https://www.agenceecofin.com/gaz/0309-1 ... amp-gazierAlgérie : un marché de 210 millions $ attribué pour réhabiliter un champ gazier
Agence Ecofin 03 septembre 2024
L’Algérie réalise des investissements pour accroître son influence sur le marché du gaz alors qu’elle s’impose parmi les premiers fournisseurs de gaz du marché européen depuis juin.
Selon des informations relayées mardi 3 septembre, Sonatrach, l’entreprise publique chargée des hydrocarbures en Algérie, a attribué un contrat EPC de 210 millions de dollars à China Petroleum Engineering Corporation (CPECC). Le marché s’inscrit dans le cadre d’un projet de réhabilitation du champ gazier d’Alrar, dans le bassin d’Illizi.
Le cahier des charges de la compagnie chinoise couvre l’exécution d’opérations de mise à niveau des équipements de surface installés sur le site notamment l’installation de trois compresseurs centrifuges de gaz, d’un système de séparation et de surpression des condensats et la nouvelle unité de traitement du gaz.
Ces travaux ont pour finalité l’optimisation des performances opérationnelles du champ de gaz d’Alrar dans l’optique d’en maintenir la production autour d’un plateau stable de 10 millions de mètres cubes standard par jour.
Selon le dernier rapport de l’Union internationale du gaz (IGU), l’Algérie a exporté 52 milliards de mètres cubes de gaz naturel en 2023, se classant ainsi au 7ème rang des exportateurs de gaz à l’échelle globale.
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Poutine est jaloux, mi mars de cette année il eu seulement 87 %ailleurs phyvette a écrit : ↑08 sept. 2024, 20:36Algérie, grande victoire démocratique pour Abdelmadjid Tebboune réélu avec 95 % des voix.

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Les energies renouvelable encore très peu présentes en Algérie :
https://www.agenceecofin.com/energies-r ... a-fin-2023Algérie : 600 MW de capacité renouvelable installée à la fin 2023
Agence Ecofin 23 sept 2024
Depuis le début de l’année 2024, l’Algérie a mis en marche un programme d’énergie renouvelable qui consiste à développer 15 centrales solaires photovoltaïques d’une puissance totale de 2000 MW.
En Algérie, la capacité totale des énergies renouvelables, cumulée et installée jusqu’à fin 2023, s’élève à 600,9 MW, dont 472 MW hors hydroélectricité, selon le dernier bilan publié par le Commissariat Aux Energies Renouvelables et à l’efficacité Energétique (CEREFE)
À fin de l’année, le ministère algérien de l’Energie et des Mines détenait 88,5 % de la capacité totale cumulée des énergies renouvelables hors hydroélectricité, avec une capacité de 417,6 MW, suivi par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement des Territoires (MICLAT) avec une part de 5,1 % et le Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville (MHUV) avec une part de 1,7 %. Les autres secteurs, tous rassemblés, ne représentent que 4,7 % de la capacité totale des énergies renouvelables hors hydroélectricité.
Pour l’année 2023, la capacité des nouvelles réalisations en énergies renouvelables installée est évaluée à 11,17 MW, soit une croissance de près de +2,4 % par rapport à celle cumulée à fin 2022. Cette croissance est principalement tirée par les installations réalisées par le ministère de l’Intérieur. Durant la période 2020 à 2023, la capacité installée avoisine 62,8 MW, ce qui représente une croissance de 15 % par rapport à celle cumulée à fin 2019.
D’ici 2035, il souhaite développer jusqu’à 15 000 MW d’énergies renouvelables. La réalisation de cet ambitieux objectif passe par une première étape de 2 GW répartis à travers le pays qui a déjà été lancé en 2024.
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https://www.agenceecofin.com/transports ... assemblageAlgérie : le constructeur automobile Iveco veut construire son usine d’assemblage
Agence Ecofin 10 oct 2024
Le feuille de route de l’Algérie pour l’industrie automobile est en cours. Les politiques actuellement appliquée incitent plusieurs constructeurs à s’implanter dans le pays.
