Nigéria

[batista]

Nigeria : les rebelles du Delta frappent à Lagos, une première en trois ans

LAGOS (AFP) — Pour la première depuis trois ans, les rebelles nigérians du Mend ont frappé loin du Delta pétrolier du Niger en attaquant dimanche soir un terminal pétrolier de Lagos, faisant au moins cinq morts.

Cinq ouvriers en service sur l'embarcadère d'Atlas Cove, face à l'île de Victoria Island (quartier résidentiel et d'affaires de Lagos) et non loin de l'entrée du port d'Apapa de la capitale économique nigériane, ont été tués dans l'explosion, entendue dans une bonne partie de la ville dimanche vers 22H30 locales (21H30 GMT).

Lagos est située à environ 630 km de Port-Harcourt, la "capitale" pétrolière du pays et principale ville du delta, où sont concentrées les multinationales du secteur.

"Atlas Cove est un terminal essentiel. Un incident sur ce terminal peut avoir un impact sérieux l'approvisionnement local en produits pétroliers. Une attaque contre Atlas Cove constitue en tout cas un symbole très fort, car on est loin des bases et du territoire où opère le Mend", a déclaré à l'AFP Olivier Jakob, de la société de consultants Petromatrix de Zurich.

http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... kzBBsomzNg

[Raminagrobis]

lien

environ 500 000 barrils/jours de marge d'erreur sur la production du Nigéria ! Comme je l'expliquais dans un autre fil, les incertitudes de production font parti des raisons pour lesquelles ont ne pourra jamais donner une date précise du pic.

J'avoue que je comprend pas bien comment l'invertitude peut être aussi grande. Le pétrole exporté par le nigéria, on le met dans des pétroliers, ils débarque dans des raffinerie, tout ce là est paqs vraiment discrêt et ne devrait pas être très difficile à compter




(au fait, qu'est ce que le nigéria fait dans le forum "monde francophone"?)

LAGOS — Longtemps premier producteur pétrolier d'Afrique, le Nigeria, assis sur d'énormes réserves d'hydrocarbures, ne sait plus exactement combien il produit, mais une chose est certaine: le chiffre s'est effondré après trois ans de violences dans le Delta du Niger.
En 2006, le pays pompait 2,6 millions de barils par jour (mbj). C'était avant l'apparition du Mend, un groupe armé qui écume le sud du pays et multiplie sabotages d'installations pétrolières et prises d'otages.
Aujourd'hui les estimations les plus fiables varient entre 1,2 et 1,4 mbj. Le ministre nigérian du Pétrole Rilwanu Lukman a lui avancé mercredi le chiffre de 1,5 mbj. Un manque à produire d'un million de barils par jour, estime-t-il.
Selon le bureau national de la statistique, la valeur en devises des exportations de brut a été divisée par deux au 1er trimestre 2009 par rapport au dernier trimestre 2008, à 4,92 milliards de dollars.
Les réserves en devises du pays ont également fondu: 43,2 milliards de dollars en juillet contre 53 milliards en décembre.
Dans son dernier rapport mensuel, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) évaluait la production à 1,72 mbj en juin après 1,80 mbj en mai et 1,78 mbj en avril, mais précisait que son chiffre de juin "exclut l'interruption de la production de quelque 500.000 barils/jour".
Le plus pessimiste des analystes étrangers situait récemment la production fin juin entre 800.000 et 1 mbj. [!!!!]
"Mon estimation pour aujourd'hui est de 1,3 ou 1,4 mbj", affirme Olivier Jakob, du cabinet zurichois Petromatrix, qui estime les chiffres de l'AIE "trop élevés".
Au-delà d'une querelle de chiffres, la réalité est que, bien que le pays ait un bel avenir pétrolier et surtout gazier, jamais il ne s'est retrouvé avec une production en tel déclin et des besoins de développement aussi importants: infrastructures, routes, électricité, autant de secteurs budgétivores. Le tout dans un contexte mondial de ralentissement économique brutal.
Les signes avant-coureurs n'ont pourtant pas manqué. En signant en mars le budget 2009, le président Umaru Yar'adua lui-même l'avait jugé peu réaliste et chiffrait alors la production de brut à 1,6 mbj, alors que le budget avait été bâti sur une production de 2,292 mbj.
Il avait averti que si la production n'augmentait pas et les prix du brut continuaient à décliner, le déficit budgétaire en 2009 dépasserait 5% du PIB.
Pour le Nigeria et ses 140 millions d'habitants, le scénario est inquiétant car le pays, heureusement "sauvé" par la production offshore, dépend à 90% du pétrole et du gaz pour ses rentrées en devises.
Le problème de violence dans la zone pétrolifère n'est toujours pas réglé et à cela s'ajoute un climat tendu entre les multinationales pétrolières et les autorités qui préparent une nouvelle loi sur l'industrie pétrolière.
Les compagnies redoutent que la future législation en débat au parlement ne se traduise notamment par un coup de massue fiscal.
Dans un récent document confidentiel, ces majors, parmi lesquelles Shell, Total ou Chevron, estiment que les nouvelles dispositions fiscales entraîneront une réduction "de moitié les investissements en capitaux sur 10 ans".
La production d'hydrocarbures "risque de se réduire de moitié, avec une forte proportion de nouveaux projets devenus non rentables" et les futures co-entreprises se heurteront à des problèmes de financement, prédisent-elles.
"Nous sommes au bord du précipice (...) Le président doit agir courageusement et maintenant pour résoudre la question du Delta du Niger", écrivait dimanche l'hebdomadaire Next on Sunday.

