Afrique du Sud

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Message par energy_isere » 04 sept. 2021, 09:52

Afrique du Sud : Eskom enregistre une perte de 1,3 milliard $ pour l’exercice achevé en mars 2021

Agence Ecofin 1er sept 2021

En Afrique du Sud, les réformes de l’Eskom, sont en cours avec un résultat influencé par la pandémie de la Covid-19. Les résultats du premier exercice post-réforme ont été publiés hier par les autorités plutôt optimistes pour la suite.

L’Eskom, la compagnie électrique sud-africaine, a enregistré une perte nette après impôts de 1,3 milliard $ pour l’exercice budgétaire clos en mars 2021. Selon son PDG, André De Ruyter (photo), le volume des ventes a diminué de 6,7 % en raison de la pandémie de Covid-19.

En outre, la dette municipale reste un défi. Les impayés ont augmenté de 26 % pour atteindre 2,4 milliards $. Les coûts du service de la dette de 2,1 milliards $ ont également contribué à la balance déficitaire. Toutefois, la société a réussi à réduire sa dette de 5,6 milliards $ au cours de cet exercice. En conséquence, la dette brute d’Eskom s’élève désormais à 27,8 milliards $, avec un taux d’endettement passant de 71 % à 67 %.

D’autre part, les recettes ont augmenté pour atteindre 14,1 milliards $. Cette croissance a été favorisée par une augmentation des tarifs de 8,76 %. L’entreprise a réalisé des économies de coûts opérationnels de 995,3 millions $ au cours de l’année sous revue, contre un objectif de 974,9 millions $.

Les performances financières de la compagnie devraient s’améliorer grâce au plan de redressement mis en place. Toutefois, au cours de l’exercice 2022, l’entreprise pourrait encore enregistrer une perte après impôts en raison de l’absence de tarifs reflétant les coûts, des défis structurels et de l’impact continu de la Covid-19, a déclaré le directeur financier Calib Cassim. En outre, il est peu probable que la demande retrouve les niveaux d’avant la pandémie au cours des cinq prochaines années en raison de la récession économique.

Selon le plan d’entreprise d’Eskom, un retour à la rentabilité pourrait être réalisé à partir de 2026.
https://www.agenceecofin.com/compagnie/ ... -mars-2021

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Message par energy_isere » 18 sept. 2021, 09:30

Les pertes d’emplois, l’autre conséquence de l’épuisement des réserves d’or en Afrique du Sud

Agence Ecofin 15 sept 2021

En raison notamment de l’épuisement de ses réserves minérales et de la fermeture progressive de plusieurs mines, l’Afrique du Sud a perdu en 2019 sa place de leader africain de la production d’or. Mais ce n’est pas la seule conséquence, comme le montre un nouveau rapport.

En Afrique du Sud, 23 285 emplois ont été perdus dans le secteur minier entre 2012 et 2019. C’est l’une des conclusions d’un nouveau rapport publié le 14 septembre par Stats SA, l’agence sud-africaine des statistiques, qui précise que le nombre total de personnes employées par l’industrie atteignait 514 859 fin juin 2019.

L’extraction de l’or et de l’uranium est la principale responsable de cette baisse avec plus de 42 000 emplois perdus. Les deux sous-secteurs ne représentaient plus que 19,8 % de la masse des travailleurs miniers en 2019, contre 26,8 % en 2012.

Pour ce qui concerne l’or cela peut s’expliquer par l’épuisement des réserves du pays, situation qui a conduit plusieurs compagnies à fermer leurs mines en fin de vie ou à les céder à d’autres sociétés, avec les réductions d’effectifs que ce type de transaction peut générer. Les exemples les plus emblématiques en la matière sont ceux de Gold Fields et d’AngloGold Ashanti, deux géants miniers dont le siège est en Afrique du Sud, mais qui ne possèdent qu’une mine d’or dans le pays pour l’un et aucun actif pour l’autre.

