Nigéria

Toutes discussions pour les habitants francophones d'Afrique.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
mehdiclean
Brut léger
Brut léger
Messages : 405
Inscription : 12 oct. 2005, 16:16
Localisation : 93

Message par mehdiclean » 19 janv. 2006, 17:49

oui, mais c'est une minorité hélas..., mais c'est déjà bien qu'elle existe...
ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité... c'est qu'on la trouve !

dubyda
Charbon
Charbon
Messages : 273
Inscription : 08 mai 2005, 17:50
Localisation : 48.63N02.80E

Message par dubyda » 20 janv. 2006, 10:51

diego a écrit :Comme quoi l'augmentation du prix du baril, n'a pas que des effets positifs sur les investissements, il éveille aussi des convoitises.
Une petite intervention américaine dans la région pour ramener le calme?
Je ne pense pas qu'il s'agisse uniquement de convoitise, mais de pouvoir récupérer de l'argent qui n'est pas du tout redistribuée.

Avatar de l’utilisateur
greenchris
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 1232
Inscription : 02 août 2005, 12:00
Localisation : 91 Essonne
Contact :

Message par greenchris » 20 janv. 2006, 11:19

mehdiclean a écrit :oui, mais c'est une minorité hélas..., mais c'est déjà bien qu'elle existe...
Un peu comme nous ou toi, ici.
Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
Attention aux utopies techniques (Global Chance)

alan
Goudron
Goudron
Messages : 133
Inscription : 28 juin 2005, 10:09
Localisation : Brest

Nigeria Attaque des locaux d'Agip Neuf morts

Message par alan » 24 janv. 2006, 23:02

Nigeria Attaque des locaux d'Agip Neuf morts

Dépêche reçue le 24/01/06 à 20:39

PORT HARCOURT, Nigeria (Reuters) –

Un groupe armé revêtu de treillis militaires a attaqué à Port-Harcourt, capitale pétrolière du delta du Niger dans le sud du Nigeria, des bureaux de la compagnie pétrolière Agip, filiale du groupe ENI.

Neuf personnes ont, au total, été tuées - huit policiers et un civil.
Les assaillants ont également dévalisé une banque.

On ignore si cette attaque est due à l'organisation qui détient quatre étrangers en otages et a revendiqué une série d'attentats ces dernières semaines contre des installations pétrolières dans la région du delta du Niger.

"Une bande armée en uniforme militaire a attaqué les bureaux d'Agip", a raconté une source proche de la sécurité. "Les assaillants ont échangé des tirs avec les forces de sécurité locales et se sont rendus dans une installation bancaire située dans cette enceinte", a précisé la maison mère d'Agip dans un communiqué publié en Italie.

Le groupe, composé de 20 à 30 hommes armés de fusils d'assaut AK-47, a débarqué sur les lieux en vedettes rapides. Une fusillade avec les policiers a suivi.

Un journaliste de Reuters arrivé sur les lieux peu après les coups de feu a vu huit corps de policiers et celui d'un civil chargés à bord d'ambulances.
Il y avait en outre plusieurs blessés.

Agip a confirmé le chiffre de neuf morts et annoncé avoir procédé à l'"évacuation temporaire" de son personnel et de ses sous-traitants.
D'après la compagnie italienne, "la situation est actuellement maîtrisée".

Cette attaque survient à un moment de vive tension chez les expatriés du delta du Niger, d'où est pompée la majeure partie des 2,4 millions de barils par jour (bpj).

Des activistes du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND), qui ont enlevé des travailleurs et attaqué deux plates-formes, ont menacé d'accentuer leurs actions violentes contre le secteur pétrolier.

La production de pétrole a déjà chuté de 221.000 bpj.
Reuters 2006.

alan
Goudron
Goudron
Messages : 133
Inscription : 28 juin 2005, 10:09
Localisation : Brest

Nigeria : « Nos exigences ne sont pas négociables »,

Message par alan » 24 janv. 2006, 23:14

Nigeria : « Nos exigences ne sont pas négociables »,
Les ravisseurs posent leurs conditions pour la libération des otages


Warri, le 24 janvier (IRIN) -
Source: United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs - Integrated Regional Information Networks (IRIN)
Date: 24 Jan 2006

Douze jours après le kidnapping des quatre collaborateurs étrangers de la compagnie pétrolière Royal Dutch Shell par des miliciens dans la région du delta du Niger, les ravisseurs exigent la libération des leaders de la communauté Ijaw détenus actuellement par les autorités fédérales.