Des responsables de la marque automobile italienne Iveco ont été reçus mardi par le ministre algérien de l’Industrie Ali Aoun, exprimant leur intention de relancer la construction de l’usine d’assemblage de la marque à Bouira (120 km au sud-est d’Alger). Le chantier réalisé à 65%, est à l’arrêt depuis 2019. Les travaux seront confiés au groupe Ferrovial, dont le PDG a annoncé le démarrage des travaux dès septembre.
Une fois en place, l’usine produira en Algérie des véhicules utilitaires de type moyen et lourd, précise le ministère. Elle emboitera le pas à l’usine d’assemblage de Fiat, un autre fabricant italien, lancée en 2023 à Oran. Les promoteurs bénéficient de mesures incitatives de la feuille de route de l’Etat pour développer l’industrie automobile locale.
Le gouvernement, qui promeut dans le cadre de ce plan la réduction des importations de véhicules d’occasion, voudrait, en plus de satisfaire le marché national, imprimer sa marque et se positionner aux côtés du Maroc et de l’Égypte, parmi les principaux acteurs de cette industrie en Afrique du Nord.
Les constructeurs européens s’ajoutent aux chinois, qui sont aussi à une étape avancée de leur installation d’unités de production dans le pays. Fiat, qui fermera 12 mois d’activité en décembre 2024, s’est fixée pour objectif d’assembler 24 000 voitures d’ici la fin de l’année. Cela correspond selon le ministère à près de 70% des besoins du marché local. Le constructeur prévoit ensuite de porter la production à 90 000 véhicules en 2025.
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https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... eau-de-merL’Algérie prévoit d’investir 5,4 milliards $ dans le dessalement de l’eau de mer
Agence Ecofin 14 oct 2024
L’Algérie, dont le territoire est majoritairement désertique, subit de plein fouet les effets du dérèglement climatique, avec des épisodes de sécheresse plus fréquents qui accentuent la pression sur les réserves d'eau du pays.
L'Algérie prévoit d’investir 5,4 milliards de dollars dans la construction d’usines de dessalement de l’eau de mer, d’ici 2030 pour sécuriser l’accès de sa population à l’eau potable, dans un contexte marqué par une forte baisse des précipitations, a rapporté Bloomberg ce lundi 14 octobre, citant un dirigeant de l’opérateur public des installations de dessalement du pays.
« Cinq nouvelles usines de dessalement entreront en service cette année pour porter la quantité d'eau potable que l’Algérie aura la capacité de produire à partir de la Méditerranée de 2,2 millions à 3,7 millions m³ par jour », a déclaré Lotfi Zennadi (photo), PDG de l’entreprise publique Algerian Energy Company (AEC), qui possède et exploite les usines.
« Six autres installations sont prévues d'ici 2030 », a-t-il ajouté, indiquant que les onze usines prévues utiliseront le processus de l’osmose inverse, très gourmand en énergie.
M.Zennadi a également précisé que la capacité de production de l’eau potable grâce au dessalement de l’eau de mer devrait atteindre environ 5,8 millions m³, d'ici la fin de la décennie en cours.
Filiale de la compagnie pétrolière nationale Sonatrach, l’AEC facturera à la société de distribution publique L’Algérienne Des Eaux entre 52 et 100 dinars (0,39-0,76 dollar) par m³ d'eau. Mais les consommateurs ne paieront qu’une petite fraction de cette somme, vu que le gouvernement subventionne environ 95 % du coût de l’eau.
L’Algérie ambitionne de couvrir 60% de ses besoins en eau potable grâce au dessalement de l’eau de mer d’ici 2030 contre 18% actuellement. Ce pays d’Afrique du Nord, où le désert couvre 84% du territoire, est touché de plein fouet par les effets néfastes du changement climatique. Ces effets se manifestent notamment par une baisse des précipitations et des épisodes de sécheresse plus fréquents.
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https://www.agenceecofin.com/hydrogene/ ... uropeennesHydrogène vert : l’Algérie signe deux accords avec des entreprises européennes
Agence Ecofin 15 octobre 2024
Alors que l’Union européenne mise sur l’hydrogène vert pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, l’Algérie ambitionne de renforcer sa position de fournisseur majeur de produits énergétiques au Vieux Continent.
