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Re: Ethiopie
Publié : 02 sept. 2023, 11:05
par energy_isere
Les négociations reprennent entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan sur le remplissage et l’exploitation du barrage GERD
Agence Ecofin 28 aout 2023
Au premier trimestre 2023, les autorités éthiopiennes annonçaient que la construction du barrage controversé, le Great Ethiopian Renaissance Dam (GERD), était achevée à 90 %, devenant ainsi un fait accompli pour les 3 pays concernés.
Les ministres de l’Eau de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan se sont réunis au Caire le 27 aout pour reprendre les négociations sur le remplissage et l’exploitation du Grand barrage éthiopien de la Renaissance (GERD) en cours de construction par l’Éthiopie sur le Nil Bleu.
Ces négociations font suite à la réunion de juillet 2023 entre les dirigeants égyptiens et éthiopiens qui avaient convenu de faire « tous les efforts nécessaires » pour parvenir à un accord dans un délai de quatre mois. L’Éthiopie pour sa part avait réitéré son engagement à ne pas porter atteinte à la part d’eau de l’Égypte et du Soudan pendant le remplissage du barrage.
Suite à la réunion du 27 aout, le ministre égyptien des Ressources en eau a souligné l’importance de parvenir à un accord qui tiendrait compte des intérêts et des préoccupations des trois pays. Il a souligné l’importance de mettre fin à toute mesure unilatérale de l’Éthiopie, telle que le remplissage et l’exploitation du barrage sans accord.
Le GERD devrait en effet retenir 74 milliards de mètres cubes d’eau, une quantité qui pourrait affecter les parts de l’Égypte et du Soudan, qui dépendent du Nil pour la plupart de leurs besoins en eau.
https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... rrage-gerd
Re: Ethiopie
Publié : 10 sept. 2023, 12:22
par energy_isere
L'Ethiopie a terminé le remplissage de son mégabarrage sur le Nil
AFP 10 sept 2023
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé dimanche la fin du remplissage du Grand barrage de la renaissance sur le Nil, présenté comme le plus grand d'Afrique, menaçant de relancer les tensions régionales avec l’Egypte et le Soudan situés en aval.
Cette annonce intervient alors que des négociations entre les trois pays, interrompues depuis avril 2021, avaient repris le 27 août.
"C'est avec grand plaisir que j'annonce que le quatrième et dernier remplissage (d'eau) du barrage de la Renaissance a été réalisé avec succès", a déclaré Abiy Ahmed dans un message posté sur le réseau social "X" (ex-Twitter).
"Il y a eu beaucoup de défis, nous avons souvent été poussés à faire marche arrière. Nous avons eu un défi interne et des pressions extérieures. Nous avons atteint (ce stade) en faisant face avec Dieu", a-t-il ajouté.
"Je crois que nous terminerons ce que nous avons prévu", a affirmé le dirigeant éthiopien.
Jugé vital par Addis Abeba, le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (Gerd), qui a coûté environ 3,5 milliards d'euros, est au cœur d'un conflit régional depuis que l’Ethiopie a entamé les travaux en 2011.
Avec ce mégabarrage d'1,8 km de long et 145 mètres de haut, l'Ethiopie entend doubler sa production d'électricité, à laquelle environ seulement la moitié de ses quelque 120 millions d'habitants ont accès.
L'Egypte et le Soudan craignent, eux, qu'il ne réduise leur approvisionnement en eau.
- Menace existentielle -
Khartoum et Le Caire ont plusieurs fois demandé à l'Ethiopie de cesser le remplissage du réservoir du Gerd, en attendant un accord tripartite sur les modalités de fonctionnement du barrage.
Le 27 août, des négociations avaient repris au Caire, dans le but de parvenir à un accord "tenant compte des intérêts et des préoccupations des trois pays", avait affirmé le ministère égyptien de l'Eau et de l'Irrigation.
"Il est important de mettre un terme aux mesures unilatérales", avait insisté le ministre Hani Sewilam.