« Nos exigences ne sont pas négociables », a déclaré à IRIN Brutus Ebipadei, l’un des chefs de file du Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (MEND).

Le MEND a revendiqué l’enlèvement des quatre hommes, effectué durant l’attaque d’une plate-forme pétrolière offshore le 11 janvier. Le groupe a également affirmé être responsable d’une série d’autres attaques dans lesquelles 14 personnes au moins sont mortes et 11 autres sont encore portées disparues.

Les derniers troubles qui ont eu lieu dans le delta du Niger – une région qui fournit la majeur partie de la production pétrolière du pays - ont entraîné une réduction de 10 pour cent des 2,5 millions de barils exportés chaque jour par le Nigeria.

Le gouvernement du président Olusegun Obasanjo a entamé des négociations avec les ravisseurs pour obtenir la libération des otages - un Bulgare, un Anglais, un Hondurien et un Américain – après que les diplomates des ambassades de ces ressortissants aient demandé aux autorités nigérianes de ne pas recourir à des moyens militaires pour régler le problème.

En effet, selon les représentants du gouvernement nigérian, des émissaires ont pris contact avec les ravisseurs, la semaine dernière, et les otages seront libérés bientôt.

Mais M. Ebipadei a éconduit les émissaires du gouvernement, exigeant d’abord la libération de Moujahid Dokubo-Asari, le leader d’une milice du delta du Niger, et celle de Diepreye Alamieyesegha, un ancien gouverneur emprisonné pour corruption.

« Toutes ces personnes qu’ils nous envoie sont des traîtres à la cause Ijaw, et nous n’avons pas affaire à eux », a déclaré M. Epibadei à IRIN. « Ils devraient plutôt parler à Dokubo-Asari et à Alamieyeseigha », a-t-il ajouté.

En outre, il a affirmé que l’employé américain est malade et a menacé de tuer les autres otages, s’il venait à mourir.

« Ils boivent la même eau que nous et dorment dans les mêmes conditions déplorables que celles dans lesquelles vivent notre peuple depuis tant d’années », a-t-il dit.

Dans le communiqué que le MEND a fait publier sur Internet – et dans lequel il explique que son l’objectif final est le partage des revenus du pétrole du delta du Niger avec les populations pauvres de la région -, le groupe indique que les otages pourraient être libérés prochainement et qu’ils sont en bonne santé.

« Tous les otages enlevés au nom de la cause Ijaw sont en bonne santé mentale et physique », indique le communiqué. « Nous promettons qu’ils rejoindront bientôt leurs familles et qu’il sauront raconter la véritable histoire d’une révolution dont les objectifs sont nobles ».

Les tensions sont particulièrement vives dans le delta du Niger depuis l’arrestation en septembre dernier et l’inculpation pour trahison de Dokubo-Asari, le chef de file charismatique de la milice de la région.

Le mouvement de Dokubo-Asari, les Forces volontaires du peuple du delta du Niger (NDPVF), a pris les armes en 2004 pour défendre les intérêts des Ijaws, le groupe ethnique le plus important de la région, accusant les gouvernements successifs d’avoir privé les populations pauvres de la région de la manne pétrolière.

Dokubo-Asari avait décidé de mettre un terme à la lutte armée cette année-là après la hausse cours mondial du baril de pétrole et l’amnistie accordée à son mouvement. Mais le leader des NDPVF a été arrêté l’année dernière après avoir proclamé dans un interview qu’il se battait pour la désintégration du Nigeria - le pays le plus peuplé du continent, avec plus de 126 millions d’habitants.

Ancien gouverneur de l’Etat de Bayelsa, le seul état entièrement peuplé d’Ijaws, Alamieyeseigha a été inculpé en décembre dernier pour avoir violé les conditions de sa remise en liberté conditionnelle à Londres, où il était suspecté de blanchiment d’argent.

