the consortium access to a 3025 square-kilometer area of land located in West Suhag, and will allow the consortium to conduct the necessary development studies to progress the project.

https://www.rigzone.com/news/egypts_ega ... 6-article/

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L’Égypte face au déficit énergétique

Agence Ecofin 03 sept 2024

Depuis plusieurs mois, l’Égypte est confrontée à une crise énergétique majeure liée à la baisse de la production de gaz. Celle-ci est en chute libre depuis que Zohr, le gisement qui assurait l’autosuffisance du pays en gaz, est sous-performant.

Selon des experts la crise énergétique marquée par la baisse de la production et la hausse de la demande d’électricité, exacerbe les défis économiques auxquels l’Egypte est confrontée depuis quelques mois.

« L’Égypte est confrontée à d’importants défis, aggravés par la hausse de la demande d’électricité et la baisse de la production de gaz […] les coupures d’électricité quotidiennes ont perturbé les entreprises », a déclaré Mehrun Etebari, directeur Global LNG chez S&P Global. Le pays est confronté à une dette extérieure historique proche de 168 milliards de dollars avec une production de gaz domestique qui devrait continuer à décliner de 22,5 % d’ici 2028.

La fin de l’autosuffisance en gaz ?

Selon certaines sources proches de l’industrie pétrogazière de l’Égypte, le gouvernement égyptien mise sur la contribution financière de ses partenaires du Golfe pour répondre à ses besoins énergétiques.

Elles évoquent notamment l’Arabie saoudite alors que sans ces soutiens, le pays « ne pourra pas payer » ses importations de gaz pour le mois d’octobre. En juillet, plusieurs compagnies pétrochimiques se sont tournées vers le gaz de schiste américain pour continuer de fonctionner. Pour surmonter cette crise, l’Égypte devra augmenter sa production de gaz et c’est dans cette optique que le gouvernement a lancé 3 cycles d’appel d’offres couvrant un total de 48 blocs d’exploration.

https://www.agenceecofin.com/energie/03 ... nergetique

[GillesH38]

ah il y a des pics de gaz aussi? je croyais que les réserves ne s'épuiseraient pas avant la fin du siècle.

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Egypte : Scatec s’engage pour un nouveau projet solaire de 1 GW

Agence Ecofin 12 sept 2024

Scatec a décidé de vendre des actifs hydroélectriques africains en conformité avec sa stratégie qui consiste à concentrer la plus grande partie de ses investissements sur le solaire, l’éolien et le stockage d’énergie par batterie.

La société norvégienne Scatec spécialisée dans le développement de projets renouvelables a signé un contrat d’achat d’électricité (PPA) de 25 ans libellé en dollars américains avec Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) pour un projet hybride solaire de 1 GW et de stockage par batterie de 100 MW/200 MWh en Égypte.

Dans son communiqué de presse publié le 12 septembre, Scatec indique avoir signé une lettre de mandat avec plusieurs institutions de financement du développement pour un financement à des conditions préférentielles et prévoit de démarrer la construction au premier semestre 2025.

« Nous sommes heureux d’avoir conclu un accord de partenariat public-privé avec l’Egyptian Electricity Transmission Company. Nous allons maintenant finaliser les accords de location de terrain, les accords de connexion au réseau et le financement, et préparer la construction du projet », a déclaré Terje Pilskog, PDG de Scatec.

Ce premier projet hybride solaire et par batterie en Egypte démontre la position de Scatec en tant que l’un des plus grands producteurs d’énergie renouvelable du pays. La société y participe déjà à plusieurs projets, notamment dans le solaire et l’hydrogène vert.

https://www.agenceecofin.com/solaire/12 ... re-de-1-gw

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Égypte : AMEA Power va développer un nouveau projet solaire PV

Agence Ecofin 13 sept 2024

Cette annonce intervient alors que le secteur des énergies renouvelable égyptien est sur une bonne dynamique. Une entreprise norvégienne a récemment annoncé un accord pour une centrale solaire de 1 GW.

La société AMEA Power a annoncé le 13 septembre la signature des accords d’achat d’électricité pour développer le « plus grand projet solaire photovoltaïque d’Afrique et le premier système de stockage d’énergie par batterie (BESS) d’utilité publique en Égypte. »

Après le développement réussi du projet solaire photovoltaïque d’Abydos de 500 MW, la société émiratie s’est en effet vu confier deux nouveaux projets dans le domaine des énergies renouvelables en Égypte.

Le premier projet concerne la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 1000 MW avec un système de stockage sur batteries (BESS) de 600 MWh dans la région de Benban, dans le gouvernorat d’Assouan. Le second projet est pour le développement d’un BESS de 300 MWh, est une extension de la centrale solaire photovoltaïque d’Abydos.

