Et la situation sur le continent africain ???

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Re: Cameroun : émeutes

Message par Seiya » 26 févr. 2008, 20:55

Au Burkina Faso :
les émeutes avaient été provoquées par la hausse constante des prix des produits de base (tels que les vivres, le tissu et l’essence), hausse qui avait engendré une colère croissante au sein de la population. [...]

S’exprimant en direct à la télévision nationale, le 22 février, Jean-Baptiste Compaoré, ministre burkinabè des Finances et de l’Economie, a imputé les difficultés du pays au prix élevé du pétrole.
Burkina Faso : Emeutes sur le prix des vivres dans les grandes villes
"C’est ainsi que ce qui peut l’aider et l’aiderait, devient sa perte, comme toute énergie mal employée."

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Re: Cameroun : émeutes

Message par energy_isere » 05 mars 2016, 13:33

Karadeniz fournira 110 MW d’énergie au Mozambique et à la Zambie

Image

Agence Ecofin 29 fev 2016

Le turc Karadeniz Elektrik Üretim AS fournira, grâce à ses centrales flottantes, 110 MW d’électricité au nord du Mozambique et à la Zambie.
Le navire qui effectuera cette opération est amarré dans le port de Nacala en Mozambique depuis le 18 février et devrait produire ses premiers kilowatts, d’ici mars 2016.

Selon l’accord signé entre les deux gouvernements et le fournisseur d’électricité, le navire devrait demeurer dans le port pendant deux ans. Il alimentera les provinces de Nampula, de Cabo Delgado et de Niassa au Mozambique. La fourniture de la Zambie se fera par le biais du barrage hydroélectrique de Cahora bassa qui est plus proche de l’emplacement de la centrale flottante.

Karadeniz, qui est la seule entreprise au monde à posséder des centrales flottantes, avec une capacité estimée à 1 500 MW, fournit déjà 450 MW au Ghana et 120 MW à la Namibie.
http://www.agenceecofin.com/electricite ... -la-zambie

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Re: Cameroun : émeutes

Message par energy_isere » 22 avr. 2016, 21:17

Africa Power Vision envisage d’électrifier 80% des ménages africains d’ici 2040

Agence Ecofin 18 Avril 2016

La lutte pour l’électrification de l’Afrique a désormais un nouvel allié, l’Africa Power Vision (APV). La joint-venture, formée par la Commission de l’Union africaine, le Nepad, le ministère nigérian des finances, la Commission des Nations Unies pour l’Afrique et la Banque africaine de développement, a pour objectif de booster le nombre de personnes ayant accès à l’électricité sur le continent.

« L’ambition de l’APV est d’atteindre 80% d’électrification au sein de la population, d’ici 2040, et de porter la proportion des organisations commerciales et industrielles électrifiées à 90%, avec assez d’énergie pour fournir toutes les entités connectées. Elle contribuera également à l’implémentation de solutions off-grid et œuvrera pour un usage optimal des ressources en énergies renouvelables de l’Afrique.», a déclaré le Nepad dans un communiqué.

L’initiative prévoit, entre autres, le développement d’une ligne de transmission de 8 000 km à travers l’Egypte, le Soudan, le Soudan du Sud, l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Malawi, le Mozambique, la Zambie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud. Cette ligne qui facilitera grandement les échanges entre les pays de l’Afrique de l’Est et ceux de l’Afrique australe aura une capacité comprise entre 3 000 MW et 17 000 MW.

La mise en place de l’APV intervient dans le cadre du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
http://www.agenceecofin.com/electricite ... d-ici-2040

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Message par energy_isere » 25 mai 2016, 14:38

Assemblées annuelles de la BAD: le pari de l’électricité pour tous les Africains

25 Mai 2016 RFI

Alors que Akinwumi Adesina a pris la tête de la Banque africaine de développement en mai dernier, les assemblées annuelles de l’instance économique se sont ouvertes mardi 24 mai à Lusaka en Zambie. L'occasion pour le nouveau président de donner le ton de son mandat en présentant son programme.

Akinwumi Adesina est partout. Il n'est pas un panel de ces assemblées annuelles où le président de la BAD ne vient pas vendre sa vision de l'Afrique du futur.

« J’ai accepté ce poste en prenant conscience de la responsabilité qui m’incombe. Pour moi, ce n’est pas seulement une fonction, c’est une mission. Une mission pour une Afrique plus grande », scande le président de la BAD. « Vous m’avez élu en tenant compte de cinq priorités que j’ai clairement exposées dans ma vision stratégique », poursuit Akinwumi Adesina.

