La Côte d'Ivoire

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Message par energy_isere » 08 mai 2021, 10:08

suite de ce post de mars 2020 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 9#p2296839
Côte d’Ivoire : Siemens Energy fournira les turbines de la centrale à gaz d’Atinkou (390 MW)

Agence Ecofin 6 mai 2020

En Côte d’Ivoire, les projets visant à faire du pays un pôle énergétique régional tout en satisfaisant la demande locale se poursuivent. L’entreprise devant fournir les équipements de la centrale à cycle combinée d’Atinkou vient d’être choisie, rapprochant le projet de sa fin prévue pour 2022.

Siemens Energy a signé avec le constructeur TSK un contrat pour fournir la technologie et les services énergétiques pour la centrale à gaz d’Atinkou. L’infrastructure à cycle combiné d’une capacité de 390 MW sera construite à Jacqueville, en Côte d’Ivoire.

Elle sera la première centrale à turbine à gaz de classe F en Afrique subsaharienne. Sa mise en service est prévue pour la fin de l’année 2022. La mise en place de la centrale est assurée par Atinkou SA, une filiale de Eranove.

Image
SGT5-4000F gas turbine, Siemens

Siemens Energy fournira une turbine à gaz SGT5-4000F, une turbine à vapeur SST5-3000, un générateur, un condenseur et un système de contrôle SPPA-T3000. Un contrat de service à long terme a été signé entre Atinkou SA et Siemens Energy pour une période de 12 ans. « Siemens Energy est fière de fournir la toute première turbine à gaz de classe F à haut rendement de la région subsaharienne », a déclaré Karim Amin, vice-président exécutif de la division production de Siemens Energy.

Il ajoute que « cette centrale sera la centrale au gaz naturel la plus efficace de Côte d’Ivoire et de la région. Elle contribuera à réduire l’empreinte carbone de la région liée à la production d’électricité et à soutenir la Côte d’Ivoire dans ses efforts pour devenir un pôle énergétique régional ».

La centrale pourrait contribuer à résoudre le problème de délestage que traverse le pays depuis plusieurs jours. Ces coupures intempestives sont dues à la sécheresse, à un déficit d’approvisionnement en gaz naturel et au dysfonctionnement de la centrale thermique d’Azito, selon le ministère de l’Energie.
https://www.agenceecofin.com/electricit ... kou-390-mw

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Message par energy_isere » 05 juin 2021, 09:29

En Côte d’Ivoire, Total se prépare pour le forage d’un nouveau puits

Agence Ecofin 2 juin 2021

La Côte d’Ivoire est un modeste producteur de pétrole et de gaz naturel. L’instabilité que connait le secteur depuis 2014 a quelque peu affecté ses efforts pour attirer plus d’investisseurs dans l’amont. Pour l’instant, les opérateurs traditionnels comme Total travaillent à doper la production.

Mardi, le fournisseur de services de forages en mer, Valaris a annoncé avoir signé un contrat avec Total E&P Côte d’Ivoire B.V, pour lui louer le navire de forage Valaris DS-12. La mise en œuvre du contrat devrait démarrer au troisième trimestre de 2021 et concernera un seul puits. La société n’a fourni aucune autre information sur les modalités du contrat. Total n’a pas non plus communiqué sur cette opération.

Image
drillship, VALARIS DS-12

La société française contrôle en effet des participations de 90 % dans trois blocs d’exploration considérés comme à fort potentiel en mer de Côte d’Ivoire. Il s’agit du bloc CI-605 situé en offshore ultra profond, soit des profondeurs d’eau allant de 3 000 à 4 000 mètres, du permis CI-705 à des profondeurs d’eau allant de 1000 à 2 000 mètres et de la licence CI-706 à des profondeurs d’eau allant de 1 500 et 2 500 mètres. Elle contrôle également d’autres sites à travers le pays.