Selon les militants du NDPVF, M. Alamieyeseigha est persécuté par M. Obasanjo à cause des actions qu’il mène en faveur d’un meilleur partage de la manne pétrolière.

[Les informations contenues dans ce bulletin vous sont parvenues via IRIN, un département d'informations humanitaires des Nations Unies, mais ne reflètent pas nécessairement les vues des Nations Unies ou de ses agences. Si vous réimprimez, copiez, archivez ou renvoyez ce bulletin, merci de tenir compte de cette réserve.
Toute citation ou extrait devrait inclure une référence aux sources originales.
Les rapports d'IRIN sont archivés sur internet sous : http://www.irinnews.org.
Toute utilisation par des sites web commerciaux nécessite l'autorisation écrite d'IRIN. ]

manager
Kérogène
Kérogène
Messages : 56
Inscription : 01 août 2005, 10:02

Message par manager » 25 janv. 2006, 09:26

ça me rappelle le dernier reportage sur canal (90 minutes) à propos du Tchad... les multinationales qui se gavent, les promesses non tenues... le peuple qui crève et les politiques locaux corrompus par les multinationales... la dette qui grimpe...

telle est la dure réalité... il faut pas s'étonner que ça éclate !!!

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2990
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 03 févr. 2006, 22:01

AFRIQUE - Le Nigeria, un géant qui se lézarde

Image

Habile diplomate pour la démocratisation de l'Afrique et sixième exportateur mondial de pétrole, le Nigeria est en proie à des violences séparatistes et à une crise politique mâtinée de conflit religieux. Au point que certains experts craignent que le pays s'écroule, ce qui déstabiliserait tout le continent.


Le diagnostic est partagé par la presse nigériane et internationale : le ressentiment a cédé la place à la colère dans le delta du Niger. Cette région du Nigeria est très riche en pétrole, mais ses habitants endurent une misère extrême et depuis quelques semaines les actes violents s'y multiplient. Au cours du mois de janvier, des rebelles ont fait sauter un oléoduc, puis ont enlevé 4 salariés étrangers de Shell avant de les libérer contre le paiement d'une rançon. Une banque située dans une installation de la compagnie italienne AGIP, à Port Harcourt, a été attaquée à l'arme lourde, causant la mort de plusieurs policiers. Un puits de forage en mer a également été pris d'assaut, et 4 soldats nigérians ont perdu la vie dans les combats.

L'irruption de la violence ne constitue pas une nouveauté au Nigeria. Mais elle prend aujourd'hui un nouveau sens, menaçant la fragile unité du pays, estime le quotidien camerounais Le Messager. "C'est vrai, les attaques contre les compagnies pétrolières et leurs employés sont fréquentes au Nigeria. Elles constituent souvent un moyen pour les populations locales démunies de convaincre les exploitants pétroliers de créer des emplois ou de lancer des projets de développement. Mais ce qui inquiète, et tout particulièrement les Etats-Unis, que le Nigeria approvisionne en pétrole, c'est que ce qui se passe dans le delta s'apparente bien au lancement d'un mouvement séparatiste."


La colère n'a en effet cessé de croître sur les rives du delta. Les Ijaws qui peuplent la région sont habitées d'un vif sentiment d'exclusion et de marginalisation. "Depuis des années, les communautés vivant à proximité des installations pétrolières ont vu leur habitat pollué et dégradé par des déversements de pétrole", s'insurge Tayo Agunbiade dans le quotidien This Day, de Lagos, pour qui le sous-développement est la première cause de l'instabilité qui règne au Nigeria.

Pourtant, ce sont des raisons politiques qui pourraient amener le Nigeria à s'enflammer pour de bon. Le président Olusegun Obasanjo vient de raviver le vieux contentieux portant sur l'alternance du pouvoir entre entre le Nord musulman et le Sud chrétien. Obasanjo, originaire du sud du pays, n'a toujours pas écarté la possibilité de changer la loi fondamentale nigériane afin de pouvoir briguer un troisième mandat lors des élections prévues pour 2007, bloquant la route à un candidat du Nord. "Les sensibilités religieuses et ethniques des uns et des autres sont mises à vif par cette crise politique, menaçant le fragile équilibre national", s'inquiète The New York Times.