Importance croissante du charbon

Pendant ce temps, le sous-secteur du charbon a vu ses effectifs croitre, passant de 91 605 à 108 717 en moins de 10 ans, soit une progression de 18 % et une contribution aux emplois qui a atteint 21,1 % en 2019, contre 17 % en 2012. Cela traduit le développement croissant de l’exploitation du charbon dans le pays, malgré les appels d’organisations écologiques internationales à abandonner son extraction et son utilisation.

Il faut dire que l’Afrique du Sud n’a aucun intérêt à se passer de ses réserves de charbon, essentielles pour sa production d’électricité, alors même que la demande mondiale ne faiblit pas.
https://www.agenceecofin.com/mines/1509 ... que-du-sud

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Message par energy_isere » 18 sept. 2021, 10:19

suite de ce post du 24 oct 2020 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 3#p2310973
Afrique du Sud : nouvelle mise à jour de Kinetiko sur le méthane de houille d’Amersfoort

Agence Ecofin 13 sept 2021

La société australienne d’exploration Kinetiko Energy avance sur le projet de développement de méthane de houille (CBM) d’Amersfoort en Afrique du Sud. Avec cette production le pays pourra compter sur une nouvelle source d’énergie fossile.

Le 11 septembre, Kinetiko a indiqué qu’elle mène actuellement des pourparlers avec des entreprises de forage en Afrique du Sud et au Botswana, afin d’entreprendre son prochain programme de forage des puits (KA-03PT7, KA-03PT8 et KA-03PT9) sur la licence d’exploration de méthane de houille (CBM) d’Amersfoort.

Les travaux préliminaires à la campagne ont démarré depuis quelques jours et on s’attend à ce que le coup d’envoi du programme soit donné au dernier trimestre de l’année. La société a assuré s’être en amont, déjà approvisionnée en tubages pour les trois sections et avoir passé un contrat avec un fournisseur de cimentation spécialisée pour garantir l’intégrité totale du programme. La zone de forage est située à 400 m d’un terminal gazier existant.

Avant le début des travaux, la société va commander un quatrième programme de relevés aéromagnétiques à haute résolution sur le projet. Il devrait s’étendre sur 13 479 km linéaires couvrant 564 km2. Les résultats devraient être connus fin octobre et permettront de mieux cibler le programme de forage.

Par ailleurs, Kinetiko Energy affirme que les négociations avec des institutions financières en Afrique du Sud pour le développement d’une zone de production pilote ont progressé. La décision d’investir a été prise et les documents officiels sont en cours d’élaboration.

Au terme de la campagne de forages et des développements qui suivront, la société espère produire 1 milliard de pieds cubes de CBM à partir d’Amersfoort.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... amersfoort

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Message par energy_isere » 25 sept. 2021, 11:36

Afrique du Sud : la centrale photovoltaïque Greefspan II (63,2 MW) entre en exploitation commerciale

Agence Ecofin 20 sept 201

En Afrique du Sud, le déficit énergétique combiné à l’urgence croissante de la transition énergétique rend chaque mégawatt supplémentaire installé bienvenu. Malgré sa dépendance au charbon le pays ne met pas à l’écart les énergies renouvelables en particulier le solaire.

La centrale photovoltaïque Greefspan II construite par GRS, une société du Groupe Gransolar, a atteint l’étape d’exploitation commerciale. La centrale de 63,2 MW a été construite dans la province du Cap Nord en Afrique du Sud. Greefspan II répondra à la demande en électricité de 20 000 ménages. Elle évitera ainsi l’émission de 130 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

Greefspan II compte 188 822 modules photovoltaïques qui produiront environ 150 000 MWh d’énergie propre par an. Selon Dylan Tudor-Jones, directeur national de GRS, en termes de durabilité, la société a suivi et mis en œuvre toutes les mesures d’atténuation définies dans le programme de gestion environnementale approuvé par le gouvernement. L’Afrique du Sud « a besoin d’une nouvelle capacité durable d’approvisionnement en électricité afin de soutenir la croissance et la reprise de l’économie après la pandémie de Covid-19 », a-t-il déclaré.

