La Côte d'Ivoire

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Re: La Côte d'Ivoire

Message par energy_isere » 01 mars 2025, 11:57

AMEA Power lance un projet solaire à 60 millions $ en Côte d’Ivoire

Agence Ecofin 28 fev 2024

La Côte d'Ivoire accélère sa transition énergétique en attirant des acteurs privés sur le segment du solaire. L’objectif est de décarboner son mix énergétique tout en accroissant sa fiabilité, sa stabilité et sa viabilité.

AMEA Power a officiellement lancé ce vendredi 28 février la construction de Bondoukou Solar, une unité solaire photovoltaïque de 50 MW à Bondoukou en Côte d'Ivoire. La pose de la première pierre s'est effectuée en présence de Sangafowa Coulibaly, le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, et de David Falcon, le Directeur financier du groupe émirati.

Le projet évalué à 60 millions USD est financé par la FMO et la DEG, des institutions de financement du développement respectivement néerlandaise et allemande. Il sera mis en œuvre sous le modèle build-own-operate-transfer (BOOT) à travers AMEA Goutougou, une société enregistrée en Côte d'Ivoire.

Le 16 janvier 2023, AMEA Power avait annoncé la signature avec le gouvernement ivoirien d’un accord de concession et d’un contrat d’achat d’électricité de 25 ans pour ce projet, qui devrait produire plus de 85 GWh d’énergie propre par an, suffisamment pour alimenter environ 350 000 personnes.

L’annonce d’aujourd’hui est une concrétisation de cet accord et s’inscrit dans la dynamique du « Pacte National Énergie » dévoilé par le pays lors du sommet Mission300 tenu en janvier 2025. Ce cadre stratégique, aligné sur le Plan National de Développement 2021-2025, vise notamment à atteindre 45% d’énergies renouvelables dans le mix électrique d’ici 2030, et à mobiliser 2 milliards USD d’investissements privés dans le secteur.

L’aboutissement du projet Bondoukou Solar renforcera donnera donc un nouveau coup d’accélérateur à la transition énergétique ivoirienne et rapprochera le pays de son objectif d’accès universel à l’électricité d’ici 2030. Il pourrait également ouvrir la voie à d'autres investissements privés sur le segment du renouvelabe.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-d-ivoire

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Message par energy_isere » 22 mars 2025, 14:19

La Côte d’Ivoire soutient ses objectifs énergétiques grâce au gaz produit à Baleine

Agence Ecofin 20 mars 2025

Alors que 64% de sa population avait accès à l’électricité en 2023, la Côte d’Ivoire ambitionne de porter ce taux à 100% d’ici 2030. Un plan dans lequel le gaz devrait jouer un rôle majeur.

Dans une note publiée le mercredi 19 mars, la compagnie pétrolière Eni et la société publique ivoirienne d’hydrocarbures Petroci ont confirmé une « augmentation significative de l’approvisionnement en gaz » de la Côte d’Ivoire, en marge de la deuxième phase de développement du champ Baleine. Avec une contribution actuellement estimée à 70 millions de pieds cubes par jour (Mpcj), ce gisement favorise la sécurité énergétique de la nation éburnéenne et soutient son objectif d’accès universel à l’électricité d’ici 2030.

En Côte d’Ivoire, 69% de la capacité électrique est en effet générée par des sources thermiques, notamment le gaz qui est principalement pourvu par FOXTROT International pour alimenter les centrales électriques du pays. Depuis 2023, le volume total de gaz produit à Baleine est aussi corrélé à la demande locale. Alors qu’il produisait 20 000 barils de pétrole par jour et 25 Mpcj de gaz naturel en phase initiale, le gisement a vu sa production tripler depuis le lancement de la phase 2 d’exploitation en décembre 2024, livrant maintenant 60 000 barils par jour (bpj) et 70 Mpcj de gaz naturel.

Ce plateau de production pourrait être encore considérablement amélioré avec la phase 3, dont le développement est en cours d’étude. Selon les prévisions d’Eni, sa mise en œuvre devrait permettre à Baleine d’atteindre la barre des 150 000 bpj de brut, tout en garantissant 200 Mpcj de gaz naturel pour les besoins de la Côte d’Ivoire. Une récente mise à jour indique qu’Eni devrait prendre la décision finale d’investissement de ce projet d’ici fin 2025.