Valaris qui est basé aux Bermudes, est l’un des leaders du secteur des services de forage en mer, quelles que soient la profondeur d’eau et la zone géographique. Sa flotte est composée d’appareils de forage de haute qualité, dont des navires de forage en eaux très profondes, des semi-submersibles polyvalents et des jackups modernes pour les eaux peu profondes.

La société qui vient d’achever sa restructuration financière se remet d’une situation de quasi-faillite, en apurant 7,1 milliards de dollars de dettes.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... veau-puits

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Message par energy_isere » 11 juin 2021, 18:56

EDF approvisionnera localement sa centrale biomasse en Côte d’Ivoire

EDF a annoncé le 11 juin avoir bouclé le financement pour la construction de la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’ouest, en Cote d’Ivoire. Elle s’annonce comme un modèle d’économie circulaire.

Aurélie Barbaux 11 Juin 2021

Ravageuse pour la biodiversité, la production d’huile de palme pourrait quand même avoir un atout. En Côte d’Ivoire, EDF va alimenter avec les résidus de feuilles de palmiers issues de cultures locales la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest. Installée dans la commune d’Aboisso, à 100 km à l’est d’Abidjan, elle aura une capacité de 46 mégawatts (MW) et une production annuelle de 348 GWh, ce qui répondra aux besoins en électricité renouvelable de l’équivalent de 1,7 million de personnes par an.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... e.N1103329

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Message par energy_isere » 19 juin 2021, 10:21

Côte d’Ivoire : Proparco et le fonds EAIF allouent 165 millions € à la centrale à biomasse de Biovea

Agence Ecofin 16 juin 2021

Les déchets agricoles constituent une ressource disponible pour la production électrique. En Côte d’Ivoire, la centrale à biomasse de Biovea fournira 46 MW au réseau électrique national grâce à l’apport financier de Proparco et de l’EAIF.

Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD) et Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), société du Private Infrastructure Development Group (PIDG), financent le projet de centrale à biomasse de Biovea en Côte d’Ivoire. Les deux sociétés fourniront 165 millions € pour la mise en œuvre du projet.

Les contrats de prêt comprennent un prêt concessionnel de 135 millions € de Proparco et 30 millions € de EAIF. La centrale électrique à biomasse de Biovea sera construite à Ayébo, dans le sud-est de la Côte d’Ivoire. La biomasse sera constituée de déchets de palmiers à huile. Le projet est développé par Biovea Energie, une société détenue par Electricité de France (EDF), Meridiam et Biokala.

L’entreprise s’approvisionnera en déchets auprès de 12 000 agriculteurs. Au total, 480 000 tonnes de déchets de palmiers à huile seront éliminées dans le cadre de l’initiative. Une fois achevée, la centrale évitera l’émission de 340 000 tonnes de CO2 par an. Son coût total est estimé à près de 200 millions €.

Biovea Energie a signé un contrat de concession de 25 ans avec le gouvernement ivoirien. L’actionnaire majoritaire EDF sera responsable de la construction de la centrale et Biokala sera responsable de la gestion de la chaîne d’approvisionnement en biomasse pendant sa durée de vie.

Elle aura une capacité totale de 46 MW et sera composée de deux unités. L’électricité produite sera vendue à la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) au prix de 62 francs CFA (0,9 euro) le kilowattheure.
https://www.agenceecofin.com/biomasse/1 ... -de-biovea

il y a une erreur grossière à la fin , 62 francs CFA c'est 0.09 euro.

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Message par energy_isere » 02 sept. 2021, 07:31

La Côte d'Ivoire annonce une "découverte majeure" de pétrole et de gaz naturel

AFP parue le 01 sept. 2021

La Côte d'Ivoire, modeste producteur d'hydrocarbures, a annoncé mercredi la "découverte majeure" de pétrole et de gaz naturel au large de ses côtes lors d'un forage exploratoire effectué par le géant italien des hydrocarbures Eni.