La centrale Greefspan II est le quatrième projet d’exploitation et de maintenance de GRS en Afrique du Sud. Ces projets comprennent les centrales de Lesedi, Letsatsi et Jasper. Ces centrales ont été construites en partenariat avec Umbono Energy Partners.
https://www.agenceecofin.com/solaire/20 ... ommerciale

Image

https://www.afrik21.africa/en/south-afr ... perations/

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Message par energy_isere » 25 sept. 2021, 12:08

Afrique du Sud : Sasol triple ses objectifs de réduction des émissions pour 2030


Agence Ecofin 24 septembre 2021

Sasol, le producteur national d’hydrocarbures d’Afrique du Sud est le premier fabricant mondial de combustibles à base de charbon. La compagnie vient de revoir à la hausse, ses ambitions en termes de réduction de ses émissions.

Le producteur sud-africain de carburants et de produits chimiques, Sasol, a porté à 30 % ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030 contre 10 % précédemment. Selon Fleetwood Grobler, son PDG, la société a triplé ses objectifs dans le but de devenir un émetteur net de carbone nul, d'ici 2050.

Sasol a l'intention de réduire ses émissions de 63,9 millions de tonnes à environ 44,73 millions de tonnes, d'ici 2030 par rapport à son objectif initial de 57,5 millions de tonnes. « Cela fonctionne sur trois leviers : l'augmentation du gaz naturel comme carburant de transition, les sources d'énergies renouvelables et les processus d'efficacité énergétique », a déclaré M. Grobler.

Sasol consomme environ 40 millions de tonnes de charbon par an provenant de ses propres mines et exporte jusqu'à 4 millions de tonnes chaque année. Pour atteindre son objectif, elle prévoit de remplacer progressivement le charbon par une consommation accrue de gaz naturel qui sera utilisé comme combustible de transition.

« Nos exportations de charbon devraient tomber à zéro, d'ici 2030. Les réserves de charbon devraient durer jusqu'en 2040 », a déclaré le PDG. En outre, l'entreprise prévoit de ne plus investir dans de nouvelles mines de charbon. Selon son directeur financier, Paul Victor, elle investira jusqu'à environ 1,35 milliard $ par an pour atteindre l'objectif de 2030.
https://www.agenceecofin.com/entreprise ... -pour-2030

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Message par energy_isere » 25 sept. 2021, 15:37

l'Afrique du Sud prépare un appel d'offre pour 2.5 GW de nouveau nucléaire.
South Africa planning to start nuclear procurement

22 September 2021

South Africa plans to issue a Request for Proposal for 2500 MWe of new nuclear capacity at the end of March 2022 and complete the procurement process in 2024, Deputy Minister of Mineral Resources and Energy Nobuhle Pamela Nkabane told the International Atomic Energy Agency (IAEA) 65th General Conference. The country is also finalising its ratification of the amended Convention on Physical Protection of Nuclear Material.

"As we embark on the Just Energy Transition in South Africa, we recognise that nuclear plays a pivotal role as one of the clean energy sources that are needed to achieve net-zero emissions by 2050," Nkabane told the conference, which is being held in Vienna.

"In June 2020, South Africa issued a Request for Information to test the market appetite for the 2500 MW of nuclear energy and received positive responses from 25 companies that showed an interest in this programme. The National Energy Regulator of South Africa has recently concurred with a ministerial … determination for the procurement of 2500 MW new generation capacity from nuclear energy. We plan to issue the Request for Proposal for 2500 MW nuclear programme at end of March 2022 and complete the procurement in 2024 to support the Economic Reconstruction and Recovery Plan and ensure security of energy supply."