Quelques semaines plus tôt, mi-juillet, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et Abiy Ahmed s'étaient donné quatre mois pour parvenir à un accord sur le remplissage et l'exploitation du barrage, lors d'une rencontre en marge d'un sommet de dirigeants africains sur la guerre qui fait rage au Soudan.
L’Egypte considère ce mégabarrage comme une menace existentielle car elle dépend du Nil pour 97% de ses besoins en eau.
La position de Khartoum a, elle, varié ces dernières années.
Après plusieurs mois de front commun avec l'Egypte en 2022, le dirigeant soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'était dit en janvier dernier "d'accord sur tous les points" avec Abiy Ahmed à propos du Gerd.
Mais le Soudan est ravagé depuis mi-avril par un conflit meurtrier.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... 3445&ei=14
Re: Ethiopie
Publié : 10 sept. 2023, 13:54
par energy_isere
Grand Ethiopian Renaissance Dam's fourth round of filling complete
vidéo de 3 mn dans le lien
https://english.almayadeen.net/news/pol ... illing-com
Malheureusement l' amont qui est boisé est inondé, ca va donc faire des emissions de méthane pendant des années à cause du pourrissement anaérobie.
Re: Ethiopie
Publié : 18 nov. 2023, 11:17
par energy_isere
Éthiopie : MIGA accroit son soutien pour une centrale géothermique
Agence Ecofin 17 nov 2023
L’Éthiopie continue de miser sur les énergies renouvelables pour accroitre l’accès à l’électricité. Parmi les options dont dispose le pays, on compte l’hydroélectricité notamment avec le barrage hydroélectrique GERD, mais également la géothermie.
L’Agence multilatérale de garantie des investissements de la Banque mondiale (MIGA) a annoncé avoir augmenté les garanties émises en faveur de la société française Tulu Moye SAS pour couvrir ses investissements en fonds propres et quasi-fonds propres dans la société Tulu Moye Geothermal Operations Plc en Éthiopie.
L’entreprise éthiopienne construit en effet une centrale géothermique dans l’État régional d’Oromia. Les garanties initiales de 67,5 millions $ émises en 2021 ont été portées à 117 millions de dollars.
« MIGA se réjouit d’aider l’Éthiopie à diversifier sa production d’énergie afin que le pays dispose de sources d’électricité fiables pour répondre à ses besoins de développement », a déclaré Hiroshi Matano, vice-président exécutif de MIGA.
Dans les détails, le projet porte sur la conception, le développement, la construction, l’exploitation et la maintenance de la phase 1 d’une centrale géothermique de 150 MW. Cette phase fournira jusqu’à 50 MW qui seront vendus à Ethiopian Electric Power, l’entreprise publique d’électricité, dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité d’une durée de 25 ans.
L’Éthiopie est l’un des rares pays d’Afrique subsaharienne à générer la quasi-totalité de son énergie à partir de sources renouvelables, notamment grâce à son potentiel hydroélectrique.
https://www.agenceecofin.com/geothermie ... othermique
Re: Ethiopie
Publié : 09 déc. 2023, 11:54
par energy_isere
Le fret ferroviaire depuis début 2023 entre l’Éthiopie et Djibouti a atteint 2 millions de tonnes
Agence Ecofin 04 décembre 2023
Construite par la Chine entre 2013 et 2016, la voie ferrée Ethiopie-Djibouti s’impose progressivement comme l’épine dorsale de la chaine d’approvisionnement de l’Éthiopie.
Les lignes de chemin de fer entre l’Éthiopie et Djibouti ont enregistré de janvier à novembre 2023 un flux de marchandises en hausse de 40% par rapport à la même période l’année dernière, avec un volume total de plus de 2 millions de tonnes de fret selon les statistiques de l’autorité ferroviaire.
Ce chiffre constitue un record de trafic pour la société Ethio-Djibouti de Partage des Chemins de fer (EDR) qui rapportait début 2022 que le trafic cumulé sur les 3 années après sa mise en exploitation en 2018 n’avait atteint que 3,45 millions de tonnes. Pour Abdi Zenebe, le DG, cette performance est portée par plusieurs facteurs, notamment l’amélioration du niveau de service.