"Une découverte majeure de pétrole dans le bassin sédimentaire de la Côte d'Ivoire vient d'être faite par la société italienne Eni dans le bloc CI-101, en eaux profondes, opéré en consortium avec la société nationale Petroci Holding", indique dans un communiqué le ministre ivoirien des Mines et du Pétrole, Thomas Camara. "Les réserves découvertes concernent du pétrole brut et du gaz naturel associé".

"Le potentiel peut être estimé de manière préliminaire à environ 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole brut d'une part, et d'autre part à environ 1.800 à 2.400 milliards de pieds cube de gaz associé", a précisé M. Camara, faisant état "d'une découverte importante qui viendrait ainsi fortement accroître les réserves prouvées de la Côte d'Ivoire, ainsi que sa production pétrolière et gazière dans les années à venir".

La Côte d'Ivoire avait signé en 2019 des contrats avec l'italien Eni et le français Total, pour l'exploration de quatre blocs pétroliers correspondant à un investissement de 185 millions de dollars.

La production de pétrole en Côte d'Ivoire, qui a enregistré en 2019 une augmentation de 12% pour atteindre plus de 36.000 barils par jour, provient de puits de forage se trouvant essentiellement offshore, près de la frontière avec le Ghana.

La Côte d'Ivoire, modeste producteur, a révisé en 2015 son code pétrolier pour attirer de nouveaux investisseurs, grâce à des contrats de partage de production.

Le pays dispose de 51 champs identifiés dont 4 en production, 26 en exploration et 21 encore libres ou en négociation.

En 2014, le groupe français Total avait évoqué un "résultat très prometteur" à propos de ses recherches en eaux très profondes au large de la Côte d'Ivoire.

Outre Total et Eni, plusieurs sociétés internationales, notamment la britannique Tullow Oil, ont annoncé ces dernières années des découvertes importantes.
https://www.connaissancedesenergies.org ... rel-210901

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Message par energy_isere » 04 sept. 2021, 10:00

suite du post ci dessus.
......
Pour évaluer le potentiel de la découverte et de l’ensemble de la structure qui se prolonge dans le bloc adjacent CI-802, la société ENI va lancer un programme d’évaluation au cours des prochaines semaines. Cela permettra de mener des études pour un développement accéléré de la découverte Baleine.

En cas de confirmation des données post-forage, la Côte d’Ivoire pourrait doubler, voire tripler sa production pétrolière qui tourne autour de 35 000 barils par jour actuellement.
......
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... te-majeure

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Message par energy_isere » 13 nov. 2021, 11:59

Côte d’Ivoire : les projets de biomasse en cours permettront de produire 748 MW d’électricité en 2030

Agence Ecofin 8 nov 2021

La biomasse permet la production énergétique, mais peut également contribuer à l’assainissement d’un pays gros producteur agricole comme la Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire pourrait produire 748 MW d’électricité à partir de la biomasse d’ici 2030. Selon Commodafrica, près de 15 projets de centrales à biomasse sont en cours de développement dans le pays par l’intermédiaire de son Plan d’action national des énergies renouvelables 2016-2030 (PANER).

Il s’agit notamment d’une centrale à biomasse de 46 MW située dans la commune d’Aboisso. Ce projet de 232 millions € bénéficie du soutien financier de Proparco et Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) qui couvrent 77 % du montant. Ces institutions fournissent 165 millions € de dette et 13 millions € de subventions au projet. La société Biovea Energie apportera les 23 % restants. La centrale fonctionne à partir de résidus de feuilles de palmiers et d’hévéas issus de cultures locales. Cette infrastructure fournira de l’électricité à 1,7 million de personnes et sera mise en service en 2024.

Le PANER envisage ensuite d’augmenter la puissance de la centrale d’Aboisso, la faisant passer de 46MW à 86MW. Outre cette centrale, le plan prévoit d’autres projets à Abidjan (160 MW), Gagnoa (80 MW), Yamoussoukro (80 MW), San-Pedro (60 MW) et Boundiali (25 MW). A ces futures centrales s’ajouteront un peu plus tard, celles de Dabou (10 MW), Divo (10 MW), Grabo (20 MW) et Yakro (80 MW). Ces projets seront réalisés à partir de résidus de cultures de cacao, de caoutchouc et de coton. Ensemble, ils porteront la production de biomasse à 491 MW.