[Arnaldo]

Je pense qu'ils ont tout simplement du mal a estimé la production présente, d'une part parce que les différents sites des différentes compagnies pétrolière ne donnent peut-être pas leurs chiffres en temps réel et que d'autre part il y a peut être d'énorme stockage de pétrole avant l'exportation, du coup ça amortie les effets des courtes variations de production sur l'exportation (où là ils doivent vraiment compter les barils mais ça ne correspond à aucune production à petite échelle de temps ce qui ne permet pas d'avoir des estimations fiables).

D'autant plus qu'une incertitude de 500 000 barils/jour à 70$ le baril ça fait environ 1 milliard de dollars par mois ce qui est énorme tout comme en pourcentage par rapport à l'estimation maximale de production (de l'ordre de 30 à 35% d'incertitude -et quasi 50% pour les plus pessimistes- par rapport aux estimations les plus élevées d'environ 1,5 Mbarils/jours).

J'ose espérer qu'ils s'y retrouvent au bout du compte parce que sinon il y a de sacrées fuites!!!!

[FOWLER]

Ne me dis pas que tu es inquiet pour eux.....

[Alturiak]

Article dans Courrier International : Une amnistie pour sauver les ressources pétrolières.

Le président Umaru Yar'Adua a offert la grâce inconditionnelle et des versements en argent aux rebelles qui acceptent de déposer les armes et de se présenter dans les centres de démobilisation dans les 60 prochains jours. Le gouvernement espère persuader jusqu'à 10 000 hommes armés, dont les attaques dans les six Etats du delta du Niger ont coûté au pays le tiers de sa production de pétrole.

[energy_isere]

Le MEND menace de reprendre les armes

Courrier International 24.08.2009

Le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND), principal groupe rebelle opérant dans cette région pétrolifère du pays, a menacé le 22 août de reprendre ses attaques contre l'industrie pétrolière à l'expiration du cessez-le-feu, fixée au 15 septembre. Les rebelles ont fait cette déclaration peu après la cérémonie organisée dans l'Etat de Bayelsa, au cours de laquelle plusieurs centaines de rebelles ont rendu leurs armes, rapporte le quotidien nigerian Next. Le président Umaru Yar'Adua avait offert en juin une amnistie à tous les rebelles qui déposeraient leurs armes.

Le porte-parole du MEND a estimé dans un communiqué que cet événement avait eu pour conséquence de "séparer ceux qui avaient encore la ferveur de combattre pour la liberté de ceux qui étaient là pour l'argent", précise le journal.

[energy_isere]

La Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) affirme que la production du Nigéria est maintenant de 2.3 millions de baril par jour.

Alors que l'OPEP les créditent de seulement 1.6 millions de baril par jour.

voir ici :
http://english.cri.cn/6826/2009/09/02/1601s513168.htm

[energy_isere]

CNOOC à l’affut du pétrole nigérien

Le 29 septembre 2009 Usine Nouvelle

La nouvelle tentative d’une entreprise chinoise de mettre la main sur des ressources pétrolières servira au moins à revaloriser les actifs du Nigeria.