« Nous avons réussi à réduire de 85% l’utilisation abusive des ressources électriques et les destructions de ces installations. Ce qui a permis de résoudre certaines interruptions de courant et de fournir désormais des services continus et plus appropriés » a-t-il expliqué annonçant aussi de grandes perspectives pour les prochaines années, notamment des travaux pour augmenter les capacités du réseau.
« Actuellement, le transport ferroviaire joue un rôle central dans le renforcement de la connectivité régionale et la stabilisation de l’économie du pays. Cela traduit la sollicitation de plus en plus forte du réseau. Ainsi, des préparatifs sont en cours pour augmenter la capacité du service ferroviaire de 2 millions à 4 millions de tonnes » a-t-il indiqué.
Construit conjointement par China Railway Group Limited (CREC) et China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) pour un coût global de 3,4 milliards USD, le réseau de chemins de fer Ethiopie-Djibouti constitue un canal essentiel pour l’approvisionnement de l’Éthiopie, un pays sans littoral qui se rabat sur le port djiboutien de Doraleh pour s’approvisionner et vendre au reste du monde.
Par ses lignes sont acheminées vers l’Éthiopie diverses cargaisons, notamment des marchandises périssables, des véhicules, des céréales, des engrais, etc.
https://www.agenceecofin.com/transports ... -de-tonnes
Re: Ethiopie
Publié : 02 janv. 2024, 09:51
par energy_isere
L’Éthiopie signe un accord avec le Somaliland pour avoir accès à la mer
L’Éthiopie et le Somaliland, territoire qui a proclamé son indépendance de la Somalie en 1991, viennent de signer un accord-cadre qui risque d’avoir d’importantes conséquences sur la Corne de l’Afrique. Selon la présidence éthiopienne, ce texte « doit sécuriser l’accès à la mer et diversifier les accès aux ports ».
RFI le : 01/01/2024
L’Éthiopie n’a plus d’accès à la mer depuis 1993 et l’indépendance de l’Érythrée. Or ces derniers mois, son Premier ministre, Abiy Ahmed, employait une rhétorique agressive sur cette question, évoquant même une intervention armée, ce qui suscitait l’inquiétude de ses voisins.
Addis-Abeba parle d’un « accord historique », ouvrant la voie « à la réalisation des aspirations de l’Éthiopie ». Redwan Hussein, conseiller politique du Premier ministre éthiopien, a précisé que le document prévoyait la construction d’une « base militaire éthiopienne, en location, sur la mer Rouge ». Certains pensent qu'il s'agit d'un accès au port de Berbera, construit par le Somaliland sur sa côte.
Cette annonce survient dans un contexte de tension régionale. Plusieurs fois, le chef du gouvernement éthiopien a tenu des propos agressifs, demandant aux pays voisins de reprendre les discussions sur l’accès à la mer « afin d’assurer une paix durable », et « que les futures générations ne tombent pas dans le conflit ». Des médias avaient aussi rapporté des conversations privées où Abiy Ahmed évoquait une possible action armée. Plusieurs pays avaient alors haussé le ton et Addis-Abeba avait dû démentir tout esprit va-t-en-guerre.
L’Éthiopie n’a plus d’accès à la mer, depuis 30 ans, et fait transiter ses marchandises par Djibouti notamment, mais le coût annuel reste élevé, certains parlent d’un milliard de dollars. Addis-Abeba cherche donc depuis longtemps à diversifier ses débouchés.
Cet accord avec le Somaliland risque, en tout cas, de faire grincer des dents. Djibouti pourrait perdre une partie de sa manne financière. Mais on attend surtout la réaction somalienne qui ne reconnaît pas l’indépendance du Somaliland et pourrait voir, dans cette annonce, une violation de sa souveraineté.
