https://www.agenceecofin.com/actualites ... -plus-tardMaroc : l’exploitation du gaz de Tendrara attendue pour décembre au plus tard
Agence Ecofin 29 janvier 2025
Actuellement en développement, le projet gazier marocain de Tendrara était initialement prévu pour entrer en service en juin 2025, selon les plans annoncés par Sound Energy, l’une des compagnies engagées sur le projet.
L’entrée en phase opérationnelle du projet gazier de Tendrara en cours de développement au Maroc est désormais attendue pour le mois de décembre 2025 au plus tard. C’est ce que suggère la sortie médiatique, dimanche 26 janvier, de Graham Lyon, le patron de Sound Energy.
La compagnie prévoit de lancer une phase de tests de production de gaz sur le site entre septembre et octobre 2025. En théorie, cette étape permettra de vérifier sa capacité à produire du gaz de manière stable. Et si ces essais sont concluants, la production commerciale sera lancée entre novembre et décembre de cette année.
Lors de son intervention, le patron n’a pas livré les motivations derrière cette évolution qui marque un changement par rapport au calendrier initial prévoyant le démarrage de la production commerciale au mois de juin 2025.
Le responsable de Sound Energy s’est néanmoins exprimé sur les plans opérationnels de la compagnie au-delà du début de la monétisation de la zone d’intérêt de Tendrara. D’après lui, 20 à 25 millions $ y seront investis pour rechercher de nouveaux gisements exploitables.
Parallèlement, les parties prenantes travaillent à mobiliser environ 400 millions $ qui seront investis dans la construction du pipeline de Tendrara, prévu dans le cadre de la phase 2 du projet et destiné à faciliter à l’acheminement du combustible.
Il y a deux ans, Sound Energy avait mandaté le groupe marocain Attijariwafa Bank pour mobiliser un emprunt sénior de 250 millions $ étalé sur 12 ans en vue de financer le gazoduc. La société avait alors indiqué que d’autres pistes sont étudiées pour mobiliser le reste de l’enveloppe et parvenir à la décision finale d’investissement de cette phase qui vise 10 millions de pieds cubes par jour.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... in-sourcesUn plan à 2,7 milliards $ pour moderniser le réseau électrique marocain (sources)
Agence Ecofin 30 janvier 2025
L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) du Maroc a récemment renforcé son réseau électrique avec la mise en service de 2 lignes à haute tension de 400 kV reliant le Poste El Ouali dans la région de Fès à la future centrale solaire de Midelt.
Le Maroc disposerait d’un plan stratégique d’investissement de 2,7 milliards USD pour moderniser son réseau électrique, selon des propos attribués par la presse locale à M. Tarik Hamane, DG de l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE).
Cet effort vise à stimuler l’intégration des énergies renouvelables, notamment éoliennes et solaires, et à gérer leur intermittence en améliorant la flexibilité du réseau. Il répond également à plusieurs enjeux stratégiques comme le renforcement de la compétitivité de l’énergie renouvelable pour attirer vers le royaume les industries à forte consommation énergétique, notamment la production de batteries et les giga-factories.
Les réseaux électriques jouent un rôle central dans la transition énergétique. Selon l’Agence internationale de l’énergie (IEA), l’absence d’infrastructures adaptées va constituer un frein à l’intégration du renouvelable, surtout que dans un scénario où les objectifs nationaux des pays en matière d'énergie et de climat sont atteints dans les délais et dans leur intégralité, l'énergie éolienne et l'énergie solaire photovoltaïque représenteront plus de 80% de l'augmentation totale de la capacité électrique mondiale au cours des deux prochaines décennies.
L’AIE affirme ainsi que faute d’investissements adéquats, les réseaux électriques pourraient devenir le maillon faible de la transition énergétique, soulignant qu’à l’échelle mondiale, 80 millions de kilomètres de réseaux devront être modernisés ou ajoutés d’ici 2040 pour permettre une transition réussie.
Dans ce contexte, l’initiative du Maroc prend tout son sens. En développant un réseau électrique moderne et flexible, le pays anticipe les défis à venir et se positionne comme un acteur clé de la transition énergétique régionale.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... nergetiqueMaroc : une centrale à gaz de 990 MW pour accroître l’autonomie énergétique
Agence Ecofin 27 janvier 2025
Les autorités marocaines intensifient leurs efforts pour sécuriser les besoins énergétiques du royaume en s’appuyant notamment sur une politique qui met l’accent sur l’exploitation du potentiel gazier.