She thanked the IAEA for its continued support through peer-review Safety Aspects of Long-Term Operation missions at the Koeberg nuclear power plant, which is currently undergoing "technical and regulatory work" to extend its lifetime by 20 years.

A project to replace the SAFARI-1 research reactor - the Multipurpose Research Reactor Project - has progressed "significantly", with the completion of a pre-feasibility report, she said.

The National Radioactive Waste Disposal Institute - which is responsible for managing South Africa's radioactive waste - is to sign Practical Arrangements with the IAEA covering cooperation on borehole disposal of disused sealed radioactive sources, she added.

The Department of Mineral Resources and Energy in May 2020 announced the start of work on a roadmap for the procurement of 2500 MWe of new nuclear capacity which was to consider all options, including small modular reactors. The National Energy Regulator of South Africa in November invited public comment on the government's procurement plans and last month formally gave its support to the procurement of the 2500 MWe of new nuclear generation capacity.

The two pressurised water reactors at Koeberg, which are operated by state-owned utility Eskom, began commercial operations in the mid-1980s and together generate some 5% of South Africa's electricity.
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... rocurement

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Message par energy_isere » 09 oct. 2021, 12:31

Afrique du Sud : Amplats se fait construire une centrale solaire de 100 MW à Mogalakwena

Agence Ecofin 7 oct 2021

En Afrique du Sud, la réglementation permet aux entreprises privées qui le peuvent de construire des centrales d’énergies renouvelables, grâce à la baisse du coût de la technologie. Amplats met en place une centrale solaire dans ce cadre.

En Afrique du Sud, la compagnie minière Anglo American Platinum (Amplats) a sélectionné Pele Green Energy et EDF Energy Renewables South Africa pour construire une centrale solaire de 100 MW. L’infrastructure photovoltaïque alimentera sa mine de platine Mogalakwena dans la région de Limpopo.

La construction de la centrale débutera au quatrième trimestre 2022 et est prévue pour s’achever à la fin de l’année suivante. Elle entre dans le cadre de la politique d’Amplats d’atteindre la neutralité carbone pour l’ensemble de ses opérations d’ici à 2040.

Le consortium développera, financera, construira et exploitera la centrale qui sera sa possession. Amplats a en outre mis en place un financement équivalent à 10 % du coût total du projet, afin qu’une partie des revenus d’exploitation de la centrale soit reversée aux communautés abritant les mines.
https://www.agenceecofin.com/solaire/07 ... ogalakwena

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Message par energy_isere » 29 oct. 2021, 11:53

L'Afrique du Sud alloue 2,8 milliards d'euros à des projets éoliens et solaires photovoltaïques

AFP parue le 29 oct. 2021

Le gouvernement d'Afrique du Sud a alloué jeudi 25 contrats pour des projets d'énergie renouvelable, d'un montant total de 50 milliards de rands (2,8 milliards d'euros), afin de réduire la forte dépendance du pays au charbon.

Ces 25 projets (12 fermes d'éoliennes et 13 centrales photovoltaïques) confiés au secteur privé porteront les capacités de production d'électricité du pays à 2.583 mégawatts (MW), soit 4,5% de plus qu'actuellement, a indiqué le ministre de l'Énergie, Gwede Manthashe. Les premiers de ces projets ne verront le jour qu'en avril 2024 au plus tôt.

L'Afrique du Sud, le pays le plus industrialisé du continent, éprouve de grandes difficultés à satisfaire ses besoins en énergie. Les coupures de courant, qui font partie du quotidien depuis 2007, sont un désastre pour la croissance économique dans un pays où plus d'un actif sur trois est au chômage.

Avec une production d'électricité qui dépend à 80% de centrales thermiques au charbon, pour la plupart vieillissantes et mal entretenues, l'Afrique du Sud est le douzième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre. Ces émissions ont augmenté de 10% entre 2000 et 2017, selon les chiffres du gouvernement.

