Et la situation sur le continent africain ???

Toutes discussions pour les habitants francophones d'Afrique.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

alain2908
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2354
Inscription : 13 nov. 2005, 09:58

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par alain2908 » 25 déc. 2019, 17:14

y aurait il une incohérence
Agence Ecofin. 13 nov 2019

Selon les perspectives énergétiques de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la part du gaz naturel dans le bouquet énergétique du continent africain passera de 5% actuellement à 25 %, d'ici les 20 prochaines années.
Par Jean-Michel Meyer Publié le 26/11/2019 Le Point.fr

Pourtant, sur le continent, c'est encore la troisième source d'énergie (22 %), derrière le pétrole (42 %) et le gaz (28 %). Suivent, loin derrière, l'hydroélectricité (6 %), les énergies renouvelables (1 %) et le nucléaire (1 %), selon l'atlas de la BAD.$

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 11 janv. 2020, 11:57

Les grands événements attendus dans le secteur pétro-gazier africain en 2020

Ecofin Hebdo 6 janv 2020

En 2019, le secteur pétrolier africain a vu la découverte de plusieurs gisements de pétrole et de gaz naturel de classe mondiale, l’arrivée de nouveaux investissements ainsi que de nouveaux acteurs locaux, et ouvert la porte à de réjouissantes perspectives pour les prochaines années. Que réserve donc le secteur pour cette nouvelle année ? Tour d’horizon des évènements majeurs qui marqueront 2020 en Afrique.


Moins de pétrole provenant de la zone OPEP

Face aux menaces des Etats-Unis de produire plus de pétrole en 2020 et vu les perspectives selon lesquelles les stocks mondiaux risquent de connaître une hausse record, l’OPEP a décidé de réduire de 500 000 nouveaux barils sa production. L’accord sera valable au moins jusqu’à mars 2020 et sera principalement porté par l’Arabie Saoudite. Une coupe qui viendra s’ajouter aux 1,2 million de barils par jour déjà gelés. Cela portera le niveau de réduction de l’offre OPEP et alliés à 1,7 million de barils par jour.

Mais selon une étude de la firme norvégienne de conseil en énergie Rystad Energy, il faudrait une réduction supplémentaire d’au moins 800 000 barils par jour pour prévenir efficacement les risques d’accumulation des stocks

« Nous adressons un message clair aux pays de l’OPEP : la reconduction de l’accord de production actuel ne suffit pas à préserver l’équilibre du marché et à garantir un environnement stable des prix du pétrole en 2020 », a déclaré Bjørnar Tonhaugen, responsable des études du marché pétrolier chez Rystad Energy. Quoi qu’il en soit, les membres du cartel devront réduire leur niveau de production, au moins jusqu’en mars, avant éventuellement une nouvelle réduction de l’offre.

Le Sénégal de nouveau sur le marché de l’exploration pétrolière

Après son premier appel d’offres pétrolières lancé en 2018 et celui de 2019, le Sénégal va de nouveau mettre des blocs d’exploration sur le marché en 2020. Au total, 10 périmètres seront ouverts au marché, à partir de janvier 2020, lors d’un sommet qui réunira les pays membres du bassin MSGBC (Mauritanie-Sénégal-Guinée-Bissau-Conakry).

La société de géologie pétrolière, TGS, qui a mené plusieurs études dans les eaux du pays, ces dernières années, soutient le cycle avec des données sismiques 2D, 3D, multifaisceaux et d’échantillonnage du fond marin.
.........
Long article https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... in-en-2020

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 22 févr. 2020, 11:51

Afrique : ENGIE Africa s’apprête à connecter 4 millions de personnes dans 9 pays grâce à l’off-grid solaire

Agence Ecofin 20 fev 2020

L’énergéticien ENGIE Africa a annoncé le raccordement prochain de 4 millions de personnes sur le continent grâce à l’off-grid solaire. Les personnes concernées par cette annonce sont notamment les ressortissants d’Ouganda, de Zambie, du Kenya, de Tanzanie, du Rwanda, du Nigeria, du Bénin, de Côte d’Ivoire et du Mozambique.