Les « high five » (cinq priorités) dirigeront les actions de la BAD : électrifier l'Afrique, la nourrir, l'industrialiser, l'intégrer et enfin améliorer les conditions de vie de sa population.

→ A (RE)LIRE : L'Afrique sous équipée en électricité

« Le miracle de la lumière ne peut s’effectuer en Afrique si nous décidons d’investir massivement pour raccorder nos populations », déclare Idriss Déby Itno. Le président tchadien détaille : « Je lance un appel à nos partenaires extérieurs pour qu’ils nous soutiennent sans hésiter, sans conditionnalité, sans trop de calculs, pour mettre en valeur notre potentielle énergie. »

Akinwumi Adesina vise l'accès universel à l'électricité en 2025. Un projet ambitieux, quasi irréaliste puisqu'aujourd'hui près de 650 millions d'Africains n'ont toujours pas la lumière.
http://www.rfi.fr/afrique/20160525-zamb ... -priorites

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Re: Cameroun : émeutes

Message par energy_isere » 24 juil. 2016, 12:42

Electrifier l'Afrique, le chantier du siècle

Par Dominique Pialot | 22/07/2016, La Tribune

A quelques mois de la COP22 qui se tiendra à Marrakech, et alors que l’énergie est au cœur des enjeux de développement et des défis climatiques, l’électrification du continent africain concentre l’attention des acteurs économiques, en Afrique et bien au-delà.

Les chiffres sont connus : 160.000 MW (l'équivalent de l'Allemagne) sont aujourd'hui raccordés au réseau en Afrique, dont les deux-tiers en Afrique du Nord et en Afrique du Sud. Le reste ne compte que 53.000 MW, soit l'équivalent du Portugal.

Le rythme d'installation de la puissance électrique, qui n'a pas suivi celui de la croissance économique, pèse sur le développement plus qu'elle ne le soutient. On estime à 600 millions le nombre d'Africains qui n'ont pas accès à l'énergie. En réalité, c'est probablement plus.

Pour Momar Nguer, directeur marketing et services de Total et ancien directeur de cette branche en Afrique et au Moyen-Orient, « Il y a encore beaucoup plus de gens qui n'ont pas accès à l'électricité en Afrique que ce que les chiffres montrent. Il ne suffit en effet pas de vivre dans une ville où le réseau électrique est disponible. Encore faut-il avoir les moyens d'accéder à ce réseau-là à un prix abordable. En plus de la question de l'accès se posent celles du coût mais aussi de la fiabilité des réseaux. »

D'ailleurs, « permettre l'accès à une énergie durable » est l'un des objectifs de développement durable adoptés en septembre 2015 par les Nations unies.

Fin de règne pour le réseau centralisé

................
................
Long article : http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... 87676.html

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Re: Cameroun : émeutes

Message par energy_isere » 09 août 2016, 12:56

Afrique: les investisseurs internationaux tablent sur les énergies renouvelables

AFP le 09 août 2016

Les investisseurs internationaux considèrent le secteur des énergies renouvelables comme le plus prometteur en Afrique à l'horizon 2020 et sont prêts à y renforcer leurs participations, selon une enquête diffusée mardi par Havas Horizons.

"Les investisseurs croient en la capacité du continent africain à devenir une référence mondiale pour les énergies renouvelables, activité d'ores et déjà privilégiée dans leurs investissements", souligne Havas Horizons, service dédié aux pays émergents lancé par l'agence Havas et l'institut Choiseul.

"Longtemps considéré comme risqué, l'investissement dans les projets énergétiques semble représenter aujourd'hui un potentiel de retour sur investissement très significatif", souligne l'enquête menée auprès de 55 institutions financières et bancaires du 14 janvier au 29 février.

Selon l'étude, l'énergie solaire est "la solution énergétique jugée la plus prometteuse d'ici 2020", l'Afrique s'inscrivant désormais "dans une tendance globale de développement des énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles". Malgré la chute des cours des matières premières et du pétrole en particulier, les investisseurs interrogés restent d'ailleurs "confiants" pour le continent et confirment "leur volonté d'y maintenir voire d'y renforcer leurs investissements".