"Ces troubles au Nigeria surviennent alors que la tension est déjà vive en Afrique. Plusieurs élections cruciales sont prévues cette année et l'année prochaine dans plusieurs pays du continent, notamment en République démocratique du Congo, en Ouganda, en Côte-d'Ivoire et au Nigeria, sans que l'on sache qui, de la démocratie ou de la dictature, est en meilleure position pour l'emporter. De nouveaux troubles au Nigeria pourraient dès lors avoir un impact profond et à long terme sur tout le continent", analyse The New York Times.

Une manière de voir que partage le National Intelligence Council, un think tank des services de renseignements américains, qui croit aussi à la possibilité de l'écroulement de l'Etat nigérian. Dans un rapport publié à la suite d'une conférence sur la question, conférence qui s'est tenue en mars dernier et que le quotidien américain cite abondamment, le NIC indique même considérer cet écroulement comme le plus grand risque qui pèse sur le continent et réfléchir aux conséquences que cela aurait pour l'Afrique subsaharienne si ce risque devait se concrétiser.

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2990
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 18 févr. 2006, 01:03

Nigeria: échanges de tirs entre militants séparatistes et militaires

LAGOS, 17 fév 2006 (AFP) - Des militants séparatistes du delta du Niger ont tiré sur un hélicoptère militaire nigerian vendredi alors qu'il bombardait des barges utilisées pour transporter du pétrole de contrebande, a indiqué un porte-parole militaire à l'AFP.

epe
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1465
Inscription : 22 juin 2005, 16:33
Localisation : 15' de Lille, de l'autre côté de la frontière

Message par epe » 18 févr. 2006, 20:50

Une plateforme prise d'assaut

Des militants séparatistes dans la région pétrolière nigériane du delta du Niger ont enlevé neuf étrangers et provoqué un incendie dans une station de chargement du géant anglo-néerlandais Shell.

Le rapt des neuf expatriés - trois Américains, un Britannique, deux Egyptiens, deux Thaïlandais et un Philippin - été revendiqué par le Mouvement d'émancipation du Delta du Niger (MEND).

Un responsable de la Shell a précisé que les enlèvements avaient eu lieu samedi à 05h00 lors d'une attaque contre un bateau poseur d'oléoducs non loin du terminal de Forcados. "Les assaillants sont venus à bord de cinq bateaux. Nous ne connaissons pas encore l'étendue des dégâts, mais on nous a dit que deux soldats ont été blessés", a indiqué ce responsable.

Les expatriés détenus travaillent pour la société para-pétrolière américaine Willbros, sous-traitante de Shell. Peu après, une porte-parole de la compagnie, Caroline Wittgen, a indiqué qu'un incendie déclenché lors de cette attaque a sérieusement endommagé une plateforme de chargement de pétrole au terminal de Forcados.

L'étendue des dégâts n'est pas encore établie et l'impact de cet incendie sur les capacités d'exportation de la Shell reste à déterminer. Shell charge des centaines de milliers de barils par jour à Forcados.

"Située à 20 km des côtes, cette plateforme est le principal point de sortie pour nos exportations de brut" a précisé Caroline Wittgen. "Le feu est maitrisé et nous enquêtons sur les causes et les dommages sur l'instalation".

Les opérations de Shell dans le Delta du Niger, région instable où les violences sont courantes, sont protégées par les élément d'une force spéciale conjointe de militaires, marins et policiers.

Le MEND se présente comme une rébellion Ijaw, ethnie forte de 14 millions de personnes dans le Delta, qui ont conduit des attaques contre Shell en janvier et détenu quatre expatriés pendant 19 jours. Le groupe séparatiste demande le départ des grandes compagnies pétrolières.

En janvier Shell avait déclaré un cas de "force majeure", qui lui permet de ne pas honorer tous ses engagements de livraison, en raison de la perte quotidienne de 106.000 barils par jour.