« Nous nous appuierons sur notre réussite dans le durable pour impacter des dizaines de millions de vies à travers l’Afrique. ENGIE a un rôle important à jouer dans l’extension de l’industrie et du business de l’offgrid en Afrique. Nous sommes disposés à offrir la meilleure qualité à un prix bonifié afin de répondre aux besoins de nos clients », a affirmé Yoven Moorooven, le directeur exécutif d’ENGIE Africa.

La mise en place de cette initiative entre dans le cadre de l’accélération de la stratégie Access to Energy (A2E) lancée par l’énergéticien en 2018. Elle a permis la création de trois compagnies dédiées au solaire hors réseau à savoir Fenix International, ENGIE Mobisol et ENGIE PowerCorner, qui font d’ENGIE le leader de off-grid solaire en Afrique.
https://www.agenceecofin.com/solaire/20 ... id-solaire

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 07 mars 2020, 11:06

Le gazoduc ouest africain est de nouveau opérationnel

Agence Ecofin 1 mars 2020

Jeudi dernier, la société la société West African Pipeline Company (WAPCo) a annoncé que les travaux de nettoyage et d’inspection sont achevés, ce qui a permis la reprise des exportations de gaz du Nigéria vers le Bénin, le Togo et le Ghana.

Initialement prévus pour durer deux mois à partir de fin janvier, les travaux se sont achevés avec succès avant la date prévue. Par ailleurs, le communiqué annonce qu’une importante base de données a été recueillie au terme de ce programme.

Ces données seront analysées au cours des prochains mois afin de produire des normes visant à améliorer l’intégrité et la sécurité du conduit long de 569 km. Ceci rendra les performances optimales et aidera à satisfaire les besoins de plus en plus grandissants de la clientèle.

« La fin de ce programme d’inspection va nous aider à offrir un service fiable et amélioré à nos clients au Ghana, au Togo et au Bénin, dans leurs efforts visant à favoriser un meilleur accès à une énergie abordable et fiable pour la croissance économique », a expliqué un communiqué de WAPCo.

Le gazoduc est contrôlé par Chevron à hauteur de 36,9%, la société publique nigériane du pétrole (NNPC) à hauteur de 24,9%, Shell (17,9%), Takoradi Power Company (16,3%), Société Togolaise de Gaz (2%) et BenGaz S.A. (2%).
https://www.agenceecofin.com/transport/ ... erationnel

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 04 avr. 2020, 10:29

L’amont pétrolier africain va réduire ses dépenses d’investissement d’environ 33 % en 2020

Agence Ecofin 31 mars 2020

Face au double choc de l’effondrement des prix du pétrole et de la pandémie de coronavirus, l’amont du secteur pétrolier africain devrait réduire ses dépenses d’investissement d’environ 33 % cette année. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude de l’analyste du marché Wood Mackenzie, publiée mardi.

Des réductions similaires des coûts d’exploitation sont également prévues par les producteurs pour rester neutres en termes de trésorerie.

« Les majors, dont l’Afrique dépend, ont annoncé des réductions importantes des dépenses d’investissement de 20 à 30 %. Sur la base de ces informations et de notre évaluation des projets clés, nous prévoyons des réductions d’investissement de l’ordre de 33 % pour l’Afrique en amont », a commenté Gail Anderson, chef de l’équipe en charge de l’amont en Afrique chez Wood Mackenzie.

Plusieurs projets au Nigéria, au Sénégal ou encore en Angola devraient être retardés à cause de la situation.