Notons par ailleurs que la Côte d’Ivoire mise aussi sur une intégration progressive des sources d’énergie renouvelable pour soutenir ses ambitions énergétiques. Selon le Pacte National d’Énergie publié en janvier dernier, elles devraient représenter 45% du mix énergétique d’ici à l’horizon 2030. De quoi favoriser la connexion d’environ 17 millions de personnes supplémentaires à l’électricité, contribuant ainsi à l’objectif visant l’accès universel d’ici cette échéance.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -a-baleine

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Message par energy_isere » 22 mars 2025, 14:33

La Côte d’Ivoire envisage d’investir dans l’électronucléaire pour sécuriser son avenir énergétique

Agence Ecofin 18 mars 2025

Face aux limites prévisibles des énergies conventionnelles, la Côte d'Ivoire envisage désormais l’électronucléaire pour répondre durablement aux défis croissants de son approvisionnement électrique.

Alors que la Côte d’Ivoire intensifie ses efforts dans les énergies renouvelables, le pays souhaite également miser sur l’électronucléaire, en ciblant particulièrement les petits réacteurs modulaires (SMR) pour répondre durablement à sa demande énergétique croissante.

Lors d’un l’atelier organisé à Abidjan du 17 au 21 mars 2025 et consacré au Programme National d’Électronucléaire (NEPIO), Bienvenu Essé Kouamé, DG des Hydrocarbures au ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, a présenté l’électronucléaire comme une solution stratégique pour garantir à long terme une électricité décarbonée et fiable.

Le pays connaît actuellement une croissance annuelle d’environ 10% de sa consommation d’électricité, stimulée par un dynamisme économique et une progression démographique estimée à 2,9% par an par les autorités. Cette situation le pousse à accélérer l’intégration de solutions alternatives à son mix énergétique. Le Plan directeur production-transport 2022-2040 prévoit ainsi d’augmenter la capacité installée de 5127 MW en 2030 à 8604 MW en 2040, avec une part de 45% d’énergies renouvelables.

Mais selon Bienvenu Essé Kouamé, ces méthodes classiques pourraient bientôt atteindre leurs limites, justifiant l’exploration active des petits réacteurs nucléaires modulaires. Ces derniers suscitent un intérêt grandissant à l’échelle mondiale en raison de leur coût réduit, leur flexibilité et leur capacité à produire une énergie stable et bas carbone. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), des projets SMR totalisant environ 25 GW de capacité sont déjà en développement dans le monde.

En Côte d’Ivoire et plus généralement en Afrique, ces réacteurs pourraient répondre efficacement aux défis énergétiques majeurs. Avec environ 600 millions d’habitants privés d’électricité et des infrastructures énergétiques souvent insuffisantes ou vieillissantes, les SMR constituent une technologie pertinente pour les réseaux électriques fragiles, fréquents notamment en Afrique subsaharienne.

D’une puissance généralement comprise entre 10 et 350 MW, ces réacteurs sont adaptés aux besoins spécifiques des économies émergentes du continent, notamment en matière d’électrification rurale et de stabilité des réseaux locaux. En faisant le pari de l’électronucléaire, la Côte d’Ivoire pourrait ainsi ouvrir une voie pionnière en Afrique vers une énergie nucléaire adaptée, sécurisée et décarbonée.

Mais pour concrétiser ces ambitions, les autorités ivoiriennes devront convaincre les investisseurs privés, garantir une régulation rigoureuse et surtout surmonter les barrières socio-économiques et environnementales inhérentes au développement du nucléaire. Le pays devra également identifier clairement ses futurs partenaires internationaux.

Si la Russie, via Rosatom, s’impose aujourd’hui comme l’acteur nucléaire dominant en Afrique, la Chine pourrait également devenir un partenaire stratégique, justement grâce à ses petits réacteurs modulaires ACP100. Les USA, actifs dans la région avec également des projets SMR au Ghana, pourraient aussi constituer une option crédible. Enfin, d’autres pays comme la Corée du Sud ou le Canada proposent des technologies attractives pouvant répondre spécifiquement aux besoins énergétiques et aux réalités ivoiriennes.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... nergetique

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Message par energy_isere » 19 avr. 2025, 15:29

Côte d’Ivoire : la filière anacarde à 80 % de son objectif de transformation en 2025

Agence Ecofin 18 avril 2025

La Côte d’Ivoire est le premier producteur d’anacarde et le troisième transformateur à l’échelle mondiale derrière le Vietnam et l’Inde. Pour le compte de la campagne 2025, le pays redouble d’efforts sur le segment de la transformation.

