Tchad Le C.IC.R. au secours des personnes déplacées par les combats
http://www.cicr.org/Web/fre/sitefre0.ns ... 4900512566
Le CICR a lancé cette semaine une opération d'assistance qui pourrait, à terme, toucher quelque 30 000 à 40 000 personnes déplacées en raison de l'insécurité prévalant dans l'est du Tchad.
La première phase de cette opération a consisté à distribuer des secours non alimentaires à plus de 2 500 personnes installées dans le village de Dogdoré, à proximité immédiate de la frontière soudanaise, au sud de la ville d’Adré.
Depuis le début de l’année, entre 6 000 et 8 000 familles ont quitté leurs villages en raison des conditions précaires de sécurité qui y règnent. N’emportant que le strict minimum, elles ont abandonné leur lieu de résidence pour chercher refuge dans des villages comme celui de Dogdoré.
Elles vivent dans des abris de fortune, tentant de résister aux conditions climatiques très extrêmes de cette région. La solidarité dont fait preuve la population locale à l’égard des personnes déplacées n’est cependant plus suffisante, et la capacité d’accueil de la localité a aujourd’hui atteint ses limites.
Depuis début 2005, le CICR réalise des travaux visant à améliorer l'accès à l'eau dans des villages d'accueil tels que Dogdoré.
Les secours qu’il a actuellement entrepris de distribuer aux déplacés pour leur permettre de se protéger du soleil brûlant et des tempêtes de sable comprennent notamment des bâches, des couvertures, des nattes et des seaux. Ils ont été acheminés à bord de camions mis à disposition par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Partis d’Abéché, principale ville de la région, ils sont parvenus à Dogdoré après deux jours de route. Parallèlement, le CICR apporte son soutien au dispensaire du village.
Le CICR est actif au Tchad depuis 1977. Pour faire face à l’afflux de réfugiés fuyant le conflit au Darfour (Soudan) il a ouvert en mai 2004 une sous-délégation à Abéché (Tchad oriental).
Les activités de la délégation du CICR au Tchad sont axées sur le rétablissement des liens familiaux en faveur des personnes séparées par le conflit au Darfour, les visites aux personnes détenues, la protection et l’assistance aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, ainsi que sur la diffusion du droit international humanitaire au sein des forces armées tchadiennes, l’intégration de cette branche du droit dans la législation nationale, et la coopération avec la Croix Rouge du Tchad.
Informations complémentaires :
Anahita Kar, CICR Tchad, tél : +235 20 10 05
Marco Jiménez Rodríguez, CICR Genève, tél : +41 22 730 22 71 ou +41 79 217 32 17
TCHAD La guerre dont la presse française ne parle pas
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Le régime tchadien soutenu à bout de bras par la France
Le régime tchadien soutenu à bout de bras par la France
L'armée française apporte une aide logistique au président Idriss Déby, fortement déstabilisé par les rebelles.
Par Stéphanie BRAQUEHAIS et Thomas HOFNUNG
samedi 08 avril 2006 http://www.liberation.fr/page.php?Article=373521
A N'Djamena
Les déboires du président du Tchad, Idriss Déby, pourraient-ils porter un coup fatal à la présence française à N'Djamena ?
Depuis des mois, le chef de l'Etat de cette ancienne colonie française doit faire face à des attaques rebelles menées depuis le Soudan voisin et à une vague de défections sans précédent dans son proche entourage. A la mi-mars, il a paré de justesse un coup d'Etat dans la capitale.
Son retour en catastrophe d'un déplacement en Guinée a été permis par les militaires français de l'opération Epervier qui avaient, au préalable, sécurisé l'aéroport.
Quelques jours plus tard, un quotidien d'opposition titrait : «Comment la France a sauvé Déby».
«Sans la France, le régime de Déby serait tombé depuis longtemps», estime un membre du clan présidentiel, exprimant un sentiment largement partagé à N'Djamena.
Depuis les tentatives de déstabilisation libyennes des années 80, Paris a déployé un dispositif militaire baptisé «Epervier».