Les groupes énergétiques algériens Sonatrach et Sonelgaz ont signé, le lundi 14 octobre, deux mémorandums d’entente avec des entreprises européennes sur le développement en Algérie de projets intégrés de production d'hydrogène vert et de dérivés destinés au marché européen.
Le premier accord a été signé entre les deux sociétés algériennes et VNG (Allemagne), Società Nazionale Metanodotti, Sea Corridor (Italie) et Verbund Green Hydrogen (Autriche). Il porte sur la réalisation conjointe des études nécessaires, afin d'évaluer la viabilité et la rentabilité d'un projet intégré qui vise à produire de l'hydrogène vert en Algérie, afin d'approvisionner le marché européen via le gazoduc « SoutH2 Corridor ».
Le deuxième accord a été signé entre Sonatrach et le groupe pétrolier et gazier espagnol CESPA pour la réalisation d'un projet d'hydrogène vert, en deux phases. La première est dédiée à la réalisation d'études pour l'évaluation de la viabilité, l'opportunité et la rentabilité du projet, tandis que la seconde sera dédiée au développement du projet. L’intérêt porte, dans ce cadre, sur la construction d'une usine de production d'hydrogène par électrolyse, de centrales solaires et éoliennes pour alimenter les électrolyseurs en énergie renouvelable et d'une usine de production de méthanol et d'ammoniac vert, ainsi que d’installations de stockage et de transport.
Les deux mémorandums d’entente ont été signés lors de la 12e édition de l’Africa & Mediterranean Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC) tenue à Oran, en présence du ministre algérien de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Selon un rapport publié en août 2023 par le cabinet de conseil Deloitte, l’Afrique du Nord devrait être la première région exportatrice d’hydrogène vert à l’échelle mondiale, et l’Europe la première zone importatrice d’ici 2050.
Les pays d’Afrique du Nord pourraient exporter 44 millions de tonnes d’hydrogène propre et engranger des recettes de 110 milliards de dollars en 2050, au regard de leurs abondantes ressources énergétiques renouvelables et d’une faible demande intérieure, d’après ce même rapport.
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long article : https://www.pv-magazine.fr/2024/11/05/l ... uvel-elan/Le développement du solaire en Algérie mûr pour un nouvel élan ?
Le pays a longtemps cantonné l’utilisation du solaire aux villages reculés du Sahara. Mais deux appels d’offres de grande ampleur, de 3 GW au total, devraient changer les choses. En introduisant une clause de contenu local dans leur cahier de charges, l’Algérie veut construire toute une industrie autour des énergies renouvelables.
novembre 5, 2024 pv magazine
Fin 2023, l’Algérie disposait d’une capacité photovoltaïque de 436,8 MW, selon le dernier baromètre du Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE). Autant dire, une goutte d’eau au regard de l’immense potentiel de ce pays, le plus grand d’Afrique, qui dispose d’un des gisements solaires les plus importants au monde. Avec une moyenne de 3 000 heures d’ensoleillement annuel, l’Irradiation horizontale globale (IGH) est estimée à près de 1 700 kWh/m2/an dans le nord et à 2 263 kWh/m2/an dans le sud.
Pour autant, l’Algérie continue de produire 99 % de son électricité à partir du gaz tiré de ses sous-sols, grâce auquel elle a atteint un taux d’électrification de près de 100 %. Revers de la médaille, en dépit de plusieurs programmes lancés ces dernières années, le solaire est longtemps resté cantonné au domaine de la R&D et à l’électrification des villages reculés, qu’il est bien trop coûteux de relier au réseau de transport national. Ce n’est donc pas un hasard si, sur les 11,17 MW de PV nouvellement installés en 2023, seuls 1,54 MW ont été raccordés au réseau. Le reste (soit 9,63 MW) portait sur le hors-réseau, dont 5,28 MW pour l’éclairage public et 3,73 MW pour les kits PV pour zones isolés.