« La pandémie de coronavirus pose un problème croissant. Le secteur africain en amont est tributaire de chaînes d’approvisionnement longues et complexes dans de nombreux pays, qui fournissent des voies de transmission au virus. La production reste épargnée pour l’instant, mais plus les restrictions sur la circulation des personnes et des équipements s’accroîtront, plus il sera difficile pour les producteurs de la maintenir », a-t-il poursuivi.
https://www.agenceecofin.com/investisse ... 33-en-2020

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 20 mai 2020, 21:15

Suite de ce post du 21 edc 2019 viewtopic.php?p=2293550#p2293550
La France acte officiellement la fin du franc CFA en Afrique de l'Ouest

AFP•20/05/2020

La France a entériné officiellement mercredi la fin du franc CFA, qui devrait dorénavant s'appeler l'Eco, mais sans renoncer pour autant à son engagement financier en Afrique à un moment où le continent est frappé par la crise du coronavirus.

"Le rôle de la France évolue pour devenir celui d'un strict garant financier de la zone", a expliqué le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. "Les engagements sont tenus et nous sommes au rendez-vous", a-t-il affirmé lors d'une audition mercredi après-midi devant la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

"Cette fin symbolique devait s'inscrire dans un renouvellement de la relation entre la France et l'Afrique et écrire une nouvelle page de notre histoire", a affirmé la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, après l'approbation par le Conseil des ministres d'un projet de loi qui donne le feu vert à la transformation du franc CFA.

"Il s'agit de la mise en oeuvre concrète de l'accord du 21 décembre dernier", annoncé par le président ivoirien Alassane Ouattara, en présence de son homologue français Emmanuel Macron, qui a lancé cette réforme du franc CFA, a expliqué à l'AFP une source française.

Le projet de loi apporte ainsi la ratification en droit français de la transformation de cette monnaie, souvent dénoncée par ses opposants comme "colonialiste" et dont le président français a reconnu qu'elle était "perçue comme l'un des vestiges de la Françafrique".

Concrètement, les huit pays d'Afrique de l'Ouest devront désormais décider si cette nouvelle monnaie s'appelle Eco comme prévu initialement.

Grâce à cet accord, la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) ne devra plus déposer la moitié de ses réserves de change auprès du Trésor français, obligation qui était perçue comme une dépendance humiliante vis-à-vis de la France par les détracteurs du franc CFA.

Autre différence importante: Paris se retire des instances de gouvernance dans lesquelles elle était présente. Jusqu'à présent, le ministre des Finances et le gouverneur de la Banque de France participaient aux deux réunions annuelles, dont l'une se déroulait à Paris.

En revanche, la France continuera de jouer son rôle de garant pour cette monnaie qui maintiendra également une parité fixe avec l'euro (1 euro = 655,96 francs CFA). Ce point est appelé à évoluer lorsque la monnaie commune ouest-africaine verra le jour.

- Une préoccupation "constante"

Ce changement se produit à un moment où la France plaide à l'échelon international pour un soutien aux pays africains, qui subissent de plein fouet la crise économique provoquée par le coronavirus.

En plus de la chute des prix du pétrole et de ceux des matières, l'Afrique est aussi confrontée à la défiance des investisseurs qui se replient sur des marchés plus sûrs.

"L'Afrique reste l'une de nos préoccupations constantes", a affirmé mardi le ministre des Finances Bruno le Maire lors d'une audition à l'Assemblée nationale, précisant qu'il prévoyait de soutenir les pays du continent "à travers le Fonds monétaire international".

Depuis le début de la crise, Paris a également été très actif au sein du G20 et a notamment obtenu il y a un mois un moratoire sur le paiement du service de la dette cette année pour les 77 pays les plus pauvres.

Le Mali a été le premier pays africain à bénéficier mardi de cette mesure auprès des créanciers du Club de Paris. D'autres devraient suivre comme l'Éthiopie, la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville, le Cameroun et la Mauritanie.

Concernant le nouvel Eco, il reste à savoir si cette monnaie s'étendra par la suite à l'ensemble des quinze pays membres de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédeao).