Actuellement, 1 100 soldats tricolores sont sur le terrain. «Ils accomplissent une mission de dissuasion vis-à-vis de menaces extérieures et fournissent une aide logistique aux forces armées tchadiennes, explique-t-on à l'état-major des armées à Paris. En aucun cas, nos soldats ne participent aux combats.»
«Chef militaire». Mais pour combien de temps ? La confusion qui règne au Tchad complique singulièrement cette profession de foi. Car les rebelles qui multiplient les raids à l'est sont, certes, installés dans un pays étranger, en l'occurrence le Soudan, mais ils sont indéniablement tchadiens.
Leurs chefs de file sont même des parents ou des proches de Déby qui, par vagues successives, ont quitté le navire gouvernemental. Paris assure néanmoins que le président tchadien tient «fermement le gouvernail». «C'est un chef militaire», rappelle un haut responsable, faisant allusion à sa prise de pouvoir par les armes, en 1990.
Il tient d'autant plus le gouvernail qu'il est soutenu par la France.
Dans l'Est, des Mirage survolent trois fois par semaine la frontière avec le Soudan, précise l'état-major français.
Sans les renseignements aériens fournis par Paris, les troupes tchadiennes pourraient-elles repousser les assauts répétés des rebelles ?
Dans cette zone troublée, où 200 000 réfugiés ont fui les violences au Darfour et survivent grâce à l'aide internationale, des humanitaires étrangers affirment voir régulièrement des véhicules militaires tricolores sillonner les routes, aux côtés de convois de l'armée tchadienne.
Certains d'entre eux confient même avoir observé, ces derniers jours, des avions français en train de décharger, à la frontière avec le Soudan, des armes et des munitions.
Et, fin mars, quand le président Déby s'est rendu sur les lieux de violents combats entre rebelles et soldats gouvernementaux, c'était à bord d'un Transall français.
Que ferait la France si son allié «un président reconnu internationalement», rappelle-t-on à Paris venait à être menacé à N'Djamena ? «Nous n'avons pas de doctrine en l'espèce», confie le même haut responsable.
En réalité, Paris s'accroche au numéro un tchadien. Même isolé et malade, il reste aux yeux de l'ancienne puissance coloniale, et aussi pour nombre d'analystes locaux, le seul à même de gouverner un pays profondément instable.
Déby ou le chaos ? «Il n'a pas d'opposant de poids, observe-t-on à Paris. L'opposition, qui avait la possibilité de présenter un candidat unique à l'élection présidentielle du 3 mai, a choisi de boycotter le scrutin.»
«Misère». «Mais que fait la France ? Est-elle aveugle, s'indigne un professeur à N'Djamena. Ne voit-elle pas la misère, la gabegie généralisée ?»
A la sortie nord de la capitale, passant devant l'imposante base militaire française, un riche commerçant lâche : «Nous sommes protégés et dirigés par la France.
L'avenir des Tchadiens ne préoccupe personne, seule la garantie du régime compte.»
L'armée française apporte une aide logistique au président Idriss Déby, fortement déstabilisé par les rebelles.
Par Stéphanie BRAQUEHAIS et Thomas HOFNUNG
samedi 08 avril 2006 http://www.liberation.fr/page.php?Article=373521
A N'Djamena
Les déboires du président du Tchad, Idriss Déby, pourraient-ils porter un coup fatal à la présence française à N'Djamena ?
Depuis des mois, le chef de l'Etat de cette ancienne colonie française doit faire face à des attaques rebelles menées depuis le Soudan voisin et à une vague de défections sans précédent dans son proche entourage. A la mi-mars, il a paré de justesse un coup d'Etat dans la capitale.
Son retour en catastrophe d'un déplacement en Guinée a été permis par les militaires français de l'opération Epervier qui avaient, au préalable, sécurisé l'aéroport.
Quelques jours plus tard, un quotidien d'opposition titrait : «Comment la France a sauvé Déby».
«Sans la France, le régime de Déby serait tombé depuis longtemps», estime un membre du clan présidentiel, exprimant un sentiment largement partagé à N'Djamena.
Depuis les tentatives de déstabilisation libyennes des années 80, Paris a déployé un dispositif militaire baptisé «Epervier».