Par ailleurs, le Programme Power Africa (PATRP) de l’USAID prévoit également des projets de biomasse notamment l’augmentation de capacité de la centrale de Divo à 70 MW et d’autres à Duékoué, Dalhoa, Bouaflé, Abengourou, Soubré et Agboville. Ces nouveaux projets augmenteront la capacité de l’ensemble des centrales à biomasse à 748,5 MW.

L’Agence néerlandaise de soutien aux entreprises estime le potentiel de biomasse du pays à près de 12 millions de tonnes par an. Cette ressource repose sur la noix de cajou, le manioc, le cacao, l’huile de palme et le caoutchouc.
https://www.agenceecofin.com/biomasse/0 ... lectricite

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Re: La Côte d'Ivoire

Message par energy_isere » 30 nov. 2021, 23:15

La Côte d'Ivoire va vendre de l'électricité à la Guinée et la Sierra Leone dès 2022

AFP parue le 30 nov. 2021

La Côte d'Ivoire va vendre dès 2022 du courant à la Guinée et à la Sierra Leone et a appelé mardi au développement d'un marché régional de l'électricité en Afrique de l'ouest.

Le contrat d'achat conclu entre le ministre ivoirien de l'Énergie Thomas Camara et le directeur général de l'énergie de Guinée, Bangaly Maty, prévoit "la livraison par la Côte d'Ivoire de 21 mégawatts (MW) en 2022 à la Guinée et de 31 MW en 2023 à la Sierra Leone, sur une durée de trois ans". "Ce projet, comme d'autres dans la sous-région, permettra d'asseoir les bases d'une coopération énergétique forte et de mettre en place les instruments du marché énergétique sous-régional que nous appelons de tous nos voeux", s'est félicité Noumory Sidibé, le directeur de CI Énergie, la société ivoirienne chargée de la gestion des infrastructures de distribution.

En 2020, les pays d'Afrique de l'Ouest avaient dénoncé le "non-paiement des factures" qui selon eux, freinait le développement du marché régional de l'électricité créé en 2018 pour favoriser l'accès à une énergie de qualité et à moindre coût.

La Côte d'Ivoire, qui connaît une forte croissance économique depuis huit ans, a exporté en 2020 11% de sa production électrique via son réseau de 5 000 kilomètres de lignes à haute tension vers six pays voisins : Ghana, Togo, Bénin, Burkina Faso, Mali et Liberia. La Sierra Leone et la Guinée s'ajoutent à la liste après la mise en service d'une ligne d'interconnexion électrique entre la Côte d'Ivoire et ces deux pays.

Détentrice d'un monopole de distribution, la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), privatisée en 1990, est la propriété du groupe franco-africain Eranove. Actuellement dotée d'une puissance installée de 2 300 MW, la Côte d'Ivoire ambitionne d'atteindre la barre des 6 600 MW en 2030, dont 16% proviendraient d'énergies renouvelables.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 022-211130

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Re: La Côte d'Ivoire

Message par Silenius » 01 déc. 2021, 12:29

dont 16% proviendraient d'énergies renouvelables.
donc 84% de fossile ... Selon certains, les ER seraient moins cheres et devraient tout remplacer, on ne nous dit pas tout !

