Maroc / énergie - environnement

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Re: Maroc / énergie - environnement

Message par energy_isere » 24 août 2024, 11:22

Maroc : démarrage du forage du puits d’exploration en mer Anchois-3

Agence Ecofin 21 aout 2024

Le puits d’exploration pétrogazière en mer Anchois-3 est localisé sur la licence offshore Lixus sur laquelle une découverte de gaz naturel avait été réalisée en janvier 2022 suite au forage du puits prospectif Anchois-2.

La compagnie Chariot Oil a annoncé mardi 20 août le lancement des opérations de forage du puits d’exploration Anchois-3, localisé sur le permis Lixus au large des côtes du Maroc. Les travaux sont prévus pour s’étendre sur deux mois.

Ces opérations ciblent plusieurs prospects dont Anchois Footwall, situé dans un bloc de faille non foré à l’est du champ principal et hébergeant au moins 170 Billion cubic feet (Bcf) de ressources gazières prospectives, selon les estimations des parties prenantes.

Les activités ciblent également, outre un potentiel estimé de 637 Bcf de ressource contingente, un potentiel gazier de 213 Bcf identifié dans le prospect Anchois North Flank, dont la prospection aidera à réduire les risques d’exploration d’Anchois South Flank, un prospect voisin.

L’ensemble de ces travaux permettront à Chariot et à ses partenaires d’évaluer, via des tests de débit, la productivité du puits et en cas de résultats positifs, de le préparer pour une mise en production éventuelle.

Adonis Pouroulis, le PDG de Chariot, voit dans ce développement un potentiel de hausse significative des réserves du site à plus de 1 Trillion cubic feet. « En cas de succès, nous espérons passer rapidement à une décision finale d’investissement », a déclaré le responsable.

Pour rappel, la licence offshore Lixus est opérée par Energen qui y détient une participation de 45 % aux côtés de Chariot (30 %) et de l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (ONHYM) qui détient les 25 % d’intérêts restants.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... -anchois-3

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Message par energy_isere » 31 août 2024, 12:01

Le premier projet Power-to-X d’ammoniac vert au Maroc devrait être opérationnel en 2027

Agence Ecofin 28 aout 2024

Dans la quête d’un avenir énergétique durable, le Maroc apparaît comme un leader dans la course à l’hydrogène vert, un secteur en passe de redéfinir le paysage énergétique.

Le projet TARFAYA Sustainable qui utilise les technologies Power-to-X (PtX) pour la production d’ammoniac vert, fera bientôt l’objet d’investissements de plusieurs milliards d’euros par le groupe OCP.

Ces investissements concerneront un réseau de transmission, des usines d’hydrogène et d’ammoniac, des installations de stockage et un camp temporaire pour 30 000 travailleurs, le tout alimenté par l’énergie éolienne et solaire.

Ces informations ont été révélées dans le rapport annuel du groupe énergétique australien Worley, dont la coentreprise avec le groupe OCP, JESA, dirigera la livraison du projet.

Les travaux démarreront en septembre 2024 et, une fois terminés, passeront à l’ingénierie, à l’approvisionnement et à la gestion de la construction (EPCM). Toujours selon le rapport annuel de Worley, le projet devrait être opérationnel en 2027 et produire un million de tonnes d’ammoniac vert par an, avec un potentiel de trois millions de tonnes par an d’ici 2032.

Pour rappel, le groupe marocain OCP, déjà leader mondial des engrais à base de phosphate, avait signé en avril 2024 avec Fortescue Energy la création d’une joint-venture au Maroc qui vise à fournir de l’hydrogène vert, de l’ammoniac et des engrais localement, à l’Europe et au reste des marchés internationaux. Le groupe se positionne comme le fer de lance de l’ambition du royaume chérifien en termes d’hydrogène vert et de ses dérivés.
https://www.agenceecofin.com/hydrogene/ ... el-en-2027

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Message par energy_isere » 14 sept. 2024, 15:16

suite de ce post du 24 fevrier 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 7#p2386387
Maroc : le chinois CREC 4 obtient la phase 1 du projet de ligne grande vitesse Kénitra-Marrakech

Agence Ecofin 6 sept 2024

En dehors de l’objectif clé d’amélioration de la mobilité, le projet de ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech a aussi une visée touristique, les 2 villes marocaines étant des destinations prisées par les touristes.

