https://www.agenceecofin.com/actualites ... on-gaziereL’Egypte accélère l’exploration face à la chute de la production gazière
Agence Ecofin 01 sept 2025
La production gazière de l’Égypte a significativement décliné ces derniers mois alors que le champ Zohr, qui assurait au pays son indépendance, a vu sa production chuter fortement. Des forages supplémentaires sont en cours pour tenter de l’optimiser.
L’Égypte intensifie ses efforts pour relancer son secteur gazier, marqué par un déclin soutenu de la production depuis plus d’un an. Selon des informations relayées samedi 30 août, le ministère du Pétrole et des Ressources minérales a annoncé la signature de quatre accords d’exploration pour le forage de dix puits en Méditerranée et dans le delta du Nil.
Dans le détail, ces contrats totalisent un budget de 343 millions de dollars qui seront investis dans le cadre de partenariats entre EGAS, la société publique du gaz d’Égypte, et les multinationales Shell, Eni, Arcius Energy et Zarubezhneft.
Concrètement, Shell vise le forage de trois puits offshores sur le bloc de Merneith pour 120 millions de dollars. Eni, déjà très impliquée dans l’exploitation du champ Zohr, forera trois puits à East Port-Saïd pour 100 millions de dollars.
L’investissement sera complété par 109 millions de dollars sur le bloc de North Damietta via Arcius Energy, joint-venture entre BP et ADNOC et par 14 millions de dollars engagés par la société russe Zarubezhneft pour quatre puits terrestres à North El-Khatatba.
Deux mois plus tôt, en juin 2025, EGAS avait attribué six blocs, dont quatre en Méditerranée, un dans le delta du Nil et un au Nord-Sinaï, pour 245 millions de dollars et au moins 13 puits d’exploration. Un développement qui illustre l’accélération de l’exploration gazière face à l’érosion de la production.
Selon la Joint Organisations Data Initiative (JODI), la production gazière de l’Égypte est tombée à 3,5 milliards de m³ en mai 2025, contre plus de 6 milliards de m³ par mois en 2021. Cette chute a conduit l’Égypte à importer du gaz naturel liquéfié (GNL), avec 40 à 60 cargaisons négociées pour un coût total de près de 3 milliards de dollars.
À court terme, le succès de cette stratégie d’exploration dépendra de la réussite des forages et de la rapidité à mettre en production les découvertes potentielles.
Egypte
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suite du post au dessus.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... lin-gazierÉgypte : les majors en première ligne pour endiguer le déclin gazier
Agence Ecofin 11 sept 2025
Ces dernières semaines, l’Égypte accélère l’exploration en raison de la baisse de la production gazière. La signature le mois dernier de quatre accords d’exploration pour le forage de dix puits en Méditerranée et dans le delta du Nil témoigne de cette dynamique.
Face à la chute de sa production gazière, l’Égypte s’appuie sur les multinationales pour tenter un redressement. Lundi 8 septembre, la compagnie britannique BP a signé un mémorandum d’accord avec l’entreprise publique EGAS pour forer cinq nouveaux puits offshores en Méditerranée.
Cette annonce s’inscrit dans la continuité d’un programme lancé quelques jours plus tôt. Le 1er septembre en effet, le ministère du Pétrole et des Ressources minérales avait dévoilé un plan de 343 millions de dollars, visant à forer dix nouveaux puits en partenariat avec Shell, Eni, Arcius Energy (BP–ADNOC) et Zarubezhneft.
Le recours aux multinationales permet d’accéder à un savoir-faire technologique, car l’exploration et les forages gaziers en eaux profondes nécessitent des équipements principalement détenus par des majors comme Shell, Eni ou BP.
Le pays doit faire face à l’effondrement des recettes issues des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL), passées de 7,7 millions de tonnes en 2022 à 0,8 million en 2024, selon Africa Energy Portal. Une chute directement liée à la baisse de la production nationale, dont près de 40 % provenaient du champ Zohr. La production totale est ainsi tombée à 3,5 milliards de pieds cubes par jour en mai 2025, selon les autorités égyptiennes, contre plus de 7 milliards en 2021, d’après l’U.S. Energy Information Administration (EIA).
Début août, le Premier ministre Mostafa Madbouly a annoncé un objectif de production de 6,6 milliards de pieds cubes par jour d’ici 2027. La production a déjà augmenté avec la mise en production, le 29 août dernier, de deux puits supplémentaires apportant 60 millions de pieds cubes par jour, selon les autorités.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... ent-gazierEgypte : un nouveau pipeline israélien soutient la dynamique d’investissement gazier
Agence Ecofin 18 sept 2025
Face à ses défis énergétiques, l’Egypte multiplie les initiatives. Le 14 septembre 2025, le pays a signé de nouveaux accords avec Apache Corporation, Dragon Oil et Perenco Egypt, pour stimuler l’exploration gazière.