Le Maroc devrait franchir un nouveau cap vers la consolidation de son autonomie énergétique grâce à l’installation d’une centrale électrique à gaz de 990 mégawatts prévue dans le nord du pays. Un projet dont le coût est estimé à 420 millions d’euros (environ 440 millions de dollars).
Cette information a été rendue publique vendredi 24 janvier par l’Autorité marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) qui a livré les détails financiers de l’initiative. Ils impliquent une contribution de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) à hauteur de 20 %.
Quant aux 80 % restants, leur financement sera d’une part, assuré par des prêts du groupe bancaire local Attijariwafa Bank et de la Banque africaine de développement (BAD), en plus de deux fonds de titrisation, FT Nord Energy et FT Flexenergy, d’autre part.
Aucun détail n’a été fourni concernant le calendrier de construction de l’installation qui sera principalement alimentée en gaz naturel via un gazoduc utilisé pour importer le combustible depuis l’Espagne, avec le diesel servant d’alimentation de secours.
L’initiative soutient la volonté de Rabat d’améliorer son autonomie énergétique en misant sur le développement d’infrastructures locales et en diversifiant ses sources d’approvisionnement en énergie, notamment depuis la rupture de l’accord gazier avec l’Algérie en 2021. Depuis 2009, le Maroc travaille activement à réduire sa dépendance aux énergies fossiles et à atteindre 52 % d’énergies renouvelables dans sa capacité installée d’ici la fin de la décennie.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... z-al-wahdaMaroc : 420 millions $ bouclés pour la centrale à gaz Al Wahda
Agence Ecofin 06 fevrier 205
Le projet de centrale électrique Al Wahda est l’une des nombreuses initiatives énergétiques sur lesquelles le Maroc mise pour concrétiser ses objectifs en matière de transition énergétique.
Au Maroc, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a signé, mercredi 5 février, un accord concernant le closing financier du projet de construction de la centrale à gaz Al Wahda, budgétisé à 4,2 milliards de dirhams (environ 420 millions de dollars).
Selon Tarik Hamane, le patron de l’ONEE, l’opération a été structurée en combinant fonds de dette et titrisation bancaire avec Flexenergy et Nord Energy d’une part ainsi que le consortium bancaire Attijariwafa Bank et Bank Of Africa d’autre part. Ainsi, le financement de la centrale s’appuie sur des fonds de dettes, des prêts bancaires et un appel public à l’épargne.
Le patron de l’ONEE estime qu’une fois construite et mise en service, la centrale à gaz Al Wahda soutiendra l’objectif d’intégration des énergies renouvelables pour atteindre une part de 52 % dans le mix énergétique du Maroc d’ici 2030.
L’installation prévue pour disposer d’une capacité installée d’environ 1000 mégawatts devrait également donner une certaine flexibilité au réseau électrique pour permettre au pays de mieux répondre aux pics de consommation.
Notons qu’en octobre dernier, l’ONEE a attribué le marché de construction de cette centrale à gaz au consortium sino-japonais Mitsubishi Power et CEEC. La société publique n’a cependant pas précisé le calendrier d’exécution du marché.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... t-au-marocH2 Global Energy finalise les études initiales pour une usine d’hydrogène vert au Maroc
Agence Ecofin 05 fev 2025
Le Maroc et l’Afrique du Nord accélèrent sur le segment hydrogène vert, avec des projets d’envergure comme ceux de H2 Global Energy au Maroc et en Tunisie. Soutenus par des stratégies nationales et attendant des investissements massifs, ces initiatives visent à faire de la région un hub mondial de l’hydrogène propre.
L'entreprise basée à Dubaï H2 Global Energy a annoncé le lundi 3 février l’achèvement des études initiales pour le développement d’une usine d’hydrogène vert et d’ammoniac dans le sud du Maroc. Ce projet, qui prévoit une production annuelle d’un million de tonnes d’ammoniac vert, vise à positionner le Maroc comme un acteur clé du marché mondial de l’hydrogène vert.
Les équipes de H2 Global Energy ont récemment rencontré les autorités marocaines à Rabat pour discuter des cadres réglementaires, des opportunités d’investissement et des collaborations nécessaires à la concrétisation du projet. Ce dernier exploitera les ressources solaires et éoliennes abondantes du pays pour produire de l’hydrogène vert, qui sera ensuite transformé en ammoniac pour des applications industrielles, agricoles et énergétiques.