Le pays cherche à mettre en avant ses efforts pour développer les énergies propres avant le sommet de la COP26 sur le climat, qui démarre dimanche à Glasgow.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ues-211029

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Message par energy_isere » 03 nov. 2021, 00:19

Accord pour financer la transition énergétique sud-africaine à la COP26

AFP parue le 02 nov. 2021

Plusieurs pays ont annoncé mardi à la COP26 une initiative pour mobiliser jusqu'à 8,5 milliards de dollars pour financer la transition énergétique en Afrique du Sud, très dépendante du charbon.

L'Allemagne, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Union européenne ont conclu avec Johannesbourg ce "partenariat international pour une transition énergétique juste".

"Il mobilisera un engagement initial de 8,5 milliards de dollars pour la première phase de financement, grâce à différents mécanismes comprenant des subventions, des prêts concessionnels, des investissements et des instruments de partage des risques, notamment pour associer le secteur privé", ont indiqué les parties dans un communiqué. Ces sommes doivent être apportées "dans les trois à cinq ans à venir".

L'accord, qui s'accompagne d'un volet d'assistance technique, doit notamment porter sur la transformation du système électrique, aujourd'hui très dépendant du charbon, "pour aider le pays à atteindre les objectifs ambitieux en matière d'émissions" que Johannesbourg a inscrits avant la COP dans sa nouvelle "contribution nationale," l'instrument d'engagement des pays dans le cadre de l'accord de Paris.

"Le changement climatique est une menace existentielle pour tous et l'Afrique du Sud est engagée à prendre sa part dans la réduction des émissions mondiales. Ce partenariat est un tournant (...) la preuve que nous pouvons prendre des mesures ambitieuses pour le climat tout en accroissant notre sécurité énergétique, en créant des emplois et en profitant des opportunités d'investir, avec le soutien des pays développés", s'est félicité le président sud-africain Cyril Ramaphosa dans un communiqué diffusé par la présidence sud-africaine.
https://www.connaissancedesenergies.org ... p26-211102

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Message par energy_isere » 13 nov. 2021, 11:41

Afrique du Sud : 3 000 MW de centrales à gaz seront ajoutés au réseau à partir de 2022

Agence Ecofin 11 Nov 2021

En plus du retour à l’équilibre de l’Eskom, la compagnie électrique nationale, l’Afrique du Sud doit décarboner sa production d’électricité et mise donc en partie sur le gaz.

L’Afrique du Sud prévoit d’ajouter 3 000 MW de centrales à gaz au réseau national à partir de 2022. L’information a été donnée par la directrice générale de Petroleum Agency of South Africa, Phindile Masangane, lors de la Semaine africaine de l’énergie qui se tient au Cap du 9 au 12 novembre.

Selon la responsable, le gaz naturel constitue la solution la plus rapide pour alimenter le réseau électrique. L’Afrique du Sud prévoit en effet de s’appuyer sur les énergies renouvelables et le gaz pour assurer sa transition énergétique.

Selon Dennis Seemela, responsable de l’électricité au sein du régulateur de l’énergie, Nersa, le mix énergétique du pays aura également besoin du charbon, en plus du gaz et des énergies renouvelables. « Il y a beaucoup de lobbyistes qui pensent qu’il ne devrait y avoir que des énergies renouvelables. Non, ce n’est pas censé être comme cela. C’est censé être un mélange d’énergies », a-t-il soutenu.

En outre, poursuit le responsable, le plan de ressources intégrées 2019 du ministère de l’Energie devrait être accéléré. Ce plan prévoit l’ajout de nouvelles sources d’énergie au réseau national au cours des prochaines années, notamment 6800 MW d’énergie renouvelable.
https://www.agenceecofin.com/production ... ir-de-2022

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Message par energy_isere » 13 nov. 2021, 12:23

TotalEnergies envisage un système de production précoce pour ses découvertes gazières en Afrique du Sud

Agence Ecofin 11 nov 2021

En Afrique du Sud, TotalEnergies veut produire du pétrole et/ou du gaz au moyen d’un mécanisme d’exploitation temporaire et exporter ou vendre le produit extrait via un navire de stockage qui l’acheminera ensuite vers le marché.