Le consortium du champ gazier Leviathan, mené par les compagnies Chevron et NewMed, a conclu avec l’opérateur public Israel Natural Gas Lines, un accord pour la construction d’un nouveau gazoduc, baptisé Nitzana, destiné à relier Israël à l’Egypte.
Selon les informations relayées mardi 16 septembre par la presse, l’ouvrage, d’une capacité annoncée de 600 millions de pieds cubes de gaz par jour, devrait être achevé d’ici trois ans. Il viendra s’ajouter aux interconnexions existantes et porterait la capacité totale d’exportation israélienne vers l’Egypte à plus de 2,2 milliards de pieds cubes par jour.
Ce projet s’inscrit dans un contexte où l’Egypte, après avoir été exportatrice nette de gaz naturel liquéfié (GNL), doit recourir à nouveau aux importations depuis 2024, notamment via ses unités flottantes de regazéification.
Les terminaux de liquéfaction d’Idku et Damiette, qui affichent une capacité combinée d’environ 12,2 millions de tonnes par an, ont vu leur activité ralentir ces deux dernières années faute d’approvisionnement suffisant en gaz.
La dépendance accrue aux importations de GNL a alourdi la facture énergétique du pays, alors que la production domestique, notamment du champ gazier Zohr, le plus important du pays, est en déclin. Elle est ainsi passée de près de 2,7 milliards de pieds cubes par jour en 2019 à environ 1,9 milliard de pieds cubes par jour au début de 2024, selon Egypt Oil & Gas et Rystad Energy.
Parallèlement, le pays a importé l’équivalent de 14,6 milliards de m³ de gaz naturel en 2024 (incluant gaz liquéfié et gaz par pipeline), soit une hausse de plus de 70 % par rapport à 2023, selon le ministère du Pétrole cité par les médias locaux. Le pipeline Nitzana s’inscrit dans le cadre de l’accord de 130 milliards de m³ signé en août 2025 entre les partenaires de Leviathan et l’Egypte sur 15 ans.
Ce développement marque un mouvement accru d’investissements dans les infrastructures gazières égyptiennes. Outre l’optimisation des terminaux de liquéfaction, le pays des Pharaons a aussi lancé de nouveaux projets d’exploration, comme l’accord préliminaire conclu il y a quelques jours entre BP et l’entreprise publique EGAS pour forer cinq puits en Méditerranée orientale.
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Re: Egypte
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -en-egypteLa BERD mobilise 74,1 millions $ pour un parc éolien de 200 MW à Ras Ghareb en Égypte
Agence Ecofin 19 sept 2025
En multipliant les financements pour l’éolien, le solaire et même des projets d’interconnexion intercontinentale, la BERD confirme son rôle moteur dans la transition énergétique de l’Égypte et pour l’ambition du pays de devenir un hub énergétique régional.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé le jeudi 18 septembre un financement de 74,1 millions USD pour la construction d’un parc éolien terrestre de 200 MW à Ras Ghareb en Égypte, qui sera développé par Infinity Power et Masdar.
Le montant inclut un prêt senior de 60,7 millions USD, un prêt concessionnel de 3,38 millions USD du Green Climate Fund et une subvention d’investissement de 10 millions USD. La JICA, l’Agence japonaise de coopération internationale, et Proparco participent également au financement sous la coordination de la BERD.
Le début des travaux est prévu pour les prochaines semaines. Une fois en service, le parc permettra d’éviter environ 390 000 tonnes de CO₂ par an et contribuera à l’objectif de 10 GW de capacités renouvelables d’ici 2028 fixé par l’initiative nationale « Nexus eau-énergie-alimentation » (NWFE).
« Ce projet constitue un brillant exemple de ce qui peut être accompli lorsque des entreprises visionnaires unissent leurs forces avec des partenaires internationaux engagés. Nous exprimons notre gratitude au gouvernement égyptien pour son soutien constant et son rôle déterminant tout au long du processus » a déclaré Harry Boyd-Carpenter, DG du groupe Infrastructures durables de la BERD.
Ce financement s’ajoute à d’autres engagements récents de la banque dans le pays des pharaons. En mai 2025, elle avait annoncé un prêt de 30 millions USD pour le projet solaire hybride Obelisk de Scatec à Nagaa Hammadi, combinant 1,1 GW de solaire et 200 MWh de stockage. Quelques semaines plus tôt, elle avait aussi signé un accord de subvention avec Elica Interconnector pour appuyer le projet d’interconnexion électrique Égypte - Grèce (GREGY), visant à exporter vers l’Europe l’électricité issue des futurs parcs solaires et éoliens égyptiens.
Membre fondateur de la BERD, l’Égypte a bénéficié de plus de 13,5 milliards € de ses investissements depuis 2012 dans plus de 200 projets. L’énergie occupe une place centrale dans ces financements, avec une stratégie qui combine développement d’infrastructures locales et intégration régionale.