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240101- ... %A0-la-mer
Re: Ethiopie
Publié : 23 mars 2024, 12:30
par energy_isere
Chemin de fer Ethiopie-Djibouti : les flux globaux de fret ont atteint 2,1 millions de tonnes en 2023
Agence Ecofin 19 mars 2024
Conçu pour devenir le principal maillon de la chaine d’approvisionnement de l’Éthiopie via Djibouti, ce chemin de fer s’impose progressivement dans un système toujours dominé par la route qui draine encore 85% des volumes annuels d’imports et exports.
Le chemin de fer entre l’Éthiopie et Djibouti a clôturé 2023 avec 2,1 millions de tonnes de marchandises transportées, contre 885 000 tonnes en 2018 où il a été mis en exploitation. Cette progression permet à la Ethio Djibouti Railway Company d’accroitre ses revenus et d’espérer un chiffre d’affaires net de 4,5 milliards de birrs cette année contre 738 millions en 2018.
Ces chiffres traduisent la forte sollicitation du réseau qui transporte désormais d’après l’EDR environ 15% du fret global d’import-export du pays, contre 8,5% en 2018. L’exploitant du réseau a récemment annoncé un programme d'investissement pour augmenter les capacités du service afin de transporter 4 millions de tonnes chaque année.
Construit conjointement par China Railway Group Limited (CREC) et la China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) pour un coût global de 3,4 milliards USD, le réseau de chemins de fer Ethiopie-Djibouti constitue un canal essentiel pour l’approvisionnement de l’Éthiopie, un pays sans littoral qui se rabat sur le port djiboutien de Doraleh pour s’approvisionner et vendre au reste du monde.
Par ses lignes sont acheminées diverses cargaisons, notamment des marchandises périssables, des véhicules, des céréales, des engrais, etc.
https://www.agenceecofin.com/transports ... es-en-2023
Re: Ethiopie
Publié : 24 mars 2024, 20:47
par energy_isere
Pourquoi l’Éthiopie n’a jamais été colonisée ? vidéo 24 mn
https://www.youtube.com/watch?v=hFHKDPwkHcc
La Folle Histoire
818 k abonnés
446 798 vues 21 févr. 2024
Au XIXe siècle, alors que les européens s'emparent en quelques années du continent Africain, l'Empire d’Éthiopie est un cas unique, puisqu'il s'agit du seul état africain à avoir échappé à la colonisation...
je découvre la bataille d' Adoua le 1er mars 1896 ou l'armée Italienne est défaite contre l'Ethiopie. 4 ou 5 mille morts coté Italien.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Adoua
La bataille d’Adoua met fin à la première guerre italo-éthiopienne débutée en 1895, à la suite de la contestation du traité de Wuchale par Menelik II. Le royaume d’Italie limite alors ses ambitions coloniales dans la Corne en signant le 26 octobre 1896 le traité d’Addis-Abeba qui abroge celui à l'origine du conflit.
Cette bataille est importante par plusieurs aspects. En plein partage de l'Afrique, elle constitue une victoire définitive d’une nation africaine face à un pays européen. Elle assure un prestige international à l’empire éthiopien et à Menelik II, aussi bien auprès des peuples d’Afrique que des mouvements anti-ségrégationnistes des États-Unis et anti-colonialistes d’Europe. En Éthiopie, la bataille d’Adoua garantit le maintien de l’indépendance et demeure un symbole de l’unité nationale. Elle est aujourd'hui encore célébrée chaque année, le 2 mars, jour de fête nationale.
Re: Ethiopie
Publié : 24 mars 2024, 21:57
par energy_isere
En Afrique, l'Ethiopie se désenclave ! vidéo 14 mn
https://www.youtube.com/watch?v=16vtspMUQfc
Terra Bellum
359 k abonnés
109 685 vues 24 févr. 2024 #ethiopie #somaliland #somalie
Janvier 2024, l'Ethiopie membre des BRICS signe un mémorandum avec le Somaliland qui lui cède une partie du port de Berbera et 20km de littoral. La population éthiopienne devrait atteindre les 145 millions d'habitants en 2030, une connexion au commerce international est vitale pour ce pays qui a perdu son accès à la mer lors de l'indépendance de l'Erythrée en 1991. En dépit du droit international, la république autoproclamée du Somaliland et l'Ethiopie renversent la table et avancent leurs intérêts. Les puissances régionales (Egypte, Emirats, Turquie, Somalie) et internationales (Etats-Unis, Russie, Chine) s'investissent dans cette région vitale pour le commerce international. La boite de Pandore est ouverte, l'Ethiopie entre dans la cour des grands.