Actuellement, 1 100 soldats tricolores sont sur le terrain. «Ils accomplissent une mission de dissuasion vis-à-vis de menaces extérieures et fournissent une aide logistique aux forces armées tchadiennes, explique-t-on à l'état-major des armées à Paris. En aucun cas, nos soldats ne participent aux combats.»
«Chef militaire». Mais pour combien de temps ? La confusion qui règne au Tchad complique singulièrement cette profession de foi. Car les rebelles qui multiplient les raids à l'est sont, certes, installés dans un pays étranger, en l'occurrence le Soudan, mais ils sont indéniablement tchadiens.
Leurs chefs de file sont même des parents ou des proches de Déby qui, par vagues successives, ont quitté le navire gouvernemental. Paris assure néanmoins que le président tchadien tient «fermement le gouvernail». «C'est un chef militaire», rappelle un haut responsable, faisant allusion à sa prise de pouvoir par les armes, en 1990.
Il tient d'autant plus le gouvernail qu'il est soutenu par la France.
Dans l'Est, des Mirage survolent trois fois par semaine la frontière avec le Soudan, précise l'état-major français.
Sans les renseignements aériens fournis par Paris, les troupes tchadiennes pourraient-elles repousser les assauts répétés des rebelles ?
Dans cette zone troublée, où 200 000 réfugiés ont fui les violences au Darfour et survivent grâce à l'aide internationale, des humanitaires étrangers affirment voir régulièrement des véhicules militaires tricolores sillonner les routes, aux côtés de convois de l'armée tchadienne.
Certains d'entre eux confient même avoir observé, ces derniers jours, des avions français en train de décharger, à la frontière avec le Soudan, des armes et des munitions.
Et, fin mars, quand le président Déby s'est rendu sur les lieux de violents combats entre rebelles et soldats gouvernementaux, c'était à bord d'un Transall français.
Que ferait la France si son allié «un président reconnu internationalement», rappelle-t-on à Paris venait à être menacé à N'Djamena ? «Nous n'avons pas de doctrine en l'espèce», confie le même haut responsable.
En réalité, Paris s'accroche au numéro un tchadien. Même isolé et malade, il reste aux yeux de l'ancienne puissance coloniale, et aussi pour nombre d'analystes locaux, le seul à même de gouverner un pays profondément instable.
Déby ou le chaos ? «Il n'a pas d'opposant de poids, observe-t-on à Paris. L'opposition, qui avait la possibilité de présenter un candidat unique à l'élection présidentielle du 3 mai, a choisi de boycotter le scrutin.»
«Misère». «Mais que fait la France ? Est-elle aveugle, s'indigne un professeur à N'Djamena. Ne voit-elle pas la misère, la gabegie généralisée ?»
A la sortie nord de la capitale, passant devant l'imposante base militaire française, un riche commerçant lâche : «Nous sommes protégés et dirigés par la France.
L'avenir des Tchadiens ne préoccupe personne, seule la garantie du régime compte.»
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Tchad Mobilisation de Survie France .06 04 07 - Tchad. http://www.survie-france.org
Afin d’interpeller l’ensemble de l’opinion sur la situation au Tchad, Survie France publie un document de 4 pages intitulé
« Tchad, 45 ans de dictature et un pays au bord du chaos ».
Téléchargement ( document PDF ) : http://www.survie-france.org/IMG/pdf/Mo ... ad2006.pdf
Ce document donne les principales clefs de compréhension de la situation : rappel historique , caractéristiques du régime, rôle de la France (notamment grâce au dispositif militaire Epervier), enjeux du pétrole, situation au Darfour, mobilisation et propositions de la société civile...
Cordialement.
Association Survie
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210, rue St Martin
75010 Paris
Tél : 01 44 61 03 25
Fax : 01 44 61 03 20
Le site : http://www.survie-france.org
Contact : contact@survie-france.org
Afin d’interpeller l’ensemble de l’opinion sur la situation au Tchad, Survie France publie un document de 4 pages intitulé
« Tchad, 45 ans de dictature et un pays au bord du chaos ».
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Ce document donne les principales clefs de compréhension de la situation : rappel historique , caractéristiques du régime, rôle de la France (notamment grâce au dispositif militaire Epervier), enjeux du pétrole, situation au Darfour, mobilisation et propositions de la société civile...