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Re: Egypte
https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-denergieEgypte : le chinois Sungrow prévoit d’implanter une usine de batteries de stockage d'énergie
Agence Ecofin 17 sept 2025
L’Egypte mise sur le solaire, l’éolien, l’hydroélectricité et l’hydrogène vert pour diversifier son mix électrique et réduire sa dépendance au gaz, tout en cherchant à se positionner comme un hub énergétique régional et un exportateur d’hydrogène vert vers l’Europe.
Sungrow Power Supply, un groupe chinois spécialisé dans les énergies renouvelables, envisage d’installer une usine de batteries de stockage d'énergie en Egypte, a annoncé le porte-parole de la présidence égyptienne dans un communiqué publié le dimanche 14 septembre 2025.
Ce projet a été annoncé lors d’une rencontre tenue au Caire entre le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi et le président du groupe Sungrow Power Supply, Cao Renxian.
« Les discussions ont porté sur un projet de création d'une usine de batteries de stockage d'énergie en Egypte, avec une capacité de production annuelle pouvant atteindre 10 gigawatts (GW) », a précisé la présidence.
Le président du groupe chinois a également présenté l'expertise de son entreprise dans les domaines de la production de composants pour centrales électriques et de la fabrication de batteries de stockage d'énergie, indiquant que Sungrow Power Supply est « prêt à coopérer avec l'Egypte pour localiser l'industrie des batteries de stockage d'énergie en Egypte, en tirant parti des infrastructures avancées du pays, de sa position géographique et de sa capacité à accéder aux marchés régionaux et internationaux ».
Les batteries de stockage d'énergie sont essentielles à la transition énergétique, car elles contribuent à stabiliser les réseaux électriques, à intégrer les énergies renouvelables intermittentes et à fournir des solutions de secours.
Sungrow Power Supply est un leader mondial dans les solutions d'énergies renouvelables. Il opère notamment dans la fabrication des onduleurs solaires, des systèmes de stockage d'énergie, des bornes de recharge pour véhicules électriques, et de solutions pour les installations flottantes.
L’Egypte, qui entend porter la part des énergies renouvelables à 30% de son mix électrique d’ici 2030, compte plus de 25 000 mégawatts (MW) de projets d’énergies renouvelables déjà en service et en cours de développement. Ce pays d’Afrique du Nord cherche aussi à se positionner comme un hub régional des énergies renouvelables, et mise sur l’exportation de l’électricité verte et de l’hydrogène vert vers l’Europe, via de futurs corridors euro-méditerranéens.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... qu-en-2026Égypte : face à l’inflation, les tarifs de l’électricité maintenus jusqu’en 2026
Agence Ecofin) - La contraction de la production nationale de gaz, pilier du mix électrique égyptien, impose au gouvernement des choix délicats sur la tarification de l’électricité, un levier clé de l’activité économique.
En Égypte, les tarifs de l’électricité n’augmenteront pas avant janvier 2026. L’annonce faite par Mahmoud Esmat, ministre de l’Électricité, a été relayée par la presse locale dimanche 5 octobre. Plusieurs médias avaient en effet, les semaines précédentes, évoqué la possibilité de hausses dans un contexte de tensions budgétaires.
Cette décision intervient alors que l’inflation reste encore élevée malgré un certain ralentissement après deux années de forte hausse. Selon FocusEconomics et le bureau national de statistiques CAPMAS, le taux annuel moyen s’est ainsi établi à 28,3 % en 2024, contre 36 % en 2023. En 2025, la désinflation se poursuit avec 16,8 % en mai, 13,9 % en juillet puis 12 % en août.
Depuis la dernière révision tarifaire d’août 2024, qui avait entraîné une hausse de 14 % à 50 % selon les tranches de consommation, aucune modification n’a été appliquée aux tarifs résidentiels.
Deux mesures ciblées ont toutefois été prises. En mai 2025, le tarif appliqué aux bornes de recharge pour véhicules électriques a été ajusté pour inclure une marge de 45 % sur le coût d’approvisionnement. Puis, le 1ᵉʳ juillet 2025, le gouvernement a mis fin à la réduction accordée depuis 2020 aux entreprises industrielles, qui bénéficiaient jusque-là d’un tarif allégé d’environ 0,10 livre égyptienne par kilowattheure.
Selon la presse locale, les subventions atteignent environ 170 milliards de livres égyptiennes (environ 3,6 milliards de dollars) et l’électricité est vendue en dessous de son coût réel. Le gaz livré aux centrales est facturé à 4 dollars pour un million d’unités thermiques britanniques (MMBtu) alors que son coût réel dépasse 7 dollars.