Re: Ethiopie
Publié : 24 mars 2024, 23:19
par Jeuf
Ben voilà, y'a moyen de s'accorder sans se taper dessus pour revoir ses frontières! L'Azerbaidjan, la Russie devraient s'inspirer de ces bonnes pratiques en Afrique.
Re: Ethiopie
Publié : 20 avr. 2024, 10:29
par energy_isere
Le Kenya pourrait renégocier son accord d’importation d’électricité avec une Éthiopie en crise énergétique
Agence Ecofin 20 avril 2024
En 2023, le Kenya a plus que doublé ses importations d’électricité en provenance de l’Éthiopie et de l’Ouganda. Une dynamique qui pourrait changer face aux problèmes que rencontre Addis-Abeba en la matière.
Selon The EastAfrican, le Kenya pourrait être contraint de renégocier son accord d'achat d'électricité sur 25 ans avec l'Éthiopie si la crise énergétique qui s'aggrave dans ce pays devient « incontrôlable ». L'autorité de régulation de l'énergie et du pétrole (EPRA) du Kenya s'est déclarée préoccupée par l'escalade de cette crise, affirmant qu'elle représentait un « risque » pour l’approvisionnement en électricité de Nairobi, et qu'elle pourrait appeler à une renégociation de l'accord signé en juillet 2022.
« Pour l'instant, l'Éthiopie n'a pas informé le Kenya ou le régulateur qu'elle n'était pas en mesure de répondre à la demande, car il s'agit d'obligations contractuelles. Cependant, en termes de sécurité de l'approvisionnement en électricité, oui, c'est un risque » a affirmé Daniel Kiptoo, Directeur général de l’EPRA.
L'Éthiopie est en effet confrontée à un déficit d'électrification considérable, qui se traduit par des coupures de courant généralisées et un faible accès à l'électricité dans les zones rurales. Dans un communiqué de presse le 3 avril, la Banque mondiale indique que c’est le 3ème pays d'Afrique subsaharienne avec le plus gros déficit d'accès à l'énergie, puisque près de la moitié de sa population n'a toujours pas accès à une source d'électricité viable.
https://www.agenceecofin.com/electricit ... nergetique
Re: Ethiopie
Publié : 01 juin 2024, 12:15
par energy_isere
suite de ce post du 10 sept 2023
http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 6#p2376696
Ethiopie/Hydroélectricité : la livraison du GERD envisagée au quatrième trimestre 2024
Posté le 31 mars 2024 par Energies Media avec Xinhua
Selon la direction du projet, le chantier de construction civile du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) est achevé à 99% à la mi-mars 2024 tandis que les travaux électromécaniques sont achevés à 78% »
L’Ethiopie prévoit de mettre en service dans le courant de l’année 2024 son projet hydroélectrique de Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD), actuellement en construction, a rapporté le 18 mars un responsable éthiopien.
S’adressant à l’organe de presse étatique Ethiopian Press Agency, Kifle Horo, directeur du projet GERD, a déclaré que ce chantier hydroélectrique de grande ampleur devrait être achevé dans une période de sept mois.
« Le chantier de construction civile de ce barrage est actuellement achevé à 99% tandis que les travaux électromécaniques sont achevés à 78% », a indiqué M. Horo.
Dans le cadre de ses objectifs de développement, l’Ethiopie entreprend actuellement différents projets hydroélectriques, dont le GERD, dont la construction a débuté en avril 2011.
Ce pays d’Afrique de l’Est avait à l’origine prévu de générer près de 6 500 mégawatts d’électricité à travers ce barrage. La capacité de production électrique a été réduite à 5 150 mégawatts. Ce barrage est actuellement construit sur le Nil bleu dans la province de Benishangul-Gumuz avec une capacité de retenue totale de 74 milliards de mètres cubes d’eau.