Le Nigeria est le premier producteur de pétrole brut d'Afrique et le sixième exportateur mondial avec 2,6 millions de barils par jour en moyenne. Le MEND avait lancé cette semaine un ultimatum qui s'est terminé vendredi à minuit, demandant aux compagnies pétrolières de quitter la région et promettant de nouvelles attaques en représailles de bombardements effectués par l'armée nigériane.

Mercredi, un hélicoptère militaire nigérian avait tiré sur des barges appartenant, selon l'armée, à des contrebandiers de pétrole. Un autre raid aérien a été conduit jeudi. Les militants Ijaw ont accusé Shell d'avoir autorisé l'armée nigériane à utiliser son héliport de Warri pour mener ces attaques, qui ont fait des victimes civiles, selon eux.

Dans un message, le groupe affirme avoir lancé une campagne contre le gouvernement et l'industrie pétrolière. "En réponse aux attaques contre les communautés du Delta du Niger par l'armée nigériane, les unités du MEND ont fait mouvement dans l'Etat du Delta hier pour entamer une attaque sur les installation", indique le texte.

"Les employés du pétrole sont invités à quitter toutes les installations immédiatement. Les stations de pompage, oléoducs et plateformes seront visés pour être détruites dans les prochaines heures par nos unités", avertit le texte.

(avec AFP)
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2990
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 18 févr. 2006, 21:00

Il serait intéressant de surveiller l'évolution des primes éxigées par les compagnies d'assurances...

Lien --> "produits vedettes"

Avatar de l’utilisateur
Sylvain
Modérateur
Modérateur
Messages : 1836
Inscription : 17 déc. 2004, 08:34

Message par Sylvain » 18 févr. 2006, 22:38

Message de MadMax qui est passé à la trappe (désolé :oops:)

Il serait intéressant de surveiller l'évolution des primes éxigées par les compagnies d'assurances...

Lien --> "produits vedettes"

epe
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1465
Inscription : 22 juin 2005, 16:33
Localisation : 15' de Lille, de l'autre côté de la frontière

Message par epe » 19 févr. 2006, 20:58

Le gouvernement nigérian veut négocier

Les autorités nigérianes cherchaient à entamer des négociations pour la libération des neuf étrangers enlevés ce samedi par des séparatistes de la région pétrolière du Delta du Niger où la production du géant anglo-néerlandais Shell est menacée.

Des militants séparatistes lourdement armés ont mené une série d'attaques samedi contre le terminal de Shell à Forcados, faisant exploser deux oléoducs et incendiant une plate-forme de chargement, puis enlevant neuf travailleurs étrangers. Ils sont loin et vont bien, a indiqué un porte-parole des assaillants en réponse à des questions sur le sort des otages. Il n'y a pas eu d'attaque la nuit dernière, mais nous allons les reprendre sur des cibles choisies à l'intérieur du Delta du Niger, ajoute le communiqué.

Malgré la présence de centaines de soldats gouvernementaux, les rebelles Ijaws ont mené leurs actions sans être inquiétés et se sont enfuis avec les neuf captifs, se cachant dans les nombreuses criques du Delta du Niger. A la suite de cette attaque Shell a annoncé l'évacuation de ses plate-formes offshore ainsi que la suspension des exportations du terminal de Forcados, d'où partent 380.000 barils/jour, soit 15% du pétrole nigérian.

Les autorités nigérianes souhaitent obtenir la libération des otages par le dialogue. Le président Olusegun Obasanjo souhaite assurer les opérateurs de la région que tout sera mis en oeuvre pour obtenir par la concertation une libération rapide des otages, a indiqué le ministre de l'Information Frank Nweke.

L'employeur des otages, Willbros, compagnie américaine sous-traitante de Shell, a confirmé qu'il s'agissait de trois Américains, deux Egyptiens, deux Thaïlandais et un Philippin. La Grande-Bretagne a confirmé qu'un de ses ressortissants, John Hudspith, était la neuvième personne enlevée. Selon les indications données à l'AFP par une source proche de l'industrie pétrolière, cet homme travaillerait pour une compagnie privée chargée de la sécurité, sous contrat avec Willbros.