Pour les investisseurs, cinq pays affichent des "perspectives économiques intéressantes": l'Ethiopie, le Nigeria, le Maroc, le Ghana et le Sénégal. Ils perçoivent toutefois des freins aux investissements, notamment dans le secteur de l'énergie, principalement "les risques juridiques et ceux liés à la gouvernance".
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... ude-160809

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Message par energy_isere » 20 nov. 2016, 20:27

L'Afrique se tourne vers le solaire pour les zones oubliées

Le 20.11.2016
..............
Grâce notamment à la baisse des coûts de l'énergie solaire, il est désormais possible, pour le prix du kérosène servant à allumer des lampes à faible éclairage, d'acquérir un petit panneau solaire, selon les experts.

Le coût du kilowatt/heure d'électricité dans les pays occidentaux tourne autour de 15 cents de dollar, alors qu'en Afrique les consommateurs payent 53 fois plus pour le kérosène, voire 105 fois plus pour s'éclairer à la bougie, selon Azuri, une compagnie de panneaux d'énergie solaire aux services prépayés.

Des sociétés comme Azuri, ou la kényane M-Kopa, proposent une offre groupée pour un demi-dollar par jour, comprenant l'alimentation d'ampoules, d'une radio et de chargeurs de téléphone portable. Les télévisions et les réfrigérateurs à énergie solaire devraient suivre, pour un tarif légèrement supérieur.

Ces solutions ont surtout prospéré dans l'est du continent, comme au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, mais sont appelées à se répandre également en Afrique de l'Ouest, où les problématiques sont comparables.
.............
Image
Un homme utilise une lampe électrique solaire pendant qu'il s'occupe de ses poulets, le 16 novembre 2016 à kwa-Mutisya, à 60 km au sud-est de Nairobi, au Kenya-AFP/TONY KARUMBA
Dans la minuscule remise de Bernard, trois lampes au kérosène prennent la poussière. Cet éleveur de poulets kényan, qui n'a pas les moyens de se raccorder au réseau électrique, utilise désormais l'énergie solaire pour éclairer ses soirées, ou alimenter sa radio et sa télévision.
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-e ... ees_108276

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Message par energy_isere » 30 janv. 2017, 13:47

Côte d'Ivoire: un sommet régional de coopération en matière d'énergie

Par Isidore Kouadio 30 janvier 2017

Les États de l’Afrique de l’Ouest se sont donné rendez-vous les 26 et 27 janvier en Côte d’Ivoire pour discuter de leurs projets communs liés à l’énergie lors d’un sommet sur la coopération régionale. Une opportunité pour débattre des possibilités de collaboration entre les pays afin d’atteindre les objectifs énergétiques de chacun.

Près de 600 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité en Afrique. Un défi majeur pour le continent qui a emmené les experts ouest-africains à une réflexion sur les types d’investissements dans le secteur énergétique et surtout à envisager les projets transfrontaliers possibles. Une opportunité de partager les expériences, selon Valeria Arrufo, directrice Afrique de l’Ouest d’Energynet. « La sous-région souffre d’un déficit énergétique, mais c’est aussi vrai que la sous-région a un énorme potentiel en matière de ressources naturelles », dit-elle. « Du coup notre objectif est de pouvoir promouvoir la coopération sous-régionale afin de garantir l’augmentation de l’accès à l’énergie. »

Faciliter le commerce et l'échange d'énergie entre les États

L’accès à l’énergie reste une des grandes batailles des pays présents. Ces derniers espèrent l’évolution de mécanismes facilitant le commerce et l’échange d’énergie entre les États. La Côte d’Ivoire qui entretient déjà des rapports dans ce sens avec ses voisins veut justement se positionner en tant que pôle énergétique régional selon son ministre du Pétrole et de l’Energie Thierry Tanoh. « La Côte d’Ivoire a fait d’importantes avancées en matière d’accès à l’énergie de nos populations. Nous allons dans les années à venir poursuivre et intensifier nos efforts dans ce domaine tout en accroissant la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique. Notre ambition est de faire de notre pays le premier marché énergétique d’Afrique subsaharienne à l’horizon 2030 », annonce le ministre.