Avant l'annonce de la fin du franc CFA, ces Etats s'étaient mis d'accord pour lancer une monnaie commune cette année qui se serait appelée également Eco.

La réforme du franc CFA a été négociée tout au long au second semestre 2019 entre la France et les huit pays de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA): Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

Mais le franc CFA ne disparaît pas complètement : les six pays d'Afrique centrale (Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad), qui forment une zone monétaire distincte, continueront à l'utiliser.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... ee6c24f1ae

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 28 nov. 2020, 13:44

Afrique : la capacité installée d’énergie renouvelable passera de 12,6 GW à 51,2 GW d’ici à 2025
selon Rystad Energy


Agence Ecofin 26 nov 2020

La puissance de centrales d’énergie renouvelable croîtra de manière significative en Afrique en passant des 12,6 GW enregistrés en 2019 à 51,2 GW d’ici 2025 selon une analyse faite par Rystad Energy. Les principaux acteurs de cette croissance seront entre autres l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Maroc.

Les 12,6 GW de centrales d’énergie renouvelable installées en Afrique connaîtront une croissance continue durant les prochaines années selon une analyse réalisée par Rystad Energy. Selon le cabinet d’analyse spécialisé dans le secteur énergétique, la capacité d’énergie renouvelable disponible sur le continent atteindra 16,8 GW en 2020 et 5,5 GW supplémentaires sont prévus pour être installés en 2021.

A ce rythme, la capacité d’énergie renouvelable du continent atteindra 51,2 GW en 2025. L’Afrique du Sud a actuellement le plus important parc du continent avec 5,9 GW de solaire et d’éolien et 1 GW de projets en développement. Il est suivi par l’Egypte et par le Maroc.

L’Algérie aura la croissance la plus importante. Elle compte en effet faire passer son parc de renouvelable des 500 MW actuels à près de 2,9 GW en 2025. Cela se fera grâce au projet de Tafouk 1 d’une capacité totale de 4 GW, dont 2,4 entreront en service d’ici à 2025. La Tunisie prévoit également une croissance rapide qui lui permettra de passer des 350 MW de capacité installée actuelle à 4,5 GW d’ici 2025.

En termes de rapidité dans la croissance du marché du renouvelable, l’Égypte arrive en tête avec 3 GW installés entre 2017 et 2020 ainsi qu’un portefeuille de 9,2 GW en développement. Il est suivi par le Maroc avec un parc de centrales d’énergie renouvelable de 2,5 GW. L’Ethiopie ambitionne également de faire passer sa capacité d’énergie propre autre que l’hydroélectricité de 461 MW à 3 GW d’ici à 2025.

Dans l’ensemble, environ 40 pays sur la cinquantaine que compte le continent souhaitent exploiter ses abondantes ressources en énergie renouvelable.
https://www.agenceecofin.com/energies-r ... tad-energy

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 12 déc. 2020, 14:46

Selon GlobalData, la capacité de raffinage en Afrique devrait augmenter de 55% d’ici 2024 (Rapport)
Agence Ecofin 10 déc 2020

D’après un rapport récent publié par GlobalData, l’Afrique verra son potentiel de raffinage croître de 55% dans les quatre prochaines années. Les pays qui porteront cette croissance ne sont autres que le Nigéria, l’Algérie et l’Egypte.

La compagnie britannique d’analyse des performances de l’économie mondiale, GlobalData, a publié récemment un rapport intitulé Refining Industry Outlook in Africa to 2024, qui révèle que la capacité de raffinage en Afrique devrait augmenter d'environ 55 % d’ici 2024. La capacité de traitement passera ainsi de 3,7 millions de barils par jour en 2020 à 5,8 millions de barils par jour en 2024.

Le rapport prévoit que le Nigéria participera grandement à ce progrès en contribuant à hauteur de 71% à la croissance, soit 1,5 million de barils par jour de plus que la capacité actuelle de raffinage du pays.