Ce projet s’inscrit dans la stratégie du Maroc pour devenir un hub de l’hydrogène vert, une ambition formalisée par le lancement de « l’Offre Maroc », qui vise à structurer le développement de cette filière en facilitant l’accès aux énergies renouvelables, à l’électrolyse et aux infrastructures nécessaires.
« La mise en place de l'usine d'hydrogène et d'ammoniac est une étape importante dans la réalisation des ambitions du Maroc en matière d'énergies renouvelables. Cette installation contribuera non seulement à la réalisation des objectifs de développement durable du pays, mais créera également des emplois et stimulera la croissance économique », a déclaré M. Waleed AlHallaj, directeur commercial de H2 Global Energy.
Le royaume chérifien n’est pas le seul pays d’Afrique du Nord à accélérer sur l’hydrogène vert. En juillet 2024, H2 Global Energy a signé un accord avec le gouvernement tunisien pour un projet similaire de 6 milliards USD visant à exploiter les ressources renouvelables de la Tunisie pour produire de l’hydrogène et de l’ammoniac verts.
Cependant, le Maroc dispose d’un avantage compétitif majeur, avec plus d’un million d’hectares identifiés pour des projets d’hydrogène, dont 300 000 hectares déjà prêts à être attribués aux investisseurs. Le pays bénéficie également de son infrastructure énergétique avancée et de sa proximité avec l’Europe, qui cherche à sécuriser des sources alternatives d’énergie propre.
Le vif intérêt de plus de 100 investisseurs nationaux et internationaux confirme le potentiel du pays, dont l’ambition est de développer une chaîne de valeur complète, incluant la transformation en ammoniaque, méthanol et carburants synthétiques, renforçant ainsi sa place dans la transition énergétique mondiale.
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suite de 2 posts au dessus.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-al-wahdaMaroc : accord signé pour la réalisation et l’exploitation de la Centrale Al Wahda
Agence Ecofin 13 frv 2025
Il y a moins d’une semaine, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) du Maroc a conclu un accord concernant le closing financier du projet de construction de la centrale à gaz Al Wahda budgétisée à environ 420 millions de dollars.
Mitsubishi Power et China Energy Engineering Corporation Limited (CEEC) ont officialisé, mercredi 12 février, la signature du contrat de réalisation et d’exploitation de la centrale à gaz Al Wahda. L’accord implique également l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
Ce développement intervient quelques mois après que l’entreprise d’État a choisi de confier un marché budgétisé à plus de 5,6 milliards de dirhams (environ 550 millions de dollars) au groupement sino-japonais, comme rapporté par la presse locale en octobre 2024.
Pour rappel, le marché en question concerne, de manière spécifique, un cahier des charges impliquant l’équipement de la nouvelle centrale Al Wahda de deux turbines à gaz ayant chacune une puissance installée de 450 mégawatts (MW).
Ainsi, l’installation, qui aura à terme une capacité totale d’environ 990 MW, devrait représenter près de 7 % du réseau national, une fois opérationnelle, et permettre d’accompagner l’essor des énergies renouvelables en assurant la stabilité du réseau électrique.
Par ailleurs, la centrale à gaz Al Wahda a le potentiel de contribuer à la poursuite de l’objectif du Maroc visant à porter la part des énergies renouvelables à plus de 52 % du mix électrique du pays à l’horizon 2030.
Selon les données officielles du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable du Maroc, la capacité installée en énergies renouvelables atteint 3 950 mégawatts (MW), représentant environ 38 % du mix électrique national, en 2022.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... secheresseAu Maroc, la campagne agricole 2024/2025 sous la menace de la sécheresse
Agence Ecofin 14 fev 2025
Au Maroc, la sécheresse qui dure depuis plus de six ans représente un défi majeur pour le secteur agricole, dont les performances sont en net recul. Cet épisode climatique continue de s’aggraver menaçant les performances de la campagne agricole 2024/2025.
Au Maroc, les perspectives pour la campagne agricole 2024/2025 sont moroses. Durant le Conseil du gouvernement qui s’est tenu le jeudi 13 février, Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, a révélé que le pays enregistre actuellement un déficit hydrique de 53 % par rapport à la moyenne enregistrée sur les 30 dernières années.
