Décidément.
La Mauritanie ne semble pas vouée à devenir un "émirat" pétrolier.
On se souvient de l'offshore. la découverte en 2001, par l'australien Woodside, du gisement "Chinguetti", par 800 lmètres d'eau, estimé à 100 millions de barrils. L'enthousiasme, l'espoir pour le pays d'une avalanche de devises, woodside et d'autres compagnies qui investissement lourdement.
Une autre découvertes, Tiof, plus grande mais plus difficile à exploiter. Et trois petits gisements de gaz.
Puis, une longue série de puits désespéréments secs. Woodside, Dana, Roc Oil, Tullow, y laisseront des fortunes. Début 2011, un nouveau petit gisement de gaz a été trouvé par Dana (Cormoran), mais il n'y a pas de débouchés évidents pour ce gaz. Les réserves ne semblent pas justifier un projet d'exportation de GNL. D'autres puits récents sont vains (Gharabi-1, Tullow oil).
Au total, seulement 6 découvertes modestes, et toute une série de puits dont les noms colorés (Dorade, Capitaine, Loup de Mer, Autruche, Thon, Courbine, Al kinz, Mérou, Sotto, Espadon, Poune, Labeidna, Faucon, Zoulé, Doré, Colin, Flamant) ne cachent pas l'insuccès.
Chinguetti a été mis en service en 2006 mais a été extrêmement décevant. La production n'a jamais atteind le rythme le attendu et a rapidement décliné. Tiof n'est toujours pas exploité.
Récemment, deuxième vague d'espoir : le bassin de Taoudenni, partagé avec le Mali et dans une moindre mesure l'algérie.

Total, rien que ça, s'est lancé dans cette région.
Et on apprend maintenant que les résultats y sont "décevants"...