« En tant que promoteur du plus grand projet solaire photovoltaïque d’Afrique et premier promoteur à mettre en place un système BESS en Égypte, nos projets établissent non seulement une nouvelle référence dans le secteur des énergies renouvelables en Égypte et sur le continent, mais démontrent également notre leadership et notre esprit d’innovation en repoussant les limites du possible », a commenté Hussain Al Nowais, président d’AMEA Power.

Ces nouveaux engagements vont nécessiter un investissement combiné de 800 millions $ de la part d’Amea Power. Sur le plan économique et social, les projets devraient créer environ 2 500 emplois pendant la construction et fournir une énergie propre et renouvelable à plus de 769 800 foyers, compensant ainsi plus de 2 347 000 tonnes d’émissions de carbone par an.

https://www.agenceecofin.com/energies-r ... solaire-pv

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Egypte : ACWA Power prévoit d’achever la phase 1 son projet d’hydrogène vert en 2028

Agence Ecofin 13 sept 2024

Ce projet s’ajoute à plusieurs autres entrepris ou proposés par des groupes internationaux dans le secteur d’hydrogène vert en Égypte. Le pays d’Afrique du Nord aurait le potentiel de produire l’hydrogène vert avec l’un des couts les plus bas au monde.

La filiale égyptienne de la société saoudienne ACWA Power prévoit d’achever la première phase de son projet d’hydrogène vert dans la zone économique du canal de Suez en Egypte au quatrième trimestre 2028, selon le directeur général de la filiale, Hassan Amin. S’adressant au journal Asharqbusiness, M. Amin a déclaré que des mesures concrètes pour la réalisation du projet de 4 milliards $ ont déjà été prises.

En décembre 2023, ACWA Power annonçait la signature d’un accord-cadre, faisant suite à un protocole d’accord signé un an plus tôt, pour définir le développement de la première phase de son projet qui prévoit la construction d’une usine capable de produire 600 000 tonnes d’ammoniac vert par an.

Outre ce projet d’hydrogène vert, l’entreprise développe un projet de parc éolien de 1,1 GW dans le golfe de Suez et à Jabal El-Zeit, pour des investissements de 1,5 milliard $. Il sera mis en œuvre en deux phases et les travaux de construction devraient démarrer à la fin de cette année, a déclaré M. Amin dans l’interview.

L’Egypte peut compter sur d’immenses ressources éoliennes et solaires conjuguées à un emplacement géographique idéal et une forte volonté politique pour devenir un hub énergétique incontournable dans le futur.

https://www.agenceecofin.com/hydrogene/ ... rt-en-2028

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L’Égypte, bientôt un importateur net de gaz naturel ?

Agence Ecofin 9 sept 2024

Certaines sources proches de l’industrie pétrogazière de l’Égypte ont indiqué il y a quelques jours que le gouvernement égyptien comptait sur la contribution financière de ses partenaires du Golfe pour couvrir sa demande de gaz.

L’Égypte pourrait devenir un importateur net de gaz dans un avenir proche. C’est ce que suggère une information publiée vendredi 6 septembre, qui fait état du lancement par l’Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC), la société publique du pétrole du pays, d’un appel d’offres ciblant l’importation, entre octobre et décembre prochain, d’un total de 20 cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL), en prélude à l’hiver.

Cette évolution est une première depuis 2018, année durant laquelle l’Égypte a accédé à l’autosuffisance en gaz, grâce à l’exploitation du champ Zohr. Le pays subit justement la conséquence de la baisse de la production gazière issue du gisement Zohr qui est passée d’un plateau d’environ 2,7 milliards de pieds cubes de gaz naturel par jour en 2022, à une production moyenne d’environ 2 milliards de pieds cubes par jour depuis janvier 2024.

Celle-ci pose des défis majeurs en termes notamment de réduction des exportations de gaz naturel, source stratégique de devises pour l’Égypte, d’augmentation des coûts opérationnels et de menace pour les industries dépendantes du gaz.

Ceci, c’est sans compter d’autres effets comme les pénuries de plus en plus récurrentes, la hausse des prix du combustible, la dépendance aux importations de gaz et la menace qu’une telle situation fait peser sur la sécurité énergétique du pays.

https://www.agenceecofin.com/gaz/0909-1 ... az-naturel

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Égypte : un gisement gazier découvert par BP à 7000 m de profondeur

Agence Ecofin 17 septembre 2024

L’Égypte est confrontée à d’importants défis d’approvisionnement en gaz depuis que la production du gisement gazier Zohr est en déclin. La stratégie énergétique de l’État tourne désormais autour de la découverte de nouvelles réserves exploitables.