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Re: La Côte d'Ivoire

Message par kercoz » 01 déc. 2021, 17:18

Qu'on utilise des "résidus de cultures" ...en Afrique, ça n' interpelle personne ? ...Ils on un sol en si bon état ?
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: La Côte d'Ivoire

Message par Silenius » 01 déc. 2021, 19:48

Oui, c'est un peu dommage, mais il y a beaucoup de biomasse compliquee a gerer manuellement. Les vieux arbres des plantations d'hevea ou palmiers par example, c'est mieux que de les bruler au coin du champ. Les bananiers laissent aussi une enorme biomasse. Par cultures, il faut principalement comprendre cultures forestieres et il y a souvent une bonne litiere en zone forestiere, c'est moins vrai pour les anacardiers en zone soudanienne ou il y a parfois des feux de brousse.

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Re: La Côte d'Ivoire

Message par energy_isere » 11 déc. 2021, 01:44

suite du post du 2 septembre un peu plus haut.
La Côte d'Ivoire va devenir un producteur de pétrole « important » en 2023, assure le Président Alassane Ouattara

AFP parue le 10 déc. 2021

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé vendredi que son pays allait devenir un producteur "important" de pétrole à partir de 2023, après la découverte en septembre d'hydrocarbures qui seront exploités par la société italienne Eni.

"L'exploitation va commencer dans les mois qui viennent. À partir de 2023-2024 la Côte d'Ivoire sera un producteur de pétrole à un niveau important", a déclaré le chef de l'État à l'occasion de la signature d'accords avec le géant pétrolier italien. Saluant la rapidité avec laquelle le gouvernement ivoirien a donné son feu vert, le PDG d'Eni, Claudio Descalzi, a confirmé que "la première production de ce champ" aura lieu en 2023.

La Côte d'Ivoire avait annoncé en septembre dernier la "découverte majeure" de pétrole et de gaz naturel au large de ses côtes à l'est du pays. Le potentiel de ce gisement baptisé "Baleine" est élevé : 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole brut et 1 800 à 2 400 milliards de pieds cube de gaz associé. Jusqu'à présent, la Côte d'Ivoire est un producteur modeste d'hydrocarbures, avec environ 30 000 barils par jour. Reste à savoir quelle sera la part qui reviendra à la Côte d'Ivoire dans l'exploitation du pétrole.

Interrogé sur le sujet, M. Descalzi n'a pas donné de chiffre, indiquant simplement qu'il s'agissait d'un contrat de partage de production comme la société Eni en conclut "en Afrique et dans le monde". Lors de la phase d'exploration, Eni contrôlait 90% du bloc CI-101 contre 10% pour Petroci Holding qui représente les intérêts du gouvernement.

Le président Alassane Ouattara a de son côté salué les accords signés par Eni pour s'engager sur la formation d'ingénieurs et de cadres. "Bien sûr, il y a un aspect financier mais aussi un aspect formation c'est très important" pour "l'emploi des jeunes", a-t-il déclaré. Outre Eni, plusieurs sociétés internationales, comme Total ou Tullow Oil, ont annoncé ces dernières années des découvertes importantes dans le pays qui dispose de 51 champs identifiés dont 4 en production, 26 en exploration et 21 encore libres ou en négociation.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ara-211210

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Re: La Côte d'Ivoire

Message par energy_isere » 18 déc. 2021, 15:12

suite du post au dessus.
Côte d’Ivoire : Eni vise une exploitation sans émissions de carbone sur la découverte Baleine

Agence Ecofin 13 dec 2021

Si la découverte Baleine va plus que doubler la production de pétrole de la Côte d’Ivoire, elle aura la capacité d’être une exploitation peu polluante et respectueuse de l’environnement, conformément aux engagements de l’exploitant en faveur du climat.

Claudio Descalzi, le PDG d’Eni, a déclaré le 10 décembre, que la récente découverte de pétrole et de gaz en Côte d’Ivoire, dénommée Baleine, pourrait être le premier développement pétrogazier à taux zéro en termes d’émission de carbone en Afrique. Il s’agit notamment des scopes 1 et 2, qui couvrent les émissions directes et indirectes de l’exploitation.