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Trop d'info Tue l'info...
Loup Espiègle, tu as tout à fait raison... Trop d'info Tue l'info...
Nos grands médias nationaux ne sont-ils pas là pour nous préparer de saine lectures, une sélection des infos importantes...
Du bien trié, bien mâché, facile à digérer et à éliminer... Avec la pub à l'oeil : le PQ en prime !
Les dictatures, la Françafrique, les droits de l'homme...
Tout le monde finalement s'en fiche bien, dirait-on...
Alors, à quoi bon se prendre la tête avec des trucs qui se passent au fin fond de l'Afrique, sachant qu'au moins 90% des gens ne savent même pas trop où ça se trouve ?
Et pui, tant qu'à y être, pourquoi ne pas supprimer ce fil qui finalement n'intéresse pas grand monde..
Il ne faut pas parler des sujets qui fachent ...
L'essentiel n'est-il pas que le litre d'essence à la pompe ne nous coûte pas trop cher... Pour le reste...
Mais j'oubliais.. La Coupe du Monde arrive bientôt, on parlera certainement de l'Afrique...
et là, il n'y aura plus grand monde à trouver qu'il y aura "TROP D'INFOS"..
La "Positive attitude", n'est-il pas ?
On ne peut pas dire la vérité à la télé : il y a trop de monde qui regarde.
Coluche
Nos grands médias nationaux ne sont-ils pas là pour nous préparer de saine lectures, une sélection des infos importantes...
Du bien trié, bien mâché, facile à digérer et à éliminer... Avec la pub à l'oeil : le PQ en prime !
Les dictatures, la Françafrique, les droits de l'homme...
Tout le monde finalement s'en fiche bien, dirait-on...
Alors, à quoi bon se prendre la tête avec des trucs qui se passent au fin fond de l'Afrique, sachant qu'au moins 90% des gens ne savent même pas trop où ça se trouve ?
Et pui, tant qu'à y être, pourquoi ne pas supprimer ce fil qui finalement n'intéresse pas grand monde..
Il ne faut pas parler des sujets qui fachent ...
L'essentiel n'est-il pas que le litre d'essence à la pompe ne nous coûte pas trop cher... Pour le reste...
Mais j'oubliais.. La Coupe du Monde arrive bientôt, on parlera certainement de l'Afrique...
et là, il n'y aura plus grand monde à trouver qu'il y aura "TROP D'INFOS"..
La "Positive attitude", n'est-il pas ?
On ne peut pas dire la vérité à la télé : il y a trop de monde qui regarde.
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Tchad les choses semblent se précipiter
les choses semblent se précipiter
Des forces françaises ont été vues quitter N'djamena et Abéché
11/04 :TCHAD http://www.tchad-info.net/articles/voir ... idart=2673
La situation se détériore dans tout le territoire au Tchad et les choses semblent se précipiter avec la chute entre les mains des rebelles du FUC, de plusieurs villes.
Les rebelles du Fuc qui progressent avec une allure surprenante, occupent désormais Gozbeida, Koukoungarana, Mongo, Aboudeia, HarazMangagne..
et une colonne de 2000 hommes environ, motorisée/Blindée, fonce vers N'djamena.
Aux dernières nouvelles, les forces gouvernementales dépêchées pour contrer l'avancée de la rébellion ont rallié celle-ci et poursuivent ensemble leur avancée vers N'djamena.
L'avancée des rebelles semblent inquiéter Paris qui aurait donné un ordre à ses forces d'intervenir contre les rebelles du FUC, signalés en direction de N'djamena.
Des soldats tchadiens et français auraient quitté les villes d'Abeché et N'djamena en direction de Mongo, avec une couverture aérienne des Jagouars, décollés de la base militaire française de N'djamena.
Un proche du régime tchadien a indiqué à Alwihda, mardi soir, que les forces tchado-françaises qui auraient pris la direction de Mongo, seraient en contact avec les rebelles demain dans la matinée.
Elles passent la soirée non loin de la ville de Mongo.
Un communiqué publié par l'ambassadeur de France à N'djamena, appelle tous les ressortissants français à se regrouper. Peut être pour un rapatriement.