China Railway NO.4 Engineering Group Co (CREC 4), filiale de la CRRC Corporation Limited, a été sélectionné par l’autorité ferroviaire marocaine pour exécuter les travaux de génie civil de la phase 1 du réseau à grande vitesse Kénitra-Marrakech. Le groupe a remporté ce marché à près de 3,4 milliards de dirhams (environ 350,5 millions USD) devant plusieurs regroupements d’entreprises.

Cette 1ère phase consiste entre autres en la construction d’une ligne à grande vitesse de 63 km entre les 2 villes, son raccordement au réseau ferroviaire existant, l’aménagement des gares et la modernisation de l'ancienne ligne entre Kénitra, Rabat, Casablanca et Marrakech, de même que l’installation de terminaux et la mise en place d’ateliers de maintenance des rames. L’ensemble du réseau devrait s’étendre sur près de 400 km selon les autorités, et devrait permettre aux trains de passagers de circuler à jusqu’à 350 km/h.

La ligne Kénitra-Marrakech fait partie d’un vaste plan de l’ONCF qui consiste à construire « 1 300 km de lignes à grande vitesse et 3 800 km de lignes à moyenne vitesse », afin de mailler le territoire marocain et de rendre les services ferroviaires disponibles dans 43 villes contre 23 actuellement. Une fois à terme, le plan portera à 87% le taux de couverture nationale des services ferroviaires.

Le plan global intègre aussi le raccordement des pôles de production du Maroc à 6 autres ports, pour permettre une évacuation plus rapide des produits agricoles, pastoraux et miniers. Selon les estimations de l’ONCF, il faut près de 100 milliards de dirhams (10,3 milliards USD) pour construire le réseau à grande vitesse.
https://www.agenceecofin.com/transports ... -marrakech

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Message par energy_isere » 18 sept. 2024, 22:48

Le Maroc commence l'étude pour un premier parc éolien offshore à Essaouira.

https://www.evwind.es/2024/09/18/morocc ... ant/100988

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Message par energy_isere » 21 sept. 2024, 10:36

suite de 4 posts au dessus.
Maroc : échec à l’issue du forage du puits Anchois-3 de Chariot Oil

Agence Ecofin 16 sept 2024

Il y a moins d’une semaine, Chariot Oil livrait un point d’étape de ses activités de forage du puits Anchois-3 de sa licence offshore Lixus au Maroc, annonçant l’identification d’indices de gaz naturel dans le site.

La société Chariot Oil n’a pas obtenu les résultats escomptés à l’issue des travaux de forage qu’elle a lancés il y a quelques semaines sur sa licence offshore Lixus au Maroc, en l’occurrence le puits d’exploration Anchois-3 dans lequel des traces de gaz naturel ont été trouvées.

Selon des informations communiquées lundi 16 septembre par la société, « les résultats des activités sur le site n’ont finalement pas été à la hauteur des attentes ». En effet, ils ont abouti à la découverte de réserves d’eau, plutôt que de gaz naturel comme envisagé sur la base des informations initiales.

Suite à ces résultats, la compagnie a procédé au bouchage et l’abandon du puits sans test d’écoulement. Pour autant, ce développement pourrait ouvrir la voie à de nouvelles avancées d’exploration sur le périmètre.

« Les principaux objectifs d’exploration n’ont pas été atteints, mais nous avons démontré l’extension des réservoirs de gaz dans les principaux sables d’appréciation B, bien qu’avec des colonnes plus minces que prévu, et les données acquises sur les autres réservoirs seront utiles pour comprendre le champ », a déclaré Adonis Pouroulis, le PDG de Chariot Oil.A
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... hariot-oil

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Message par energy_isere » 21 sept. 2024, 10:48

Maroc : SDX livre les étapes à venir de ses travaux d’exploration pétrogazière

Agence Ecofin 18 sept 2024

En avril, SDX Energy a annoncé le lancement d’opération d’exploration dans le bassin de Gharb, avec notamment le forage du puits d’exploration Beni Malek-2.

La compagnie britannique SDX Energy a annoncé mercredi 18 septembre qu’elle prévoit d’entreprendre au quatrième trimestre 2024, le forage d’un puits de forage stratigraphique dans le cadre des activités d’exploration pétrogazière qu’elle mène au Maroc.

L’entreprise qui détient 75 % d’intérêt opérationnel dans le pays couvrant les permis d’exploration de Sebou central, de Gharb occidental, de Moulay Bouchta Ouest et de Lalla Mimouna Sud, n’a pas fourni de détail concernant le site concerné par ce projet.