La nécessité de diversifier les sources d’énergie
Les choses évoluent cependant. Si entre 2018 et 2022, le secteur des hydrocarbures a en moyenne représenté 19 % de son PIB, le gouvernement algérien, sous l’impulsion de son président Abdelmadjid Tebboune, cherche à mener une transition énergétique, afin de diversifier ses sources d’énergie et de préserver ses capacités d’exportation de gaz naturel, tout en faisant face aux défis de l’épuisement des ressources fossiles et à la nécessite de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. « Les investissements réalisés et en cours de réalisation dans le domaine des énergies renouvelables permettront d’atteindre une production d’environ 4 GW début 2025 », assure donc Mourad Issiakhem, directeur de l’efficacité énergétique au sein du CEREFE. Il évoque par-là les deux grands appels d’offres solaires lancés rien que sur 2023 par la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz), pour une capacité cumulée de 3 GW.
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https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-2% ... on-le-fmi/L’Algérie, 2ᵉ meilleure croissance économique dans la région Mena en 2024, selon le FMI
Économie Par: Ali Idir 11 Nov. 2024
Le FMI a dévoilé ses prévisions de croissance économique pour les pays de la région Mena et l’Algérie figure en haut du tableau devant des économies plus puissantes comme l’Égypte et l’Arabie Saoudite.
Selon le rapport du FMI, l’économie algérienne va croître de 3,8 % en 2024, un taux en baisse par rapport à 2023 où il était de 4,1 %, mais qui permet à l’Algérie de réaliser la deuxième meilleure croissance de la région Mena, à égalité avec l’Iran. Dans la région Mena, seuls les Émirats arabes unis vont faire mieux avec une croissance prévisionnelle de 4 %.
Les prévisions du FMI sont inférieures à celles du gouvernement algérien. Le projet Loi de finances 2025 (PLF 2025) table sur une croissance de 4,4 % du PIB en 2024 contre 4,1 % en 2023.
Les deux voisins de l’Algérie, à savoir la Tunisie et le Maroc, vont réaliser des croissances respectives de 1,6 % et 2,8 % alors que l’économie libyenne devrait croître de 2,4 %, après un taux de 10,2 % en 2023.
Le FMI note le ralentissement des réformes financières en Algérie
Le rapport du FMI attribue la baisse de l’inflation en Algérie à un « dinar fort et à une baisse des prix des produits alimentaires frais et des importations ». Après avoir frôlé 8 % en décembre 2023, l’inflation a reculé en Algérie pour s’établir à 6 % en juin dernier, avant de baisser sous la barre de 5 % en août dernier, selon le même rapport.
Le FMI prévoit toutefois que des pays de la région Mena comme l’Algérie et l’Irak devraient « continuer à faire face à des déficits budgétaires importants ». Une situation aggravée par la baisse des recettes et, dans « certains cas, par une augmentation des dépenses publiques sous forme de salaires et de transferts sociaux plus élevés ».
Pour l’Algérie, le PLF 2025 prévoit un déficit budgétaire de 8.271,55 milliards de dinars alors que les dépenses de transfert (subvention) vont atteindre 5.872,37 milliards DA, dont 659,96 milliards de dinars pour soutenir les prix des produits de large consommation comme les céréales (348,96 milliards DA), le lait (100 milliards DA), l’eau dessalée (88 milliards DA), le soutien à l’énergie (23 milliards DA), en plus de 100 milliards DA pour le sucre et l’huile de table.
Le rapport note aussi un ralentissement des réformes financières en Algérie et la faiblesse de la présence du privé dans le secteur bancaire ainsi que le « développement des marchés de capitaux. »
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-serviceL’usine de traverses ferroviaires du chinois CRCC à Tindouf en Algérie mise en service
Agence Ecofin 12 nov 2024
L’entrée en service de l’usine de traverses ferroviaires de la CRCC à Tindouf survient alors que l’Algérie exécute un plan d’extension de son réseau ferré. La fabrication locale de composants devrait réduire les coûts et accélérer les projets en cours.
La China Railway Construction Corporation a mis en service dimanche 10 novembre son usine de fabrication de traverses ferroviaires à Hassi-Khebi, dans la province de Tindouf dans l'Ouest de l'Algérie. Selon les presses locales, l’unité qui s'étend sur 91 000 m² est dotée de 2 lignes de production automatisées capables de fournir quotidiennement 3500 traverses.
