Burundi
Publié : 31 oct. 2015, 12:01
http://www.agenceecofin.com/hydroelectr ... au-barrageLe Burundi va doubler sa capacité de production énergétique grâce à un nouveau barrage
Agence Ecofin 28 oct 2015
Le Burundi prévoit de construire une nouvelle centrale hydroélectrique. L’infrastructure dont la pose de la première pierre vient d’être faite aura une capacité de 40 MW. Elle permettra ainsi de doubler la capacité de production électrique du pays qui produit en moyenne une trentaine de mégawatts.
La construction de ce barrage sera possible grâce à l’appui financier de la Banque africaine de développement (BAD) et de la KfW allemande qui y ont respectivement alloué 17 millions $ et 16,6 millions$. Le Burundi a participé à hauteur de 380 000$.
Le pays prévoit en outre de mettre en place une ligne haute tension de 220 KV qui le reliera au Rwanda. Ces différents projets permettront d’améliorer sa couverture électrique qui pour le moment est d’environ 10% de la population.
Le Burundi dispose d’un potentiel hydroélectrique de 1700 MW dont 300MW sont économiquement exploitables.
https://www.agenceecofin.com/investisse ... -nationaleBurundi : 33 millions $ obtenus de la Banque mondiale pour doubler la puissance électrique nationale
Agence Ecofin 30 mars 2018
Le Burundi vient d’obtenir auprès de la Banque mondiale, une enveloppe financière de 33 millions $ au profit de son secteur électrique. Ce financement a été octroyé via la Banque Internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), un membre du groupe de la Banque mondiale. Les fonds serviront à la mise en œuvre du projet de construction de deux barrages électriques sur les rivières de Jiji et de Murembwe dans le Sud du pays.
Les infrastructures auront une capacité cumulée de 49,5 MW. Le projet de leur mise en place vise à terme, à doubler la puissance électrique du pays qui est d’environ 68 MW selon le CIA World Fact Book. Son coût total s’élève à 270,4 millions $.
En plus de la BIRD, le projet bénéficiera également du soutien de la Banque africaine de développement et de la Banque européenne d’investissement. Le Burundi a actu
https://burundi-agnews.org/economie/bur ... musongati/Burundi: Fournir de l’électricité à la raffinerie de Musongati.
26 août 2012
Le Burundi devrait devenir bientôt un pays exportateur de Nickel. Cette semaine le gouvernement burundais s’est penché sur la question de production et de fourniture d’électricité à la raffinerie de Musongati dans le sud-est du pays… Un enjeu hautement stratégique pour le pays. On dit d’ailleurs de plus en plus au Burundi : Si il y a un ministère qui ne peut pas dormir, c’est bien celui de l’Energie et des Mines.
Le conseil des ministres burundais vient de se pencher sur le partenariat de fourniture d’électricité à la raffinerie de Musongati. Le Burundi bénéficie actuellement d’une capacité de production électrique de près de 37 Méga Watt (MW). Le déficit d’approvisionnement du pays varie entre 13 MW pendant la saison humide et 23 MW pendant la saison sèche, lorsque les principales centrales hydroélectriques fonctionnent à capacité réduite. Le gouvernement burundais coopère sur cette question avec la Chine, l’Inde, la Norvège, et Israël. Son idée est de développer son production électrique d’ici 2030 pour atteindre les 700 MW. En 18 ans, il faudra trouver plus de 663 MW. Ce qui est encourageant tout de même est que le potentiel hydroélectrique du Burundi s’estime à environ 1.200 MW.
Le gouvernement Nkurunziza (nom du très populaire président africain du Burundi ) s’est concentré sur le projet de contrat de partenariat-public-privé, pour la production et la fourniture d’électricité à la raffinerie de Musongati. Ce projet ira au delà car il s’agira aussi de fournir de l’électricité au réseau électrique national. Le gouvernement annonce la signature prochaine d’un contrat avec la Société Kermas Limited.