Par ailleurs, le responsable précise que le volume d’eau dédié à l’irrigation cette année est évalué à 760 millions de m³, soit moins de 14 % des besoins exprimés par le secteur agricole. Ces chiffres alarmants nourrissent les craintes d’une production agricole aussi faible, voire pire que celle enregistrée lors de la campagne précédente, notamment dans certaines filières stratégiques comme les céréales.
Dans une interview accordée au quotidien local Médias 24, le 11 février dernier, l’agroéconomiste Larbi Zagdouni a prédit une récolte céréalière inférieure à 3 millions de tonnes pour la campagne agricole 2024/2025 notamment en raison d’une réduction des surfaces de culture.
« La superficie ensemencée devrait se situer autour de 3 à 4 millions d’hectares au plus contre des prévisions initiales de 5 millions d’hectares. Beaucoup d’agriculteurs ont été contraints d’abandonner leurs terres et le semis, car financièrement saignés par la succession des années de sécheresse. En outre, la campagne céréalière est compromise à cause des faibles précipitations ayant marqué le début de la campagne agricole, mais aussi durant le mois de janvier, ce qui affecte négativement le cycle de ces cultures », a déclaré M. Zagdouni.
L’expert estime toutefois qu’une amélioration de la pluviométrie pendant les mois de mars et d’avril, qui coïncident avec la période de floraison et de maturation des cultures, pourrait changer la donne. Il convient de rappeler qu’au cours de la campagne 2023/2024, la sécheresse persistante avait déjà réduit la production céréalière nationale de 42 %, la faisant chuter à 3,3 millions de tonnes, selon les données de la FAO.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... casablancaMaroc : l’ONDA dévoile un plan d'extension de plusieurs aéroports dont celui de Casablanca
Agence Ecofin 21 fev 2025
Alors que plusieurs aéroports marocains se rapprochent de la saturation, l’ONDA planifie de les agrandir pour faire face aux flux grandissants de voyageurs, qui pourraient atteindre des pics avec la Coupe du monde de football en 2030.
L’Office national des aéroports du Maroc (ONDA) a dévoilé un plan d’extension des aéroports marocains à l’horizon 2030, dans la perspective de faire face à la croissance du trafic qui devrait atteindre des sommets pour la Coupe du monde en 2030. Dénommé « Aéroports 2030 », le programme qui entre dans le cadre d’un contrat signé avec Royal Air Maroc, vise à aussi à moderniser les infrastructures, élever la qualité de l’expérience client aux standards internationaux et opérer des réformes structurelles à l’ONDA.
Le plan cible plusieurs plateformes dont Mohammed V de Casablanca, qui doit plus que doubler ses capacités pour accueillir d’ici 2029 35 millions de voyageurs annuels contre 14 millions actuellement. Les aéroports de Marrakech, Agadir, Tanger et Fès sont aussi concernés. Les travaux porteront entre autres sur les infrastructures et équipements de gestion du ciel, du tarmac, de traitement des bagages et de l’enregistrement à l’embarquement.
Il faut indiquer qu’à Rabat et Tétouan, des extensions sont déjà en cours et devraient être achevées respectivement en 2025 et 2027. Plusieurs des plateformes visées tournent actuellement à plein régime selon l’ONDA, poussant le royaume chérifien à revoir à la hausse ses perspectives pour les secteurs aérien et touristique. Le pays veut maintenant porter le trafic global à 80 millions de voyageurs annuels d’ici 2040 contre 40 millions actuellement, et attirer 26 millions de touristes dès 2030.
Royal Air Maroc cherche quant à elle à quadrupler son parc en passant à 200 avions, afin de desservir 143 destinations à l’horizon 2037. Cela lui permettrait de transporter chaque année 31,6 millions de passagers, contre 7,5 millions actuellement.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... de-guercifMaroc : Predator Oil confirme le potentiel gazier du puits MOU-5 de Guercif
Agence Ecofin 18 mars 2025
Début mars, Predator Oil a relancé ses opérations d’exploration sur son permis marocain de Guercif malgré les résultats mitigés de ses précédents travaux. L’entreprise tente d’évaluer le potentiel gazier de la région, estimé à 5,9 trillions de pieds cubes (tcf).
Suite aux travaux d’évaluation qu’elle a lancés début mars sur le puits MOU-5 du périmètre Guercif, la compagnie Predator Oil & Gas a identifié une formation géologique carbonatée, potentiellement riche en hydrocarbures. L’information a été relayée lundi 17 mars par la presse locale.