Leadership efficace

À l’instar de l’Afrique du Sud, le Maroc illustre les avantages d’une bonne gestion des projets de production d’électricité indépendante et démontre un leadership efficace en accord avec les organisations multilatérales et le secteur privé ; un exemple donc pour les pays de la sous-région. Abdel Malek Kettani, ambassadeur du royaume chérifien en Côte d’Ivoire : « Nous avons développé des énergies renouvelables qui aujourd’hui représentent 15 à 20 pour cent du mix énergétique marocain et qui pourront atteindre 52 pour cent du mix énergétique en 2030. Non seulement nous serons très en avance par rapport aux engagements de la COP21 et la COP22, mais aussi au niveau économique nous serons de moins en moins dépendants des énergies fossiles. »

Selon les experts, les ressources énergétiques sont disponibles pour l’ensemble des pays de la région. Mais avec un taux d’électrification de 42 %, l’Afrique détient le taux le plus faible parmi les régions en développement.
http://www.rfi.fr/emission/20170130-cot ... re-energie

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Message par energy_isere » 25 févr. 2017, 12:49

Pour les scientifiques, l’extraction du pétrole dans le lac Tanganyika est dangereuse

Agence Ecofin 22 février 2017

Pour des scientifiques de l'Institut royal belge des sciences naturelles, la production prochaine de pétrole dans le lac Tanganyika revêt un caractère dangereux pour l’environnement et les communautés riveraines. Ils l’ont fait savoir dans un rapport publié dans la célèbre revue scientifique SCIENCE, dans un article intitulé ‘’les périls de l’extraction du pétrole dans le lac Tanganyika’’.

L’étude a été réalisée en s’appuyant sur la pollution qui a résulté de l’exploitation de l’or noir dans le Delta du Niger, qui a détruit non seulement la flore marine dans cette partie du Nigéria mais aussi mis fin à toute activité de mise en valeur de la terre dans les localités qui bordent le cours d’eau. Selon le Docteur Erik Verheyen, l’un des scientifiques concernés, l'extraction et le transport du pétrole sont sujets à des accidents.

Il a indiqué qu’en cas d’accident dans le lac Tanganyika, il faudrait des milliers d’années pour épurer le cours d’eau du pétrole brut, ce qui affecterait considérablement la santé, l'approvisionnement en eau et la sécurité alimentaire des communautés locales.

Cette nouvelle survient alors que les préparatifs pour l'exploration du pétrole et du gaz dans le lac Tanganyika s'intensifient. D’ailleurs, les responsables des quatre pays que traverse le lac (la Tanzanie, la Zambie, le Burundi et la RDC) ont décidé de se rencontrer dans quelques jours pour discuter des perspectives d’activités conjointes dans l’exploration du lac. La rencontre aura lieu à Kalemie, une ville portuaire de l’ouest de la RDC.

Il faut rappeler qu’en octobre dernier, la RDC et la Tanzanie avaient décidé, à travers un protocole d’accord, d’explorer ensemble le lac. Plus de 10 millions de personnes dépendent fortement de l’écosystème du lac Tanganyika.
http://www.agenceecofin.com/exploration ... dangereuse

Image

La surface du lac est de 32900 km2 soit un peu plus que la Belgique à 30500 km2

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Message par energy_isere » 24 août 2017, 20:39

La CPPB va créer 6 000 emplois dans la construction d’un gazoduc entre le Mozambique et l’Afrique du Sud (Rapport)

Agence Ecofin 24 Aout 2017

Selon The Africa Investment Report 2017, grâce à un investissement de 6 milliards de dollars dans la construction d’un gazoduc entre le Mozambique et l’Afrique du Sud, la China Petroleum Pipeline Bureau (CPPB) va créer jusqu’à 6 000 emplois directs et indirects.

Le pipeline est prévu pour transporter le gaz naturel produit dans le prolifique bassin de la Rovuma au Mozambique sur le marché sud-africain via la province de Gauteng, située au centre du pays. Il servira aussi, selon la compagnie d’Etat mozambicaine des hydrocarbures (ENH), à satisfaire la demande au Malawi, en Zambie, au Zimbabwe, au Botswana, au Lesotho et au Swaziland.

La date de démarrage des travaux n’a pas encore été annoncée mais l’installation devrait entrer en service entre 2022 et 2023. A cette échéance, la production gazière démarrera dans le bassin.

Le rapport précise aussi que du côté mozambicain, le projet coûtera 4 milliards de dollars et du côté sud-africain, 2 milliards de dollars. Ce projet devrait stabiliser les importations de la région australe du continent, amoindrir les frais d’importation et favoriser des tarifs de consommation assez abordables pour la sous-région.

On pense que le bassin de Rovuma détient plus de 200 Tcf de gaz, assez pour les projets de GNL prévus et de réalisation de pipeline. Les partenaires de la CPPB sont Sacoil, Profin, un consortium du secteur privé mozambicain et la Public Investment Corporation (PIC), qui gère le fonds de pension des fonctionnaires sud-africains.
http://www.agenceecofin.com/transport/2 ... ud-rapport

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Message par energy_isere » 16 sept. 2017, 13:41

Réserves, production, consommation : que retenir du BP Statistical Review 2017 concernant le secteur du charbon en Afrique?