En Côte d’Ivoire, les industriels opérant dans la filière anacarde se sont déjà procuré 322 747 tonnes de noix depuis le début de la campagne de 2025 lancée en janvier dernier. C’est ce qu’a révélé Kouassi Kobenan Adjoumani, ministre de l’Agriculture, le 17 avril, précisant qu’il s’agit d’un niveau d’approvisionnement inédit réalisé par les transformateurs.

Le stock annoncé représente déjà 80 % de l’objectif de transformation fixé à 400 000 tonnes en début de campagne. Selon les informations relayées par l’Agence ivoirienne de presse (AIP), cette prouesse est l’œuvre de 36 usines de transformation opérationnelles à travers le pays.

Pour expliquer cette performance, M. Adjoumani met également en avant la politique de soutien mise en œuvre par le gouvernement. « La période du 18 janvier au 15 mars 2025 a été exclusivement réservée à ces transformateurs locaux, afin de leur garantir un approvisionnement prioritaire avant l’ouverture du marché aux exportateurs de noix brutes », rappelle le responsable.

Ce développement place l’industrie locale sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs et réaliser un niveau record de transformation d’anacarde en 2025. L’enjeu est notamment d’améliorer la valeur ajoutée dans la filière pour augmenter les recettes d’exportation, d’autant plus que les amandes de cajou coûtent à poids égal beaucoup plus cher que la noix brute.

Selon les données compilées par la direction générale des douanes, la nation éburnéenne a exporté 47 450 tonnes d’amandes, générant 127,8 milliards de francs CFA (221,3 millions $) en 2023, contre 973 829 tonnes de noix brutes qui ont rapporté 628,3 milliards de francs CFA (1 milliard $) la même année.

Toutefois, la filière devra redoubler d’efforts pour espérer s’aligner sur l’ambition du gouvernement visant à transformer localement la moitié de la production nationale, qui s’est chiffrée à plus de 1 million de tonnes en 2023.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... on-en-2025

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Message par energy_isere » 10 mai 2025, 11:54

suite de ce post du 18 janv 2020 viewtopic.php?p=2294817#p2294817
Côte d’Ivoire : le barrage hydroélectrique de Gribo-Popoli de 112 MW est opérationnel

Agence Ecofin 05 mai 2025

Le secteur des énergies renouvelables gagne en dynamisme en Côte d’Ivoire, porté par le solaire et l’hydroélectricité. L’objectif affiché est d’atteindre un accès universel à l’électricité d’ici 2030.

Le gouvernement ivoirien a annoncé ce lundi 5 mai 2025 que le barrage hydroélectrique de Gribo-Popoli dans le département de Soubré est opérationnel. D’une capacité de 112 MW, l’ouvrage vise à renforcer l’approvisionnement électrique du sud-ouest du pays. Il a mobilisé 247,28 milliards FCFA (environ 428 millions USD), dont 171,58 milliards pourvus par Eximbank Chine et plus de 75,7 milliards par l’État ivoirien.

Lancés le 5 août 2021, les travaux se sont achevés en décembre 2024. La mise en eau du réservoir a eu lieu du 2 au 17 mars 2024, suivie de celle du canal de restitution le 22 mars, puis de la mise en service d’un poste de 225 kV le 27 mars. Les trois groupes de production ont été mis en service les 30 mai, 1er août et 7 novembre 2024.

Réalisé par Sino-Hydro sous la supervision de CI-Energies, le barrage intègre des innovations techniques et environnementales pour limiter son impact sur la biodiversité, l’agriculture et la pêche. Le réseau HTA de la région est en cours de restructuration pour renforcer la desserte de Soubré, Méagui et des villages de la Nawa.

« Gribo-Popoli est un ouvrage qui, comme le précédent, fait la fierté de notre pays mais démontre aussi à quel niveau notre Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, a décidé de placer notre pays. Et ce, dans tous les domaines. Je voudrais saluer son leadership éclairé. Je retourne satisfait », a déclaré Mamadou Sangafowa-Coulibaly, ministre des Mines, de l’Énergie et du Pétrole.