La major pétrolière britannique BP a annoncé, lundi 16 septembre, qu’elle a identifié une nouvelle réserve de gaz naturel en Égypte. La découverte a été réalisée dans la concession North Damietta Offshore, un site opéré par la compagnie et localisé dans la partie orientale du delta du Nil, à environ 75 kilomètres au nord de la ville de Damiette.

Selon les informations communiquées par BP Egypt, ce résultat est consécutif aux travaux menés dans cette zone d’intérêt via le puits d’exploration Salamat, foré jusqu’à une profondeur totale d’environ 7 000 mètres. Cela fait de ce puits, le plus profond jamais foré dans le delta du Nil.

Les données préliminaires issues de la diagraphie, de l’analyse des échantillons de fluides et les relevés de pression confirment la présence d’une colonne d’hydrocarbures de plus de 180 mètres dans un réservoir de la structure géologique de l’Oligocène. Toutefois, une évaluation plus poussée est jugée nécessaire pour évaluer avec précision les ressources du champ et déterminer les meilleures stratégies de développement.

« Les options de développement d’infrastructures autonomes et de raccordement à l’infrastructure voisine de Temsah sont en cours d’évaluation », a déclaré Hesham Mekawi, président régional de BP Egypt.

La découverte de ce nouveau gisement survient alors que l’Égypte fait face à des difficultés en matière d’approvisionnement gazier. Depuis quelques mois, le pays n’est plus en mesure de couvrir seul ses besoins en gaz comme c’était le cas depuis l’autosuffisance gagnée en 2018 grâce à l’exploitation du gisement Zohr dont la production ne cesse de décliner.

https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... profondeur

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L’Égypte veut mettre fin aux coupures d’électricité d’ici fin 2025

Agence Ecofin 20 septembre 2024

Depuis quelques mois, l’Égypte peine à répondre efficacement à ses besoins énergétiques, l’obligeant à devoir se faire livrer des cargaisons de gaz de l’étranger dans un contexte de défis économiques, marqués entre autres par des coupures récurrentes d’électricité.

En Égypte, Mostafa Madbouly (photo), le Premier ministre, a annoncé, jeudi 19 septembre, l’ambition du gouvernement de mettre un terme aux coupures d’électricité devenues récurrentes dans le pays d’ici l’été de l’année prochaine.

« Les coupures d’électricité par délestage ne se reproduiront plus », a déclaré Madbouly, en précisant qu’un montant de 2,5 milliards de dollars a été prévu par le gouvernement pour concrétiser cet objectif.

Le plan pour y arriver dépendra dans une certaine mesure de la capacité de l’Égypte à relancer sa production de gaz naturel à son plein potentiel dans le même délai. En effet, le pays dépend fortement du combustible pour la production d’électricité.

Or la production a chuté à tel point que le pays doit compter sur l’importation d’un total de 20 cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL), en prélude à l’hiver souvent marqué par une hausse de la demande d’électricité.

Pour y faire face, l’État table entre autres sur l’activation de la première phase d’un réseau électrique interconnecté avec l’Arabie saoudite. Une perspective qui pourrait soutenir les efforts continus pour maintenir la sécurité et la stabilité énergétiques.

La découverte, il y a quelques jours, d’un gisement de gaz naturel par BP dans la partie orientale du delta du Nil pourrait offrir, mais à plus long terme, des perspectives supplémentaires pour la production d’électricité, compte tenu du potentiel gazier identifié, en cours d’évaluation.

https://www.agenceecofin.com/energie/20 ... i-fin-2025

[GillesH38]

oh ben non, zut, ça apporte tellement à la vie intérieure, les coupures d'électricité ! les pauvres ....

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Égypte : plus de 900 millions de dollars pour renforcer la production de gaz

Agence Ecofin 25 sept 2024

Alors que les importations gazières de l’Égypte ont augmenté, signe de l’incapacité du pays à couvrir lui-même l’intégralité de ses besoins énergétiques, le pays continue de miser sur l’augmentation de la production.

L’Égypte, à travers sa société publique du gaz (EGAS), s’est engagée dans 11 contrats liés associés au secteur gazier avec des compagnies internationales. C’est ce qu’il ressort d’une récente assemblée générale de la société d’État.

Les informations relayées mardi 24 septembre indiquent que ces contrats, budgétisés à hauteur de 925 millions de dollars en plus d’une subvention supplémentaire de 30 millions de dollars, sont essentiellement destinés au renforcement de la production gazière.

