Le Sénégal

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Sénégal : la production du champ pétrolier Sangomar baisse à 2,7 millions de barils en février


Agence Ecofin 7 mars 2025

Sangomar est officiellement entré en production en juin 2024, devenant le premier projet commercial de brut développé au Sénégal. Pour sa première année d’exploitation complète en 2025, le projet devrait produire un total de 30,5 millions de barils de brut.

Au Sénégal, le champ pétrolier Sangomar, opéré par l’australien Woodside Energy a livré 2,70 millions de barils de pétrole brut pour le mois de février 2025. Ce chiffre, rapporté par le ministre du Pétrole et des Mines Birame Souleye Diop, traduit une baisse de 13% par rapport à janvier (3,11 millions de barils) et marque par extension un premier ralentissement de la production du gisement depuis son lancement en juin 2024.

Une montée en puissance progressive de la production de Sangomar avait été initialement rapportée pour la période allant de juin à septembre 2024, avec un cumul de 8,17 millions de barils de brut. Cette trajectoire est ensuite restée ascendante en octobre, novembre, décembre et janvier, avec respectivement 2,82 millions, 2,94 millions, 2,96 millions et donc 3,11 millions de barils comme susmentionné.

Les raisons de cette première contraction n’ont pas été expliquées, et on ignore aussi si elle aura un impact sur les perspectives de production de Woodside. Si l’on en croit la note du ministre, les prévisions de production annuelle de Sangomar restent inchangées, avec 30,5 millions de barils de brut attendus à l’issue de l’exercice en cours.

Rappelons que Woodside a réévalué à la hausse les réserves d’hydrocarbures du projet en février dernier, s’appuyant sur les performances opérationnelles des réservoirs S500 du site. Les réserves prouvées et probables (2P) sont ainsi désormais évaluées autour de 15,4 millions de barils équivalents pétrole, tandis que celles prouvées (1P) atteignent 16,2 millions de barils équivalents pétrole.

Des ajustements positifs qui devraient soutenir la stabilisation du plateau de production quotidien à 100 000 barils/jour, conformément aux plans de production de Woodside. Pour rappel, ce dernier détient à 82% le projet, contre 18% d’intérêts détenus par le Sénégal, à travers la compagnie publique PETROSEN.

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Sénégal : amélioration de l'accès à l'électricité à partir de la centrale de Malicounda

Agence Ecofin 18 mars 2025

En 2023, Malicounda a enregistré l’inauguration d’une centrale électrique à cycle combiné de 120 MW. Aujourd’hui, la localité franchit une nouvelle étape avec la mise en service d’un poste électrique modernisé.

Au Sénégal, la commune Malicounda franchit une étape majeure dans son développement économique avec la mise en service d’un nouveau poste électrique. L’information a été officialisée dimanche 16 mars, à la suite d’une cérémonie de lancement qui a eu lieu la veille.

Cet ouvrage financé par le groupe bancaire KfW Development Bank, fait passer la puissance du réseau de Pointe Sarène, système de distribution électrique qui alimente la localité de 50 à 400 kilovoltampères, soit une multiplication par huit de la capacité électrique disponible.

Au-delà de l’amélioration technique que représente ce développement, ce renforcement du réseau répond à des enjeux économiques majeurs. Une alimentation électrique plus fiable signifie moins de coupures et une meilleure qualité du courant, des éléments indispensables pour l’attractivité économique de la région.

La demande énergétique croissante dans la région impose un réseau capable de soutenir le développement des infrastructures touristiques et industrielles. Pointe Sarène, en particulier, se positionne comme un pôle attractif, notamment pour le secteur hôtelier et les PME cherchant un environnement stable.

Ce projet s’inscrit également dans une dynamique plus large visant l’accès universel à l’électricité au Sénégal. Aujourd’hui, selon la Banque mondiale, plus de 30 % des communautés rurales restent déconnectées, mais le pays progresse, avec un taux national d’accès à l’électricité de 84 %.

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Sénégal : le développement de l’infrastructure du réseau gazier national se précise

Agence Ecofin 25 mars 2025

Alors qu'une industrie pétrogazière prend peu à peu forme au Sénégal, l'État veut en profiter pour transformer son secteur énergétique. Une ambition portée par plusieurs initiatives phares, dont un projet de gazoduc d'environ 400 km de long.

Au Sénégal, la compagnie publique d'hydrocarbures Petrosen et ses partenaires de la coentreprise RGS SA poursuivent leurs efforts pour accélérer le projet de construction du Réseau Gazier du Sénégal (RGS). Un nouveau jalon a notamment été posé le vendredi 21 mars par la signature d'un protocole d'accord de coopération avec la filiale sénégalaise de la China Road and Bridge Corporation (CRBC).

L’accord vise, apprend-on, à poser les bases d'une collaboration qui doit se matérialiser à travers des partages d'expériences entre les parties prenantes, ainsi que par le développement de capacités techniques nécessaires à des « projets d'envergure ». Parmi ces projets, la construction de réseaux de transport, notamment le « réseau gazier du Sénégal pour l’acheminement du gaz à terre, la construction d’équipement, d’installations pétrolières ou gazières répondant aux normes internationales ».