Le groupe Kermas Ltd détient la société Burundi Mining Metallurgy Ltd (BMM), opératrice du projet de nickel de Musongati au Burundi.
Le Burundi possède un total de ressources en nickel latéritique évalués à plus de 250 Millions de tonnes (Mt) à teneur en métaux en moyenne 1,38% Ni, 0,07% Cu et Co 0,12%. La grosse production se trouve dans le gisement de Musongati. Les réserves de ce site de Musongati sont estimées à 180 Mt de dépôt de nickel.
La mise en œuvre du projet de raffinerie du nickel à Musongati aurait un minimum de besoins en capacité de 200 MW. A ce projet s’ajoute la réhabilitation ou la naissance de nouvelles unités ainsi que l’électrification des zones rurales.
En ce moment, pour palier au déficit énergétique, le gouvernement burundais a entrepris certains projets : la construction de la centrale hydroélectrique de Mpanda (10,4 MW); – celle sur la rivière Kaburantwa (20 MW); – une nouvelle centrale thermique d’une puissance de 5 MW à Bujumbura; – la centrale hydroélectrique sur la rivière Kagunuzi de 12 MW; – une part de 49 MW de la production de la centrale hydroélectrique de Ruzizi III d’une puissance de totale de 145 MW construite dans le cadre de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) ; et 27 MW issus de la centrale hydroélectrique de Rusomo-falls d’une puissance de 80 MW qui reliera Burundi, Tanzanie et Rwanda.
La futur exploitation de Nickel est un des grands enjeux politiques entre les Barundi. Elle explique l’acharnement et la virulance – des enfants de la dictature des Bahima Burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya)- avec leur société civile (et réseau occidental), face aux – enfants de l’ancien Royaume millénaire de l’Urundi -, revenus au pouvoir depuis novembre 2003 après plus de 40 ans d’apartheid ou d’exil. D’où l’enjeu premier des éléctions de 2015 …
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... du-burundiLe secteur minier devient la principale source de devises étrangères du Burundi
Agence Ecofin. 30 juillet 2019
Au Burundi, les exportations minières ont dépassé celles du thé et du café au cours des trois derniers mois. Selon le ministère des Mines du pays, elles ont totalisé durant la période, 12,4 millions de dollars, faisant du secteur la principale source de devises étrangères.
« Le secteur minier apporte maintenant plus de 50% des devises étrangères. Il y contribuera encore davantage, jusqu'à 70 % dans le futur. Le secteur minier apporte plus que ceux du café et du thé réunis.», a déclaré Léonidas Sindayigaya (photo), porte-parole du ministère des Mines, dans des propos relayés par Reuters.
L’importance du secteur minier pour l’économie burundaise croît depuis que les Etats-Unis ont déclaré qu’ils veulent diversifier leurs sources d’approvisionnement de terres rares à la suite d’un conflit commercial avec la Chine. Le Burundi est en effet le seul pays africain qui produit actuellement des terres rares, grâce notamment à la compagnie Rainbow Rare Earths, détentrice de la mine Gakara. En dehors des terres rares, il exporte aussi de l’or, de l’étain, du tungstène ou encore du tantale.
https://www.agenceecofin.com/solaire/25 ... en-serviceBurundi : le premier projet d’énergie solaire de 7,5 MW, mis en service
Agence Ecofin 25 oct 2021
Au Burundi, la capacité installée est inférieure à 100 MW et le taux d’électrification est de 19 %. Le pays compte donc sur de petites centrales d’énergie renouvelable pour améliorer cette situation.
Le tout premier projet d’énergie solaire du Burundi entre en exploitation commerciale. La centrale solaire photovoltaïque de 7,5 MW permettra d’augmenter la capacité de production du pays de plus de 10 %. L’infrastructure, a été installée près du village de Mubuga.