Une annonce faite lors d’un échange avec le président ivoirien, Alassane Ouattara, pendant lequel le chef d’entreprise a indiqué que la première phase d’exploitation de la découverte sera lancée en 2023. Elle survient dans un contexte où les grands producteurs mondiaux sont pressés par les environnementalistes de réduire progressivement jusqu’au niveau zéro d’ici 2050, leurs émissions de carbone.

« Le projet s’appuiera sur les meilleures technologies disponibles pour minimiser les émissions de gaz à effet de serre, en mettant en œuvre des solutions à haut rendement, la récupération des rejets lors de la production, leur traitement et la réduction ainsi que le contrôle des émissions fugitives », a expliqué Descalzi.

Si le projet est matérialisé, la Côte d’Ivoire sera, malgré son statut de producteur marginal de pétrole, l’un des précurseurs africains de solutions de captage d’émissions provenant d’exploitations pétrogazières. Cela devrait ravir les organisations de protection de l’environnement plus que jamais actives sur le continent pour forcer les producteurs à participer aux efforts climatiques.

Parallèlement à ce plan de développement, Eni et le gouvernement ivoirien ont signé un protocole d’accord visant à compenser les émissions par la restauration des écosystèmes dégradés. Il permettra aussi l’utilisation de déchets naturels et d’huiles de cuisson usagées pour alimenter des installations capables de produire du biométhane. Aucune autre précision n’a été fournie à ce sujet.

Découvert en septembre dernier sur le bloc CI-101, dans le bassin de Tano, le gisement Baleine abrite plus de 2 milliards de barils de pétrole et jusqu’à 2 Tcf de gaz.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... te-baleine

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Re: La Côte d'Ivoire

Message par energy_isere » 29 janv. 2022, 20:17

La Cote d'Ivoire est le premier producteur mondial de noix de cajou avec 800 000 tonnes en 2020.

reportage de 2 mn sur RFI : https://youtu.be/GETk4UVOwq8


et
Au terme de la campagne 2021, un total de 968.676 tonnes de noix de cajou ont été enregistrées dans le circuit de commercialisation, soit une hausse de plus de 14% par rapport à la production totale commercialisée en 2020 qui était de 848.700 tonnes.

La Côte d’Ivoire est devenue le premier pays transformateur de noix de cajou en Afrique et le troisième mondial en 2021 avec 136.854 tonnes, tout en maintenant sa place de leader mondial au niveau de la production et de l’exportation de la noix de cajou avec 805.748 tonnes exportées.

« Ce niveau de production est en lien avec des conditions climatiques favorables et de bonnes pratiques agricoles », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

A l’en croire, les revenus des producteurs sont en hausse de plus de 14%, passant de 297 milliards de francs CFA (531 millions de dollars) en 2020 à 339 milliards de francs CFA (606 millions de dollars) en 2021.
https://intellivoire.net/la-cote-divoir ... u-en-2022/


En 2021, la Côte d’Ivoire est devenue le 3ème transformateur mondial de noix de cajou

Agence Ecofin 27 janvier 2022

Depuis déjà une décennie, la Côte d’Ivoire a entrepris de nombreux efforts pour améliorer la transformation domestique de l’anacarde. Cette stratégie visant à améliorer la valeur ajoutée de la filière commence à porter ses fruits même si les défis sont encore nombreux.

En Côte d’Ivoire, la campagne 2021 a été historique pour la filière anacarde. Le pays a en effet surclassé le Brésil pour se hisser au rang de troisième place forte de la transformation de noix de cajou sur le plan mondial derrière le Vietnam et l’Inde.

D’après les données publiées le 26 janvier dernier par le gouvernement à l’issue du Conseil des ministres, l’industrie a traité 136 854 tonnes de la matière première contre environ 103 000 tonnes un an plus tôt.

Ce bon résultat du segment de la transformation est intervenu dans le sillage d’une récolte historique du fruit à coque. La production a ainsi grimpé de 14 % d’une année sur l’autre atteignant 968 676 tonnes de noix de cajou avec l’amélioration des pratiques agricoles et les bonnes conditions météorologiques.