« Le Nigeria va stimuler la croissance de la capacité de raffinage en Afrique, principalement par le biais de nouveaux projets de construction. Les ajouts de capacité proviennent principalement du projet Lagos I, l'une des plus grandes raffineries de pétrole à venir dans le monde, avec une capacité de 0,7 million de barils par jour. Avec Akwa Ibom III et Mashi, ces trois projets constituent les principales raffineries, qui apporteront une plus-value à la capacité de raffinage du pays d'ici 2024 », a commenté Amareswari Kanaparthi, analyste pétrole et gaz chez GlobalData.

En dehors du Nigeria, l’Algérie permettra également d’élever la capacité de raffinage du continent africain à hauteur de 15% sur les quatre prochaines années, faisant occuper au pays, la deuxième place dans ce domaine. Cela sera possible grâce à trois raffineries Hassi Messaoud III, Biskra et Tiaret, qui auront une capacité de 110 000 barils par jour pour la première et de 100 000 barils par jour pour chacune des deux autres.

Toujours selon GlobalData, l'Égypte sera le troisième pays en ajoutant environ 100 000 barils par jour à la capacité de raffinage au cours de la même période, grâce à la raffinerie Assiut II, et à l'extension des raffineries d'Alexandrie et de Mostorod II.
https://www.agenceecofin.com/industrie/ ... 24-rapport

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 31 mars 2021, 12:38

Image

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 08 mai 2021, 10:56

Avec le GPL, l’Afrique doit adopter une source d’énergie moderne et plus propre (ARA)

Agence Ecofin 6 mai 2021

La population africaine ne cesse de croître, ce qui implique une hausse de la demande énergétique. Pour mieux préserver la santé des habitants, qui utilisent beaucoup de combustibles polluants dans leurs activités quotidiennes, le GPL est mis en avant comme solution idéale à court terme.

L’Association africaine de raffinage et de distribution (ARA) en collaboration avec d’autres experts de l’industrie du gaz de pétrole liquéfié (GPL) s’est récemment réunie au cours d’un atelier de formation, portant sur la nécessité et l’urgence pour l’Afrique d’adopter des combustibles de cuisson propre.

D’après ces derniers, plus de 850 millions d’Africains dépendent encore fortement du charbon, du bois de chauffage ou du pétrole pour la cuisson domestique. Cette pratique pourrait mettre en péril la vie de plus de 600 000 personnes par an, à cause de la pollution atmosphérique qu’engendre l’usage de ces combustibles.

Cette situation persistera tant que des solutions immédiates ne seront pas apportées et mises en œuvre pour faciliter une transition énergétique impliquant le développement d’une chaîne de valeur africaine du GPL. C’est d’ailleurs la solution à laquelle sont arrivés les principaux acteurs de l’industrie locale tels que le Global LPG Partnership (GLPGP), la World LPG Association, Clean Cooking Alliance, Shell Foundation et Oryx Energies.

Les acteurs comptent mettre en place un fonds pour assurer l’essor du GPL dans les habitudes de consommation domestique, au cours des prochaines années

« Le déploiement du Fonds africain de développement du secteur du GPL prévu pour financer les écosystèmes nationaux du combustible, garantira une approche solide et complète de la chaîne de valeur. Il aidera à stimuler des investissements durables et accélérer l’adoption du GPL sur le continent. Une approche intégrée de l’écosystème sur l’ensemble de la chaîne de valeur du GPL, est essentielle dans la volonté de l’Afrique d’atteindre une consommation de GPL par habitant de classe mondiale », a déclaré Anibor Kragha, secrétaire exécutif de l’ARA.