L’Egypte et le Soudan se disent fréquemment inquiets que le GERD ne diminue leur part des eaux du Nil.
https://energies-media.com/ethiopie-hyd ... trim-2024/
Re: Ethiopie
Publié : 12 juin 2024, 00:21
par energy_isere
Éthiopie: les responsables du barrage de la Renaissance satisfaits par ses premières performances
En Éthiopie, le grand barrage de la Renaissance, construit sur le Nil Bleu, est vouée à devenir la centrale hydroélectrique la plus puissante d’Afrique et produira à terme 5 100 mégawatts. Pourtant, alors que la construction touche à sa fin, la production d'électricité est déjà au-dessus des espérances éthiopiennes.
RFI le : 10/06/2024
Selon les responsables du barrage, le grand barrage de la Renaissance (GERD) a déjà produit 2 700 gigawatts heure, soit 26% de plus que les prévisions. Ces bons résultats seraient dus à sa capacité à stocker davantage d’eau que prévu.
Truwork Shiferaw, responsable du plan, a révélé que ces dix derniers mois, le barrage avait fourni 16% de l’électricité du pays. Le chantier de construction serait terminé à 96%. Actuellement deux turbines fonctionnent. Onze autres doivent être lancées d’ici début 2025, lorsque le barrage est censé atteindre sa pleine puissance, 83% plus élevée qu’aujourd’hui.
Les autorités sont d’ailleurs déterminées à finir dans les temps. Le directeur général Kifle Horo a révélé que les menaces contre le chantier étaient en hausse, parlant d’intimidations, d’accusations par les opposants au projet. Il a cité un incendie dans une usine fournissant du ciment au barrage, ainsi que des tentatives de bloquer les routes et empêcher les livraisons. Mais pour lui, la construction se poursuit comme prévu.
Pour cela, les autorités ont de nouveau sollicité les Éthiopiens. Il y a une semaine, ils ont relancé l’application itsmydam qui permet depuis deux ans à la population d’effectuer des dons en ligne. Avec une utilisation facilitée et des certificats délivrés à chaque donateur, itsmydam est notamment censée relancer le soutien de la diaspora. Car si en tout, les Éthiopiens ont donné 340 millions de dollars pour le projet, ceux installés à l’étranger n’auraient fourni que 1% de la somme.
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240610- ... rformances
Re: Ethiopie
Publié : 22 juin 2024, 11:14
par energy_isere
Éthiopie : découverte de gaz naturel dans la région de l’Ogaden
Agence Ecofin 17 juin 2024
Alors que l’Afrique de l’Est est l’une des régions les plus prolifiques de ces dernières années en termes de découvertes d’hydrocarbures, l’Éthiopie a clairement montré son ambition de développer ce secteur, afin de devenir un nouveau pôle régional.
Samedi 15 juin, le ministère éthiopien de l’Énergie, a annoncé la découverte de 21,3 milliards de mètres cubes de gaz naturel à travers 19 puits dans la région de l’Ogaden, dans le sud-est du pays. Un potentiel marginal qui a été confirmé avec en plus les données d’exploration obtenues par la compagnie pétrolière chinoise Poly-GCL.
Les autorités qui se sont séparées de l’entreprise chinoise, au dernier trimestre de 2022, ont poursuivi les activités d’exploration avec un autre contractant, dans la zone d’exploration qui couvre une superficie de 3 500 km².
A titre de comparaison, sur le projet Marine XII d’Eni au Congo, (qui alimentera la production de GNL), on s’attend à extraire 4,5 milliards de mètres cubes de gaz par an. Rappelons qu’en août 2022, les activités d’exploration sismiques menées par la société Netherland, Sewell & Associates ont permis de signaler la présence de 7 000 milliards de pieds cubes de gaz naturel dans le même bassin.
Cette mise à jour s’ajoute aux découvertes marginales de gaz naturel et de pétrole dans six autres bassins d’exploration du pays, notamment à Mekele, Metema, Omo Sud et Gambella.