Ils interviennent dans un contexte où l’État arabe veut au plus vite augmenter le plateau de sa production gazière qui baisse significativement en raison des contre-performances opérationnelles du champ Zohr, le gisement qui assurait depuis 2018, l’autosuffisance de l’Égypte en gaz naturel.

Si l’Égypte a besoin de mettre rapidement la main sur de nouveaux gisements gaziers commerciaux, ce n’est pas seulement pour répondre à la hausse de la demande en électricité. Le combustible est aussi stratégique pour la mobilité et le transport. En septembre 2023, le ministère du Pétrole et des Ressources minérales a notamment annoncé avoir converti un total de 507 000 véhicules au gaz naturel dans le cadre de la politique nationale de transition énergétique.

https://www.agenceecofin.com/gaz/2509-1 ... ion-de-gaz

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Égypte : le belge John Cockerill devrait rejoindre un projet d’ammoniac vert

Agence Ecofin 03 oct 2024

Alors que les pays développés cherchent à limiter leur dépendance aux énergies fossiles, l’Egypte multiplie les accords avec les groupes énergétiques pour se positionner comme un hub de production d’énergies décarbonées dans le bassin méditerranéen.

L’industriel belge John Cockerill s’apprêterait à conclure un partenariat avec la norvégienne Scatec et d’autres entreprises pour mettre en place une usine de production d’ammoniac vert à Damiette, en Égypte, avec un investissement de plus de 900 millions $, selon un communiqué du 30 septembre de l’Agence d’information égyptienne.

Le projet d’ammoniac vert utilisera les installations de Mobco et comprendra la construction de centrales solaires et éoliennes. Un électrolyseur d’hydrogène sera également installé pour produire 150 000 tonnes d’ammoniac vert par an qui sera utilisé comme carburant propre.

L’annonce intervient après que le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a rencontré des représentants d’une alliance dirigée par John Cockerill afin de discuter de la fabrication d’électrolyseurs en Egypte.

Cette initiative remonte à octobre 2023, lorsque M. Madbouly a rencontré François Michel, directeur général de John Cockerill, qui lui a fait part de l’intention de l’entreprise d’établir un projet en Égypte pour fabriquer des composants d’électrolyseurs.

A l’instar de John Cockerill, plusieurs industriels sont engagés avec l’Egypte en matière d’énergie propre. En effet, en plus de ses considérables ressources énergétiques renouvelables et de son emplacement idéal, la République arabe bénéficie du fort engagement de son gouvernement en faveur de potentiels investisseurs.

https://www.agenceecofin.com/hydrogene/ ... oniac-vert

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Canal de Suez : la baisse des recettes hypothèque l’objectif 2025 de 13 milliards $

Agence Ecofin 30 sept 2024

Depuis le début des attaques houthies, le Cap de Bonne-Espérance est devenu, malgré son trajet plus long, une alternative au Canal de Suez dont les revenus s’émiettent de plus en plus.

L’Egypte semble s’éloigner de plus en plus de l’objectif de 13 milliards USD de recettes prévu pour les activités du Canal de Suez à l’horizon 2025, en raison de la baisse notable des revenus depuis le début du conflit armé dans le golfe d’Aden. Depuis janvier 2024, les pertes du Canal sont chiffrées à près de 6 milliards USD, soit environ 50 à 60% de ses recettes d’après le président Abdel Fattah Al-Sissi, cité par la presse locale.

Pour l’exercice en cours, l’autorité du canal de Suez (SCA) projetait 9 milliards USD de revenus, après avoir indiqué une baisse de 23,4% à l’issue de l’exercice 2023/2024, clôturé le 30 juin. 20 148 navires ont été enregistrés sur cette période, contre 25 911 sur l’exercice 2022/2023.

Les déclarations d’Abdel Fattah Al-Sissi sont faites dans un contexte d’escalade des tensions dans le golfe d’Aden ces dernières semaines, malgré les efforts d’une coalition navale dirigée par les États-Unis pour contrer les attaques sur les navires. Selon le chef d’Etat égyptien, la situation accroît l’impasse sur les objectifs de recettes de ce passage maritime stratégique, de même que sur l’économie nationale en général.

« Les développements actuels sont extrêmement préoccupants et pourraient entraîner une escalade du conflit dans la région, mettant en péril la stabilité et l’économie ».

La situation maintient par ailleurs des contraintes logistiques sur la chaine d’approvisionnement de l’Afrique. Depuis le début de la crise, plusieurs compagnies maritimes internationales ont décidé de dérouter leurs navires pour éviter le passage via le Canal de Suez, prolongeant ainsi leurs trajets de plus de 10 jours.

https://www.agenceecofin.com/transports ... -milliards