Le porte-parole du département d'Etat américain a appelé à la libération sans conditions de ses trois concitoyens. La Thaïlande a demandé au gouvernement nigérian d'accélérer les négociations avec le groupe rebelle et d'essayer de mettre un terme à cette situation pacifiquement, a déclaré à Bangkok le porte-parole du ministère thaïlandais de l'Intérieur, Sihasak Puangketkeow. M. Puangketkeow a indiqué les noms des otages thaïlandais, Arak Suwama et Sonsak Mhadmho, originaires de Bangkok qui ont été enlevés.

En janvier, le Mouvement d'émancipation du Delta du Niger (MEND) avait enlevé quatre travailleurs sur les installations pétrolières et les avaient relâchés sains et saufs après 19 jours dans les marais du delta. Les rebelles ont annoncé que, cette fois-ci les otages n'auraient pas la même chance. Je ne peux pas dire combien de temps nous garderons ces otages ni les conditions de leur libération, mais il faut accepter nos conditions. Ces otages ne seront pas aussi bien traités que les précédents, a averti le MEND.

Le groupe, dans un communiqué envoyé par e-mail, déclare qu'il a renouvelé à Shell sa demande de 1,5 milliards de dollars (1,2 milliards d'euros) pour compenser la pollution par le pétrole des eaux de pêche utilisées par l'ethnie Ijaw, forte de 14 millions de personnes. Les militants Ijaw ont également demandé la libération de deux de leurs dirigeants: l'ex-gouverneur de l'Etat de Bayelsa, Diepreye Alamieyeseigha, jugé pour corruption et blanchiment et Mujahid Dokubo Asari, chef d'une milice armée interdite, jugé pour trahison.

(D'après AFP)
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks

Avatar de l’utilisateur
lionstone
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 916
Inscription : 08 avr. 2005, 18:40
Localisation : nulpart

Nigeria

Message par lionstone » 20 févr. 2006, 10:18

Le Nigeria, un géant qui se lézarde
http://www.courrierinternational.com/ar ... ue&bloc=11

Habile diplomate pour la démocratisation de l'Afrique et sixième exportateur mondial de pétrole, le Nigeria est en proie à des violences séparatistes et à une crise politique mâtinée de conflit religieux. Au point que certains experts craignent que le pays s'écroule, ce qui déstabiliserait tout le continent.

L'irruption de la violence ne constitue pas une nouveauté au Nigeria. Mais elle prend aujourd'hui un nouveau sens, menaçant la fragile unité du pays, estime le quotidien camerounais Le Messager. "C'est vrai, les attaques contre les compagnies pétrolières et leurs employés sont fréquentes au Nigeria. Elles constituent souvent un moyen pour les populations locales démunies de convaincre les exploitants pétroliers de créer des emplois ou de lancer des projets de développement. Mais ce qui inquiète, et tout particulièrement les Etats-Unis, que le Nigeria approvisionne en pétrole, c'est que ce qui se passe dans le delta s'apparente bien au lancement d'un mouvement séparatiste."
Des militants séparatistes lourdement armés ont mené une série d'attaques contre un terminal de Shell, faisant exploser deux oléoducs sans être inquiétés malgré la présence de centaines de soldats gouvernementaux.
Shell réduit encore sa production au Nigeria

REUTERS | 20.02.06 | 07:42

LAGOS (Reuters) - Le groupe pétrolier Royal Dutch Shell a annoncé qu'il réduisait de 455.000 barils par jour sa production de pétrole au Nigeria, où des rebelles ont attaqué des installations pétrolières.
La production a été réduite de 340.000 bpj dans les gisements pétrolifères fournissant le terminal de Forcados et de 115.000 bpj au niveau de sa plate-forme offshore EA.
Le Nigeria est le huitième producteur mondial de pétrole. Sa production habituelle est de 2,4 millions de barils par jour.

http://www.leblogfinance.com/2006/01/ni ... aque_.html

Nigeria: des militants menacent de s'en prendre aux pétroliers étrangers
http://permanent.nouvelobs.com/etranger ... .html?1146