Agence Ecofin 15 sept 2017

En 2016, l’Afrique a produit au total 150,5 millions de tonnes équivalent pétrole (toe) de charbon, soit 4,1% de la production mondiale. D’après la dernière actualisation du rapport «BP Statistical Review of World Energy» publiée en juillet dernier par l’entreprise britannique BP, la production de charbon du continent a connu une légère baisse de 1% en glissement annuel.

L’Afrique du Sud demeure le leader incontesté en Afrique, produisant à elle seule 142,4 millions toe, suivie du Zimbabwe (1,7 million toe). Le reste du continent a produit 6,3 millions toe, selon le rapport.

Dans le même temps, la consommation de charbon en Afrique a légèrement augmenté de 0,4% à 95,9 millions toe, soit 2,6% de la consommation mondiale en 2016.

L’Afrique du Sud est le plus grand consommateur africain (85,1 millions toe), suivi par des pays comme l’Algérie (0,1 million toe) et l’Egypte (0,4 million toe).

Par ailleurs, le rapport estime les réserves prouvées de charbon de l’Afrique fin 2016, à 13,217 milliards de tonnes, ce qui constitue environ 1,2% des réserves mondiales. La Chine demeure de loin le plus grand producteur (46,1% de la production mondiale en 2016) et le premier consommateur (50,6% de la consommation mondiale en 2016) de charbon au monde.
http://www.agenceecofin.com/charbon/150 ... en-afrique

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Re: Cameroun : émeutes

Message par energy_isere » 16 sept. 2017, 13:58

Fin 2016, l’Afrique détenait 503 Tcf de réserves prouvées de gaz naturel (BP)

Agence Ecofin 14 sept 2017

Au 31 décembre 2016, les réserves prouvées de gaz naturel du continent africain étaient de 503 Trillions de pieds cubes de gaz (Tcf). C’est ce qu’explique le dernier rapport de BP sur la situation énergétique mondiale.

Les pays qui contrôlent le plus de réserves sont le Nigéria (186,6 Tcf), l’Algérie (159,1 Tcf), l’Egypte (65,2 Tcf), la Libye (53,1 Tcf). Le reste du continent possède au total 39,3 Tcf.

Ce total de 503 Tcf représente 7,6% des réserves prouvées mondiales, et place la région à la quatrième position dans le classement des régions du monde ayant le plus de réserves prouvées de gaz naturel. Le classement compte au total six régions.

Dans l’ordre, le Moyen-Orient contrôle 2 803,2 Tcf de réserves prouvées, soit 42,5% des réserves prouvées mondiales. Il est suivi par la zone regroupant l’Europe et l’Eurasie qui comptabilise 2 002 Tcf de réserves qui représentent 30,4% des réserves mondiales. La troisième région dans ce classement est l’Asie Pacifique avec des réserves de 619,3 Tcf qui constituent 9,4% des réserves mondiales. Les cinquième et sixième régions dans la liste sont l’Amérique du Nord avec respectivement 393 Tcf et l’Amérique centrale et du Sud, avec 286 Tcf. Le premier conserve 6% des réserves mondiales et le dernier, 4,12%.

Il faut souligner que par pays, l'Iran est le plus grand détenteur de réserves : 18% du total mondial. Grâce à ses réserves prouvées, il est possible, indique le rapport, de produire de façon suffisante pour la demande pendant encore plus de 50 ans.
http://www.agenceecofin.com/gaz-naturel ... naturel-bp

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Re: Cameroun : émeutes

Message par energy_isere » 21 déc. 2017, 12:44

Les compagnies pétrolières nationales africaines en crise

Par Claire Fages RFI 21 dec 2017

Les compagnies pétrolières nationales africaines doivent revoir leur modèle. En crise de l’Angola au Congo, en passant par le Nigeria ou l’Algérie, elles ne sont pas armées, estime une étude de l’IFRI, pour surmonter la chute des cours.

Les trois géants africains des hydrocarbures, l’Algérie, l’Angola et le Nigeria ont chacun un modèle très différent de compagnie pétrolière nationale. Mais tous ces modèles sont en crise, depuis la chute des revenus du pétrole.

En Angola, la Sonangol - qui vient de se séparer de sa patronne Isabel Dos Santos, accusée de détournements de fonds - est devenue « plus qu’un instrument du régime, une institution quasi familiale », qu’on ne peut comparer à aucune autre compagnie africaine, « à part peut-être la SNPC au Congo », estime Sébastien Augé, auteur de l’étude publiée par l’IFRI.