De quoi produire les 1,2 million de traverses requises pour la construction d’une voie ferrée reliant le gisement de fer de Gara Djebilet à Béchar, projet phare du plan d’extension du réseau ferroviaire algérien. Ce chantier sur lequel collaborent la CRCC et l'entreprise publique COSIDER vise à faciliter l’évacuation des minerais de ce gisement considéré comme l’une des plus importantes réserves mondiales de fer.
Conformément au plan global du gouvernement algérien, plusieurs autres lignes seront construites pour mieux interconnecter les zones minières, industrielles et portuaires, tout en favorisant la connectivité régionale et le développement économique des régions concernées.
En janvier 2024, le ministère des Transports avait annoncé son intention d’allouer environ 432,64 milliards de dinars (environ 322 millions USD) à la construction de chemins de fer, dans l’objectif final de porter la longueur de son réseau ferroviaire national à 15 000 km en 2030.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... hassi-rmelL’Algérie veut renforcer son influence sur le marché via le gaz de Hassi R'Mel
Agence Ecofin 04 décembre 2024
L’Algérie compte investir massivement pour accroitre son plateau de production annuelle de gaz naturel pour atteindre 200 milliards m3, d’ici les cinq prochaines années.
En Algérie, la compagnie publique chargée des hydrocarbures Sonatrach a officialisé, dimanche 1er décembre, le lancement d’une nouvelle phase entrant dans le cadre de l’exploitation du gisement de Hassi R'Mel, la plus grande réserve de gaz naturel du pays et d’Afrique.
Il s’agit « des travaux de réalisation du projet Boosting Hassi R’mel — phase III — étape 2 » qui vise à améliorer la production du gisement qui assure à lui seul environ 26 % de la production journalière du pays, selon des données de Global Data.
Alors qu’environ 80 % du gaz exploitable y a déjà été récupéré après la réalisation respectivement en 2004 et 2009 de deux projets d’optimisation, trois stations de compression de gaz seront installées et opérationnalisées d’ici 2027.
Pour y arriver, les fournisseurs internationaux de services pétrogaziers Baker Hughes et Tecnimont, recrutés à cet effet, mettront à contribution leur expertise opérationnelle en la matière pour un budget total de 2,3 milliards de dollars.
À terme, les compagnies devraient parvenir à récupérer quelque 121 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires, en plus de 7 millions de tonnes de condensat de gaz ainsi que 3 millions de tonnes de gaz de pétrole liquéfié (GPL).
« Ce projet permettra de maintenir le niveau de production de gaz, de répondre aux besoins du marché national et d’honorer les engagements commerciaux de Sonatrach à l’international », a déclaré la société d’État au sujet de ce développement.
Ce dernier n’est pas sans lien avec les ambitions de l’Algérie en matière d’énergie. Au-delà de sa volonté de maintenir sa production de gaz, l’État veut se positionner en leader du secteur énergétique en Europe et en Afrique.
En décembre 2023, l’Algérie a annoncé, via Sonatrach, qu’elle prévoit d’investir 50 milliards de dollars dans le secteur des hydrocarbures entre 2024 et 2028, avec 36 milliards exclusivement destinés à la production et à l’exploration. L’ambition étant d’atteindre d’ici 5 ans une production de 200 milliards m3/an par rapport aux 137 milliards m3/an actuels.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... ue-en-2025Algérie : rebond de la croissance prévu en 2025, porté par les hydrocarbures (BM)
Agence Ecofin 11 dec 2024
En novembre, les autorités algériennes ont annoncé une prévision de croissance de l’économie à 4,5 % en 2025, portée par plusieurs secteurs clés, dont ceux de l’industrie, de l’agriculture et des hydrocarbures, entre autres.