CNOOC, l’un des trois grands de l’énergie en Chine, négocie actuellement avec le Nigeria l’obtention de droits sur de vastes gisements affirme aujourd’hui le Financial Times. Selon le quotidien saumon, qui a pris connaissance d’une lettre de la présidence nigériane aux représentants de Sunrise CNOOC, les négociations concernent 23 blocs actuellement explorés ou déjà mis en production par des compagnies internationales. Ces gisements dont les licences d’exploitation sont actuellement en discussion pour leur renouvellement, recèleraient jusqu’à 6 milliards de barils de pétrole brut.

Le montant que CNOOC serait prêt à débourser pourrait atteindre 30 milliards de dollars, croit savoir le FT, voire 50 milliards selon certains dirigeants du secteur pétrolier. Pour la Chine toujours assoiffée de pétrole, ces 6 milliards de barils forment un montant considérable en comparaison de 4,7 milliards de barils qu’elle s’est assurée en Afrique à travers de multiples accords, principalement en Angola et au Soudan, estime un consultant de Wood Mackenzie interrogé par le quotidien.

Les négociations avec les majors – ExxonMobil, Shell, Chevron, Total – avaient mis en lumière les fortes divergences entre les pétroliers et l’Etat nigérian soucieux d’augmenter sa rente pétrolière. Alors qu’ExxonMobil propose 78 millions de dollars pour renouveler trois licences vieilles de 40 ans, l’Etat lui réclame 2,5 milliards ! Le Nigeria a promulgué de nouvelles lois destinées à améliorer la transparence des contrats et à transformer l’entreprise pétrolière locale, criblée de dettes, en champion national sur le modèle du brésilien Petrobras ou du malais Petronas. Les responsables nigérians ont cependant pris soin de rappeler leur volonté de poursuivre leur collaboration avec leurs « vieux amis ».

Cet accord avec CNOOC ferait suite à un contrat gazier de 2,5 milliards de dollars signé avec le russe Gazprom. De quoi inquiéter les Américains (après les Européens) pour lesquels le Nigeria est le 5 e fournisseur de brut. Toutefois cette fuite, qui n’a pu être organisée que par la présidence nigériane, selon un éditorialiste de Reuters, John Kemp, pourrait n’être qu’un moyen de pression sur les compagnies internationales. S’il est probable que CNOOC pourra mettre un nouveau pied au Nigeria – en 2006 il avait racheté une part dans un gisement, géré par Total, pour 2,69 milliards de dollars –, le géant africain n’a pas intérêt à se couper des grandes compagnies et de leur savoir-faire. L’arrivée surprise de Chinois devrait principalement servir de levier pour revoir en hausse le montant des licences, explique Kemp.


Les entreprises chinoises à l’achat

En août CNOOC avait fait une proposition à Kosmos Energy pour lui racheter ses parts dans le gisement Jubilee, au large du Ghana. Une opération estimée entre 3 et 5 milliards de dollars. Le mois précédent, CNOOC et Sinopec s’associaient pour acquérir le suisse spécialisé dans l’exploration pétrolière Addax Pétroleum, pour 7,24 milliards de dollars. En juillet, les deux associés rachetaient à Marathon Oil pour 1,3 milliard de dollar sa participation dans un autre gisement offshore dans les eaux angolaises. Désireuse d’assurer ses approvisionnements, la Chine multiplie les acquisitions par l’entremise de ses entreprises d’Etat. Une stratégie qui a ses limites. S’il est intéressant d’investir dans des secteurs offrant de bonnes perspectives, cette politique n’offre guère de garanties en cas de crise. « Les termes de l’accès aux ressources vont probablement changer en cas de crise, lorsque la Chine en aura le plus besoin », rappelle Kemp. Si le but est de maintenir une « sécurité d’approvisionnement », il ne faudrait pas confondre droit de propriété et contrôle, toujours sujets au pouvoir souverain de la nation qui détient les ressources.

http://indices.usinenouvelle.com/energi ... erien.2431

[energy_isere]

Nigeria : le Mend annonce la reprise des attaques contre l'industrie du pétrole

Le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), principal groupe armé du sud du Nigeria, a annoncé que le cessez-le-feu de 90 jours qu'il avait déclaré avait pris fin vendredi matin et qu'il allait reprendre ses attaques contre les installations pétrolières et l'armée.