Des sources autorisées proches du Fuc indiquent que Paris aurait donné ordre à ses troupes d'intervenir militairement contre les forces de la rébellion.
Un responsable de la rébellion joint par Alwihda, n'a pas voulu s'exprimer sur ce sujet mais il a appelé simplement la France à aider les tchadien à retrouver la paix au lieu de se mettre du côté du président tchadien.
Une intervention militaire française pourrait compliquer la situation et mettre en danger la vie des ressortissants français au Tchad, a déclaré à Alwihda, un français, sous le couvert de l'anonymat.
Les opposants déplorent l'attitude de la France qui n'a pas du tout faciliter le dialogue entre les tchadiens, ce qui a encourager le président tchadien dans son intransigeance.
La question est maintenant : Quel sont les consignes effectivement données à l'armée française... N'est-il pas grand temps de mettre un point final à tout celà ? Le Tchad n'a pas besoin d'une guerre...( et accessoirement le pétrole tchadien non plus !!! )
Des forces françaises ont été vues quitter N'djamena et Abéché
11/04 :TCHAD http://www.tchad-info.net/articles/voir ... idart=2673
La situation se détériore dans tout le territoire au Tchad et les choses semblent se précipiter avec la chute entre les mains des rebelles du FUC, de plusieurs villes.
Les rebelles du Fuc qui progressent avec une allure surprenante, occupent désormais Gozbeida, Koukoungarana, Mongo, Aboudeia, HarazMangagne..
et une colonne de 2000 hommes environ, motorisée/Blindée, fonce vers N'djamena.
Aux dernières nouvelles, les forces gouvernementales dépêchées pour contrer l'avancée de la rébellion ont rallié celle-ci et poursuivent ensemble leur avancée vers N'djamena.
L'avancée des rebelles semblent inquiéter Paris qui aurait donné un ordre à ses forces d'intervenir contre les rebelles du FUC, signalés en direction de N'djamena.
Des soldats tchadiens et français auraient quitté les villes d'Abeché et N'djamena en direction de Mongo, avec une couverture aérienne des Jagouars, décollés de la base militaire française de N'djamena.
Un proche du régime tchadien a indiqué à Alwihda, mardi soir, que les forces tchado-françaises qui auraient pris la direction de Mongo, seraient en contact avec les rebelles demain dans la matinée.
Elles passent la soirée non loin de la ville de Mongo.
Un communiqué publié par l'ambassadeur de France à N'djamena, appelle tous les ressortissants français à se regrouper. Peut être pour un rapatriement.
Des sources autorisées proches du Fuc indiquent que Paris aurait donné ordre à ses troupes d'intervenir militairement contre les forces de la rébellion.
Un responsable de la rébellion joint par Alwihda, n'a pas voulu s'exprimer sur ce sujet mais il a appelé simplement la France à aider les tchadien à retrouver la paix au lieu de se mettre du côté du président tchadien.
Une intervention militaire française pourrait compliquer la situation et mettre en danger la vie des ressortissants français au Tchad, a déclaré à Alwihda, un français, sous le couvert de l'anonymat.
Les opposants déplorent l'attitude de la France qui n'a pas du tout faciliter le dialogue entre les tchadiens, ce qui a encourager le président tchadien dans son intransigeance.
La question est maintenant : Quel sont les consignes effectivement données à l'armée française... N'est-il pas grand temps de mettre un point final à tout celà ? Le Tchad n'a pas besoin d'une guerre...( et accessoirement le pétrole tchadien non plus !!! )
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"la guerre qui a commencé est une guerre du pétrole&
Le pétrole crée plus de problèmes qu'il n'en résout
http://www.tchad-info.net/articles/voir ... idart=2671
Corruption, querelles avec la Banque mondiale, nouvelle rébellion dans l'est... au Tchad, les revenus de l'or noir non seulement ne profitent pas à la population, une des plus pauvres du monde, mais aggravent également les difficultés du pays. Une "malédiction" récurrente en Afrique.
Le programme d'exploitation pétrolière du Tchad était considéré comme un modèle du genre lorsque N'Djamena a commencé à exporter son or noir en octobre 2003. Deux tiers des revenus ont ainsi été investis dans des programmes visant à améliorer le niveau de vie.