Mais d’après la compagnie, cette initiative est essentielle pour soutenir sa campagne de forage de puits prévue pour le début de l’année prochaine alors qu’elle a identifié deux nouvelles cibles perspectives prometteuses jugées sans risque et hébergeant plus de 3 milliards de pieds cubes de gaz.

Selon les prévisions de SDX, ces cibles devraient également faire l’objet d’opérations de forage au cours du quatrième trimestre 2024. Pendant ce temps, l’entreprise prépare l’acquisition de 150 km² de données sismiques 3D supplémentaires dans le nord-ouest de sa licence du bassin du Gharb.

Tout en travaillant à l’élargissement de ses possibilités de découverte de ressources pétrogazières commercialement viables, l’entreprise table aussi sur l’optimisation de la production gazière avec la mise en exploitation d’un puits sur ce périmètre.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... trogaziere

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Message par energy_isere » 03 oct. 2024, 08:32

Au Maroc, des stations de dessalement mobiles pour étancher la soif des zones reculées

AFP •03/10/2024

Les habitants d'un village de pêcheurs marocain sur l'Atlantique ne s'imaginaient pas dépendre un jour de l'océan pour leur eau potable, qui leur est fournie désormais par une station mobile de dessalement, une technologie devenue indispensable à leur survie face à une sécheresse prolongée.

Dans la région de Safi (centre-ouest), une station mobile, composée de deux citernes et deux conteneurs, se dresse depuis juin 2023 sur la plage du Cap Beddouza.

L'eau de mer y est filtrée et des minéraux y sont ajoutés avant qu'elle ne soit distribuée "quotidiennement et gratuitement" à 45.000 personnes dans un rayon allant jusqu'à 180 kilomètres, explique à l'AFP le directeur de l'Agence locale de distribution d'eau et d'électricité, Yassine Maliari.

A Beddouza, le ministère de l'Intérieur a déployé trois des 44 stations de dessalement mobiles "monobloc" que le Maroc a installées depuis avril 2023. Et 219 autres sont en cours de réalisation pour répondre aux besoins urgents d'environ trois millions d'habitants des zones rurales.

Ces installations mobiles, dont la capacité de production peut varier de 360 mètres cubes à 3.600 m3 d'eau par jour, sont "la meilleure solution possible du fait de leur facilité d'installation et d'extension", estime M. Maliari, qui met aussi en avant un coût plus abordable que les grosses structures: autour de 12 millions de dirhams, soit environ 1,1 million d'euros.

Pour les villes aux besoins gigantesques, de grandes usines de dessalement sont en cours de construction, dont un mégaprojet à Casablanca, qui s'ajoutera aux 12 stations existantes d'une capacité totale de 179,3 millions de m3 par an.

- "Assèchement" -

Bien que dans le hameau Sidi Bouchta de Beddouza, des habitants disent trouver l'eau de mer dessalée moins douce que les sources d'autrefois, la sévérité du changement climatique en fait un choix stratégique pour le Maroc, qui compte deux longues façades maritimes.

Jusqu'à récemment, la région dépendait des eaux souterraines "qui se sont taries", raconte à l'AFP Hassan Kheir, pêcheur à la retraite de 74 ans.

Au centre du hameau ce jour-là, plusieurs personnes munies de bidons sont venues s'approvisionner en eau potable dessalée, acheminée par des camions-citerne et placée dans un réservoir en plastique.

"Nous avions déjà entendu parler de l'eau dessalée dans d'autres villes mais nous n'avions jamais pensé y avoir recours", confie Karim, un pêcheur de 27 ans.

Dans le douar (village), la situation semble moins grave que dans d'autres zones plus reculées où des pénuries d'eau ont été recensées cet été du fait de l'assèchement de certains barrages, d'après des médias locaux.

Après six années consécutives de sécheresse, le barrage d'Al Massira, le deuxième plus grand du pays, à environ 220 kilomètres au nord de Safi, est ainsi rempli à 0,4%, contre 75% en 2017, souligne Abdelghani Aït Bahssou, l'un des responsables d'une usine de dessalement de l'Office chérifien des phosphates (OCP) à Safi.

La plupart des barrages connaissent le même sort: leurs réserves ne dépassent pas 28% en moyenne, alors que les périodes de sécheresse devraient s'accroître jusqu'en 2050, sous l'effet d'une baisse de la pluviométrie (-11%) et d'une augmentation des températures (+1,3°C), selon le ministère de l'Agriculture.

- "Course contre la montre" -

Le pays mise aussi sur l'eau de mer pour sauver son agriculture: en 2023, 25% de l'eau dessalée a été consacrée à ce secteur, qui consomme plus de 80% des ressources en eau du pays et emploie un tiers de la population active.