Dans son « Rapport de suivi de la situation économique » de l’Algérie publié mercredi 4 décembre, la Banque mondiale prévoit un ralentissement à 3,1 % de la croissance économique de l’Algérie en 2024, en raison d’une baisse attendue de la production du secteur extractif. Selon l’institution, ce ralentissement serait suivi d’un rebond en 2025, soutenu par une augmentation modérée de la production pétrolière et gazière du pays favorisée notamment par de « nouveaux partenariats stratégiques » signés par le pays, « notamment avec Midad Energy, ENI et Equinor ».
« La reprise de la production d’hydrocarbures soutiendrait un rebond de la croissance en 2025, et les recettes d’exportations d’hydrocarbures augmenteraient », indique le document en soulignant l’importance de ces partenariats énergétiques dans le renforcement de la capacité future du pays à exporter du gaz.
L’instance financière internationale ne précise pas dans quelles proportions le secteur des hydrocarbures impulserait la reprise de la croissance économique algérienne. Mais on sait qu’habituellement, la situation économique de l’Algérie est liée à la contribution des hydrocarbures. Selon des données de la Banque mondiale, le secteur des hydrocarbures « a représenté 14 % du PIB, 86 % des exportations et 47 % des recettes budgétaires entre 2019 et 2023 ».
Pour les auteurs du rapport, la volatilité des prix restera un des principaux risques pour l’économie de l’Algérie à moyen terme. Une menace substantiellement amplifiée par des incertitudes géopolitiques et économiques mondiales. L’une des solutions préconisées dans le rapport face à cette situation consiste pour l’Algérie à prioriser la diversification de son économie en promouvant une approche globale et intégrée de soutien aux exportations basé sur le « potentiel de croissance des exportations hors hydrocarbures » qui ont « considérablement augmenté depuis 2017, passant de 0,7 % du PIB à 1,8 % du PIB en 2023 ».
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... ue-boucleeAlgérie : l’unité de gaz de pétrole liquéfié de Rhoud El-Baguel presque bouclée
Agence Ecofin 20 dec 2024
Conformément à son plan visant à accroître son influence sur le marché énergétique international, l’Algérie travaille à renforcer ses capacités sur le plan infrastructurel.
Réalisé à hauteur de 70 %, le complexe d’extraction de gaz de pétrole liquéfié (GPL) en cours de construction dans la zone d’intérêt de Rhoud El-Baguel de la localité de Ouargla située dans l’est de l’Algérie, est presque achevé et devrait entrer en service dans les semaines à venir.
Selon Rachid Hachichi, le patron de Sonatrach qui a officialisé l’information mardi 17 décembre, suite à une rencontre avec Tecnimont, la compagnie italienne chargée de l’ingénierie du projet, une opérationnalisation de l’installation est attendue pour le premier semestre 2025.
Une fois lancée, l’infrastructure devrait permettre à l’Algérie de produire l’équivalent de 1000 tonnes par jour de GPL en plus de 300 tonnes de condensats. Des données publiées en mai 2024 par Statista suggèrent une baisse de la production de GPL de l’Algérie depuis le pic de 25 400 barils quotidiens (environ 3500 tonnes par jour) atteint en 2014.
La perspective de la production prochaine de ce volume du combustible serait particulièrement utile pour la concrétisation du programme de conversion progressive du parc automobile algérien vers des transports plus propres. L’année dernière, plus d’un million de véhicules ont ainsi été convertis au GPL.
De ce point de vue, l’installation devrait contribuer à la poursuite des ambitions de transition énergétique de l’Algérie. Il y a quelques mois, le Commissariat aux Énergies renouvelables et à l’Efficacité énergétique (CEREFE) a indiqué que dans le pays, le GPL a joué un rôle important dans la diminution de l’utilisation du diesel et de l’essence en 2022 comparé à 2015.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... age-de-gazL’Algérie, leader émergent dans la réduction du torchage de gaz
Agence Ecofin 26 décembre 2024
L’année dernière, la majorité des pays producteurs de gaz n’ont pas réussi à réduire significativement le torchage de gaz naturel, une situation persistante due à l’insuffisance des infrastructures et au manque d’investissements.
L’Algérie se positionne pour s’établir comme un leader mondial en matière de réduction du brûlage de gaz à la torche. C’est ce que suggère le Global Gas Flaring Tracker Report publié par le groupe de la Banque Mondiale en juin 2024.