Une loi sur la manne pétrolière, votée par le Parlement en 1999, prévoyait en outre que 10% des recettes soient versées sur un compte supposé n'être utilisé que lorsque les réserves pétrolières seraient épuisées. Elle créait également une commission chargée de vérifier de manière indépendante la destination des fonds.
Ces garanties devaient aider le Tchad à améliorer le niveau de vie de ses 8,8 millions d'habitants. Mais, loin du décollage économique attendu, le pays a en fait reculé l'an dernier de huit places, de la 173e à la 177e position au classement mondial de l'indice de développement humain établi par l'ONU.
Pourtant, un consortium dirigé par la compagnie Exxon Mobil a exporté 133,2 millions de barils entre octobre 2003 et décembre 2005, selon la Banque mondiale (BM). Et le Tchad, qui perçoit un droit de 12,5% sur chaque baril exporté, a empoché un revenu net total de 307 millions de dollars (250 millions d'euros).
Invoquant les besoins financiers du pays, le Parlement a amendé en décembre la loi tellement vantée sur la manne pétrolière, accordant au gouvernement davantage de droits quant à l'utilisation des revenus de l'or noir.
Les amendements ont de ce fait doublé l'enveloppe destinée au budget de l'Etat, et débloqué les fonds mis en réserve. L'argent a notamment servi à acheter des armes et du matériel militaire pour lutter contre la rébellion dans l'est du pays.
La Banque mondiale a riposté en gelant 124 millions de dollars d'aide. Cette loi était en effet une condition majeure pour obtenir le feu vert de la BM à la construction d'un oléoduc de 1.070 kilomètres jusqu'au port camerounais de Kribi. L'accord de la banque avait encouragé les compagnies pétrolières Exxon Mobil, Chevron et Petronas à financer l'ouvrage controversé de 4,2 milliards de dollars (3,4 mds d'euros).
La BM, qui a elle-même financé 4% du chantier, estime que "les modifications apportées à la loi n'apporteront pas une solution durable aux problèmes financiers récurrents du Tchad", selon Anne Gille, porte-parole de l'institution financière.
Selon Michel Barka, président de l'Union des syndicats du Tchad, la corruption au sein de l'Etat tchadien est devenue un problème majeur. Il estime que c'est une des raisons expliquant que les fonctionnaires perçoivent leur salaire de manière irrégulière depuis 2003, avec parfois un retard de trois mois.
Avant que le Tchad ne commence à toucher les revenus du pétrole, "les recettes de l'Etat allaient au Trésor sans problème, alors qu'aujourd'hui l'argent n'arrive plus, il est détourné", affirme-t-il. "On ne met personne en prison. Lorsque des gens empochent de l'argent public, il s'agit de ministres, de hauts fonctionnaires et de dirigeants d'entreprises publiques", poursuit M. Barka.
Ali Haggar, économiste proche du président Idriss Déby, explique de son côté que la nouvelle rébellion apparue dans l'est du pays, à laquelle participent d'anciens proches du président, membres de sa tribu, est liée au mécontentement sur l'utilisation des revenus du pétrole. Pour lui, "la guerre qui a commencé est une guerre du pétrole".
http://www.tchad-info.net/articles/voir ... idart=2671
Corruption, querelles avec la Banque mondiale, nouvelle rébellion dans l'est... au Tchad, les revenus de l'or noir non seulement ne profitent pas à la population, une des plus pauvres du monde, mais aggravent également les difficultés du pays. Une "malédiction" récurrente en Afrique.
Le programme d'exploitation pétrolière du Tchad était considéré comme un modèle du genre lorsque N'Djamena a commencé à exporter son or noir en octobre 2003. Deux tiers des revenus ont ainsi été investis dans des programmes visant à améliorer le niveau de vie.
Une loi sur la manne pétrolière, votée par le Parlement en 1999, prévoyait en outre que 10% des recettes soient versées sur un compte supposé n'être utilisé que lorsque les réserves pétrolières seraient épuisées. Elle créait également une commission chargée de vérifier de manière indépendante la destination des fonds.