Dans le détail, on apprend que les résultats des activités d’évaluation menées sur le site ont également montré l’existence d’une couche de sable de haute qualité, jamais observée auparavant dans cette région. De plus, un indice significatif d’hélium a également été détecté.
Pour la compagnie, ces résultats suggèrent un potentiel intéressant qui mérite d’être exploré davantage. Elles confirment surtout l’intérêt croissant pour le potentiel gazier de Guercif et renforcent la stratégie de Predator qui prévoit désormais l’acquisition de données sismiques 3D pour affiner son évaluation.
À ce stade de la recherche d’hydrocarbures sur le périmètre de Guercif, plusieurs scénarios sont envisageables. Si les analyses confirment un réservoir exploitable, Predator Oil & Gas pourrait sécuriser un partenaire financier et monétiser sa découverte via un accord avec Afriquia Gaz, garantissant des revenus solides.
À l’inverse, si les résultats sont décevants, comme lors des précédents travaux d’exploration ou que la compagnie échoue à conclure un accord d’amodiation, elle devra faire face seule aux coûts sans garantie de rentabilité, voire être contrainte d’abandonner le projet. Des défis techniques et financiers restent encore à surmonter avant d’évaluer pleinement la viabilité commerciale du gisement.
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https://www.usinenouvelle.com/article/a ... s.N2229704Alstom va fournir 18 trains à grande vitesse au Maroc pour 781 millions d’euros
Alstom va fournir 18 trains à grande vitesse au Maroc, en plein développement de son réseau ferroviaire, confirme le constructeur vendredi 28 mars. La commande s’élève à 781 millions d’euros et sera financée par un prêt du Trésor français au gouvernement marocain. La livraison des rames est prévue d'ici à 2030.
Mia Goasguen--Rodeno 28 mars 2025
La ligne à grande vitesse marocaine relie Tanger à Casablanca en passant par la capitale Rabat, et doit être prolongée jusqu'à Marrakech d'ici 2030.
La commande avait été annoncée à Rabat lors d’une visite d’Etat d’Emmanuel Macron en octobre 2024. Elle s’élèvera à 781 millions d’euros, a confirmé Alstom vendredi 28 mars. Le constructeur français de matériel roulant va fournir 18 trains à grande vitesse au Maroc. L’ONCF, équivalent marocain de la SNCF, vise une livraison d’ici à 2030, date de la Coupe du monde de football que le royaume co-organise avec le Portugal et le Maroc.
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suite de 2 post au dessus.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ur-guercifMaroc : Predator Oil en quête de partenaire pour Guercif
Agence Ecofin 31 mars 2025
Après des évaluations sur le puits MOU-5 du périmètre Guercif, la société Predator Oil & Gas a réussi à confirmer le potentiel en hydrocarbures du site via l’identification d’une formation géologique carbonatée.
Predator Oil & Gas cherche à nouer un partenariat local pour accélérer ses opérations en lien avec le périmètre gazier de Guercif au Maroc. C’est ce qu’il ressort d’une sortie médiatique jeudi 27 mars de Paul Griffiths, PDG de la compagnie britannique.
« Nous voulons un partenaire qui partage notre vision et qui a besoin de gaz », a déclaré le patron de l’entreprise qui entend, en contrepartie d’un éventuel contrat d’amodiation, céder une partie des 75 % de participation qu’elle détient sur le périmètre.
À travers cette décision, Predator Oil souhaite en fait sécuriser des financements et intensifier ses activités avec pour double objectif de lancer une nouvelle phase d’exploration ciblant les carbonates jurassiques et tester une poche de gaz identifiée sur le puits MOU-3.
Ce dernier réservoir, situé à seulement 350 mètres de profondeur, pourrait permettre une monétisation rapide du gaz sous réserve de conditions techniques et commerciales favorables, à condition toutefois qu’un acteur local s’engage à en assurer la distribution.
En attirant un investisseur prêt à financer une partie des opérations, Predator Oil & Gas réduit son exposition financière tout en augmentant ses chances de concrétiser ce projet à fort potentiel, essentiel par ailleurs pour les plans de transition énergétique du Maroc.
L’amodiation permettrait également d’accélérer le programme d’acquisition sismique 3D prévu dans le cadre du Jurassic Project, essentiel pour caractériser les structures géologiques et d’optimiser les futurs forages. Une avancée qui influencera la stratégie énergétique locale en fonction des résultats obtenus et de l’intérêt des investisseurs.