Le Mend, qui pendant trois années s'est battu pour un meilleur partage des revenus pétroliers à destination des populations locales, a annoncé qu'il allait reprendre les armes après avoir refusé l'amnistie que lui a proposé le gouvernement.

Ses attaques ont réduit d'un tiers environ les exportations de pétrole de ce pays classé en 2006 au huitième rang des pays exportateurs.

Le Mend a annoncé dans un courriel qu'il allait reprendre "ses hostilités contre l'industrie pétrolière du Nigeria, les forces armées nigérianes et ses collaborateurs, avec effet à partir de 00H00, vendredi, 16 octobre 2009".

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Les attaques du Mend et des groupes armés ont fortement entamés les exportations de pétrole du Nigeria, passées au cours des trois dernières années de 2,6 à 1,7 millions de barils par jour. Le Nigeria, qui tire 90% de ses revenus du pétrole, a d'ailleurs été rejoint par l'Angola comme premier exportateur de pétrole africain.

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... fb6f18d52e

[energy_isere]

Nigeria : le torchage du gaz cessera en janvier 2010

Le Nigeria va interdire en janvier prochain le torchage du gaz, une pratique "peu écologique de la combustion du gaz issue de l'extraction du pétrole", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Bagudu Hirse.
Le torchage ou « brûlage des gaz » est l'action de brûler, par des torchères, des rejets de gaz naturels à différentes étapes de l'exploitation des gaz et pétroles.

Un autre terme utilisé par les professionnels est le mot anglais flare, ou flaring. Cette pratique a l'inconvénient de gaspiller une ressource naturelle précieuse et d'émettre du dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre (GES).

Le Nigeria est le deuxième plus grand pays après la Russie à pratiquer le Flaring. Alors que certains pays se sont dotés d'une législation interdisant cette pratique de longue date, d'autres ont pris du retard.

"A la fin du prochain mois, après décembre, il n'y aura plus de Flaring occasionné par les compagnies pétrolières opérant au Nigeria", a précisé Hirse aux journalistes.

Les compagnies d'hydrocarbures disent qu'ils se sont engagés à éliminer progressivement le torchage, mais ils soulignent que l'exercice est coûteux et prend du temps. Les climatologues estiment que le Nigéria totalise 13% du gaz brûlé dans le monde.

Le Nigéria est le 5ème producteur de l'OPEP et le 10ème au niveau mondial.

http://www.enerzine.com/12/8684+nigeria ... 2010+.html

[energy_isere]

Prévision d' une production au Nigéria de 2.0 millions de barils en Janvier prochain.

Nigeria crude exports to hit 6-month high in Jan

Wed Nov 25, 2009

LONDON (Reuters) - Nigeria's crude oil exports are expected to hit a six-month high in January, according to preliminary loading programmes, as respite from attacks on oil facilities allows oil companies to ramp up production.

Nigeria's crude oil output is set to average 2.01 million barrels per day (bpd) in January, up from a revised 2.00 million bpd in December and the highest volume since July, trade sources said on Wednesday.

Nigeria has the capacity to produce more than 3 million bpd of crude oil but militant attacks on oil facilities have reduced production by more than 20 percent, or around 700,000 bpd.

For a FACTBOX on Nigeria's production outages click here

A gun amnesty, which expired on October 4, has brought an end to sabotage attacks, at least for now, boosting Nigeria's oil production potential.

January's export volumes will keep Nigeria's oil output well above its target set by the Organization of the Petroleum Exporting Countries. OPEC has given Nigeria an implied production quota of 1.67 million bpd.

Nigeria's oil minister, Rilwanu Lukman, said on Tuesday Nigeria could produce 500,000 bpd more oil by the end of next year if OPEC decided to increase production levels.

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http://af.reuters.com/article/investing ... IZ20091125

[Raminagrobis]

lien : Shell, particulièrement visé par la guérilla, se retire de 3 concessions onshore dans le pays, en les revendant à deux sociétés locales.

[geopolis]

Total est prêt à investir $20 milliards


* Investissement dans le gaz et la prospection offshore
* Un projet consécutif à l'amnistie dans le Delta du Niger
* La part de l'investissement de Total avoisine sept milliards de dollars (environ cinq milliards d'euros), a déclaré un porte-parole du groupe pétrolier.
* Les quatre projets sont Usan (dans lequel la part de Total est de 20%) Ofon II (40%), Egina (24%) et OML 58 (40%).