En Afrique du Sud, TotalEnergies qui opère le bloc 11B/12B, a déclaré qu’il envisage de développer les découvertes de gaz et de condensats Brulpadda et Luiperd, selon un système de production précoce (EPS). Les partenaires du projet peuvent en profiter pour acquérir de meilleures données sur les réservoirs, mieux planifier le développement des champs et optimiser les investissements et la génération de flux.

Selon des précisions fournies par Africa Energy, partenaire de TotalEnergies sur le bloc, le lancement de cette configuration permettrait d’obtenir une première production de gaz et de condensats à partir de la découverte de Luiperd. Le plan prévoit que le gaz sera acheminé vers les installations de transformation de gaz en liquides (GTL) de Mossel Bay, appartenant à PetroSA, la compagnie nationale en charge des hydrocarbures. Il faut savoir que l’usine est sous-approvisionnée depuis plusieurs années.

« Un EPS permettrait de réduire considérablement les dépenses pour atteindre la pleine production. Le développement de la ressource interviendrait alors que le marché local du gaz est en pleine expansion […]. Nous attendons avec impatience que TotalEnergies conclue les négociations sur le prix du gaz avec le gouvernement et demande une licence de production », a affirmé Garrett Soden, président-directeur général d’Africa Energy.

Le lancement de la production de gaz en amont pourrait sauver des milliers d’emplois au niveau de l’usine GTL de Mossel Bay, car la faiblesse de l’approvisionnement gazier a fait chuter la production du site et faisait planer depuis plusieurs mois, un risque de fermeture de l’installation.

« Nous attendons une demande de TotalEnergies auprès de l’autorité de régulation pour la production avant la fin de l’année. Nous leur avons fait comprendre que le gaz a de la valeur pour notre économie », a déclaré Phindile Masangane, directrice de l’agence de régulation du secteur Petroleum Agency SA (PASA).

L’usine de Mossel Bay représente aujourd’hui 1 200 emplois directs et 3 000 emplois indirects, pour une production de 45 000 barils par jour.
https://www.agenceecofin.com/production ... que-du-sud

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Message par energy_isere » 13 nov. 2021, 21:47

Afrique du Sud : les IPP français bien placés sur le 5ème appel d’offres EnR
Lors du 5ème round du programme sud-africain d’achat indépendant d’énergie renouvelable (REIPPPP), Engie, TotalEnergies et EDF Renewables ont remporté 729 MWc de projets solaires et éoliens. Le prix moyen dans le solaire se situe à 24,91 euros/MWh.

NOVEMBRE 9, 2021 GWÉNAËLLE DEBOUTTE

Le gouvernement sud-africain a publié le 28 octobre les résultats de la cinquième phase du 5ème round du programme sud-africain d’achat indépendant d’énergie renouvelable (REIPPPP). 25 projets éoliens et solaires ont été retenus pour une capacité de 2 583 MW sur un total de 102 propositions.

Selon Antonio Ferreira Pinto, Managing Partner Afrique du Sud chez Finergreen qui a analysé les résultats, le prix moyen des projets s’est élevé à 27,09 euros/MWh. Dans le solaire, ils étaient à 24,91 euros/MWh, soit 51 % de moins que le prix qui était attendu pour ce cinquième round. Dans l’éolien, le prix moyen était à 28,41 euros/MWh, également en dessous des prix attendus.

C’est l’IPP basé à Dublin (Irlande) et en Afrique du Sud Mainstream Renewable Power qui a remporté le plus de projets, avec 12 projets totalisant 1247 MWc, dont 6 dans le solaire pour 450 MWc (soit 46 % de l’appel d’offres solaire total). Le prix moyen est de 21,66 euros/MWh.