Ces garanties devaient aider le Tchad à améliorer le niveau de vie de ses 8,8 millions d'habitants. Mais, loin du décollage économique attendu, le pays a en fait reculé l'an dernier de huit places, de la 173e à la 177e position au classement mondial de l'indice de développement humain établi par l'ONU.
Pourtant, un consortium dirigé par la compagnie Exxon Mobil a exporté 133,2 millions de barils entre octobre 2003 et décembre 2005, selon la Banque mondiale (BM). Et le Tchad, qui perçoit un droit de 12,5% sur chaque baril exporté, a empoché un revenu net total de 307 millions de dollars (250 millions d'euros).
Invoquant les besoins financiers du pays, le Parlement a amendé en décembre la loi tellement vantée sur la manne pétrolière, accordant au gouvernement davantage de droits quant à l'utilisation des revenus de l'or noir.
Les amendements ont de ce fait doublé l'enveloppe destinée au budget de l'Etat, et débloqué les fonds mis en réserve. L'argent a notamment servi à acheter des armes et du matériel militaire pour lutter contre la rébellion dans l'est du pays.
La Banque mondiale a riposté en gelant 124 millions de dollars d'aide. Cette loi était en effet une condition majeure pour obtenir le feu vert de la BM à la construction d'un oléoduc de 1.070 kilomètres jusqu'au port camerounais de Kribi. L'accord de la banque avait encouragé les compagnies pétrolières Exxon Mobil, Chevron et Petronas à financer l'ouvrage controversé de 4,2 milliards de dollars (3,4 mds d'euros).
La BM, qui a elle-même financé 4% du chantier, estime que "les modifications apportées à la loi n'apporteront pas une solution durable aux problèmes financiers récurrents du Tchad", selon Anne Gille, porte-parole de l'institution financière.
Selon Michel Barka, président de l'Union des syndicats du Tchad, la corruption au sein de l'Etat tchadien est devenue un problème majeur. Il estime que c'est une des raisons expliquant que les fonctionnaires perçoivent leur salaire de manière irrégulière depuis 2003, avec parfois un retard de trois mois.
Avant que le Tchad ne commence à toucher les revenus du pétrole, "les recettes de l'Etat allaient au Trésor sans problème, alors qu'aujourd'hui l'argent n'arrive plus, il est détourné", affirme-t-il. "On ne met personne en prison. Lorsque des gens empochent de l'argent public, il s'agit de ministres, de hauts fonctionnaires et de dirigeants d'entreprises publiques", poursuit M. Barka.
Ali Haggar, économiste proche du président Idriss Déby, explique de son côté que la nouvelle rébellion apparue dans l'est du pays, à laquelle participent d'anciens proches du président, membres de sa tribu, est liée au mécontentement sur l'utilisation des revenus du pétrole. Pour lui, "la guerre qui a commencé est une guerre du pétrole".
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La dictature des régimes
Aujourd'hui, le "13-14" sur France Inter, la radio nationale Française aura comme sujet : " La dictature des régimes"
Mauvaise nouvelle pour les dictatures africaines ? Pas du tout...
En fait le sujet est " La dictature des régimes".... alimentaires avec Muriel Marreau Directrice recherche et développement de Weight Watchers France et Jean Philippe Zermati Docteur et nutritionniste
France Inter : "Au début ça surprend, après aussi...........
Chaîne généraliste du groupe Radio France, France Inter s'adresse à tous les publics. Les nombreux rendez-vous d'information, ainsi que les programmes dans toute leur diversité, font de France Inter une radio unique, ouverte, imaginative et proche de ses auditeurs.
Qualité, diversité, différence, sont les atouts de France Inter qui démontrent chaque jour combien rigueur et plaisir, réflexion et divertissement, peuvent composer une mosaïque de programmes cohérente et harmonieuse.
Sur France Inter, l'actualité culturelle, les spectacles, la littérature, le cinéma sont les thèmes privilégiés de nombreuses émissions. Les programmes musicaux offrent la plus grande diversité qui se puisse trouver sur une chaîne généraliste. Sur France Inter, les plaisirs de la table, l'humour, l'histoire, les grands reportages ont aussi toute leur place. Des programmes que les auditeurs peuvent apprécier tous les jours de la semaine jusqu'au dimanche, y partciciper ou y répondre en toute liberté grâce à une importante interactivité, encore augmentée par le net.