Cette idée s’appuie sur les progrès de l’État dans ce domaine en 2023 par rapport à l’année précédente. Cette année-là, l’Algérie s’est illustrée comme le pays où le torchage du gaz, pratique consistant à brûler le gaz naturel faute d’infrastructures adéquates pour son captage et son utilisation, a le plus reculé.
« La réduction la plus importante du torchage en 2023 a été observée en Algérie, où les volumes de torchage ont diminué de 0,4 milliard de m³ [5 %] », lit-on dans le document. Plus largement, les performances de l’Algérie en matière de réduction du torchage de gaz n’ont cessé de progresser ces quatre dernières années, grâce à l’engagement de Sonatrach, l’entreprise publique des hydrocarbures, dans des projets de récupération du gaz torché.
C’est notamment le cas d’initiatives concernant le gisement de Hassi Messaoud, le plus grand champ pétrolifère du pays, ainsi que d’autres gisements de moindre ampleur comme ceux de Tiguentourine, Ohanet et Tin-Fouye-Tabankort.
Bien que la Banque considère que cette pratique continuera de gagner du terrain à travers le monde en raison, entre autres, du faible engagement à traiter le gaz associé comme une ressource à part entière plutôt que comme un sous-produit, elle pense que le torchage du gaz continuera de baisser en Algérie.
Il reste à l’Algérie à promouvoir les investissements nécessaires pour maintenir cette dynamique. Relever les défis en matière de financement constitue, selon une analyse des experts de Rystad Energy, le moyen pour le pays de limiter le « gaspillage considérable de ressources » et l’impact sur l’environnement que représente le torchage du gaz.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... des-trainsAlgérie : 1 milliard de dollars alloués à la SNTF pour acheter des trains
Agence Ecofin 09 janvier 2025
L’Algérie passe à la vitesse supérieure dans son plan d’investissement pour le transport ferroviaire. Un premier fonds a été débloqué pour augmenter le nombre de trains.
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https://www.msn.com/fr-fr/voyage/actual ... b69&ei=133L'Algérie va se doter d’un nouvel aéroport moderne pour renforcer son tourisme saharien
Article de Zineb M. 14 janv 2025
La ville de Boussaâda, destination prisée par les voyageurs pour son patrimoine culturel et ses paysages désertiques, verra bientôt son aéroport prêt à accueillir des vols commerciaux. Ce projet, qui vise à renforcer la connectivité des régions intérieures d'Algérie, s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour développer les infrastructures de transport.
L’ouverture de l’aéroport de Aïn Diss, situé à proximité de la ville de Boussaâda dans la wilaya de M’Sila, marque une étape importante dans le développement des infrastructures de transport en Algérie. Cette initiative vise à faciliter l'accès à cette région au fort potentiel touristique, surnommée la "Porte du désert".
Boussaâda est connue pour son artisanat, ses kasbahs, et ses paysages pittoresques qui attirent chaque année de nombreux visiteurs locaux et étrangers. Cependant, son accès restait jusqu’ici limité, ce qui freinait son essor touristique et économique. Avec l'entrée en service prochaine de son aéroport, cette situation pourrait évoluer favorablement.
Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, a confirmé que les travaux de réhabilitation sont en cours. Le projet comprend l'agrandissement de la piste d'atterrissage à 3 kilomètres, afin de permettre l'accueil d’avions de grande capacité. Cette piste était jusque-là principalement utilisée par l’Armée nationale populaire (ANP).
Les compagnies aériennes nationales Air Algérie et Tassili Airlines seront les premières à opérer des vols commerciaux depuis cet aéroport. À terme, cela devrait permettre d'améliorer les liaisons avec d'autres grandes villes algériennes, notamment Alger, Oran et Constantine.
Outre l’élargissement de la piste, les travaux de réhabilitation comprennent également le réaménagement de l’aérogare pour offrir aux voyageurs des installations modernes et confortables. Ce projet est supervisé par l'Établissement de gestion des services aéroportuaires d'Alger (EGSA), qui veille à ce que les normes de sécurité et de qualité soient respectées.
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