Par ailleurs, les récentes études de faisabilité sur le GPL effectuées en RDC, au Kenya, au Rwanda, en Sierra Leone et en Ouganda confirment que le passage au GPL comme moyen de cuisson propre sur le continent, reste une question prioritaire pour tous les acteurs intervenant sur ce segment.
https://www.agenceecofin.com/gaz-nature ... propre-ara

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 02 oct. 2021, 12:21

La Chine ne financera plus les projets de charbon : les conséquences pour l’Afrique

Agence Ecofin 1oct 2021

Dans un discours lu par visioconférence à la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le président chinois Xi Jinping a annoncé, mardi 21 septembre, la fin des investissements chinois dans de nouvelles centrales à charbon à l’étranger. Potentiellement bénéfique, dans la lutte pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, cette décision pourrait tout de même remettre en cause la politique énergétique de plusieurs pays africains en mettant fin à des projets d’exploitation de leurs immenses réserves. Décryptage.) - Dans un discours lu par visioconférence à la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le président chinois Xi Jinping a annoncé, mardi 21 septembre, la fin des investissements chinois dans de nouvelles centrales à charbon à l’étranger. Potentiellement bénéfique, dans la lutte pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, cette décision pourrait tout de même remettre en cause la politique énergétique de plusieurs pays africains en mettant fin à des projets d’exploitation de leurs immenses réserves. Décryptage.
............................
long article : https://www.agenceecofin.com/dossier/01 ... -l-afrique

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 13 nov. 2021, 12:20

En 2021, les réserves africaines de pétrole ont diminué d’environ 500 millions de barils

Agence Ecofin 9 nov 2021

Depuis le choc pétrolier de 2014, l’apparition de la pandémie du coronavirus et les pressions qui s’accentuent sur l’industrie pétrolière pour des actions climatiques, le marché pétrolier peine à retrouver des niveaux d’investissement qui favorisent le renouvellement des réserves de brut.

Les réserves de pétrole brut détenues par 17 pays africains ont chuté de près de 500 millions de barils en 2021, notamment en raison du sous-investissement qui prévaut actuellement dans le secteur. C’est ce que vient de montrer une analyse de Statista, un portail en ligne qui fournit des données sur les économies, les secteurs industriels et les marchés dans plus de 50 pays.

Ainsi, les réserves sont passées de 125,8 milliards de barils l’année dernière à 125,3 milliards de barils cette année. Cette analyse rejoint les statistiques publiées le mois dernier par l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui notait globalement le recul des réserves prouvées de brut dans de nombreux pays sur le continent.

Selon le document de l’OPEP, les réserves de pétrole brut du Nigeria ont chuté à 36,91 milliards de barils en 2020, contre 37,4 milliards de barils en 2016. La Libye, qui détient les réserves les plus importantes du continent, l’Algérie, le Soudan, l’Egypte, le Gabon, le Congo entre autres ont tous été affectés par la faiblesse des investissements dans le secteur.

L’année dernière, le Cabinet norvégien d’analyses des données sur le secteur, Rystad Energy, a indiqué que les investissements devraient reculer de 30 % à cause de la Covid-19 et à moyen terme, chuter davantage avec le recours de plus en plus prononcé aux énergies propres.

Ces pays font également face au phénomène des « stranded assets » ou « actifs dépréciés », qui implique que les réserves perdent davantage leur valeur et leur importance à mesure que la marche vers la transition énergétique se poursuit.

D’après le Dr Oluwaseun Oguntuase, du Centre d’études environnementales de l’Université de Lagos, « la grande majorité des réserves mondiales de combustibles fossiles (entre 60 et 80 %) pourrait ne pas être transformée si la dynamique enclenchée pour la transition énergétique se poursuit, et si l’humanité veut éviter des changements climatiques catastrophiques ».
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... -de-barils

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 05 févr. 2022, 11:25

La centrale hydroélectrique de Rusomo entre le Rwanda, la Tanzanie et le Burundi achevée à 86%

Agence Ecofin 2 fev 2022

Le projet de construction de la centrale hydroélectrique des chutes Rusomo a été lancé en 2017, grâce à un financement conjoint de la Banque mondiale et de la BAD. Il doit fournir de l’électricité à trois pays d’Afrique centrale que sont le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie.