Initialement lancé en 2019 et s'inscrivant dans le cadre des stratégies « Gas to Power » et « Gas to Industries » du Sénégal, le projet du RGS devrait voir la construction d'un réseau de gazoducs long d'environ 400 km et destiné à acheminer le gaz issu des principaux sites de production sénégalais vers les centrales électriques. Il devrait soutenir à terme le plan énergétique du Sénégal, qui est de favoriser la production d'électricité à partir de gaz naturel.

Plus tôt ce mois de mars, Pape Momar Lô, le DG de la RGS SA, a révélé selon la presse locale que les premiers travaux de construction sur le segment Nord (85 km) de cette infrastructure devraient être lancés au 2e trimestre 2025. Une fois inauguré, ce premier gazoduc du RGS devrait assurer l'acheminement du gaz naturel issu du gisement sénégalo-mauritanien Grand Tortue Ahmeyin (GTA) vers la Centrale électrique de Gandon (250 MW).

L'équipe de développement du RGS a récemment tenu une séance de travail avec les représentants de BP, l'opérateur de ce champ, en vue de préparer le lancement de ce chantier. Il faut néanmoins noter que plusieurs étapes importantes doivent encore être concrétisées avant le lancement effectif de la construction du Segment Nord. Dans une récente mise à jour, Pape Momar Lô a en effet révélé que la passation des marchés et la négociation du contrat pour la réalisation du projet sont toujours en cours.

La finalisation de ces démarches va permettre la mise en œuvre de ce projet essentiel pour la sécurité énergétique du Sénégal. Rappelons qu'à part le Segment Nord du gazoduc, les Segments Bleu (99 km) et Orange (65 km) sont actuellement en cours d’étude.

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Sénégal : Voltalia et Entech sur un projet de centrale solaire de 60 MW avec 90 MWh de stockage

Agence Ecofin 18 avril 2025

Un nouveau projet d’énergie solaire avec stockage va voir le jour dans le sud du Sénégal. Il est porté par AXIAN Energy, avec Voltalia et Entech en charge de sa réalisation.

Le groupe français Voltalia a annoncé ce vendredi 18 avril la signature d’un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC) en collaboration avec Entech smart energies, pour le compte d’AXIAN Energy. Le projet est celui d’une centrale solaire de 60 MW, couplée à un système de stockage en batteries de 90 MWh, dans la région de Kolda en Casamance.

L’infrastructure deviendra l’une des plus importantes de la sous-région à associer solaire et stockage. Son développement s’inscrit dans la stratégie énergétique du Sénégal, qui vise 40% de capacité énergétique renouvelable installée d’ici 2030. La mise en service est prévue pour 2026.

Le projet avait déjà été présenté en novembre 2024 par AXIAN Energy comme le plus grand complexe solaire avec stockage en Afrique de l’Ouest. Il était alors question d’un système de 60 MW couplé à 72 MWh de batteries, financé à hauteur de 84 millions d’euros par EAAIF, FMO et DEG. Selon AXIAN, il devrait alimenter environ 235 000 personnes dans la région de Kolda.

Encore peu répandus dans la région, les projets hybrides à grande échelle marquent une étape importante dans la modernisation des réseaux électriques. En combinant production solaire et stockage, le Sénégal renforce la fiabilité de son système et accélère sa transition vers un mix énergétique plus durable.

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Sénégal/Mauritanie : BP finalise l’exportation de la 1ère cargaison de GNL du projet GTA



Agence Ecofin 18 avril 2024

Après l’extraction des premiers volumes de gaz issus du gisement Greater Tortue Ahmeyim en janvier, le projet opéré par BP au large des côtes du Sénégal et de la Mauritanie a suscité des préoccupations suite à un incident survenu début mars.

La multinationale BP a annoncé jeudi 17 avril qu’elle finalise l’expédition de la première cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) du projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal.

« BP a chargé en toute sécurité la première cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) destinée à l’exportation dans le cadre de la phase 1 du projet GTA, au large de la Mauritanie et du Sénégal. Ce chargement fait suite à la livraison du premier gaz du projet, annoncée au début de l’année », a déclaré la compagnie.

L’entreprise n’a pas fourni de précisions en ce qui concerne le volume de gaz concerné, mais cette première phase vise une production annuelle de 2,4 millions de tonnes de GNL. À titre indicatif, un méthanier standard transporte entre 125 000 et 175 000 m³ de GNL, soit environ 60 000 à 90 000 tonnes, selon la densité du gaz. Les plus grosses plateformes de ce type, dites Q-MAX, peuvent acheminer jusqu’à 267 000 m³ du combustible.

Sur cette base, la première cargaison représenterait environ 3 à 4 % de la production annuelle prévue et concrétise plusieurs années d’investissement et de coordination entre BP, Kosmos Energy, PETROSEN, SMH et les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal.

Avec cette première exportation, le Sénégal et la Mauritanie se positionnent comme de nouveaux venus sur le marché mondial du GNL. Le premier est déjà producteur de pétrole via le gisement Sangomar. Pour les deux États, les enjeux sont de convertir cette ressource en moteur de développement industriel et d’accès local à l’énergie.

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Vue réelle de l'installation de Greater Tortue Ahmeyim


BP initiates LNG export operations at Greater Tortue Ahmeyim. (Credit: BP p.l.c.)

source https://www.nsenergybusiness.com/news/b ... m-project/