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Re: Maroc / énergie - environnement
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ts-en-2025Le Maroc veut investir 1,4 milliard USD dans ses aéroports en 2025
Agence Ecofin 04 avril 2025
En 2024, le Maroc a lancé le plan « Aéroports 2030 » afin de moderniser et d’étendre ses infrastructures aéroportuaires. Ce projet s'articule autour de trois axes : le développement des infrastructures, l'amélioration de l'expérience client et la transformation de l'Office national des aéroports (ONDA).
L’ONDA prévoit un investissement de 13,2 milliards de dirhams (environ 1,4 milliard de dollars) pour l’année 2025, destiné à moderniser les aéroports marocains et à accompagner la croissance du trafic aérien dans le cadre de la stratégie « Aéroports 2030 ».
Selon un communiqué publié le mercredi 2 avril, ces fonds serviront à l’extension des aéroports des villes hôtes de la Coupe du Monde 2030, notamment Casablanca, Rabat, Agadir, Marrakech, Fès et Tanger. Le projet inclut également la construction d’un nouveau terminal à l’aéroport de Casablanca et l’achèvement des nouveaux terminaux des aéroports internationaux de Rabat-Salé et Tétouan Saniat R’mel.
Ce programme ambitieux s'inscrit dans la transformation accélérée engagée par l'ONDA depuis fin 2024 avec le lancement de sa stratégie « Aéroports 2030 ». Cette feuille de route vise à aligner les infrastructures sur les standards internationaux, améliorer l’expérience des passagers et consolider la position du Maroc comme hub aérien régional, en prévision notamment de la Coupe du Monde 2030. En 2024, le trafic aérien national a atteint 32,7 millions de passagers, enregistrant une hausse de 21 % par rapport à 2023. Cette performance a été soutenue par l’ouverture de nouvelles liaisons internationales et le renforcement des connexions domestiques.
Pour 2025, l'ONDA anticipe une nouvelle progression du trafic, estimée à 37,6 millions de passagers, soit une augmentation de 15 %. Pour faire face à cette croissance, les investissements serviront non seulement à éviter la saturation des infrastructures, mais aussi à répondre aux attentes croissantes en termes de connectivité et de qualité de service. Le programme prévoit également des améliorations fonctionnelles majeures : mise en service de nouvelles zones de transit, modernisation des équipements et déploiement de solutions numériques visant à fluidifier les parcours des passagers.
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Re: Maroc / énergie - environnement
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -essaouiraLe Maroc prolonge la période d’exploration pétrogazière au large d’Essaouira
Agence Ecofin 16 avril 2025
La société Hunt Oil est active depuis plusieurs années au Maroc où, comme plusieurs autres, elle recherche des hydrocarbures en lien avec les ambitions du royaume de sécuriser ses approvisionnements énergétiques.
Au Maroc, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable a accordé, lundi 14 avril, une période supplémentaire de deux ans à la compagnie américaine Hunt Oil pour poursuivre ses recherches pétrogazières au large d’Essaouira, sur la zone en mer Mogador.
Cette prolongation opérationnelle est désormais valide jusqu’en janvier 2027. Cette zone de 11 751 km², ramenée à 7050,8 km², continue d’attirer des acteurs du secteur malgré les précédents résultats mitigés. Bien que sa rentabilité commerciale ne soit toujours pas garantie, son potentiel est jugé prometteur par les parties prenantes.
Elle comporte, comme plusieurs autres sites en cours d’exploration, un enjeu en termes de diversification des sources d’approvisionnement et de renforcement de sa sécurité énergétique.
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Re: Maroc / énergie - environnement
https://www.agenceecofin.com/actualites ... electriqueLe Maroc mise sur le stockage par batteries pour stabiliser son réseau électrique
Agence Ecofin 14 avril 2025
Les énergies renouvelables, comme l’éolien et le solaire, occupent une place centrale dans la stratégie du Maroc en faveur de la transition énergétique.
Au Maroc, avec la montée en puissance des énergies renouvelables et les tensions croissantes sur le réseau électrique, l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) s’est engagé dans un projet de stockage d’énergie par batteries à l’échelle du pays.
Selon les informations relayées jeudi 10 avril par la presse locale, le dispositif de stockage d’énergie envisagé par la société d’État s’annonce comme un levier potentiel d’équilibre pour le système électrique marocain.