Du fait de la sécheresse accrue, "à partir de 2022, cela (édifier ce type de structures) a été une course contre la montre", explique M. Aït Bahssou de l'OCP.

L'OCP a bâti et gère --y compris pour ses propres besoins industriels-- plusieurs usines de dessalement dont celle de Safi, où elle compte des installations.

Safi, et ses 400.000 habitants, "a été alimentée progressivement en eau potable dessalée à partir d'août 2023 avant d'atteindre une couverture de 100% depuis février 2024", précise-t-il.

L'usine va être agrandie pour alimenter Marrakech (1,4 million d'habitants), 150 km à l'est, et ses environs, d'ici 2026.

Dans leur ensemble, les stations de dessalement devraient fournir "plus de 1,7 milliard de mètres cubes par an" et couvrir "plus de la moitié" des besoins du pays en eau potable à l'horizon 2030, a promis le roi Mohammed VI récemment.
avec les photos dans le lien https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 69b75bcbd9

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Message par energy_isere » 12 oct. 2024, 15:09

Maroc : l’exploitation du gaz de Tendrara attendue pour juin 2025

Agence Ecofin 09 oct 2024

Alors qu’elle s’active pour finaliser la mini-usine prévue pour exploiter le gaz de Tendrara, Sound Energy a finalisé en juin les opérations de reconditionnement entreprises sur le puits de développement TE-6 foré sur le périmètre gazier.

Selon les prévisions de Sound Energy, la production gazière initiale sur le périmètre gazier de Tendrara devrait démarrer d’ici le mois de juin 2025. L’information, relayée lundi 7 octobre, marque un changement notable par rapport aux projections de mise en service de l’infrastructure initialement prévue pour la fin de cette année.

Ce développement intervient alors que Sound Energy a annoncé des avancées concernant les opérations de reconditionnement menées sur les puits de gaz TE-6 et TE-7 du site. Ces travaux marquent l’une des dernières étapes avant le début de la production de gaz à partir de la micro-usine de gaz naturel liquéfié (GNL).

Les parties prenantes comprenant désormais la compagnie minière Managem qui a acquis 55 % d’intérêt sur le gaz de Tendrara auprès de Sound Energy, ciblent une production de 100 millions de mètres cube par an dans le cadre de la phase 1 du projet.

Fin août, Sound Energy qui opère ce dernier, a paraphé un accord de financement relais jusqu’à 1,5 million de livres sterling (environ 2 millions de dollars) auprès d’un investisseur privé pour consolider sa situation financière.
https://www.agenceecofin.com/gaz/0910-1 ... -juin-2025

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Re: Maroc / énergie - environnement

Message par energy_isere » 12 oct. 2024, 15:11

Maroc : le parc éolien de Jbel Lahdid (270 MW) entre en service

Agence Ecofin 12 oct 2024

Le renouvelable constitue une composante majeure de la stratégie énergétique du Maroc qui dispose d'un important potentiel en la matière. L'exploitation de ces énergies aidera à couvrir une part substantielle des besoins croissants en se substituant à celles fossiles.

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable du Maroc a procédé à la mise en service du parc éolien de Jbel Lahdid, dans la province d’Essaouira. Avec cette nouvelle unité de 270 MW, la capacité totale en énergie renouvelable du Royaume atteint désormais 5440 MW selon l’Office, qui précise que 2400 MW sont d’origine éolienne.

« Grâce à la mise en service du parc éolien de Jbel Lahdid, nous marquons une nouvelle étape dans notre engagement à renforcer l’indépendance énergétique du Royaume et à soutenir la lutte contre le changement climatique » a déclaré M. Tarik Hamane, Directeur Général de l’ONEE.

Le Maroc continue d’avancer vers son ambitieux objectif de 52% de renouvelable dans son mix énergétique d’ici 2030. Le pays souhaite exploiter son important potentiel en la matière pour décarboner, et en faire un levier de développement économique.

L’infrastructure produira environ 952 GWh par an, soit la consommation électrique d’une ville d’environ 1,2 millions d’habitants, comme Marrakech, Fès ou encore Tanger. Elle contribuera à la réduction des émissions de CO2, de 580 000 tonnes par an.

Par ailleurs, sa construction a entrainé l’ouverture de plusieurs accès routiers connectant plus de 14 communes rurales, ainsi que la création de plus de 500 emplois directs, contribuant ainsi au développement socio-économique de la région.
https://www.agenceecofin.com/eolien/121 ... en-service

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