Million Mathewos a souligné l’importance stratégique de cette découverte en déclarant que le gouvernement souhaite produire du gaz naturel d’ici l’année prochaine. Il s’agit d’un calendrier particulièrement rapide pour un projet de ce type. Face aux inquiétudes soulevées par l’annonce de la mise en production du site dans ce délai, le responsable a déclaré « alors que certains projets d’exploration de ce type peuvent prendre des années, nous sommes convaincus de réussir dans un délai plus court sur celui-ci ».
En plus du gaz et du pétrole, l’Éthiopie se concentre sur le développement de l’énergie géothermique. Le gouvernement collabore avec le secteur privé pour établir d’importants projets géothermiques, dans le but de renforcer l’approvisionnement énergétique national et de créer des emplois.
https://www.agenceecofin.com/gaz/1706-1 ... e-l-ogaden
Re: Ethiopie
Publié : 30 juil. 2024, 08:34
par energy_isere
Le FMI approuve un programme d'aide de 3,4 mds dollars en faveur de l'Ethiopie
AFP •29/07/2024
Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a validé lundi un programme d'aide à destination de l'Ethiopie d'un montant total de 3,4 milliards de dollars, une annonce qui intervient dans la foulée de la libéralisation du régime de change du pays d'Afrique de l'Est.
L'accord du conseil de ce programme, qui s'étendra sur quatre ans, va entraîner le versement immédiat d'une première tranche d'un milliard de dollars.
Il doit permettre de "soutenir la mise en place par les autorités du programme de réformes économiques visant à traiter les déséquilibres macroéconomiques et poser les fondations d'une croissance tirée par le secteur privé", précise le Fonds dans son communiqué.
"L'approbation (par le conseil) est la témoignage du fort engagement de l'Ethiopie en faveur de réformes profondes. Le FMI se réjouit de soutenir ces efforts afin de permettre le développement d'une économie plus stable et inclusive pour tous les Ethiopiens", a déclaré la directrice générale de l'institution, Kristalina Georgieva, citée dans le communiqué.
Le Fonds s'est par ailleurs félicité des réformes d'ores et déjà engagées, à commencer par la libéralisation du régime de change annoncé un peu plus tôt dans la journée qui entraîne un taux de change libre pour la monnaie locale, le birr, ainsi que la fin des restrictions d'accès aux devises étrangères.
Des évolutions qualifiées de "pas en avant essentiels" par l'institution basée à Washington qui estime cependant que beaucoup reste à faire, citant notamment "la fin du financement monétaire du déficit public, un resserrement de la politique monétaire et une gestion budgétaire prudente".
Le FMI a également souligné l'importance de programmes de transferts sociaux, tels que le transfert d'argent ciblé ou les subventions au carburant et engrais afin de limiter l'impact social des réformes à venir, soulignant cependant l'importance de l'aspect transitoire de ces mesures.
En prenant la tête de l'Ethiopie en 2018, M. Abiy Ahmed avait affiché une volonté de réformes ambitieuses, notamment de modernisation d'une économie fortement étatisée, très encadrée et peu ouverte aux investissements étrangers.
Deuxième pays le plus peuplé d'Afrique, avec quelque 120 millions d'habitants, l'Ethiopie a connu l'une des croissances les plus rapides au monde au cours des 15 dernières années.
Mais son économie a subi depuis les contrecoups de la pandémie de Covid, de la guerre en Ukraine, mais aussi de multiples conflits internes - dont la guerre meurtrière et destructrice dans la région septentrionale du Tigré (2020-2022) -, entravant les réformes.
La croissance a ralenti, s'établissant à 5,9% en moyenne entre 2020 et 2023, tandis que l'inflation a explosé passant de 20,4% à 30,2% sur la même période (33,9% en 2022), selon la Banque mondiale.
Le FMI prévoit pour 2024 une croissance à 6,2%, après 7,2% en 2023, avec une inflation qui devrait reculer légèrement à 25,6%.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b633c9cb2e