ABUJA, 23 février (Reuters) - Le président par intérim du Nigeria Goodluck Jonathan a déclaré mardi que Total était prêt à investir localement 20 milliards de dollars (une quinzaine de milliards d'euros) dans le gaz et la prospection offshore.
Les services de la présidence nigériane précisent dans un communiqué qu'Yves-Louis Darricarrère, patron de la prospection et de la production de Total, a informé le président de ce projet d'investissement lors d'une rencontre à Abuja.
Aucune autre précision n'a été donnée.

"Le Dr Jonathan a dit que ce projet d'investissement venait confirmer l'environnement positif créé pour les affaires dans le Delta du Niger par le programme d'amnistie", lit-on dans le communiqué de la présidence.
Des milliers d'activites du delta ont déposé les armes à la suite d'une amnistie proclamée l'an dernier. Aucun coup de main d'envergure n'est venu frapper le coeur pétrolier et gazier du pays depuis plus de six mois.
Jacques Marraud des Grottes, le patron de la prospection et de la production de Total en Afrique, avait dit à Reuters lundi que le groupe entrevoyait de nouvelles opportunités de développer son activité au Nigeria. Il n'avait pas été plus explicite.

[geopolis]

Total précise qu'il veut investir 7 milliards de dollars au Nigeria.

Total prévoit d'investir un maximum de 7 milliards de dollars dans l'exploration et la production d'hydrocarbures au Nigeria d'ici à 5 ans, a indiqué mercredi un porte-parole du groupe pétrolier français, précisant une annonce faite mardi par la présidence du Nigeria.
La présidence du Nigeria avait annoncé mardi soir que Total prévoyait d'investir 20 milliards de dollars au Nigeria.

En réalité, Total ne travaille pas seul, mais avec des partenaires, sur quatre projets de production offshore au Nigeria. Sa part dans l'investissement global avoisine 7 milliards de dollars (environ 5 milliards d'euros).
Deux des projets sont en cours de développement et ont déjà été rendus publics il y a deux ans: il s'agit du gisement de pétrole en eau profonde d'Usan, qui entrera en production en 2012, et du champ "OML 58", situé dans le delta du Niger.
Pour Usan, Total avait annoncé qu'il aurait 20% du gisement aux côtés des américains Chevron (30%), ExxonMobil (30%) et le canadien Nexen (20%).
Pour l'exploitation du champ "OML 58", Total avait dit travailler en collaboration avec la société nigériane Nigerian National Petroleum Corporation.
Les deux autres projets sont à l'étude, a indiqué le porte-parole, sans préciser le nom des partenaires du groupe.

Cette annonce intervient alors que Total est confronté à une grève dans sa raffinerie de Dunkerque, qu'il envisage de fermer parce qu'elle perd de l'argent.
Le secteur du raffinage est en pleine crise en Europe, où les politiques écologiques et la récession économique ont fait chuter la demande de produits pétroliers. Total a en conséquence vu son bénéfice 2009 réduit de 44%, à 7,78 milliards d'euros.

Mais le pétrolier entend continuer à investir en 2010 au même niveau que celui de 2009 (13 milliards d'euros). "Surtout en amont (production), où il y a une meilleure rentabilité", avait indiqué son directeur général, Christophe de Margerie, lors de la présentation des résultats annuels.

Source AFP

[energy_isere]

Nigeria: Shell déclare la "force majeure"

AFP 07/05/2010

Le géant pétrolier Anglo-néérlandais Shell a déclaré aujourd'hui "l'état de force majeure" et reporté de deux mois l'envoi de brut à partir de son terminal de Bonny, dans le sud du Nigeria, en raison d'incendies et de fuites sur un important oléoduc.

"Ceci résulte d'un report de la production suite à des fuites et des incendies qui ont touché le Trans Niger Pipeline (TNP) le 5 mai", a précisé un porte-parole de la compagnie. Les fuites et incendies ont été proovoqués par un sabotage de voleurs de pétrole, entrainant la fermeture d'un important l'oléoduc situé dans le Delta du Niger.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/ ... ajeure.php