Trois IPP français sont également en bonne position et se positionnent dans le top 5. Ainsi, Engie a remporté trois projets de 225 MWc, uniquement dans le solaire, pour un prix de 27,46 euros/MWh, légèrement en dessous de l’offre du Norvégien Scatec qui a obtenu 225 MWc de projets solaires, pour un prix de 28,01 euros/MWh. TotalEnergies et Mulilo ont reporté un projet PV de 75 MWc pour un prix de 27,48 euros/MWh.

Enfin, dans l’éolien, EDF Renewables a remporté trois projets de 429 MWc (pour un prix de 33,33 euros/MWh). Plus tôt cette année, le groupe a remporté deux autres projets d’envergure en Afrique du Sud :
......................
https://www.pv-magazine.fr/2021/11/09/a ... ffres-enr/

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Message par energy_isere » 27 nov. 2021, 11:48

suite de ce post du 18 sept 2021 viewtopic.php?p=2326901#p2326901
Kinetiko Energy annonce le forage avec succès de trois puits de méthane de houille en Afrique du Sud

Agence Ecofin 25 nov 2021

Avec ses vastes réserves de charbon, l’Afrique du Sud dispose d’un potentiel important de production de méthane de houille. Une alternative qui intéresse le gouvernement et les investisseurs, car elle permettra de participer à la satisfaction d’une demande croissante en énergie.

La société australienne Kinetiko Energy vient d’annoncer l’achèvement de la première phase de forage de trois puits de méthane de houille sur son projet sud-africain Korhaan. Ainsi le puits Korhaan-5 a atteint une profondeur de 150 m et a entrecoupé une partie des réserves attendues tandis que le puits Korhaan-4 devrait entrecouper les filons de charbon gazeux dans les prochains jours, assure la société.

Quant au puits Korhaan-3, il devrait, à terme, atteindre une profondeur de 400 à 500 mètres pour tester les grès gazeux et les horizons de méthane houillers qui ont été recoupés sur les puits adjacents KA-03PT2 et KA-03PTR et dont les débits ont été testés.

Une fois la phase de recoupement achevée, la société espère que les cinq puits deviendront des puits de production pilote potentiels, avec une production combinée vers une unité de prélèvement qui sera installée sur place. Celle-ci sera combinée aux installations du projet phare de la société dans le pays, dénommé Amersfoort.

Le programme devrait être achevé avant la fin de cette année, avec les débits de chaque puits mis à jour. Toutefois, Kinetiko estime déjà que c’est un succès, car elle ne s’attendait pas à ces résultats à ce niveau du programme.

La société opère sur une zone d’exploration de près de 7 000 km2 dans le pays et espère y devenir un important acteur du gaz-to-power dans les prochaines années.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... que-du-sud

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Re: Afrique du Sud

Message par energy_isere » 09 déc. 2021, 20:05

Afrique du Sud: le gouvernement défend un projet d'exploration sismique de Shell

AFP parue le 09 déc. 2021

Le ministre sud-africain de l'Energie a défendu jeudi le projet d'exploration sismique de gisements de pétrole et de gaz du géant Shell près des côtes, accusant ses détracteurs de faire barrage aux investissements économiques dont le pays a besoin.

La semaine dernière, des défenseurs de l'environnement ont manifesté pour dénoncer ce projet qui représente, à leurs yeux, un danger grave pour la faune marine au large de la très touristique "Wild Coast", après qu'un tribunal a rejeté leur demande d'interdiction urgente des opérations.

Ouverte sur l'Océan Indien à l'est du pays, la "Wild Coast", aux paysages sauvages spectaculaires, s'étend sur quelque 300 km de long et compte plusieurs réserves naturelles et zones marines protégées.