Elle a été construite en six ans par Gigawatt Global, un développeur d’énergie verte et producteur d’électricité indépendant opérant en Afrique. La centrale renforcera l’approvisionnement du réseau électrique et soutient les efforts internationaux visant à accroître le financement des énergies renouvelables, en particulier pour les communautés les plus vulnérables dans le monde.
La construction de la centrale a été financée par un consortium comprenant l’investisseur privé panafricain Inspired Evolution, la Renewable Energy Performance Platform (REPP) et Gigawatt Global. Les prêts à la construction sont refinancés par la Development Finance Corporation (DFC) ex-OPIC des Etats-Unis. Le projet a également été soutenu entre autres par le Partenariat pour l’énergie et l’environnement (EEP), un fonds créé par la Finlande, le Royaume-Uni et l’Autriche.
Le projet a récemment reçu le prix du « Projet de l’année » décerné par EEP. Selon Yosef Abramowitz, PDG de Gigawatt Global, « Les projets d’énergie verte qui servent les communautés les plus vulnérables devraient être privilégiés par la communauté internationale ».
https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... e-de-22-mwBurundi : Tembo Power veut construire deux barrages d’une capacité combinée de 22 MW
Agence Ecofin 22 mars 2022
Au Burundi, les projets d’énergies renouvelables s’accélèrent depuis que le nouveau gouvernement a encouragé les efforts dans ce sens auprès des investisseurs.
Le producteur indépendant d’électricité Tembo Power a annoncé vouloir travailler avec d’autres investisseurs qu’il n’a pas mentionnés pour construire deux barrages d’une capacité combinée de 22 MW au Burundi. Les deux projets hydroélectriques, dont le bouclage financier est prévu pour 2023, nécessiteront un investissement de 65 millions de dollars.
Tembo Power qui est basé à Maurice indique que le plus grand barrage sera situé dans le village de Sigu et aura une capacité de 12,4 MW. L’installation exploitera le potentiel hydraulique de la rivière Siguvyaye, située dans la province de Bururi, au sud du pays.
Le deuxième barrage sera construit sur la rivière Dama à Rumonge dans le sud-ouest du pays. « Ces projets qui sortiront de terre dans une eau de moyenne et haute chute, ont un impact environnemental et social minimal et seront développés selon les normes les plus élevées pour attirer les prêteurs internationaux », assure M. Raphael Khalifa, fondateur de Tembo Power.
Par ailleurs, en avril 2021, le Conseil des ministres du Burundi a approuvé la mise en œuvre de deux projets hydroélectriques sur les rivières Mulembwe et Ruvyironza.
https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... -burundaisProjet approuvé : une électricité 100% décarbonée pour 1.2 million de Burundais
La reprise du projet de centrale hydroélectrique Mpanda, dans la province de Bubanza, vient d’être officiellement approuvée après 4 années d’études complémentaires par les équipes d’Hydroneo pour proposer un projet redimensionné. Le contrat de partenariat public-privé (PPP) ainsi que le contrat d'achat d'électricité (PPA), finalisés et exécutés en mai 2021 viennent d’être approuvés par décret Présidentiel ce mardi 23 mai 2023.
Sous l'impulsion de son nouveau Président SE Evariste Ndayishimiye, le Burundi entre dans une dynamique inédite en faveur de la production d’énergie renouvelable. Hydroneo participera pleinement à ce nouvel essor aux côtés du gouvernement burundais, avec la reprise du projet de centrale hydroélectrique de Mpanda dans la province de Bubanza, dont le PPA vient d'être approuvé par décret Présidentiel.
Cette centrale hydroélectrique d‘une capacité de 10,2MW va permettre d’accroître la part de sources d’énergie renouvelable dans la production d’électricité et représentera 10% de production nationale.