À ce jour, 84,8% des personnes affectées ont été indemnisées, soit 1556 sur 1647, pour un montant de 9,6 milliards FCFA sur les 10,7 milliards prévus. Trois nouveaux barrages sont prévus sur le fleuve Sassandra, à savoir Boutoubré, Louga 1 et Louga 2. Cette dynamique s’inscrit dans l’objectif du gouvernement d’atteindre 45% d’énergies renouvelables dans le mix électrique à l’horizon 2030, selon le « Pacte national Énergie pour la République de Côte d’Ivoire » publié en janvier 2025.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... erationnel

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https://gbc1.net/index.php/2025/05/02/i ... wer-plant/

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Message par energy_isere » 24 mai 2025, 15:58

Côte d’Ivoire : feu vert pour la construction d’une centrale solaire de 85 934 MWh à Katiola

Agence Ecofin 22 mai 2025

La Côte d’Ivoire accélère sa transition énergétique en multipliant les projets solaires et hydrauliques portés par des investisseurs privés. Cette stratégie vise à porter la part du renouvelable à 45% du mix électrique national d’ici 2030.

Par décret adopté en Conseil des ministres le mercredi 21 mai 2025, le gouvernement ivoirien a approuvé la convention de concession pour la construction d’une centrale solaire à Katiola, dans la région du Hambol au centre-nord du pays. Le projet représente un investissement estimé à 33 milliards FCFA (environ 60 millions USD), pour une production annuelle de 85 934 MWh.

Le décret entérine une convention signée en décembre 2024 avec Katiola Solar Power, filiale de l’énergéticien suisse JC Mont-Fort, pour une durée de 25 ans. Elle porte sur la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance de la centrale, détenue et financée intégralement par le développeur privé dans le cadre d’un partenariat public-privé.

Ce projet répond à la progression continue de la consommation d’électricité dans le pays et s’inscrit dans l’objectif plus large de diversification du mix énergétique national, encore largement dominé par le gaz naturel. Dans cette dynamique, plusieurs initiatives majeures sont en cours.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -a-katiola

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Message par energy_isere » Hier, 12:14

Biocarburants : la Côte d’Ivoire s’associe à l’italien Eni pour structurer la filière

Agence Ecofin 29 mai 2025

En Côte d’Ivoire, la production de biocarburant est encore embryonnaire. L’ambition affichée par le gouvernement de développer une industrie locale ouvre de nouvelles perspectives économiques pour la valorisation des produits et sous-produits du secteur agricole.

La Côte d’Ivoire souhaite développer une industrie locale de production de biocarburant. C’est dans le cadre de cette ambition que le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Production animale a signé, le mercredi 28 mai, un protocole d’accord avec Eni Natural Energies (ENE), filiale du groupe pétrogazier italien Eni.

L’événement a eu lieu lors de la 7ème édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), qui se déroule du 23 mai au 1ᵉʳ juin 2025 dans la ville. Dans un communiqué publié sur son site, l’entreprise italienne a signalé que ce partenariat permettra d’explorer de nouvelles opportunités de collaboration dans les secteurs agricole et agro-industriel pour la production de biocarburant.

L’ambition affichée est de structurer une chaîne d’approvisionnement agricole durable, dédiée à la production d’huiles végétales destinées à l’approvisionnement des bioraffineries d’Eni, sans empiéter sur la production agricole. « Plus particulièrement, cet accord vise à renforcer la filière hévéa [caoutchouc] et à étudier l’introduction de cultures oléagineuses sur des terres marginales et dégradées, contribuant ainsi au développement agricole durable du pays, sans concurrencer la production alimentaire ni les écosystèmes forestiers », peut-on lire dans le communiqué.

Bien que les contours du projet restent à préciser, ce protocole d’accord ouvre la voie à de futurs investissements susceptibles de consolider la présence d’Eni dans la filière biocarburant en Côte d’Ivoire. Déjà en juillet 2023, la compagnie italienne avait noué un partenariat avec la Fédération ivoirienne des producteurs d’hévéa (FPH-CI) pour l’approvisionnement en graines d’hévéa, une matière première transformée en huile végétale pour ses bioraffineries. Cette initiative a permis de valoriser un sous-produit jusque-là peu exploité de la filière hévéicole.