Un représentant supposé du groupe responsable d'une série d'attaques et d'enlèvements dans le delta du Niger au Nigeria a menacé dimanche de s'en prendre aux pétroliers étrangers qui viennent charger du brut dans les eaux nigérianes.
La veille, neuf ressortissants étrangers avaient été enlevés et des installations pétrolières détruites lors d'une série d'attaques dans le delta du Niger.
Un commandant auto-proclamé du Mouvement pour l'Emancipation du delta du Niger a déclaré dans un appel téléphonique à l'Associated Press que son groupe était prêt à tirer des roquettes sur les pétroliers au large du Nigeria. "Nous utiliserons nos roquettes sur les navires pour les empêcher de prendre notre pétrole", a déclaré cet homme, qui s'est présenté comme Efie Alari. Son identité ne pouvait pas être vérifiée dans l'immédiat, mais l'appel provenait d'un numéro déjà utilisé par le groupe.
Le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger, qui dit lutter pour que la population locale profite plus largement des ressources pétrolières du Nigeria, a revendiqué les attaques menées samedi, dont l'enlèvement de neuf employés d'une compagnie étrangère, trois Américains, deux Egyptiens, deux Thaïlandais, un Britannique et un Philippin.
Selon le groupe, les attaques de samedi ont été menées en représailles après des raids cette semaine des hélicoptères de l'armée nigériane.

Le pétrole en hausse ce matin avec le Nigeria (20/02/2006 :: 09:12)
http://bourse.jdf.com/actualites.html?i ... r=&pays=FR
Moderacene: le site de la moderation brut

Avatar de l’utilisateur
Mathieu G.
Brut lourd
Brut lourd
Messages : 319
Inscription : 26 sept. 2005, 21:48
Localisation : Bordeaux

Message par Mathieu G. » 20 févr. 2006, 12:02

455 000 barils de pétrôle en moins, c'est énorme, ça devrait faire baisser les stocks américains.
J'aimerais bien savoir quand est-ce qu'ils comptent remettre ces quantités en prod.

epe
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1465
Inscription : 22 juin 2005, 16:33
Localisation : 15' de Lille, de l'autre côté de la frontière

Message par epe » 27 févr. 2006, 19:48

nouvelles attaques

De présumés militants séparatistes ont lancé ce week-end de nouvelles attaques contre des plates-formes pétrolières de la région du Delta du Niger, détruisant une station de pompage exploitée par Shell et une station de gaz appartenant à Agip Oil Company Ltd.

Selon la presse locale qui rapporte ces faits dans ses éditions de lundi, lLa station de pompage de pétrole Odidi II est située à Warri sud-ouest, tandis que celle de gaz se trouve dans la collectivité locale de Burutu.

Les deux infrastructures sont érigées dans l'Etat du Delta, où des militants séparatistes ont kidnappé le 18 février des employés expatriés du secteur pétrolier originaires des Etats- Unis, de la Grande-Bretagne, de la Thaïlande, de l'Egypte et des Philippines. Les otages n'ont pas encore été libérés. Les attaques contre les plates-formes de Shell dans la région ont contraint la compagnie à évacuer des centaines de membres de son personnel et à suspendre une production de 445.000 barils de pétrole par jour.

Des militants séparatistes du Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (MEND), un groupe Ijaw qui vise le contrôle des ressources pétrolière de la région, a revendiqué les récents enlèvements et attaques survenus dans le Delta du Niger.

Le MEND a averti jeudi, dans un communiqué, qu'il lancera d'autres attaques. Ce groupe inconnu a également repoussé les tentatives du gouvernement d'obtenir la libération des neuf expatriés, dont les photos ont été publiées la semaine dernière.

Des informations non confirmées font état ce lundi de la demande exprimée par le groupe de voir les ambassadeurs des Etats-Unis et de Grande-Bretagne au Nigeria s'impliquer dans toute négociation concernant la libération des employés.

Par ailleurs, le gouvernement du Nigeria a prévu pour mardi une réunion au palais présidentiel d'Abuja avec les responsables des compagnies pétrolières présentes dans le pays pour discuter, entre autres, de l'aggravation de la situation sécuritaire.

De récentes attaques dans le Delta du Niger ont réduit de 20% la production journalière du Nigeria, qui est de 2,5 millions de barils.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks

Répondre