Si globalement, cette performance a de quoi réjouir le gouvernement qui n’a pas ménagé ses efforts pour renforcer ce segment, il faudra encore relever d’importants défis afin de bâtir une véritable industrie portée par les opérateurs locaux.

En effet, l’accès à des lignes de financement adaptées à leurs besoins reste encore difficile pour les opérateurs, ce qui plombe leur capacité à s’approvisionner et les fragilise face à la concurrence des acteurs asiatiques disposant d’une meilleure assise financière. Face à ces difficultés, certains transformateurs locaux ont stoppé leur activité ces dernières années, dont FMA Industry en 2021.

Selon les analystes, un renforcement du soutien des pouvoirs publics sera crucial d’autant plus que le pays nourrit l’ambition d’une transformation de 50 % de sa récolte à l’horizon 2025.

Dans le pays, la campagne 2022 s’ouvrira le 4 février prochain sur la base d’un prix minimum garanti de 305 Fcfa/kg, tarif identique à celui de l’année dernière. Pour ce nouvel exercice, le gouvernement a annoncé un objectif de production de 1,04 million de tonnes de noix de cajou.

Sur le plan de la transformation, le Conseil coton-anacarde (CCA) cible un taux de transformation d’environ 30 % de la récolte, soit 300 000 tonnes de noix de cajou avec l’installation de zones industrielles de transformation offrant des facilités aux entreprises qui y seront implantées.
https://www.agenceecofin.com/noix-de-ca ... x-de-cajou

Image

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Re: La Côte d'Ivoire

Message par energy_isere » 11 févr. 2022, 19:19

La Côte d’Ivoire devient le troisième fournisseur mondial d’amandes de cajou

Publié le : 10/02/2022 RFI

De petit pays transformateur de noix de cajou, la Côte d’Ivoire a réussi à devenir en quelques années le troisième fournisseur du marché international en amandes de cajou (c’est-à-dire en noix décortiquées).


C’est l’aboutissement d’un combat qui a commencé il y a quelques années : celui du premier producteur mondial de noix de cajou, lassé de voir partir sa récolte en Asie pour être transformée et réexportée. Lassé surtout de perdre 20 à 25 % de valeur ajoutée sur son produit.

Car vendre des noix décortiquées rapporte entre 1 000 et 1 500 dollars de plus par tonne, explique Pierre Ricau, analyste en chef du service d’informations sur les marchés agricoles N’Kalo. Et surtout l’industrie est créatrice d’emplois. 70 000 tonnes de fruits transformés, c’est du travail pour environ 7 000 Ivoiriens, car l’automatisation du procédé nécessite toujours beaucoup de main-d’œuvre. Autre avantage, une noix décortiquée est un produit plus facile à stocker, et moins périssable qu’une noix brute.

La Côte d’Ivoire avait donc toutes les bonnes raisons pour inciter les investisseurs privés à s’intéresser à la filière. En parallèle elle a pris une série de mesures drastiques pour offrir au marché une noix décortiquée qui soit compétitive avec celle du champion dans le domaine : le Vietnam.

Des mesures incitatives pour une transformation massive

Ainsi, dès 2017, les expéditions d’amandes ivoiriennes ont été encouragées et subventionnées, et celles de noix brutes, au contraire, frappées d’une taxe de 100 francs CFA par kilo. Les résultats d’aujourd’hui sont la concrétisation de cette politique offensive : le taux de transformation a plus que doublé en un an.

Par ricochet, les exportations ont bondi, offrant à la Côte d’Ivoire le statut de troisième exportateur à la place du Brésil. Avec un panel de nouveaux acheteurs, puisque 32 pays ont commandé des amandes de cajou ivoiriennes l’année dernière.

La Côte d’Ivoire a bénéficié d’un avantage particulier lié à la pandémie : la désorganisation du fret maritime a rendu les livraisons de noix décortiquées du Vietnam plus chères et plus incertaines.
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