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https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... ma-et-sikuBurundi : ElectriFI investit dans les centrales hydroélectriques de Dama et Siku
Agence Ecofin 12 juillet 2024
En Afrique, ElectriFI investit dans des entreprises et des projets privés en phase de démarrage qui augmentent ou améliorent l’accès et la fourniture d’énergie durable. En aout 2023, le mécanisme avait conclu sa première transaction au Burundi.
Tembo Power, société d’énergie renouvelable active en Afrique subsaharienne et ElectriFI, une facilité d’impact de l’Union européenne gérée par EDFI Management Company, ont annoncé le 11 juillet un accord de financement pour soutenir le développement et le financement des centrales hydroélectriques au fil de l’eau de Dama (9,8 MW) et de Siku (12,4 MW) au Burundi.
En vertu de l’accord, ElectriFI accordera un prêt de 300 000 dollars à Tembo Power pour finaliser les activités de développement, en mettant l’accent sur les aspects géotechniques, environnementaux et sociaux.
« Nous sommes ravis de nous associer à ElectriFI et à l’EDFI Management Company pour les projets hydroélectriques de Dama et de Siku, en plus du soutien de la SFI [groupe de la Banque mondiale] obtenu l’année dernière », a déclaré Raphaël Khalifa, directeur général de Tembo Power.
Une fois achevées, les centrales devraient produire 105 GWh d’électricité propre par an, fournissant ainsi l’électricité nécessaire aux régions isolées du Burundi qui affiche actuellement l’un des taux d’électrification les plus faibles au monde.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... au-burundiAnzana annonce un financement de 35 millions $ pour 2 centrales hydroélectriques au Burundi
Agence Ecofin 11 fev 2025
Présentant un des taux d’électrification les plus bas d’Afrique, le Burundi doit accroitre ses investissements dans l’énergie. L’hydroélectricité se présente comme une option viable, avec des projets de 1 à 10 MW.
La Trade and Development Bank (TDB) et Anzana Electric Group ont annoncé ce mardi 11 février un financement de 35 millions USD pour développer deux centrales hydroélectriques développées par SongaEnergy au Burundi, Upper Ruvyironza River (1,65 MW) et Upper Mulembwe River (9,0 MW). Anzana Electric prévoit la mise en service de la première centrale dans les prochaines semaines, tandis que la seconde sera opérationnelle d’ici 2027.
Avec ces unités qui augmenteront de 10% la capacité électrique opérationnelle du pays, plus de 100 000 foyers burundais auront accès à l’électricité, tandis que le chantier mobilisera 500 emplois au plus fort des travaux. Pour garantir leur viabilité financière, les investisseurs s’appuient sur les mécanismes de couverture de risques d’African Trade & Investment Development Insurance (ATIDI), incluant une assurance contre les risques politiques et une garantie de paiement via la Regional Liquidity Support Facility (RLSF).
« Nous sommes heureux de nous associer à Anzana dans le cadre de ce projet historique qui devrait avoir un impact considérable, en élargissant l'accès à l'électricité à plus de 100 000 ménages burundais, en soutenant jusqu'à 500 emplois pendant les périodes de pointe de la construction et en favorisant le transfert de connaissances tout en s'alignant sur l'agenda climatique » a déclaré Michael Awori, le DG de la Banque de commerce et de développement.
Avec une capacité installée inférieure à 100 MW, le Burundi est l’un des pays les moins électrifiés en Afrique, 10% de la population seulement ayant accès à l’électricité. Le pays a toutefois mis en place un plan d’action énergétique favorisant les investissements dans les énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité qui offre une production stable et fiable selon l’AIE.
Ce plan ainsi que la libéralisation du secteur en 2015, a permis aux producteurs indépendants et aux investisseurs de se positionner sur le marché et d’aboutir à des projets comme Upper Ruvyironza et Upper Mulembwe. S’ils atteignent leurs objectifs, ces derniers pourraient servir de modèle pour d’autres projets hydroélectriques, contribuant ainsi à la stabilisation du réseau électrique et au développement économique du pays Burundi.