Avec la baisse de la production gazière, moteur de la production de l’électricité domestique, le gouvernement doit donc rapidement trouver des alternatives à moindre coût.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... -en-egypteLe projet solaire de Dendera vise à décarboner la production d’aluminium en Égypte
Agence Ecofin 07 oct 2025
Le secteur industriel égyptien fait un nouveau pas vers la décarbonation avec le projet solaire Dendera, visant à alimenter en énergie propre le complexe EgyptAlum, premier producteur d’aluminium du pays et grand exportateur vers l’Europe.
Le ministre égyptien du Secteur des affaires publiques, Mohamed Chimi, et celui de la Planification, Rania Al-Mashat, ont présidé le lundi 6 octobre à la signature de lettres d’intention pour le financement du projet solaire Dendera, prévu pour alimenter en électricité verte le complexe industriel EgyptAlum à Nag Hammadi, dans le gouvernorat de Qena.
Le projet d’une capacité de 1,1 GW solaire sera développé et exploité par Scatec ASA, groupe norvégien spécialisé dans les énergies renouvelables, via sa filiale égyptienne. Reposant sur un contrat d’achat d’électricité (PPA) de 25 ans, il permettra de réduire d’environ 30% les émissions de gaz à effet de serre liées à la production d’aluminium.
Les lettres d’intention ont été signées avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI), en présence de l’ambassadeur de Norvège en Égypte. Ces institutions examineront la structuration du financement dans les mois à venir.
Le projet rejoint la plateforme nationale NWFE (Nexus of Water, Food and Energy) qui vise à apporter 10 GW de capacités renouvelables d’ici 2028 et à soutenir la décarbonation industrielle du pays. EgyptAlum, qui exporte plus de la moitié de sa production, dont la majorité vers l’Union européenne, anticipe ainsi les exigences du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM).
selon Copilot :
La société Egyptalum, premier producteur d’aluminium en Égypte, affiche une production annuelle d’environ 320 000 tonnes. Elle est considérée comme l’un des plus grands producteurs d’aluminium en Afrique du Nord.
Et ce n’est pas tout : Egyptalum prévoit d’augmenter sa capacité grâce à un projet de réhabilitation de sa fonderie, avec l’ajout de 200 000 tonnes supplémentaires, ce qui porterait sa capacité totale à 510 000 tonnes par an
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Re: Egypte
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -en-egypteBP engage une nouvelle phase de forage gazier offshore en Égypte
Agence Ecofin 14 oct 2025
En septembre, BP a annoncé la signature avec l'Égypte d'un protocole d'accord (MoU), visant à évaluer les opportunités d'un programme de forage de cinq puits à une profondeur comprise entre 300 et 1 500 mètres en mer Méditerranée.
Conformément au mémorandum d’accord qu’elle a signé il y a quelques semaines avec l’Égypte, BP Exploration Delta Limited, filiale du groupe britannique BP, met en œuvre un programme de forage de cinq puits gaziers, au large des côtes du pays.
Selon les informations relayées lundi 13 octobre par la presse, un marché a été attribué dans ce sens à la société de forage Valaris Limited. Un contrat estimé à 140 millions de dollars dont le démarrage opérationnel est prévu pour le deuxième trimestre 2026.
Selon les communiqués officiels, la campagne couvrira environ 350 jours. Elle s’inscrit dans la continuité du programme de développement gazier de BP en Égypte, principalement concentré dans la zone d’intérêt du West Nile Delta, au large d’Alexandrie.
D’après les précisions fournies par Valaris, les opérations seront conduites à bord du navire-sonde Valaris DS-12, capable d’intervenir en eaux profondes (300–1 500 m). Le contrat couvre des puits d’exploration, de développement et de dérivation.
BP a indiqué que les nouveaux forages seront reliés à des infrastructures existantes du West Nile Delta (notamment les concessions North Alexandria et West Mediterranean Deepwater), afin de réduire les délais de raccordement et d’optimiser les coûts opérationnels.
Cette décision intervient dans un contexte de baisse de la production gazière égyptienne, estimée par les données officielles à environ 3 545 millions de mètres cubes en mai 2025 contre plus de 6 100 millions de mètres cubes en mars 2021, selon les données de la Joint Organisations Data Initiative (JODI).
La multinationale britannique qui est présente dans le pays depuis 1960, cherche à maintenir la production nationale et à valoriser de nouvelles découvertes réalisées ces derniers mois, notamment sur les puits Fayoum-5 et El King-2.
Le groupe détient déjà, dans le projet West Nile Delta, des réserves gazières prouvées et probables (2P), évaluées à près de 5 trillions de pieds cubes de gaz et 55 millions de barils de condensats.
Conformément au calendrier technique, les cinq puits seront forés avant les étapes de test et de raccordement. Le contrat inclut une clause optionnelle prévoyant la réalisation de trois forages supplémentaires sous réserve de résultats positifs.