Sonangol, essentielle à l’économie angolaise, sans avoir produit elle-même une goutte de pétrole, s’est toujours contentée de délimiter les permis et de gérer la part de l’État, au service du parti au pouvoir depuis l’indépendance. Un « État dans l’État » qui a investi dans tous les secteurs de l’économie, mais qui a négligé la transition vers les énergies renouvelables... Et n’a pas réussi à fournir de carburant à l’Angola, pourtant deuxième producteur de brut du continent.

Ce qui parasite le secteur

Cette incapacité à s’équiper de raffineries dignes de ce nom, parce qu’elles contrarieraient les intérêts des importateurs de carburants, cet oubli des énergies vertes, on les retrouve au Nigeria, où la compagnie nationale NNPC (National Nigerian Petroleum Company) a également une histoire très fournie en scandales financiers. En revanche, contrairement à Sonangol, la compagnie nigériane est présente sur toute la chaîne pétrolière, mais elle est inefficace. NNPC s’impose en particulier de co-développer les gisements avec les compagnies pétrolières internationales alors qu’elle n’en a pas les moyens, ni financiers ni humains, ce qui retarde les projets.

En Algérie, c’est la réglementation peu favorable aux investissements étrangers qui empêche la Sonatrach de développer sa production, pas le manque de compétences, elle a même été pionnière dans la liquéfaction du gaz. C’est faute de finances que la compagnie nationale a gelé ses projets d’hydrocarbures non conventionnels. Pourtant l’Algérie a, plus que le Nigeria ou l’Angola, besoin de dégager des revenus pour développer sa production énergétique, la consommation algérienne grandissant encore plus vite. Le nouveau président de la Sonatrach a prévu des réformes, mais elles seront très délicates à mener, étant donné l’importance plus grande qu’ailleurs de l’argent du pétrole pour les Algériens, à travers les subventions.
http://www.rfi.fr/emission/20171221-com ... ines-crise

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Re: Cameroun : émeutes

Message par energy_isere » 14 juil. 2018, 13:54

Classement des pays africains, selon le volume de pétrole produit en 2017

Agence Ecofin 09 juillet 2018

Sur la base de la production africaine de pétrole de 2017, organismes.org, une structure spécialisée dans le financement et l’information économique vient de réaliser un classement des principaux pays producteurs.

De ce classement, il ressort que le Nigeria, avec une production pétrolière de plus de 2 037 000 barils par jour, reste incontestablement le premier producteur de l’or noir en Afrique. Il est suivi de l’Angola, avec une production pétrolière estimée à 1 707 000 barils par jour.

Ensuite arrivent l’Algérie avec une production pétrolière de plus de 1 641 000 barils par jour, la Libye (852 000 barils) et l’Egypte qui ferme le top cinq de ce classement avec une production d’environ 653 000 barils par jour.

Ce Top 5 est immédiatement suivi par trois pays d’Afrique centrale. Ainsi, au sixième rang, arrive le Congo (Brazzaville), avec 354 000 barils produits par jour, tandis que la Guinée équatoriale, avec près de 206 000 barils par jour, se classe septième producteur de pétrole d’Afrique et le Gabon, à la huitième position, avec environ 198 000 barils par jour.

Dans ce classement, le Ghana, avec une production de 152 000 barils, occupe la neuvième position, le Soudan du Sud, la dixième, avec environ 150 000 barils ; l’Afrique du Sud se classe onzième avec environ 132 000 barils produits.

La troisième partie de ce classement se compose du Tchad, douzième avec environ 130 000 barils ; le Soudan, treizième avec 105 000 barils, et le Cameroun qui se classe à la quatorzième position, avec une production journalière d’environ 81 000 barils. Tandis que la Côte d’Ivoire occupe la quinzième position, avec près de 55 000 barils par jour ; la Tunisie, seizième, avec ses 38 000 barils et la RDC au dix-septième rang, avec une production journalière estimée à 19 000 barils.

Enfin, le Niger, avec sa dix-huitième position, ferme ce classement avec une production journalière d’environ 11 000 barils.

Il est à noter que les autres pays qui ne sont pas listés dans ce classement des pays producteurs de pétrole en Afrique, ont encore une production faible.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... it-en-2017

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Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 01 sept. 2018, 14:32

Les changements climatiques remettent en cause la viabilité de nouveaux barrages en Afrique australe et orientale

30 août 2018
.......
https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... -orientale

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