En s’ouvrant à d’autres cultures oléagineuses, le projet porté par Eni permettra de diversifier les sources d’approvisionnement en matières premières pour la production de biocarburants, tout en créant de nouveaux débouchés économiques pour les agriculteurs locaux.

Par ailleurs, cette initiative pourrait également soutenir les ambitions du gouvernement ivoirien, qui aspire à développer une industrie locale des biocarburants capable de répondre à la demande intérieure. Une volonté qui s’est déjà illustrée par une expérience pilote menée en 2023 par l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) et qui avait permis de produire 1500 litres de biodiesel à partir de graines d’hévéa, en partenariat avec des acteurs locaux et internationaux.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... la-filiere

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Re: La Côte d'Ivoire

Message par energy_isere » Hier, 12:29

suite de ce post du 19 avril 2025 : viewtopic.php?p=2410126#p2410126
Côte d’Ivoire : 3 millions $ pour la valorisation des coques de noix de cajou

Agence Ecofin 30 mai 2025

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de noix d’anacarde. Dans le pays, l’essor de la transformation met en lumière des opportunités d’investissement dans des secteurs d’activité connexes, susceptibles d’accroître la création de valeur ajoutée dans la filière.

En Côte d’Ivoire, le segment de la transformation attire de nouveaux investissements. Le 27 mai 2025, la société ivoirienne Foods'co SA, spécialisée dans la transformation de noix de cajou, a signé une convention de partenariat avec la société belge Bio Invest pour un montant de 2 milliards Fcfa (3,4 millions $).

Selon les informations relayées par le quotidien local FratMat, ce partenariat vise la construction d’une unité industrielle qui sera consacrée à la transformation des coques de cajou, sous-produit de la production d’amandes de cajou.

D’après Tahirou Sanogo, PDG de Foods'co SA, ce projet permettra de valoriser les coques pour en extraire du liquide de coque de noix de cajou (CNSL) et produire du charbon de coques. « Il nous permettra d’économiser, d’éviter d’abattre les arbres, de préserver l’environnement. C’est un projet important de sauvegarde de la forêt », ajoute le responsable.

Pour l’heure, les détails concernant la capacité de transformation et la date de démarrage des travaux de construction de l’usine n’ont pas encore été révélés. Ce nouveau projet tombe à point nommé dans un contexte où l’essor de la transformation de noix de cajou devrait générer davantage de coques de cajou.

Il faut rappeler que la Côte d’Ivoire pourrait transformer près de 50 % de sa récolte totale de noix de cajou, attendue à 1,3 million de tonnes en 2025, grâce à un approvisionnement record de 650 000 tonnes de noix déjà réalisé par les industriels. Si cette prévision se concrétise, elle s’accompagnera également d’une croissance substantielle de la production de coques.

L’entrée en service de l’unité devrait contribuer à accroître la création de valeur ajoutée dans le secteur au cours des prochaines années. Il convient de noter que la filière ivoirienne a généré, 756 milliards de francs CFA (1,3 milliard $) de recettes en 2023 grâce à l’exportation de noix de cajou sous forme brute et d’amandes, selon les données compilées par la Direction générale des douanes.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... x-de-cajou

Ne sachant pas à quoi peut bien servir le liquide de coque de noix de cajou je demande à Copilot :

Moi : a quoi peut servir le liquide de coque de noix de cajou ?

Copilot :

Le liquide de coque de noix de cajou (CNSL) est un sous-produit précieux de la transformation des noix de cajou. Il est utilisé dans plusieurs domaines industriels et environnementaux :

- Industrie chimique : Le CNSL contient du cardanol, un composé utilisé pour fabriquer des résines, des peintures antirouille et des revêtements spécialisés.

- Biocarburants : Certaines entreprises transforment les coques de noix de cajou en biocarburant, contribuant ainsi à réduire la pollution.

- Filtration et purification : Le CNSL peut être utilisé pour produire du charbon actif, qui sert à purifier l’eau et l’air.

- Industrie aéronautique : Il est parfois utilisé comme hydrocarbure en aviation et dans la fabrication d’encres et de vernis.

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