En Afrique centrale, les travaux de construction de la centrale hydroélectrique de 80 MW aux chutes de Rusomo, à la frontière rwando-tanzanienne, sont achevés à 86%. C’est ce qui ressort d’une visite effectuée la semaine dernière par le gouverneur de la province rwandaise de l’Est, Emmanuel K. Gasana.

D’un coût de 468 millions $ (financé par la BAD et la Banque mondiale), la centrale de Rusomo devait être livrée en décembre dernier. A son entrée en production (tardive), elle participera tout de même à la réduction du déficit énergétique en Afrique centrale. L’électricité produite sera en effet répartie en tranches égales (26,6 mégawatts) aux réseaux nationaux des deux pays qui se partagent les chutes ainsi qu’au Burundi, troisième Etat de la région, concerné par le projet.

« Nous sommes reconnaissants à nos chefs d'Etat qui ont pensé à ce projet d'électricité qui améliorera et créera des emplois pour les citoyens des trois pays », a commenté M. Gasana, dans des propos relayés par la presse locale.

Pour le Rwanda qui vise l’accès universel à l’électricité d’ici 2024, cette centrale représente une avancée de plus vers cet objectif. C’est aussi une opportunité du côté de la Tanzanie, pays qui cherche à augmenter la part du renouvelable dans son mix énergétique. Le grand bénéficiaire sera cependant le Burundi, dont la capacité d’énergie installée reste inférieure à 100MW.
https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... hevee-a-86

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 16 mars 2022, 23:45

L'Afrique face aux retombées économiques de la guerre en Ukraine

AFP le 16 mars 2022

Du Nigéria au Malawi, les pays africains souffrent déjà des retombées économiques de l'invasion russe en Ukraine, entre hausses des prix des produits de première nécessité et de ceux du pétrole, faisant craindre une aggravation de la pauvreté dans tout le continent.

......................
lire https://www.connaissancedesenergies.org ... ine-220316

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 02 avr. 2022, 15:02

La crise russo-ukrainienne va affecter de nombreux projets pétroliers en Afrique (S&P Global)

Agence Ecofin

Les sociétés pétrolières russes sont parmi les acteurs majeurs du secteur pétrolier de plusieurs pays africains.

Le 30 mars, S&P Global a publié une étude qui révèle que le conflit entre la Russie et l’Ukraine aura des conséquences sur le bon déroulement des activités pétrolières du secteur amont en Afrique. Un spectre qui résulte des sanctions financières et opérationnelles infligées aux compagnies pétrolières russes, engagées dans divers projets en amont sur le continent.

Selon S&P Global, plusieurs opérations d’exploration sont menacées, principalement dans la région du golfe de Guinée considérée comme « la sous-région la plus sensible d'Afrique, si le conflit Russie-Ukraine venait à s’éterniser ». En effet, la zone abrite de nombreux projets significatifs qui voient la participation active de la société pétrolière russe Lukoil, sous sanction.

« Les sanctions internationales contre la firme russe Lukoil, par exemple, pourraient compromettre jusqu'à 173 000 bep/j de production future d'ici 2028, au Ghana, au Congo et en Guinée équatoriale », indique notre source.

Toutefois, l’analyse souligne que la production pétrolière et gazière actuelle en Afrique du Nord, principalement en Libye et Egypte ne devrait pas être affectée par la crise. Ceci, en raison de la faible participation des compagnies russes aux projets en amont, entre autres.

Au Soudan du Sud, les sanctions devraient aussi perturber l’engagement de l’entreprise russe Safinat à développer la raffinerie de Bentiu (10 000 b/j), dans l’Etat d’Unity, un projet opérationnel depuis mars 2021.
https://www.agenceecofin.com/investisse ... s-p-global

Répondre