"Je ne peux m'empêcher de me poser la question suivante: ces objections visent-elles à garantir le maintien du statu quo en Afrique (...) et en Afrique du Sud en particulier ?", a déclaré le ministre de l'Énergie, Gwede Mantashe, lors d'un point de presse, énumérant la "pauvreté énergétique", le chômage, la stagnation des économies et la dette qui accablent son pays.

"Serait-il possible qu'il s'agisse d'un amour pur et extrême pour l'environnement, ou d'une campagne implacable pour s'assurer que l'Afrique et l'Afrique du Sud ne voient pas (venir) les afflux d'investissements dont elles ont besoin ?" a-t-il poursuivi.

La prospection offshore d'énergies fossiles utilise l'analyse de la propagation d'ondes sismiques pour déterminer la structure géologique des sols susceptibles de contenir des hydrocarbures. Les ondes de choc sont envoyées par des bateaux équipés de canons à air. Cette méthode permet de sonder les fonds marins avant de forer.

Selon les défenseurs de la nature, de telles détonations pourraient perturber le comportement de la faune, leur alimentation, leur reproduction ainsi que les migrations, notamment celle des baleines, la plupart des animaux marins s'appuyant sur l'audition.

L'Anglo-Néerlandais Shell a récemment annoncé ce projet d'exploration de quatre à cinq mois dans la région, sur une surface de plus de 6.000 km2. "Nous prenons toutes les précautions pour éviter ou minimiser l'impact sur les poissons, mammifères marins et autres espèces sauvages", avait affirmé à l'AFP un porte-parole le mois dernier.

Selon M. Mantashe, il n'y a "actuellement aucune preuve concluante ou recherche scientifique" démontrant que les études sismiques nuisent à la vie marine.

Le ministre a également cité les explorations pétrolières et gazières réalisées dans d'autres pays comme la Norvège, l'Arabie saoudite et l'Allemagne.

"Ces économies sont aujourd'hui florissantes", a-t-il déclaré. "L'Afrique mérite une chance égale de développer ses économies grâce à ses ressources naturelles".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ell-211209

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Re: Afrique du Sud

Message par energy_isere » 28 déc. 2021, 12:12

La justice sud-africaine suspend l'exploration sismique de Shell

AFP•28/12/2021

Une onde de choc toutes les dix secondes dans l'océan: un projet du géant Shell pour rechercher pétrole et gaz au large d'une des plus belles côtes d'Afrique du Sud, a été suspendu mardi par la justice, une victoire inédite pour les militants écologiques.

Ouverte sur l'océan Indien à l'est du pays, la "Wild Coast", aux paysages sauvages spectaculaires, s'étend sur quelque 300 km et compte plusieurs réserves naturelles etzones marines protégées.

C'est là, sur une zone plus de 6.000 km2, que le géant de l'énergie avait décidé de lancer un nouveau projet d'exploration sismique. Militants écologistes, pêcheurs et locaux s'y sont opposés, affirmant qu'il représente une menace pour la faune marine.

Des centaines de défenseurs de l'océan et d'amoureux de la nature avaient manifesté courant décembre sur plusieurs plages du pays et bloqué des stations essence de Shell, appelant par ailleurs à les boycotter.

Au début du mois, la justice du pays avait rejeté un premier recours des militants écologistes. Mais le ministre sud-africain de l'Energie avait défendu le projet, accusant ses détracteurs de faire barrage aux investissements économiques dont le pays a besoin.

Cette fois, dans un nouveau recours impliquant la communauté vivant dans ce coin de nature jusqu'ici préservé, la justice a donné raison aux défenseurs de l'environnement. Le tribunal de Grahamstown dans la province du Cap-Oriental (sud-est) a "interdit d'entreprendre des opérations de prospection sismique" au géant anglo-néerlandais, selon le jugement dont l'AFP a obtenu copie.

"Nous respectons la décision du tribunal et avons suspendu l'étude pendant que nous examinons le jugement", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Shell.
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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 418a10965c

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