L'info sur France Inter ? " La dictature des régimes" : Il ne faut pas parler des sujets qui fachent... Ce n'est sans doute pas assez "divertissant"...
Tchad, Centrafrique, Gabon, Djibouti les dictatures françafricaines ont encore de beaux jours devant-elles...
Mauvaise nouvelle pour les dictatures africaines ? Pas du tout...
En fait le sujet est " La dictature des régimes".... alimentaires avec Muriel Marreau Directrice recherche et développement de Weight Watchers France et Jean Philippe Zermati Docteur et nutritionniste
France Inter : "Au début ça surprend, après aussi...........
Chaîne généraliste du groupe Radio France, France Inter s'adresse à tous les publics. Les nombreux rendez-vous d'information, ainsi que les programmes dans toute leur diversité, font de France Inter une radio unique, ouverte, imaginative et proche de ses auditeurs.
Qualité, diversité, différence, sont les atouts de France Inter qui démontrent chaque jour combien rigueur et plaisir, réflexion et divertissement, peuvent composer une mosaïque de programmes cohérente et harmonieuse.
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Tchad, Centrafrique, Gabon, Djibouti les dictatures françafricaines ont encore de beaux jours devant-elles...
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energy_isere
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Re: La dictature des régimes
alan
justement ce matin aux infos de 8 h France Inter rapporte des combats aux portes de la capitale N'Djamena.
justement ce matin aux infos de 8 h France Inter rapporte des combats aux portes de la capitale N'Djamena.
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MadMax
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Des avions français ont bombardé des villes de l'est du Tchad(fuc)
PARIS, 13 avr 2006 (AFP) - Des avions militaires français ont bombardé jeudi des villes de l'est du Tchad aux mains des rebelles, faisant un nombre indéterminé de victimes civiles, a affirmé à l'AFP le représentant en France de la rebellion du Front uni pour le changement (Fuc), Laona Gong
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MadMax
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Vous choisissez l'info qui vous plaît.Tchad: Paris dément tout bombardement français jeudi
PARIS, 13 avr 2006 (AFP) - Le ministère français de la Défense a formellement démenti jeudi qu'il y ait eu des bombardements de villes de l'est du Tchad par des avions militaires français jeudi, comme l'a affirmé un porte-parole à Paris des rebelles du Front uni pour le changement (Fuc).
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MadMax
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Tchad: situation "très préoccupante et évolutive", selon Paris
PARIS, 13 avr 2006 (AFP) - La situation au Tchad, où le pouvoir du président Idriss Deby Itno fait face à une offensive de la rebellion, est "très préoccupante et évolutive", a affirmé jeudi le ministère français des Affaires étrangères.
Les démentis ne devraient pas tarder à tomber...Mirage français a tiré "un coup de semonce" pour dissuader rebelles
PARIS, 13 avr 2006 (AFP) - Un Mirage français a tiré "un coup de semonce mercredi matin à l'est de N'Djamena, dans la zone où une colonne de rebelles tchadiens faisait route vers la capitale", a annoncé jeudi le porte-parole du ministère français de la Défense Jean-François Bureau.
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Cheb
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Hum ! restons autour du Pic !
Selon le Wiki, le Tchad commence à exporter son Pétrole depuis 2004 (Il est frais mon pétrole !) .
La production est autour de 200 000 bpd.
Les consortium ayant signés des accords avec le gouvernement Tchadien sont Exxon, Chevron et .... et ?..... et non pas Total ! mais Petronas ....
WIKI a mettre à jour ...
Selon le Wiki, le Tchad commence à exporter son Pétrole depuis 2004 (Il est frais mon pétrole !) .
La production est autour de 200 000 bpd.
Les consortium ayant signés des accords avec le gouvernement Tchadien sont Exxon, Chevron et .... et ?..... et non pas Total ! mais Petronas ....
WIKI a mettre à jour ...
"Si vous n'aimez pas mes idées, ce n'est pas grave, j'en ai d'autres" (Marshall Mc Luhan)