L’initiative prévoit l’installation de batteries d’une capacité totale de 1600 MWh, réparties sur différents sites, avec pour objectif d’absorber les fluctuations liées à l’intermittence de la production d’origine solaire et éolienne, et mieux répondre à la demande lors des pics de consommation.
Des localités comme Kénitra, Settat ou Al Massira ont été retenues. Cette démarche intervient dans un contexte où la stabilité du réseau électrique devient un enjeu économique majeur pour le royaume. Pour les industriels, une alimentation fiable conditionne la compétitivité.
En lançant un appel à manifestation d’intérêt, l’ONEE ouvre la porte à des partenariats industriels et financiers, appelés à jouer un rôle structurant. Ce projet ne se résume donc pas à une avancée technique. Il s’inscrit aussi dans un changement de modèle énergétique, où le stockage devient un important levier pour la sécurité énergétique.
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Re: Maroc / énergie - environnement
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-afriqueLe Maroc lance une offensive pour devenir un hub de construction navale en Afrique
Agence Ecofin 14 avril 2025
Fort de ses atouts géographiques et de son expérience industrielle, le Maroc veut structurer une filière navale régionale dans un contexte de hausse continue du trafic maritime africain.
Le Maroc, à travers l’Agence nationale des ports (ANP), a récemment ouvert un appel à la concurrence pour concéder l’exploitation de son futur chantier naval de Casablanca. Cette initiative vise à positionner le pays comme une alternative régionale face à la saturation des chantiers européens.
D’un coût estimé à 300 millions de dollars, le projet, présenté comme le plus grand chantier naval d'Afrique, s'étendra sur 21 hectares au sein du port de Casablanca. Il sera conçu pour la maintenance, la réparation et potentiellement la construction de navires commerciaux, militaires et de pêche. Selon l’ANP, il s’inspire directement du modèle appliqué à l’automobile, qui a permis au Maroc de devenir un acteur majeur de l’export industriel.
« Nous voulons reproduire le modèle de réussite de l’industrie automobile », explique Abdellatif Lhouaoui, directeur de la communication de l’ANP, dans une interview à Bloomberg. « Nous souhaitons capter une part de la demande qui se tourne actuellement vers les chantiers navals saturés d'Europe du Sud », ajoute-t-il. Cette stratégie cible particulièrement les armateurs africains et méditerranéens, confrontés à des difficultés pour obtenir des créneaux dans les infrastructures européennes, tout en renforçant les capacités nationales d'entretien de la flotte.
Si le Maroc dispose déjà de chantiers navals à Casablanca et Agadir, ceux-ci sont principalement destinés à l’entretien de la flotte de pêche et à des opérations techniques de petite envergure. Aucun ne présente les capacités industrielles prévues dans le nouveau projet, tant en termes de taille que de polyvalence. Le futur complexe ambitionne ainsi de changer d’échelle, en dotant le pays d’une infrastructure capable de rivaliser avec les hubs méditerranéens. L'appel à concurrence de l'ANP prévoit une concession de 30 ans pour un opérateur ou un groupement justifiant d'au moins dix ans d'expérience dans la gestion de chantiers navals de taille comparable. Le concessionnaire sera responsable de l'aménagement, de l'équipement, de l'exploitation et de la maintenance de l'ensemble du site.
Le complexe comprendra une cale sèche de 244 mètres de long, une plateforme élévatrice de 150 mètres capable de soulever jusqu’à 9000 tonnes, un portique de 450 tonnes pour les manœuvres lourdes, ainsi que 820 mètres linéaires de quais d’armement. L’ensemble occupera une superficie de 21 hectares. Ces caractéristiques positionneront Casablanca au-dessus des chantiers navals actuellement opérationnels en Afrique, y compris ceux d’Afrique du Sud, longtemps considérée comme la référence continentale en la matière. En Afrique du Sud, la principale cale sèche, située à Simon’s Town, mesure 240 mètres et est réservée à l’entretien de la flotte militaire nationale. À Durban, le chantier Sandock Austral dispose d’un dock flottant d’une capacité de 5000 tonnes, adapté à des navires de taille moyenne.
Parmi les candidats potentiels figurent Naval Group (France) et Hyundai Heavy Industries (Corée du Sud), deux acteurs majeurs du secteur. Selon le site Construction Review Online, citant le média espagnol El Confidencial, le chantier naval de Casablanca est conçu pour concurrencer directement les installations espagnoles, notamment celles de Navantia, dont les chances de remporter la concession seraient limitées.