https://www.agenceecofin.com/actualites ... re-11b/12bAfrique du Sud : Africa Energy veut s’associer à PetroSA sur le bloc offshore 11B/12B
Agence Ecofin 12 juin 2025
Depuis quelques mois, Africa Energy est devenue l’opérateur du bloc offshore 11B/12B, suite aux retraits de TotalEnergies, QatarEnergy et CNR International du site en juillet 2024. L’entreprise avait indiqué son engagement à rester active sur le site malgré ces retraits.
Conformément à son engagement de maintenir sa présence sur le bloc 11B/12B situé au large des côtes de l’Afrique du Sud, la société Africa Energy compagnie côtée au Canada, accélère les préparatifs en vue de l’exploitation, d’ici 2033, des gisements gaziers de Brulpadda et Luiperd, découverts sur le site en 2019 et 2020.
Selon les informations de la société officialisées mardi 10 juin, Africa Energy a engagé des discussions avec la compagnie publique PetroSA pour exploiter ses infrastructures, notamment sa plateforme offshore fixe et ses pipelines, afin d’acheminer le gaz vers la raffinerie de Mossel Bay.
Alors que l’Afrique du Sud cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement pour réduire sa dépendance au charbon qui fournit encore plus de 80 % de l’électricité, la société estime que cette production locale pourrait offrir un avantage compétitif face aux importations de gaz naturel liquéfié (GNL).
« Notre gaz indigène [du bloc 11B/12B, Ndlr] devrait être très compétitif par rapport au GNL importé », a déclaré Robert Nicolella, directeur général d’Africa Energy, lors d’une sortie médiatique, alors que la société attend de l’État une autorisation environnementale qui lui permettrait de poursuivre les études sur le bloc.
Ce redéploiement pourrait aider l’Afrique du Sud à bâtir une base locale d’approvisionnement en gaz, capable d’alimenter les futures centrales électriques prévues dans l’Integrated Resource Plan (IRP), feuille de route gouvernementale qui vise à ajouter 6 000 mégawatts de capacité supplémentaire au réseau.
Cependant, malgré son ambition affichée d’atteindre la production gazière du bloc 11B/12B à l’horizon 2033, Africa Energy qui détient 75 % d’intérêts sur le site via sa filiale Main Street 1549, en partenariat avec Arostyle Investments (25 %), n’a pas détaillé le calendrier ni les moyens techniques mis en œuvre pour y parvenir.
Lors de son retrait du site en juillet 2024, la compagnie canadienne CNR International avait motivé sa décision par ses inquiétudes concernant la viabilité économique du gisement, dont le potentiel est estimé à 3,4 trillions de pieds cubes de gaz naturel, pour environ 192 millions de barils de condensat.
Afrique du Sud
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Re: Afrique du Sud
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Re: Afrique du Sud
À mon avis, 3,4 billions de pieds cubes ("trillion" en Anglais se traduit par "billion" en Françaisle potentiel est estimé à 3,4 trillions de pieds cubes de gaz naturel, pour environ 192 millions de barils de condensat.
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
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Re: Afrique du Sud
oui, sauf que quasi personne n'utilise en Français le billion, les gens utilisent mille milliards pour billion. Moi je n'utilise jamais le billion.
Par exemple la dette française c'est vers les 3000 milliards d'euro.
Une année lumiére vaut un peu moins de 10 000 milliards de km.
même Copilot reflète cette tendance en Français :
Ma question à Copilot :
converti une année lumière en kilomètres
Réponse de Copilot :
Une année-lumière est la distance que parcourt la lumière dans le vide en une année. C’est énorme !
1 année-lumière correspond à environ 9 460 730 472 580 kilomètres, soit un peu plus de 9 460 milliards de kilomètres.
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Re: Afrique du Sud
Dans tous les cas, le trillion n'a aucune raison d'être utilisé ici.energy_isere a écrit : ↑17 juin 2025, 08:59oui, sauf que quasi personne n'utilise en Français le billion, les gens utilisent mille milliards pour billion. Moi je n'utilise jamais le billion.
Il est vrai que ce sont des unités sidérantes et mal maîtrisées en général.
On peut aussi utiliser le préfixe tera
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Re: Afrique du Sud
https://www.agenceecofin.com/actualites ... du-charbonAvec 800 MW de Medupi 4, Eskom soulage un réseau sud-africain toujours dépendant du charbon
Agence Ecofin 08 juillet 2025
En Afrique du Sud, le retour anticipé d’une unité majeure de la centrale à charbon Medupi illustre le rôle encore central de cette ressource pour stabiliser le réseau électrique, malgré les ambitions de transition énergétique.
Le fournisseur public d’électricité sud-africain Eskom a remis en service le dimanche 6 juillet l’unité 4 de la centrale à charbon Medupi, huit mois avant la date prévue, ajoutant 800 MW au réseau national. Une tendance qui met en exergue le rôle incontournable du charbon pour éviter le « black-out » en Afrique du Sud.
En mars dernier, c’est la centrale de Kusile qui était remise en service. Les deux unités ultra-modernes affichent désormais 9600 MW combinés, et ce redressement a eu des effets immédiaux. Début 2025, Eskom célébrait ainsi 300 jours consécutifs sans délestages. Le facteur de disponibilité (EAF) est en hausse, les dépenses en diesel d’appoint chutent et la confiance des agences de notation remonte.
Mais derrière ces succès techniques se cache une réalité. La dépendance au charbon reste la béquille du système électrique sud-africain, Medupi et Kusile prolongeant un modèle carboné difficile à débrancher. Sans ces centrales, le réseau national vacille, tandis que leur maintien retarde la transition énergétique entamée par le pays.
Eskom en est conscient. Pour ne pas rester prisonnier de cette équation, le groupe a lancé en avril un appel d’offres pour créer une filiale 100% dédiée aux énergies renouvelables. L’entreprise dispose également d’un pipeline immédiat de 2 GW de projets énergétiques verts prêts à être exécutés d’ici 2026, et s’est dotée d’un portefeuille de plus de 20 GW de projets d’énergie propre.
En parallèle, les industriels accélèrent également sur le renouvelable. Grâce au wheeling notamment, ils sécurisent directement des contrats d’approvisionnement en solaire ou en éolien pour réduire leur exposition au charbon. Mais la route est encore longue.
En 2023, le charbon représentait 82% de la capacité électrique de l’Afrique du Sud selon l’AIE. À court terme, les réparations rapides et la remise en marche des centrales à charbon rassurent investisseurs et consommateurs.
le wheeling ???
